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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, July 15, 2011

Gaz de schiste - l'EPA ne fait pas ce que doit

Photo: Chip Somodevilla/Getty Images North America

Note: libre au lecteur de remplacer EPA avec Environnement Canada, ou MDDEP; É.-U. avec Québec, ou Canada. Au lieu de Lisa Jackson, comprenez John Baird, ou Pierre Arcand.

En n'enquêtant pas sur les contaminations d'eaux souterraines, l'EPA (Environmental Protection Agency) des É.-U. manque sérieusement au devoir. Le 24 mai 2011, la chef de l'EPA Lisa Jackson a déclaré au Congress: "Je ne suis pas au courant d'aucun cas prouvé que le procédé de fracturation lui-même ait impacté l'eau, bien qu'il y a des enquêtes en cour."

C'est un cas classique de refus de non-déni par une agence fédérale qui profite d'un statut d'observateur grâce à une loi qui donne l'encadrement des gazières aux états. Jackson ne disait pas qu'il n'y avait pas eu de cas de contamination d'eau souterraine causée par cette nouvelle technologie. Elle disait seulement qu'elle n'était pas au courant d'un cas prouvé.

Alors pourquoi les états du New Jersey, de la Caroline du Nord et de New York, et les villes de Buffalo et de Pittsburgh, la province du Québec (!) et toute la France ont tous interdit ou émit des moratoires sur la fracturation?

La fracturation, ou la fracturation hydraulique, est un puits qui est creusé des milliers de pieds de profondeur dans le roc. Ensuite, des millions de gallons d'eau, de sable et de chimiques toxiques comme l’as-benzène, l'éthylbenzène, le toluène, le xylène et le formaldéhyde sont injecté à grandes pressions dans le schiste pour libérer le gaz naturel

Tout d'un coup, l'inaccessible est accessible, et le boom gazier commence avec des dizaines de milliers de nouveaux puits qui apparaissent en Arkansas, au Colorado, en Louisiane, en Ohio, en Pennsylvanie, au Michigan, au Texas, en Virginie Occidentale, au Utah et au Wyoming, et les résidents de ces états profitent de baux lucratifs.

Pourquoi pas? Le gaz naturel brûle plus propre que le l'huile ou le charbon, est moins dispendieux que le pétrole étranger et crée des emplois. C'est ce dont se vante l'industrie, et c'est ce que Lisa Jackson a raconté au Congress. Et c'est probablement moins dangereux que le nucléaire.

Mais est-ce vraiment?

Quand un puits a brisé dans Bradford County, en Pennsylvanie, des dizaines de milliers de gallons de fluides de fracturation ont fuit dans la rivière Susquehanna, tout comme les 8,000 gallons qui ont déversé dans un ruisseau près de Dimock, en Pennsylvanie.

Des milliers de résidents du Texas ont leurs puits d'eau potable contaminés dans le boom du Barnett, tout comme les puits d'eau potable dans la ville de Pavilion, au Wyoming.

Ce n'est pas seulement des chimiques. Des chercheurs de l'université de Duke ont trouvé des concentrations élevées de méthane dans 13 sur 26 puits qu'ils ont testés en Pennsylvanie, à un tel point que l'eau pouvait prendre feu, tout comme l'eau du robinet de cuisine au Wyoming dans le documentaire Gasland.

Le journal The New York Times a pu trouver dans des documents obtenus de l'EPA que les eaux usées de la fracturation est souvent radioactive, souvent dépassant les normes que les autorités fédérales ont fixées comme étant sécuritaire pour être traitées par les usines de traitement, de l'eau qui est éventuellement retournée dans les rivières.

Une enquête de ProPublica de 2009 avait trouvé plus d'un millier de rapports de contaminations d'eau. Pas surprenant que le New Jersey et l'état de New York ont une peur bleue de voir le boom gazier de la Pennsylvanie contaminer la rivière Delaware, où ces 3 états puisent leur eau potable.

Ensuite il y a eu la diminution dramatique du nombre et d'intensité des tremblements de terre en Arkansas quand la fracturation a cessé (en réalité, c'était l'injection des eaux usées à grande profondeur), ainsi que l'augmentation dramatique de la pollution de l'air en Utah, habituellement si pure, et au Wyoming, depuis le début des activités gazières.

Quand j'ai commencé à écrire, je me suis rappelé l'idée folle des tests nucléaires souterrains. Cela relâcherait le gaz du schiste sans dégâts chimiques, pensais-je ironiquement. J'ai ri jaune quand j'ai su que quelqu'un y avait déjà pensé et l'avait fait!

Pendant les années 1960 et 1970, des tests d'une série d'explosions 5 fois plus puissantes qu'Hiroshima ont été faits au Nouveau-Mexique et au Colorado afin d'extraire le gaz naturel. Malheureusement, le gaz est remonté radio-actif, et la peur de contaminer les sources d'eau potable mit fin à cette aventure qui devait être la trouvaille du siècle!

