Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Saturday, February 11, 2012

Gaz de schiste - impacts sur la santé humaine et animale - 3

Photo: marcelluseffect.blogspot.com

Traduction libre d'un texte publié dans "New Solutions", volume 22, dans la rubrique "Scientific Solutions", écrit par Michelle Bamberger et Robert E. Oswald

Lien (pdf de 27 pages): http://slopefarms.com/blog/wp-content/uploads/2012/01/Bamberger_Oswald_NS22_in_press.pdf

Cas #2:

Dans ce cas-ci, un éleveur de bovins avait un troupeau de 96 bêtes (de race Angus Limousine croisée) qui était réparti entre 3 pâturages. La ferme est située dans une région où il se fait beaucoup de forages gaziers, avec deux puits verticaux à faible profondeur en production sur la propriété de la ferme et environ 190 puits de gaz en production en dedans d'un périmètre de 5 milles de la propriété; de ceux-là, environ 11 sont des puits de gaz de schiste et environ 26 sont des puits verticaux profonds. Dans un des prés, 60 vaches (un troupeau mélangé, surtout des vaches accouplées entre 5 et 10 ans d'âge) avaient accès à un ruisseau qui servait de leur source d'eau pour boire. Dans un 2e pré, 20 vaches (des femelles accouplées d'un an) ont eu de l'eau venant d'un ruissellement en bas d'une colline, et dans un 3e pré, 14 veaux castrés (de 8 à 14 mois d'âge) et deux boeufs avaient accès à un étang. Sur une période de 3 mois, 21 bêtes du pré avec le ruisseau sont mortes (17 vaches accouplées adultes et 4 veaux). Tout le troupeau était en santé avant cet évènement. Malgré des traitements sur les symptômes, les décès se sont produits de 1 à 3 jours après le début des symptômes, effondrement et impossibilité de se relever. Des diagnostics de base ont été donnés, mais la raison du décès n'a pas été établie. Au moment de la réutilisation des déchets de l'industrie agroalimentaire, 16 des 17 adultes se sont avérés portant des foetus morts, ce qui doublaient presque les pertes de ce fermier. Des 39 vaches du pré avec le ruisseau qui ont survécues, 16 n'ont pas réussi à la reproduction et plusieurs vaches ont eut des veaux morts-nés avec des yeux blancs et bleus. La santé des troupeaux des 2 autres pâturages n'a pas été impactée; dans le 2e pré, seulement une vache n'a pas réussi à se reproduire. Selon l'historique du cheptel, la santé était bonne, le fermier rapportait des pertes moyennes de 1 à 2 vaches par année de son cheptel d'un peu moins de 100 têtes. Ceci est un cas intéressant parce qu'il comporte un groupe contrôle naturel. C'est-à-dire que le troupeau gardé auprès du ruisseau a souffert de beaucoup de problèmes tandis que les troupeaux gardés dans des prés à plus haute altitude et loin du ruisseau n'ont pas connu de morbidité ou de mortalité. Comme on le verra plus loin, la contamination du ruisseau pourrait avoir été causée par un déversement illégal d'eaux usées. Heureusement, ces vachehs n'ont pas été emmenées à l'abattoir, puisqu'elles sont mortes à la ferme. Toutefois, elles pourraient quand même avoir entré dans notre chaîne alimentaire ou celle de nos animaux de compagnie: les centres de réutilisation des déchets de l'industrie agroalimentaire font de la moulée pour des non-ruminants comme la volaille, les porcs, les chats, les chiens et les chevaux, alors c'est possible que des poulets élevés pour la production d'oeufs ou de la viande, et des porcs auraient pu être nourris de ces vaches.

Cas # 3:

Ce cas concerne des fermiers qui élèvent des bovins pour leur viande (Herford Simmental croisés) depuis les 21 dernières années. Avant le début des opérations de forage, les fermiers perdaient de 1 à 2 animaux d'un troupeau fermé de 33 têtes (des bêtes d'un an - yearlings - des génisses, des vaches matures et 2 boeufs) à toutes les quelques années à cause de maladie ou d'accidents. Il y a un puits de gaz de schiste en production sur la propriété de la ferme de 530 acres, et environ 6 puits de gaz de schiste en production en dedans d'un périmètre de 2 milles de la propriété. Un puits privé fournit de l'eau pour la famille; l'eau pour abreuver le troupeau vient d'un ruisseau alimenté par des sources au-dessus et en-dessous du site de forage, et du trop-plein d'un étang sous le site de forage. La tête du puits de gaz est à 300 pieds de la maison du fermier et 250 pieds de leur puits d'eau potable. Le site de forage est à 75 pieds de leur grange à une altitude plus élevée, et la pente descend directement vers la porte. Un bassin de décantation d'un acre utilisé pour stocker les eaux usées des opérations de fracturation hydraulique à grands volumes, et une fosse de boues de forage d'un tiers d'acre qui sert à stocker les produits chimiques et les fluides qui reviennent à la surface pendant les opérations de forage, étaient tous les 2 en dedans de 350 pieds du puits d'eau potable du fermier et en dedans de 200 pieds du ruisseau et l'étang pour abreuver le bétail.

