Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, January 4, 2012

Gaz de schiste - retour à Dimock


Qui n'a pas encore entendu parler des puits d'eau potable contaminés de Dimock? Et les déboires des propriétaires qui ont dû se débattre avec les compagnies et les gouvernements pour se faire fournir de l'eau potable? Hé bien, encore, à la fin de 2011, l'EPA, l'agence de protection de l'environnement fédérale des États-Unis change son fusil d'épaule et décide de revoir le dossier de Dimock.

Je me donne la peine de traduire un autre article sur le sujet pour que ce soit bien clair qu'advenant une contamination de puits d'eau potable au Québec dans une région où il s'est fait de la fracturation, la seule chose est certaine: le processus pour se faire fournir de l'eau potable, et des dédommagements aux propriétaires sera long, pénible et sans conclusion satisfaisante pour personne.

Selon l'EPA (Environment Protection Agency), les sources d'eau potable de Dimock méritent une enquête plus poussée.

Les régulateurs environnementaux fédéraux revoient leur enquête sur les sources d'eau potable de Dimock après que des résultats de tests menés sur les puits d'eau potable par un conctracteur de forages gaziers rendus publics dernièrement s'avèrent de mériter une enquête plus poussée. Les fonctionnaires du U.S. EPA était à Dimock à la fin de décembre 2011 afin de rendre visite aux résidents dont les puits d'eau potable ont été déclarés contaminés par du méthane venant des opérations de forage de Cabot Oil and Gas Corp. par les régulateurs de l'état de la Pennsylvanie.

Après une révision préliminaire des résultats des tests d'eau menés auparavant par l'état, Cabot et d'autres compagnies externes, l'EPA avait écrit aux résidents le 2 décembre pour leur dire que l'information que l'agence avait reçue n'indiquait pas que l'eau des puits était une menace imminente à la santé des utilisateurs.

Mais une feuille d'information distribuée aux résidents pendant les visites de la fin décembre, l'EPA indique que l'agence a reçu dernièrement des données supplémentaires de Cabot sur les résidents qui méritent d'être enquêtées davantage. L'EPA est maintenant préoccupée par les vides potentiels dans les prélèvements d'eau et des résultats de tests, le nombre de puits d'eau potable potentiellement impactés, si les résidents qui ont besoin d'eau ont d'autres sources alternatives pour se procurer de l'eau potable fraîche, et si les résidents ont plus de données à partager.

L'agence fait aussi un sondage auprès des résidents sur la profondeur, l'âge et l'historique de leurs puits d'eau potable privés. L'information sera utilisée par l'EPA afin de prendre des décisions sur les prochaines actions que l'agence prendra dans son enquête, si le besoin se fait sentir, dont possiblement prélever ses propres spécimens des puits d'eau potable des résidents, selon que l'on peut lire sur le feuillet d'information de l'agence.

Un porte-parole de Cabot dit que la compagnie va partager avec l'EPA toutes les données qu'elle a colligé depuis plusieurs années: "Cabot est certaine que l'eau respecte les normes fédérales pour l'eau potable, et s'est engagé à installer des systèmes de traitement de dernière technologie et régler ce problème."

Les fonctionnaires de l'EPA ont commencé à rendre visite aux résidents le 10 novembre afin de ramasser de la documentation écrite sur les tests d'eau pris par d'autres organismes et parler aux résidents qui demeurent préoccupé par la qualité de leur eau potable. Les fonctionnaires fédéraux ont écrit aux familles pour leur dire que les tests ne démontraient pas de menaces immédiats à leur santé la journée suivante après que les livraisons d'eau en vrac et en bouteilles fournies par Cabot ont cessées, avec l'accord de l'état.

Mais les résultats de tests de Cabot des sources d'eau potable des résidents qui avaient été classés confidentiels à cause du litige entre la compagnie et onze des familles impactées ont été rendus publics au début de décembre, après que l'EPA ait présenté le préliminaire de son évaluation. Ces tests, fait en août et septembre par un contracteur de Cabot, montrent des niveaux élevés de métaux et bis-éthylhexil phthalate, un plastifiant connu comme DEHP. Ils ont aussi détecté d'autres chimiques comme des glycols qui sont utilisés dans les antigels, les surfactants et le solvant 2-méthoxyéthanol, dans les puits d'eau potable.

Victoria Switzer, l'une des résidents impactés de Dimock a reçu la visite de fonctionnaires de l'EPA jeudi soir: "Quelque chose dans l'eau les dérangeait." dit-elle. "Ils étaient très préoccupés par ce qu'ils voyaient."

Le lendemain, le journal n'a pas pu rejoindre TrishTaylor, la coordonnatrice de l'engagement communautaire de l'EPA, région 3.

Le groupe industriel Energy in Depth qui vantait le rapport préliminaire de l'EPA le 2 décembre rabrouait l'agence ce vendredi-là à la fin du mois pour avoir outrepasser son autorité, cette questin étant de la juridiction de l'état.

Les forages pétroliers et gaziers en Pennsylvanie sont surtout réglementés par le Department of Environmental Protetion (DEP) de l'état.

Le porte-parole d'Energy in Depth John Krohn dit que les efforts de l'EPA en cette dernière semaine de décembre sont différents que l'évaluation précédente qu'il avait vanté parce que maintenant l'agence s'est engagé dans un processus afin d'obtenir de l'information supplémentaire et a suggéré qu'elle ferait d'autres tests d'eau. "Cela change la dynamique." dit-il. Photo: NRDC

"EPA: Dimock water supplies 'merit further investigation'

Federal environmental regulators are reopening their review of Dimock Twp. water supplies after recently released tests of the water wells taken by a natural gas drilling contractor were found to "merit further investigation." Officials with the U.S. Environmental Protection Agency were in Dimock Thursday and Friday (end of December 2011) to visit residents whose water supplies were found by state regulators to have been tainted with methane from Cabot Oil and Gas Corp.'s Marcellus Shale drilling operations.

After a preliminary review of results from water tests taken earlier by the state, Cabot and other outside firms, the EPA wrote to the residents on Dec. 2 to say the information they had gathered "does not indicate that the well water presents an immediate health threat to users."

But in an information sheet provided to residents during visits this week, the EPA wrote that it "has recently received additional Cabot data from residents that merit further investigation." The EPA is now "concerned about" potential gaps in water sampling and test results, the number of water supplies potentially affected, if residents that need them have alternate sources of fresh drinking water, and if residents have any more data to share.

The agency is also surveying residents about the depth, age and history of their private drinking water wells. The information will be used by the EPA to decide what steps, if any, the agency will take next in its investigation, including possibly taking its own samples from the residents' drinking water wells, according to the fact sheet.

A Cabot spokesman said the company will provide the EPA with all the data it has collected over several years. "If there are data gaps, they exist due to lack of access, not lack of trying," spokesman George Stark said. "Cabot is confident that the water meets federal drinking water standards, and is committed to installing state-of-the-art treatment systems and resolving this matter."

EPA officials first visited the Dimock residents on Nov. 10 to gather written documentation of water tests taken by other organizations and to speak to residents who remain concerned about the quality of their drinking water. Federal officials wrote to the families to say the tests showed no immediate health threat on the day after replacement bulk and bottled water deliveries, provided to the families by Cabot, were stopped with state approval.

But Cabot test results of the residents' water supplies that had been marked confidential in litigation between the company and 11 of the affected families were released publicly in early December, after the EPA performed its preliminary review. Those tests, taken in August and September by a Cabot contractor, showed elevated levels of metals and bis(2-ethylhexyl) phthalate, a plasticizer commonly called DEHP. They also detected other chemicals including glycols, which are used in antifreeze, surfactants, and 2-methoxyethanol, a solvent, in the drinking water wells.

Victoria Switzer, one of the affected Dimock residents, was visited Thursday evening by EPA officials. "Something in the water disturbed them," she said. "They were very concerned about what they were seeing."

Efforts to reach Trish Taylor, EPA Region 3 Community Involvement Coordinator, were unsuccessful Friday.

The industry group Energy in Depth, which touted the EPA's preliminary finding on Dec. 2, scolded the agency Friday for overstepping its regulatory authority in a matter over which the state has jurisdiction.

Oil and gas drilling in Pennsylvania is primarily regulated by the state Department of Environmental Protection.

Energy in Depth spokesman John Krohn said the EPA's efforts this week are different than the earlier review he praised because "they're now actively going through the process of gaining new information" and have indicated the possibility of taking water tests. "That changes the dynamics," he said."

Article written by Laura Legere published here:
http://thetimes-tribune.com/news/epa-dimock-water-supplies-merit-further-investigation-1.1251334
Photo: Pittsburgh Tribune-Review

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