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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Monday, November 14, 2011

Agriculture - comment régler le problème de pollution des cours d'eau?

Photo: Matt Niebuhr

Je traduis ici un article écrit en Californie, parce qu'il discute d'un problème bien familier au Québec également: la pollution diffuse venant des régions agricoles qui contamine les cours d'eau.

Les fermiers et les groupes environnementaux insatisfaits du projet de suivre les données agricoles.

Un nouveau projet de loi conçu par le gouvernement fédéral qui veut colliger de l'information sur les élevages intensifs est accueilli par des critiques de toutes parts.

Les groupes environnementaux qui font des pressions pour plus de données disent que le projet de loi ne va pas assez loin, et l'industrie agricole dit que le projet de loi demande de l'information qui est déjà disponible, et les autorités de la Californie s'inquiètent que le travail de colliger l'information pourrait devenir une tâche additionnelle pour un département qui est déjà au bout de son budget et un personnel trop peu nombreux.

"Nous sommes préoccupés par la nature limitée de la proposition." dit Jon Devine, un avocat sénior pour Natural Resources Defense Council (NRDC). "Ce genre d'options est disponible déjà depuis plusieurs années et n'a pas réussi ni à nous donner une idée d'ensemble de l'empreinte environnementale de ces fermes ni permis au gouvernement de mieux les réglementer." La nouvelle loi est mis de l'avant suite à une entente de 2010 entre l'EPA des États-Unis (U.S. Environmental Protection Agency) et 3 groupes environnementaux dont le NRDC. Les groupes avaient entamé un procès contre le gouvernement en 2008, prétendant que les eaux du pays n'étaient pas assez protégées par la pollution des élevages industriels. "Des milliers de pollueurs de fermes industrielles menacent les eaux de l'Amérique avec leurs excréments d'animaux, des bactéries, des virus et des parasites qui peuvent rendre les gens malades." dit Devine. "Plusieurs de ces immenses installations fonctionnent sans surveillance; l'EPA ne sait même pas où elles se trouvent." En ce moment, il n'existe pas d'inventaire national ou de l'état qui enregistre ces grosses fermes intensives, et les groupes environnementaux s'inquiètent que sans cette information, très peu être fait pour protéger l'air et l'eau autour d'elles.

Le nouveau projet de loi suggère 2 choix pour colliger et gérer les données. L'un exige que chaque gros élevage se rapporte directement à l'EPA: l'autre demande que seules les grosses fermes dans les bassins versants où il y a des problèmes de qualité de l'eau soumettent des rapports. À l'intérieur de chacun de ces choix, l'agence suggère plusieurs façons de ramasser l'information. Certains choix sont un rapport soumis volontairement par les propriétaires de la ferme, des agences de l'état pourraient aussi ramasser cette information pour le gouvernement fédéral, ainsi que se fier à l'information qui est déjà disponible.

"Notre première impression des exigences proposées pour la collection des données sont qu'elles ne sont pas nécessaires parce que l'information est déjà disponible pour les régulateurs." dit Ria de Grassi, porte-parole pour le California Farm Bureau Federation, un groupe d'affaires pour les fermiers de l'état.

Après avoir entendu les commentaires venant du public, l'agence décidera quel choix sera adopté d'ici l'été prochain.

L'EPA n'était pas disponible pour des commentaires.

Des groupes environnementaux et d'autres sont préoccupés depuis des décennies du fait que les excréments de ces gros élevages pourraient menacer la qualité de l'eau et la santé humaine.

Selon le gouvernement, plus de 300 millions de tonnes de fumier est généré annuellement par ces fermes industrielles. Ce qui est 3 fois plus la quantité générée par les humains de la nation.

Ce qui inquiète le plus les autorités sanitaires et les environnementalistes est que ces excréments d'animaux contiennent beaucoup de contaminants, dont des métaux toxiques, des bactéries, des virus et des produits pharmaceutiques qui pourraient tous ruisseler vers des cours d'eau si ils ne sont pas gérés convenablement.

Cette état de fait et le manque de réglementation de ces fermes ont attiré l'attention du U.S. Governement Accountability Office qui a émis en 2008 un rapport qui recommandait que l'EPA "développe un inventaire national sur les Opérations d'engraissement intensifs (CAFO: Concentrated Animal Feeding Operations)." Mais l'EPA a dit qu'il n'avait pas les données pour concevoir un tel inventaire, ni ne savait les quantités d'émissions de ces fermes. Alors, avec une série de projets de lois et des mises en demeure, l'EPA a finalement réglé un procès en mai 2010 avec le NRDC, le Sierra Club et le Waterkeeper Alliance, et ira chercher l'information nécessaire pour faire le monitorage des opérations d'engraissement d'élevages intensifs du pays.

