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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Sunday, May 6, 2012

Eaux usées de forages - New York pas assez sévère

Photo: Kyle Robertson

Un rapport prétend que les règlements de l'état de New York sur les déchets de forage sont trop permissifs

Un nouveau rapport rendu public par un groupe environnemental dit que la surveillance de l'état de New York sur la disposition des déchets générés par opérations de puits de gaz naturel existants est trop relâchée, ce qui rend l'évaluation des quantités de déchets générés et leur disposition pratiquement impossible.

Le rapport sorti le 4 mai 2012 par le groupe environnemental Environmental Advocates de New York s'est penché sur les dossiers du Department of Environmental Conservation portant sur 100 des 6,628 puits gaziers actuellement en production dans l'état. Il révèle que les formulaires des rapports remplis par l'industrie fournissent très peu de détails sur les endroits où sont envoyées les eaux usées des forages et si elles se sont rendues réellement aux sites où elles étaient destinées.

L'état de New York est en moratoire sur les puits de gaz de schiste qui utilisent les forages horizontaux et les fracturations hydrauliques à grand volume depuis le début de l'étude sur la technologie en 2008. Mais les puits verticaux qui utilisent les fracturations à plus petits volumes sont toujours permis, car ils existent depuis des décennies. Les 2 types de puits utilisent de l'eau ajoutée à des produits chimiques injectés à de grandes pressions afin de fissurer le roc et permettre l'échappement du gaz dans un puits.

La fracturation génère des eaux usées toxiques qui contiennent des produits chimiques utilisés pour la fracturation ainsi que des contaminants qui se retrouvent naturellement sous terre comme des sels, des métaux lourds et des particules radioactives. La quantité de déchets générés par les puits verticaux est une fraction de ce qui vient des forages horizontaux.

Le rapport remarque que les formulaires remplies par l'industrie pour faire ses rapports obtenus par des demandes selon la loi d'accès à l'information étaient vagues sur les destinations des eaux usées, car 16 des foreurs mentionnaient seulement que les déchets étaient envoyés là où il fallait. Dans 4 des cas, les foreurs ont écrit que les fluides pourraient avoir été envoyés à un site d'enfouissement mais sans donner plus de détails. Vingt-sept foreurs ont écrit qu'ils entreposeraient les fluides hydrauliques en les envoyant vers un site approuvé et-ou épandus sur des routes pour déglacer ou contrôler la poussière. Sur 25 des formulaires, les foreurs ont écrit qu'ils entreposaient les déchets dans des sites approuvés sans donner plus d'information.

Bien que plusieurs groupes nouvellement formés demandent une interdiction de fracturer, précisant qu'aucun règlement pourrait rendre la pratique sécuritaire, le groupe Environmental Advocates ont fait des pressions pour obtenir des règlements efficaces et une surveillance sévère.

Emily DeSantis, porte-parole du DEC, n'est pas d'accord avec les conclusions du rapport et fournis des données qui indiquent que des 17,63 millions de gallons d'eaux usées des forages générées en 2010 et qui sont restées dans New York, 6,8 millions de gallons ont été épandues sur les routes; 10,5 millions ont été traités dans des usines de traitement; 0,3 millions ont été recyclés et ,03 millions de gallons ont été injectés dans des puits d'injection à grande profondeur.

DeSantis dit que les eaux usées des forages comptent pour moins de 8% des 306 millions de gallons d'eaux usées de source industrielle transportées dans l'état de New York en 2010.

Toutes les eaux usées traitées dans des usines de traitement publiques doivent être testées pour connaître leur composition chimique et l'usine devrait faire la preuve qu'elle est capable de les traiter, selon DeSantis. Aucune installation dans New York n'a de permis pour accepter les eaux usées des fracturations hydrauliques à grand volume en ce moment.

Dans les projets de règlements, le DEC établit des normes plus sévères pour les eaux usées venant des puits horizontaux, incluant une tenue à jour des dossiers comme celle utilisée pour les déchets de source médicale. Le groupe Environmental Advocates recommande des règlements encore plus sévères, de niveau de ceux pour les déchets dangereux, obligatoire pour tous les puits gaziers.

La législation proposée par le Senate et l'Assembly de l'état classifierait les déchets générés par la production pétrolière et gazière comme dangereuse, l'assujettissant aux mesures de pistage du berceau à la tombe (cycle de vie - ACV), manutention et disposition requises pour les autres déchets dangereux.

L'association des producteurs Independent Oil & Gas Association of New York s'oppose à cette législation, disant que cela mettrait en danger ses efforts de recyclage et le développement des nouvelles technologies de traitement sur place.

La disposition des eaux usées de fracturation est un problème controversé en Pennsylvanie, car au début, les foreurs apportaient des millions de gallons des saumures aux usines de traitement des eaux usées qui déversent leur effluent traité dans des rivières qui servent de source d'eau potable en aval. Depuis l'année passé, quand un moratoire volontaire de l'état avait été déclaré, des dossiers indiquent que l'industrie de forage du Marcellus recycle la majorité de ses déchets. Par contre, à cause d'un échappatoire dans les lois, d'autres foreurs de puits peuvent toujours apporter leurs déchets à des usines de traitement, semblerait-il, parce que les concentrations de polluants dans les rivières n'ont pas baissées.

