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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, January 5, 2012

Eaux usées - les médicaments peuvent devenir toxiques


Les usines d'assainissement d'eaux usées municipales pourraient transformer des résidus de certains médicaments en chimiques toxiques, selon une récente étude scientifique publiée par une université d'Australie. Cela devient inquiétant quand on sait que des centaines de milliers de personnes puisent leur eau potable dans des cours d'eau qui servent aussi à recevoir les eaux traitées des usines de traitement d'eaux usées (égouts) municipales.

Voici la traduction libre d'un article trouvé dans un quotidien de l'Australie.

Des traces de médicaments populaires contre la douleur sont transformés en produits toxiques par les usines de traitement d'eaux usées révèle un nouveau rapport publié par des chercheurs de l'université de New South Wales (NSW). L'étude a prélevé des spécimens d'usines de traitement de Sydney et d'autres usines avoisinantes et a démontré que les boues organiques qu'on se sert pour aider à détruire des chimiques usuels domestiques peuvent en réalité les transformer en autre chose. Les chimiques altérés de trois médicaments très populaires ont été détectés à des concentrations très basses, ce qui veut dire qu'il y a très peu de danger pour la santé humaine. Mais les conséquences peuvent s'avérer beaucoup plus graves pour certains environnements aquatiques où les eaux traitées sont réutilisées.

"Il y a des centaines et des milliers de différents médicaments en circulation, alors on peut facilement prévoir que certaines matières qui sortent du traitement sont beaucoup plus toxiques que nous pensions." dit Stuart Khan, l'un des auteurs de l'étude travaillant au centre de recherche pour l'eau à l'université du NSW.

Certains médicaments se retrouvent sous 2 formes appelées énantiomères, des molécules très similaires mais pas identiques. "Chimiquement, elles sont des versions miroir de la même molécule. Différentes de la même façon que la main droite est différente de la main gauche." dit le Docteur Khan. Parfois, les paires énantiomères ont des effets différents sur les organismes vivants, et quand cela se produit, l'énantiomère qui a un effet bénéfique est séparé de son image miroir toxique, et transformée en médicament sécuritaire.

La clé de ces nouvelles découvertes sont les tests précis sur les spécimens d'eau des usines de traitement qui ont été comparés avec de l'eau fraîche et de l'eau contenant des égouts bruts, dont des spécimens de la rivière Cooks River qui est très polluée. Les égouts contenaient des énantiomères souvent associés aux produits pharmaceutiques ordinaires qui se retrouvent dans les égouts urbains. Mais les spécimens d'eaux usées traitées montraient que le "nettoyage" organique fait par les bactéries des usines de traitement avaient redonné vie aux énantiomères toxiques.

Le cas le plus connu d'un chimique se faisant transformer en chimique toxique s'est déroulé durant les années 1950 quand le médicament thalidomide avait été donné à des femmes enceintes mais qui a été changé dans sa forme toxique dans les intestins humains, ce qui a provoqué des déformations congénitales.

"Cette recherche veut dire que nous avons besoin de réfléchir longuement à cette question de mesurer les toxines à beaucoup plus large échelle." dit le Docteur Khan.

L'étude a été publiée dans le journal scientifique révisé par des pairs "Water Research", et du travail de suivi est maintenant en marche sur les effets du traitement des eaux usées sur d'autres chimiques.
Photo: montérégieWeb.com

"Water treatment turns common chemicals toxic, says report

TRACES of common pain-killing drugs are being transformed into toxic forms by waste water treatment plants, a new report from researchers at the University of NSW shows. The study, which used samples from water treatment plants across Sydney and some interstate plants, showed that the organic sludge used to help destroy household chemicals can actually transform them into something else. The altered chemicals from three widely-used household drugs were detected at very low levels, meaning that there is minimal risk to human health. But the consequences could be much larger for some aquatic environments where treated water is reused.

''There are hundreds and thousands of different drugs out there, and so it is a pretty fair assumption that some of the things emerging from treatment are a lot more toxic than we thought,'' said one of the study's authors, Stuart Khan, from the water research centre at the University of NSW.

Some drugs occur in two forms, called ''enantiomers'', which are very similar but not quite identical. ''Chemically, they are like a mirror image of each other; different in the same way a right hand and a left hand are different from each other,'' Dr Khan said. Sometimes pairs of enantiomers have different effects on living organisms, and when this happens, the enantiomer with a beneficial effect is separated from its toxic mirror image, and turned into a safe drug.

The key to the new findings is that careful testing of water samples from treatment plants were compared with fresh water and water containing raw sewage, including samples from the heavily-polluted Cooks River. The sewage contained the enantiomers associated with ordinary pharmaceuticals that are flushed down toilets or sinks across the city. But the treated waste water samples showed that the organic ''scrubbing'' by bacteria in treatment plants had restored some of the toxic enantiomers.

The most infamous case of a chemical being transformed into a toxic chemical took place in the 1950s, when the drug thalidomide was administered to pregnant women but was changed to a toxic form in the human gut, causing birth defects.

''What this research means is that we really need to think about this question of measuring toxins a lot more broadly,'' Dr Khan said.

The study was published in the peer-reviewed journal Water Research, and follow-up work is now being done on the effects of waste water treatment on other chemicals.

Article written by Ben Cubby published in The Sydney Morning Herald here: http://www.smh.com.au/environment/water-issues/water-treatment-turns-common-chemicals-toxic-says-report-20111201-1o99f.html


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