Selon un porte-parole du State Water Resources Control Board, le nombre de grosses fermes d'élevage dans l'état de la Californie et leurs principaux cours d'eau sont relativement peu nombreux à comparé avec d'autres états. John Menke, avec le comité de l'état, dit que la plupart des grosses fermes laitières sont dans Central Valley, tandis que d'autres, la plupart des plus petites fermes avec moins de 300 animaux sont dispersées un peu partout. Il dit qu'il n'a pas d'objections à ce que l'EPA collecte l'information de chacune des fermes en Californie qui pourraient être considérées comme étant des CAFO, plus de 1,000 bêtes pour des fermes laitières, mais son agence n'a pas le personnel pour le faire. Il dit que son bureau reçoit peu d'appels ou de plaintes sur la qualité de l'eau près de ces fermes, alors cela ne préoccupe pas beaucoup son bureau.

"C'est çà le problème avec des lois nationales." dit-il. "Elles optimisent pour les cas récurrents, en général dans le Midwest, qui n'est pas du tout comme ce qui se fait ici."
"Farmers, environmental groups unhappy with plan to track farm data

A new proposal by the federal government to collect information on large factory farms is being met by nearly universal disgruntlement.

Environmental groups pushing for more data say the proposed rule isn’t strong enough, the farming industry says the proposed rule requires information that is already available, and California state officials worry that the burden of information collection might fall on their already cash-strapped and minimally staffed offices.

“We’re concerned by the limited nature of the proposal,” said Jon Devine, a senior attorney with the Natural Resources Defense Council. “These kinds of options have been available for many years and have not been successful in either giving us a complete picture of these farms’ environmental footprint or allowing the government to adequately regulate them.” The new rule is being proposed in response to a 2010 settlement agreement made between the U.S. Environmental Protection Agency and three environmental groups, including the Natural Resources Defense Council. The groups sued the government in 2008, saying not enough was being done to protect the country’s water from factory farm pollution. “Thousands of factory farm polluters threaten America’s water with animal waste, bacteria, viruses and parasites that can make people sick,” Devine said. “Many of these massive facilities are flying completely under the radar; EPA doesn’t even know where they are.” There is currently no national or state inventory that lists these large, concentrated animal farms, and environmental groups are concerned that without this information, little can be done to protect the air and water near them.

The new ruling proposes two options for collecting and managing data. One requires that every large animal farm report directly to the EPA; the other requires reporting only from large farms in watersheds where there are concerns about water quality. Within each of these options, the agency suggests different ways of collecting information. Options include voluntary submission from farm owners, state agencies collecting the information for the federal government and reliance on information that's already available.

“Our first impression of the proposed data collection requirements are that they are unnecessary because the information is already available to water-quality regulators,” said Ria de Grassi, spokeswoman for the California Farm Bureau Federation, a trade group for state farmers.

After the agency has heard from the public, it will decide which option to go with by next summer.

The EPA could not be reached for comment.

Environmental groups and others have been concerned for decades that waste from these large farms could threaten water quality and human health.

According to the government, more than 300 million tons of manure is produced every year at these factory farms. That is more than three times the amount people generate nationwide.

Most concerning to health officials and environmentalists is that this animal waste contains a lot of contaminants, including toxic metals, bacteria, viruses and pharmaceuticals that can all leach into waterways if not disposed of correctly.

The situation and lack of regulation of these farms caught the attention of the U.S. Government Accountability Office, which in 2008 issued a report recommending that the EPA “develop a national inventory of permitted Concentrated Animal Feeding Operations.” But the EPA said it didn’t have the data to build such an inventory, nor did it know the amount of discharge produced at these farms. So, through a series of proposed rulings and legal challenges, the EPA finally settled a lawsuit in May 2010, filed by the Natural Resources Defense Council, Sierra Club and Waterkeeper Alliance, to get the information needed to monitor the country’s concentrated animal feeding operations.

According to a spokesman for the State Water Resources Control Board, the number of large animal farms in the state (California), and their threat to waterways, is relatively small in comparison to other states. John Menke, with the state board, says most of the large dairy farms are in the Central Valley, while others – mostly smaller farms, with fewer than 300 animals – are scattered elsewhere. He said he’s fine with the EPA collecting information from each of the farms in California that would qualify as a large concentrated animal farm – more than 1,000 head for dairy farms – but his agency doesn’t have the manpower to do it. He said his office gets few calls or complaints about water quality near these farms, so it hasn’t been a big concern for his office.

“That’s the problem with national regulations,” he said. “They optimize for a familiar situation … generally the Midwest, which is not the same as here.”"

Excerpts of article written by Susanne Rust published in California Watch here: http://californiawatch.org/dailyreport/farmers-environmental-groups-unhappy-plan-track-farm-data-13462
Photo: Agriréseau

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