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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, July 14, 2011

Boues municipales - un mélange de polluants, pas de l'engrais

Photo: DEP Florida

La loi fédérale Clean Water Act des États-Unis a défini les boues municipales comme un polluant. Les boues, ou biosolides, épandues sur les terres, est un mélange complexe et imprévisible de polluants biologiques et chimiques dont la plupart n'ont pas fait l'objet de monitorage, n'ont pas été testés ni réglementés. À tous les mois, chaque commerce, institution, industrie, hôpital, usine de produits chimiques et les sites Superfund ont la permission de se débarrasser de 33 livres de déchets dangereux dans les usines de traitement d'eaux usées des États-Unis. Là, les polluants s'ajoutent à des milliers d'autres contaminants, sont séparés de l'eau et se concentrent dans ce qui reste, appelé boue municipale. Plus le procédé est efficace, plus salaud est la boue.

Plusieurs de ces contaminants persistent, même après avoir été traités apr les digesteurs. Le plus récent rapport émis par le National Academies of Sciences sur les biosolides affirme ce que l'on sait depuis des décennies: les politiques d'épandages courantes aux É.-U. se fient sur des modèles inadéquats d'évaluation de risques, sur de la science dépassée, ou sur aucune science du tout. Le plomb, l'arsenic, le cadmium, le chromium et le molybdène ainsi que les dioxines, les BPC, les chimiques perturbateurs endocriniens et les pathogènes résistants aux antibiotiques peuvent passer dans la chaîne alimentaire et aboutir dans le bétail, les récoltes, les légumes et le lait. Le rapport avertissait que même avec les données de base de toxicité de chaque chimique, les tests qui évaluent un chimique à la fois ne fournissent pas une évaluation de risques fiable qui protègerait la santé publique. Les tests pour les mélanges complexes sont au-delà des capacité des laboratoires modernes.

Les biosolides ont rendu des centaines de personnes malades, contaminé des puits d'eau potable, tué du bétail et pollué des terres d'une façon permanente. Beaucoup de cette information a été rendue publique depuis les 10 dernières années et a été documentée dans la littérature scientifique vérifiée par des pairs ou confirmé dans une cour de justice.

Sans bases scientifiques pour cette pratique, et des cas de plus en plus fréquents d'incidents sérieux impliquant les boues, l'EPA des É.-U. a fondé le National Biosolids Partnership. Les partenaires incluent des industries qui font des profits en épandant des boues, des municipalités qui se fient sur des méthodes peu coûteuses pour se débarrasser des boues et le Water Environment Federation. Le but principal de ce partenariat est de gérer les biosolides sur le marché. Au lieu de rendre les règlements plus sévères, ce qui pourraient rendre cette pratique plus sécuritaire, l'EPA dépense l'argent du contribuable pour financer des campagnes de relations publiques "Public Acceptance Campaigns", pour convaincre le public, les médias et les agriculteurs que la pratique est sécuritaire.

Les fermiers reçoivent leur information sur les boues des brochures de l'industrie et des services corporatifs financés par l'USDA. L'USDA et l'EPA s'en ont servi pour faire la promotion des épandages de boues municipales, en portant beaucoup d'importance sur le fait que les boues contiennent de l'azote qui augmente le rendement des récoltes. Les 2 agences et l'industrie des biosolides appellent les boues un "engrais biologique riche en nutriments", quand, en réalité. les boues sont probablement le déchet le plus riche en polluants généré par la société moderne.

Les fermiers qui utilisent les boues ou les sous-produits des boues comme Field Green, ou ceux qui projettent utiliser ces produits, feraient mieux de se renseigner sur les effets à long terme de cette pratique, plutôt que de se fier seulement sur les dires de l'industrie et des services gouvernementaux qui disent que les épandages sur les terres sont bénéfiques, soutenables et sécuritaires.

Le texte ci-haut est une traduction libre d'un texte écrit par Caroline Snyder, qui habite dans North Sandwich, au New Hampshire, et est professeur émérite au Rochester Institute of Technology, où elle a conçu et enseigne des cours de science environnementale et était présidente du département Department of Science, Technology and Society. Pendant 13 ans, elle a fait de la recherche sur la science et les politiques d'épandage des boues sur les terres. En 2001, elle a fondé l'OBNL "Citizens for Sludge-Free Land" à l'URL suivant: sludgefacts.org

Photo: Ygnacio Nanetti

"Sewage sludge is a pollutant-rich stew, not a fertilizer

The federal Clean Water Act defines sewage sludge as a pollutant. Land-applied sludge, or biosolids, is a highly complex and unpredictable mixture of biological and chemical pollutants, most of which are neither monitored, tested nor regulated. Every month, every business, institution, industry, hospital, chemical corporation and Superfund site is permitted to discharge 33 pounds of hazardous waste into the nation’s sewage treatment plants. There, the pollutants, with thousands of other contaminants, are removed from the waste water and concentrated into the resulting sludge. The better the process works the dirtier the sludge.

Contrary to what the Western Lake Superior Sanitary District’s Kathy Hamel claimed in the July 10 News Tribune (“WLSSD sludge program spreads to Douglas County fields”), many of these “nasties” survive after they have been run through digesters.

The most recent National Academies of Sciences biosolids report reaffirmed what has been known for decades: Current U.S. land application policies are based on inadequate risk-assessment models, on outdated science or on no science at all. Lead, arsenic, cadmium, chromium and molybdenum, as well as dioxins, PCBs, endocrine-disrupting chemicals and antibiotics- resistant superbugs can be picked up by the food chain and end up in livestock, crops, vegetables and milk. The report warned that even with basic toxicity data for each chemical, chemical-by-chemical testing does not lead to a reliable risk assessment that would protect human health. Testing such complex mixtures is beyond current laboratory capabilities.

Biosolids have sickened hundreds, polluted wells, killed livestock and permanently polluted soil. Much of this information has surfaced in the past 10 years and has been documented in peer-reviewed scientific literature or confirmed by court and jury decisions.

With no scientific basis for this practice, and increasing reports of serious sludge “incidents,” the U.S. Environmental Protection Agency founded the National Biosolids Partnership. Partners include the industries that profit from land application, municipalities that depend on cheap sludge-disposal methods and the Water Environment Federation. The partnership’s primary purpose is to market biosolids. Instead of tightening regulations that would make the practice safer, EPA uses our tax dollars to fund Public Acceptance Campaigns to persuade the public, media and farmers that the practice is safe.

Farmers get their sludge information from industry brochures and from USDA-funded corporate extension services. Both the USDA and EPA have used the nation’s extension services as key conduits to promote sludge use, by emphasizing that biosolids contain nitrogen that increases crop yields. Both agencies and the biosolids industry call sludge a “nutrient-rich, organic fertilizer” when, in fact, sludge is probably the most pollutant-rich waste material generated in modern society.

Farmers using sludge or sludge products such as Field Green, or those contemplating its use, would do well to get fully informed about the long-term effects linked to this practice, rather than relying only on industry and extension service assurances that land application is beneficial, sustainable and safe.

Caroline Snyder of North Sandwich, N.H., is professor emeritus at the Rochester Institute of Technology, where she designed and taught environmental science courses and was chairwoman of the Department of Science, Technology and Society. For 13 years she has researched the science and politics of land application of sewage sludge. In 2001, she founded the nonprofit Citizens for Sludge-Free Land (sludgefacts.org)."

Article written by Caroline Snyder published in the Duluth News Tribune here: http://www.duluthnewstribune.com/event/article/id/204118/group/Opinion/

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