Peu après la fin des opérations de fracturation hydraulique, les fermies ont remarqué que sur la rive opposée du bassin d'eaux usées, deux endroits plus foncés sont apparus près du pâturage de 20 acres. Selon les fermiers, ces deux endroits les inquiétaient parce que les taches s'agrandissaient de jour en jour; environ un mois après avoir vu ces taches pour la première fois, les fermiers ont trouvé une flaque d'eau d'une profondeur à la cheville dans le tiers d'un acre d'un pâturage et une région humide s'étendant sur un autre quart d'acre dans le pré; l'herbe de pâturage dans ces régions semblait brûlée. Craignant que leurs bêtes boivent de ces eaux usées, ils ont mis volontairement leur ferme en quarantaine et ont avisé l'agence de règlementation environnementale de l'état.

Selon les fermiers, les employés de la compagnie de forage leur a informés que les toiles d'imperméabilisation des deux bassins d'eaux usées et de boues de forage avaient des déchirures de 2 pieds de long, et que la déchirure dans le bassin d'eaux usées était la cause de la fuite dans le pré des vaches. À part des 2 boeufs, le troupeau dans son entier a été exposé à la fuite d'eaux usées.

Quatre avis d'infractions ont été émis à la compagnie de forage par l'agence de règlementation environnementale de l'état: ne pas avoir avisé l'agence de l'évènement, toile d'imperméabilisation du bassin inadéquate ( des tests de pression sur la toile ont révélé qu'il y avait du rapiéçage défectueux), pollution d'une source et d'un étang de ferme à cause d'une fuite de bassin, et mauvaise gestion de déchets résiduels (fuite d'eaux usées des bassins sur le sol et flaques dans pré adjacent).

Des tests sur les eaux usées dans un bassin ont détecté du calcium, du fer, du magnésium, du manganèse, du potassium, du sodium, du strontium, du fluor, du chlorure, du sulfate et du bromure; il n'y a pas eu de tests rapportés sur des composés organiques. C'est le strontium qui est le plus inquiétant: il peut être toxique pour les animaux et les humains parce qu'il remplace le calcium dans l'os, surtout chez les jeunes, et parce que cela peut prendre des années à éliminer du corps. L'agence réglementaire environnementale de l'état a déclaré une quarantaine sur le troupeau: les vaches matures seraient retenues et n'iraient pas à l'abattoir pour 6 mois, les animaux âgés d'un an seraient retenus pendant 9 mois, les veaux exposés dans l'utérus seraient retenus pendant 8 mois, et les veaux en croissance seraient retenus pour 2 années entières. Six des vaches exposées ont éventuellement pris le chemin de l'abattoir, et selon les fermiers, il n'y a pas eu de tests faits sur elles avant ou après l'abattage.

Des tests n'ont pas été faits sur aucune des sources d'eau pour abreuver le bétail avant les forages; des tests ont été fait après les forages et n'ont rien indiqué d'anormal. Des tests sur les sols prélevés dans le pâturage de vache contaminé par la fuite d'eaux usées ont montré des concentrations élevées de chlorure, de sulfate, de sodium et de strontium si on les compare aux prélèvements de base. Les toiles imperméabilisantes du bassin de décantation des eaux usées et de la fosse à boues de forage ont été enlevés, le sol contaminé enlevé, et les endroits impactés réhabilités; les concentrations de sulfate sont demeurées élevées dans le pré des vaches, malgré les travaux.

Lors du printemps de la première saison de mise bas après la fuite des eaux usées dans leur pâturage pour les vaches, les fermiers ont perdu 2 veaux: un veau a avorté dans le dernier trimestre, et l'autre veau a survécu pour environ 7 jours avant de mourir; les 2 veaux avaient été exposés aux eaux usées dans l'utérus. Durant la deuxième saison de mise bas après les forages, les fermiers ont perdu 11 de leurs 17 veaux; 7 sont morts-nés, 3 sont morts quelques mois après leur naissance et un est né vivant mais très malade; les mères de tous ces veaux avaient été exposées auparavant aux eaux usées. Le veau très malade et un veau mort-né ont été envoyés pour une nécropsie: le veau malade a reçu un diagnostic de septicémie à l'E.coli et le veau mort-né a été diagnostiqué d'un goitre (hyperplasie diffuse de la glande thyroïde); les 2 veaux ont aussi reçu le diagnostic de manque de vitamine E au foie et de sélénium.

