Wednesday, November 2, 2011
Pesticides - quand le remède ne fait qu'empirer les choses
Un produit qui est conçu pour tuer des maringouins porteurs du Virus du Nil occidental semble nuire à la pêche aux homards au large de New York. C'est en tout cas ce qu'affirment les pêcheurs. Faudra-t-il choisir entre les maringouins ou les homards?
En tout cas, ce qui est certain, ce que le plus que nous nous entourons de produits toxiques pour tuer des créatures dans notre environnement, il faut être bien conscient que cela aura des répercussions plus loin, plus tard, en quelque part, et forcément, ce ne sera pas de bonnes nouvelles.
Voici une traduction libre d'un article qui parle de telles répercussions.
Un pesticide de la ville de New York est blâmée pour la mortalité d'homards de fin de saison
Les pêcheurs de homards du détroit de Long Island sont aux prises avec une mortalité d'homards d'un cycle de 12 ans qui menace le gagne-pain des quelques survivants de l'industrie. Ils ont demandé au début d'octobre aux législateurs de l'état de persuader leurs voisins de la ville de New York de changer d'insecticide utilisé pour réduire la population de maringouins.
Ils sont convaincus que le pesticide methoprene épandu dans les égouts de New York pour tuer les maringouins qui pourraient être porteurs du virus du Nil occidental serait responsable de l'hécatombe d'homards en cette fin d'été dans la région ouest du détroit après les pluies diluviennes causées par le passage de la tempête tropicale Irene.
"C'est la faute de New York." dit Roger Fate, un marchand de fruits de mers de Darien et pêcheur de homards. "C'est ce que nous savons."
Michael Kalaman, un pêcheur d'homards de Norwalk, dit que les gens qui font du détroit leur gagne-pain sont ceux les mieux placés pour le savoir. "Nous aimons notre boulot." disait-il lors d'une réunion d'une vingtaine de personnes dans les bureaux de la Législature. "Nous sommes les intendants ultimes de l'environnement."
Kalaman dit que le chimique est sournois. "Çà coule dans le fond comme un banc de brouillard et roule avec les marées." impactant toute vie aquatique, des poissons jusqu'aux micro-organismes.
Pendant une réunion organisée par le représentant démocrate du House Terry Backer, le directeur exécutif de l'OBNL Soundkeeper Fund, les pêcheurs de homards avaient dit au printemps passé que la récolte était robuste, contrairement à l'ordinaire, si on compare aux mortalités de 1999 quand il y avait 1,000 personnes qui travaillaient dans l'industrie du homard. Maintenant, il y a moins de 80 personnes qui gagnent leur vie en attrapant le délicieux crustacé.
Il y a 2 mois, par contre, après les pluies records d'août, on suspecte un déversement d'eaux pluviales venant de New York contenant du methoprene dans le détroit qui aurait calé au fond de l'eau, impactant les homards de la même façon que le produit attaque un lointain cousin du crustacé, les maringouins.
Dans un vidéo de 5 minutes, le capitaine du bateau de pêche aux homards Dark Horse a démontré comment des douzaines d'homards morts ou mourants, des crabes et des poissons ont été sortis des pièges et rejetés à l'eau.
Parce que la partie ouest du détroit est restreinte, les courants marins sont plus faibles, tirant les concentrations du pesticide vers le large à l'est. Le Connecticut se sert d'un pesticide moins mortel, le bacillus thuringiensis israelensis (Bti), pour diminuer la population de maringouins.
Après les pluies abondantes emmenées par la tempête tropicale Irene, les homards du détroit à l'ouest ont commencé à montrer des signes de maladies, selon des professionnels de la pêche.
William Hyatt, à la tête de l'unité des ressources naturelles du Department of Energy and Environmental Protection de l'état, a dit à la réunion que l'usage des pesticides par l'état cette année a été "minime".
Backer dit que ce serait difficile pour le Connecticut de convaincre New York de changer ses habitudes.
"Je ne sais pas s'il y aurait moyen pour nous de le faire." disait Backer durant la réunion. "Je crois qu'il y a toute une panoplie de causes." dont les eaux plus chaudes et les chimiques qui ruissellent après un orage.
Leone et Duff disent qu'ils veulent cumuler le plus d'information que possible pour la prochaine réunion en février, en espérant qu'ils pourront aider une industrie qui a déjà fait pour $100 millions d'affaires par année.
Photo: Spencer Platt/Getty Images
"N.Y. pesticide use blamed for late-summer lobster die-off
Long Island Sound lobster fishers, grappling with the 12th year of a tragic die-off that threatens the livelihood of the few left in the industry, asked state lawmakers on Wednesday (October 5 2011) to persuade neighboring New York to change the chemical it uses to attack mosquitoes.
They are convinced that the pesticide methoprene, which is put in New York storm sewer catch basins to kill mosquitoes that may carry the West Nile virus, is responsible for a late-summer lobster die-off in the western section of the Sound following the rains of Tropical Storm Irene.
"New York is the one at fault," said Roger Frate, a Darien seafood merchant and lobsterman. "This is what we know."
Michael Kalaman, a Norwalk lobster fisherman, said the people trying to make a living on the Sound know it best. "We love what we do," he said during a meeting attended by about 20 people in the Legislative Office Building. "We're the ultimate stewards of the environment."
Kalaman said the chemical is insidious. "It goes to the bottom like a fog bank and rolls around in the tide," affecting all water life from fish to micro-organisms.
During a meeting arranged by state Rep. Terry Backer, D-Stratford, executive director of the nonprofit Soundkeeper Fund, lobster fishers said last spring the harvest was robust, for a change, compared to the die-off that dates back to 1999 when there were 1,000 people in the lobster industry. Now there are fewer than 80 making their living catching the tasty crustaceans.
Two months ago, however, with record rainfall in August, a suspected storm runoff from New York containing methoprene hit the Sound and sank to the bottom of the water column, affecting lobsters the same way it attacks the shellfish's distant cousins, mosquitoes.
In a five-minute video, Kalaman, captain of the lobster boat Dark Horse, showed dozens of dead and dying lobsters, crabs and fish that were pulled from traps and tossed back into the Sound.
Because the western stretch of the Sound is constricted, there are weaker currents pulling the pesticide concentrations out toward open water to the east. Connecticut uses less-lethal bacillus thuringiensis israelensis, or bti, to control mosquitoes.
After the heavy rainfall of Tropical Storm Irene, the lobsters in the western Sound immediately began to show signs of illness, said the fishing professionals.
William Hyatt, chief of the natural resources unit of the state Department of Energy and Environmental Protection, told the meeting that the state's use of pesticides this year has been "minimal."
Backer said it would be hard for Connecticut to persuade New York to change its habits.
"I don't know if we have a way of getting at it," Backer said during the meeting, which was co-sponsored by state Sen. Bob Duff, D-Norwalk, and state Sen. Carlo Leone, D-Stamford. "I believe that there are a whole host of multiple causes," including warming water and chemicals leaching into the water after storms.
Leone and Duff said they want to gather as much information as possible so that when the General Assembly meets again in February it will be able to help an industry that was once worth $100 million a year."
Excerpts of article written by Ken Dixon published here: http://www.ctpost.com/local/article/N-Y-pesticide-use-blamed-for-late-summer-lobster-2204057.php
Labels:
eaux pluviales,
eaux usées,
faune,
flore,
pollution,
ruissellement
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment