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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, November 15, 2011

Gaz de schiste, diesel et abeilles - les abeilles sont perdantes

Photo: powderriverbasin

Comme si on avait besoin de d'autres bonnes raisons de ne pas permettre à l'industrie du gaz de schiste de s'installer dans la vallée du Saint-Laurent, en voici une autre de plus.

Vous inquiétez-vous de la disparition des abeilles et de la menace de perdre les petits insectes qui nous assurent de bonnes récoltes de fruits et légumes?

Hé bien, une étude britannique a récemment trouvé un lien entre les émanations produites par la combustion du diesel et des problèmes de survie des abeilles. Et on sait bien que l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste nécessite une panoplie de moteurs qui fonctionnent au diesel pour alimenter en électricité le système d'éclairage et les de surveillance d'un site de forage pour transmettre par satellite les données sur la pression, la navigation de la mèche (GPS) et le reste. D'autres moteurs au diesel fournissent les pompes, les machines à mélanger l'eau, le sable et les chimiques, la tour de forage, le forage lui-même et la mise en place des tuyaux d'acier, la fabrication du ciment pour le coffrage, la cimentation et encore des pompes. Il faut penser aussi que la plupart des camions transportant l'eau, le sable, les chimiques, sont probablement au diesel également. Les camions citernes qui transporteront ultimement les eaux usées des forages et des fracturations seront probablement carburés au diesel. Bref, cela fait beaucoup de diesel de brûlé pour sortir du gaz naturel du schiste, n'est-ce pas?

En tout cas, voici une traduction libre d'un article scientifique sur la question des abeilles et le diesel.

Le déclin global des abeilles serait causé par la pollution au diesel?

Des scientifiques enquêtent sur un lien possible entre les petites particules de pollution trouvées dans les émanations de combustion du diesel et la disparition des colonies d'abeilles au travers le globe.

Le professeur Guy Poppy, un écologiste, le docteur Tracey Newman, un neuroscientifique et leur équipe de l'université de Southhampton, croient que les particules minuscules, ou 'nano-particules' dans les émissions des moteurs diesels pourraient agir sur les cerveaux des abeilles et endommager leur système de navigation interne. Ils croient que ceci pourrait empêcher aux ouvrières de retrouver leur chemin vers la ruche.

L'équipe enquête aussi sur la possibilité que les nano-particules sont l'un des facteurs de stress qui pourraient contribuer à un point de non retour pour la santé des abeilles, ce qui ultimement mener au Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles.

"La circulation routière au diesel augmente en Grande Bretagne, et la recherche venant des États-Unis a démontré que les nanoparticules trouvées dans les émissions peuvent nuire aux cerveaux d'animaux quand ils sont exposés à d'importantes doses. Nous voulons voir sir les abeilles sont dérangées de cette façon, et répondre à la question: pourquoi est-ce que les abeilles ne retrouvent pas leur chemin vers la ruche quand elles la laissent pour trouver leur nourriture." explique le professeur Poppy.

On estime que les abeilles contribuent pour des milliards de dollars à l'économie mondiale - 430 millions de Livres pour la G.-B. uniquement, en pollinisant les récoltes, produisant du miel et créant des emplois. Pourtant, les pertes hivernales font perdre des dizaines de milliers de ruches à tous les ans depuis 2007. Les É.-U. ont vu une baisse inexpliquée de 35% du nombre de leur ruches en 2007, 2008 et 2009. D'importantes études, dont un rapport récent des Nations Unies, n'ont pas pu trouver la cause du déclin des abeilles.

L'équipe de l'université de Southhampton, qui compte des biologistes, des chercheurs en nanotechnologie et des écologistes, testera les changements en comportements et neurologiques chez les abeilles à miel après les avoir exposé aux nanoparticules de diesel.

Le Docteur Robbie Girling, un écologiste en chimie ajoute: " Les émanations de diesel pourraient avoir un double effet: ils pourraient neutraliser la senteur des fleurs dans l'air, ce qui rend la recherche de sources de nourriture pour les abeilles encore plus difficile."

Des recherches récentes qui ont révélées encore plus d'effets des nanoparticules ont permis à des scientifiques d'enquêter sur ce lien possible avec la disparition des colonies d'abeilles. L'étude, qui durera 3 années, a été rendue possible grâce à une bourse de Leverhulme Trust.
"Are Global Honey Bee Declines Caused by Diesel Pollution?

Scientists are investigating a possible link between tiny particles of pollution found in diesel fumes and the global collapse of honey bee colonies.

Professor Guy Poppy, an ecologist, Dr Tracey Newman, a neuroscientist, and their team from the University of Southampton, believe that minuscule particles, or 'nanoparticles', emitted from diesel engines could be affecting bees' brains and damaging their inbuilt 'sat-navs'. They believe this may stop worker bees finding their way back to the hive.

The team is also investigating the possibility that nanoparticles are one of a number of stress factors that could lead to a tipping point in bee health, which in turn could contribute to bee colony collapse.

"Diesel road-traffic is increasing in the UK and research from the US has shown that nanoparticles found in its fumes can be detrimental to the brains of animals when they are exposed to large doses. We want to find out if bees are affected in the same way -- and answer the question of why bees aren't finding their way back to the hive when they leave to find food," explains Professor Poppy.

Bees are estimated to contribute billions to the world's economy -- £430 million a year to the UK alone -- by pollinating crops, producing honey and supporting employment. Yet winter losses have led to the loss of tens of thousands of beehives year on year since 2007. The US has seen a 35 per cent unexplained drop in the number of hives in 2007, 2008 and 2009. Extensive research, including a recent United Nations Report, has so far not identified the cause of bee declines.

The team from the University of Southampton, including biologists, nanotechnology researchers and ecologists will test the behavioural and neurological changes in honey bees, after exposure to diesel nanoparticles.

Chemical ecologist Dr Robbie Girling, adds: "The diesel fumes may have a dual affect in that they may be mopping up flower smells in the air, making it harder for the bees to find their food sources."

Recent research which has revealed more about the effects of nanoparticles has enabled scientists to investigate this possible link to bee colony collapse.

The three year study has been made possible by a Leverhulme Trust Research Project Grant of £156,000."

Excerpts of article published here: http://www.sciencedaily.com/releases/2011/10/111007073153.htm

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