Ce cas illustre plusieurs points importants. Premièrement, les tests n'étaient pas complets. Selon les fermiers, ils n'ont pas été informés des chimiques utilisés lors des forages ni des opérations de fracturation hydraulique. Les tests sur l'eau de puits et sur les source d'abreuvage pour le bétail n'incluaient pas les tests pour les composés organiques excepté pour la source du pâturage; l'analyse des eaux usées ont aussi exclu les composés organiques. Aucun tests de toxicologie n'ont été fait sur les bêtes vivantes, et les tests lors de la nécropsie n'ont pas vérifié les composés organiques volatiles, les perturbateurs endocriniens, ni plusieurs minéraux présents dans les eaux usées. Les sources d'eau pour abreuvoir le bétail ont été testées seulement après la perte de plusieurs veaux. Des tests de sol n'ont pas été fait à l'endroit impacté par la fuite de la fosse des boues de forage. Deuxièmement, le bétail a été exposé au sulfate dans les eaux usées pendant au moins 1 mois et aux quantités élevées de sulfate dans l'herbe et le sol pendant plus d'un an. Des études ont indiqué qu'une augmentation de soufre dans la diète diminue la disponibilité biologique du sélénium, et que le manque de vitamine E et de sélénium est lié à des problèmes de reproduction chez les bovins. Troisièmement, la déchirure dans la toile et fuite subséquente de fluides de forage sur les terres des fermiers n'ont pas été perçus comme un problème potentiel et pas enregistrés officiellement comme une infraction par l'agence de règlementation environnementale de l'état. À cause des opérations de forage pour le gas sur leur propriété, les fermiers ont maintenant 26 têtes dans leur cheptel au lieu de 33, et ont perdu de 40 à 50 acres de pâturage. Ces fermiers n'ont reçu aucune compensation de la part de la compagnie de forage pour la perte de leurs bêtes, les dommages causés à leur propriété, ou les traitements médicaux pour adresser les problèmes de santé qu'ils gèrent depuis le début des forages gaziers.

Bientôt, une traduction libre de l'analyse de l'étude
Photo: cnettv.com

Case 2

In this case, a beef cattle farmer had a herd of 96 cattle (Angus Limousine cross) that was divided among three pastures. The farm is located in an area of intensive gas drilling, with two active shallow vertical gas wells on the farmer’s property and approximately 190 active gas wells within five miles of the property; of these, approximately 11 are shale gas wells and approximately 26 are deep vertical gas wells. In one pasture, 60 cows (a mixed herd, mostly 5- to 10-year-old bred cows) had access to a creek as a source of water. In a second pasture, 20 cows (bred yearlings) obtained water from hillside runoff, and in a third pasture, 14 feeder calves (8 to 14 months old) and two bulls had access to a pond. Over a three-month period, 21 head from the creek-side pasture died (17 adult bred cows and 4 calves). All the cattle were healthy before this episode.
Despite symptomatic treatment, deaths occurred 1 to 3 days after the cows went down and were unable to rise. Basic diagnostics were done, but no cause of death was determined. On rendering, 16 of the 17 adults were found to have dead
fetuses, nearly doubling this farmer’s losses. Of the 39 cows on the creek-side pasture that survived, 16 failed to breed and several cows produced stillborn calves with white and blue eyes. The health of the cattle on the other two pastures was unaffected; on the second pasture, only one cow failed to breed. Historically, the health of the herd was good, the farmer reporting average losses of 1-2 cows a year in his herd of nearly 100 cattle. This is an interesting case because it has a natural control group. That is, the cattle that were kept along the creek suffered severe problems while the cattle in
pastures at a higher elevation and away from the creek experienced no morbidity or mortality. As discussed below, the contamination of the creek may have been caused by illegal dumping of wastewater. Fortunately, these cows were not taken
to slaughter, as they died on the farm. However, they still may have entered our food chain as well as that of our pets: rendering plants produce feed for many non-ruminants including chickens, pigs, cats, dogs and horses, so it is possible
that chickens, raised for egg production or meat, and pigs were fed the flesh from these cattle.