Alors, qu'est-ce qu'on doit faire avec la fracturation? À tout le moins, nous avons besoin d'un moratoire sur les forages à qui mieux mieux des puits de fracturation, tant et aussi longtemps que le procédé s'avère sécuritaire ou rendu sécuritaire. Les résultats préliminaires de l'étude de l'EPA doivent être rendus publics dans quelques années. Entre-temps, tous les Américains devraient être conscients que la fracturation est un autre génie qui une fois libéré, ne peut pas être remis dans la bouteille.

Le texte ci-haut est une traduction libre d'un papier écrit par Arnold Mann qui a écrit "They're Poisoning Us! From the Gulf War to the Gulf of Mexico, An Investigative Report" Lien: http://ppjg.wordpress.com/2011/05/23/theyre-poisoning-us/
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"EPA's failure to investigate ground water contamination is a shocking dereliction of duty

On May 24, 2011, EPA Administrator Lisa Jackson testified before Congress, saying, "I am not aware of any proven case where the 'fracking' process itself has affected water, although there are investigations ongoing."

It was a classic case of non-denial denial by a federal agency enjoying observer status courtesy of a law assigning natural gas drilling oversight to the states.

Jackson wasn't saying there have been no cases of ground water contamination from this controversial new mining technology; she was just saying she wasn't "aware" of a "proven" one.

So why have New Jersey, North Carolina and New York, the cities of Buffalo and Pittsburgh, the Canadian province of Quebec and all of France banned or issued moratoriums on fracking?

With fracking, or hydraulic fracturing, a well is drilled thousands of feet deep into rock. Then millions of gallons of water, mixed with sand and toxic chemicals - including asbenzene, ethylbenzene, toluene, xylene and formaldehyde - are blasted into the shale, fracturing it and releasing the natural gas.

Suddenly, the inaccessible is accessible, and the gas rush is on with tens of thousands of new wells popping up in Arkansas, Colorado, Louisiana, Ohio, Pennsylvania, Michigan, Texas, West Virginia, Utah and Wyoming, and residents in those states reaping lucrative leases.

And why not? Natural gas burns cleaner than oil or coal, it's cheaper than foreign oil and it creates jobs. That's what industry is pitching, and it's what Lisa Jackson pitched to Congress. And it's probably safer than nuclear energy.

Or is it?

When a well broke in Bradford County, Pa., tens of thousands of gallons of fracking fluids leaked into the Susquehanna River, just like the 8,000 gallons that seeped into a creek near Dimock, Pa.

Thousands of Texas residents have had their water contaminated in the Barnett bonanza, along with water wells in Pavilion, Wyo.

It's not just chemicals. Duke University researchers found elevated methane in 13 of 26 wells tested in northeastern Pennsylvania, to the point where the water could catch fire - just like the Wyoming sink water in the documentary film "Gasland."

The New York Times obtained EPA documents revealing that wastewater from fracking is often much more radioactive than federal regulators deem safe for treatment plants to handle - water that is eventually fed into rivers.

A 2009 ProPublica investigation found more than a thousand reports of water contamination. No wonder New Jersey and New York live in constant fear that Pennsylvania's fracking boom will contaminate the Delaware River, where all three states draw drinking water.

Then there was the dramatic drop in the number and intensity of earthquakes in central Arkansas when fracking was halted, as well as the dramatic increase in air pollution in otherwise pristine northeastern Utah and southwestern Wyoming since fracking began.

When I first sat down to write, the absurd idea of bringing back underground nuclear testing came to mind. That would crack the shale with no chemical mess. Imagine my surprise when I learned that this preposterous idea had already been executed!

During the 1960s and 1970s, a series of test explosions, five times that of Hiroshima, were set off in New Mexico and Colorado to get at the natural gas. Unfortunately, the gas came up radioactive, and fear of contaminating water supplies put an end to what was to have been a nationwide bonanza.

So what needs to be done about fracking?

At the very least, what's needed is a moratorium on the helter-skelter drilling of new fracking wells, until the process is proved safe or made safe. Preliminary results of an EPA study are due in a couple of years. Until then, all Americans should be aware that fracking is another genie that - once unleashed - cannot be forced back into the bottle.

ABOUT THE WRITER

Arnold Mann is author of "They're Poisoning Us! From the Gulf War to the Gulf of Mexico, An Investigative Report." Readers may write yo him at 5850 W. Third Street, Suite 123, Los Angeles, Calif. 90036."

Article published ine The Bellingham Herald here: http://www.bellinghamherald.com/2011/07/14/2101381/epas-failure-to-investigate-ground.html

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