Les produits chimiques dans les eaux usées pourraient inclure des produits cancérigènes comme du benzène et du formaldehyde. Les eaux usées peuvent contenir des bromures qui font des réactions avec les chimiques utilisés dans les usines de traitement pour désinfecter et produisent des composés chimiques qui ont des liens connus avec des cancers et des déformations congénitales.

En 2010 en Pennsylvanie, des experts en santé publique ont sonné l'alarme quand ils ont trouvé des niveaux importants de concentrations de bromures dans des rivières qui sont des sources importantes d'eau potable. Presque tous les foreurs du Marcellus ont cessé d'envoyer leurs déchets à de telles usines à la demande de l'état.

"On serait bien mieux d'éviter de tels problèmes avant qu'ils surviennent." dit Katherine Nadeau du groupe Environmental Advocates. "On risque tellement gros."
Centre de traitement d'eaux usées au Utah
Photo: google maps

"Report: NY regulations for drilling waste too lax

A new report from an environmental group says New York's oversight of waste disposal from existing natural gas-drilling operations is too lax, making it virtually impossible to track how much waste is produced and how drillers dispose of it.

The report released Friday (May 4 2012) by Environmental Advocates of New York examines Department of Environmental Conservation records related to 100 of the state's 6,628 active gas wells. It finds industry reporting forms provide little detail on where drilling wastewater was sent and whether it actually got to the intended disposal site.

New York has had a moratorium on shale gas wells using horizontal drilling and high-volume hydraulic fracturing, or fracking, since it began a review of the technology in 2008. But vertical wells, using lower volume fracking, are still allowed, as they have been for decades. Both types of well use chemically treated water at high pressure to crack stone and release gas into a well.

Fracking produces toxic wastewater that includes chemicals used in fracking as well as naturally occurring contaminants such as salts, heavy metals and radioactive particles. The amount of waste produced by vertical wells is a fraction of that produced by horizontal ones.

The report notes that industry reporting forms obtained through a Freedom of Information Law request were vague about where wastewater went, with 16 drillers saying only that it was "hauled away." In four cases, drillers said fluids may have been sent to a landfill but gave no details. Twenty-seven drillers said they would dispose of drilling fluids by hauling them to an approved facility and/or by road spreading for deicing or dust control. On 25 forms, drillers said they dispose of waste at "approved" facilities with no further details.

While numerous newly formed groups are seeking a ban on fracking, saying no amount of regulation can make it safe, Environmental Advocates has promoted effective regulation and strong oversight.

DEC spokeswoman Emily DeSantis disputed the report and provided figures stating that of 17.63 million gallons of gas-drilling wastewater produced in 2010 and disposed of in New York, 6.8 million gallons was spread on roads; 10.5 million sent to public treatment facilities; 0.3 million reused; and .03 million gallons was disposed of in injection wells.

DeSantis said drilling wastewater accounted for less than 8 percent of the 306 million gallons of industrial wastewater transported in New York in 2010.

All wastewater processed at public treatment plants must be tested for chemical makeup and the plant would have to demonstrate the capability to treat it, DeSantis said. No facilities in New York are currently permitted to accept wastewater from high-volume hydraulic fracturing.

In proposed regulations, DEC sets stricter requirements for wastewater from horizontal wells, with detailed record-keeping similar to that used for medical waste. Environmental Advocates recommends that even stricter rules, set for material classified as hazardous waste, be imposed for all gas wells.

Legislation proposed in the state Senate and Assembly would classify waste from oil and natural gas production as "hazardous," making it subject to the cradle-to-grave tracking, handling and disposal measures required for other hazardous wastes.

The Independent Oil & Gas Association of New York opposes that legislation, saying it would jeopardize its recycling efforts and development of new on-site treatment technologies.

Disposal of fracking wastewater has been a contentious issue in Pennsylvania, with drillers early on bringing millions of gallons of the briny waste to waste treatment facilities that dump into rivers from which drinking water is taken downstream. Since last year, when a voluntary state moratorium was declared, records show the Marcellus drilling industry recycles most of its waste. Because of a loophole, however, other well drillers are apparently still dumping at treatment plants since levels of pollutants have not gone down.

Fracking chemicals in the wastewater may include known carcinogens such as benzene and formaldehyde. Wastewater can contain bromides, which react with disinfecting chemicals at water treatment plants to produce a compound linked to cancer and birth defects.

In Pennsylvania in 2010, health experts raised alarms when they found soaring levels of bromides in rivers that are major sources of drinking water. Virtually all Marcellus drillers stopped using such plants at the state's request.

"We could do better here by just preventing such problems before they occur," said Katherine Nadeau of Environmental Advocates. "The stakes are so high."

Article written by Mary Esch from the Associated Press published here: http://www.mysanantonio.com/news/article/Report-NY-regulations-for-drilling-waste-too-lax-3533777.php

Photo: J. Fair

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