Case 3

This case concerns farmers that have raised beef cattle (Herford Simmental cross) for the past 21 years. Before drilling operations began the farmers lost one or two animals out of a closed herd of 33 (yearlings, heifers, mature cows, two
bulls) every few years to illness or accident. There is one active shale gas well on the farmers’ 530-acre property, and approximately six active shale gas wells within two miles of their property. A private well provides water for the family’s
use; the water for the herd comes from a creek that originates from springs above and below the well pad, and spillover from a pond below the well pad. The gas wellhead is 300 feet from the farmers' house and 250 feet from their water well.
The well pad is 75 feet from their barn at higher elevation, and slopes directly down to the door. A one-acre impoundment, used to collect wastewater from the high-volume hydraulic fracturing operations, and a 1/3-acre drilling muds pit, used to collect the chemicals and fluids brought to the surface during drilling operations, were both within 350 feet of the farmers' water well, and within 200 feet of the creek and the pond where the cattle drink.

Soon after hydraulic fracturing operations concluded, the farmers noticed that on the far bank of the wastewater impoundment, two dark spots could be seen adjacent to a 20-acre cow pasture. According to the farmers, these two spots were a concern as they grew in size from day to day; approximately one month after first observing these spots, the farmers found ankle-deep water in one-third of an acre of the pasture with the wet area extending another one-quarter of an
acre into the pasture; the pasture grass in these areas appeared to be burned. Fearing their herd drank the wastewater, they voluntarily quarantined their farm and notified the state environmental regulatory agency.

According to the farmers, drilling company workers informed them that the liners of both the wastewater impoundment and the drilling muds pit had two-foot tears, and that the tear in the liner of the wastewater impoundment had caused the leak into the cow pasture. Except for the two bulls, the entire herd was exposed to the wastewater leakage.

Four notices of violations were issued to the drilling company by the state environmental regulatory agency: failure to notify the agency, improperly lined impoundment (pressure testing of liner revealed a failed patch), pollution of a spring and farm pond due to leakage of the impoundment, and mismanagement of residual waste (wastewater leaked from the impoundment onto the ground and surfaced in an adjacent pasture).

Testing of the wastewater in the impoundment indicated the presence of calcium, iron, magnesium, manganese, potassium, sodium, strontium, fluoride, chloride, sulfate, and bromide; there was no reported testing for any organic compounds. Strontium was of most concern: it can be toxic to both animals and people because it replaces calcium in bone, especially in the young, and because it may take years to be eliminated from the body [43]. The state environmental regulatory agency placed a quarantine on the herd such that mature cows would be held from slaughter for six months, yearlings would be held for nine months, calves exposed in utero would be held for eight months, and growing calves would be held for two years. Six of the exposed cows eventually went on to slaughter, and, according to the farmers, there was no testing before
or after slaughter.

Pre-drilling tests were not done on any of the cattle’s sources of water; post-drilling tests were done and revealed no significant findings. Soil tests done on the cow pasture contaminated by the leaked wastewater revealed high levels
of chloride, sulfate, sodium, and strontium when compared to background samples. The liners from both the wastewater impoundment and drilling-muds pit were removed, the affected soil removed, and areas remediated; sulfate concentrations remained at high levels in the cow pasture despite remediation.

During the spring of the first calving season following the leakage of wastewater into their cow pasture, the farmers lost two calves: one calf was aborted late-term, and the other calf lived for approximately seven days before dying; both calves were exposed in utero to the wastewater. In the second calving season post-drilling, the farmers lost 11 out of 17 calves: seven were stillborn, three died a few months after birth and one was born alive but severely ill; the dams of all the calves had previously been exposed to the wastewater. The severely ill calf and a stillborn calf were sent for necropsy: the ill calf was
diagnosed with E. coli septicemia, and the stillborn calf was diagnosed with goiter (diffuse thyroid hyperplasia); both calves were also diagnosed with low liver vitamin E and selenium.

This case illustrates several important points. First, the testing was not complete. According to the farmers, they were not informed of the chemicals used during either drilling or hydraulic fracturing operations. Testing of the water well and cattle’s sources of water excluded organic compounds except for a pasture spring; the wastewater analysis also excluded organic compounds. No toxicology tests were done on live cattle, and the tests at necropsy omitted volatile organic compounds, endocrine disruptors, and many minerals present in the wastewater. The cattle’s sources of water were tested only after the farmers lost many calves. Soil tests were not done in the area affected by the leakage of the drilling-muds pit. Second, the cattle were exposed to sulfate in the wastewater for at least one month and to elevated sulfate in the grass and soil for over a year. Studies show that increasing dietary sulfur decreases the bioavailability of selenium , and that Vitamin E and selenium deficiency is associated with reproductive failure in cattle. Third, the liner tear and subsequent leakage of drilling fluids onto the farmers' land were not considered a potential problem and not officially recorded as a violation by the state environmental regulatory agency. Due to gas drilling operations on their property, the farmers now have 26 head of cattle instead of 33, and have lost 40 to 50 acres of hayfields. These farmers received no compensation from the drilling company for the loss of their animals, damage to their land, or the treatment of the animal health problems they have encountered since gas drilling began.

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