Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, May 9, 2012

Pétro plutocracie - au Canada tout comme aux É.-U.

Durant la première semaine de mai 2012, la planète a eu un aperçu de la pétro plutocracie du groupe Citizens United avec les barons pétroliers vantant leur pouvoir d'influence politique. Tout çà autour de la question de la fracturation hydraulique. Les barons du pétrole ont commencé par obliger la démission de l'un des plus influent régulateur de l'EPA, et ont ensuite fait des pressions auprès de cette même agence pour freiner la publication d'une étude scientifique nuisible pour l'industrie et finalement ont tordu le bras du Interior Department pour qu'il permettent les forages sur les terres publiques sans obliger l'industrie de révéler au préalable les produits chimiques qui seront utilisés pendant les fracturations hydrauliques.

Le 30 avril, l'industrie pétrolière a démontré son pouvoir politique en obligeant le Docteur Al Armendariz de démissionner. M. Armendariz était le chef de la région du Golfe du Mexique qui voyait au respect des lois environnementales: il était adoré par les environnementalistes, les militants des droits sociaux et les communautés pauvres et minoritaires dans 5 états à cause de sa volonté de faire respecter à la lettre les règlements environnementaux, peu importe le poids politique du hors-la-loi. Mais le courage d'Armendariz lui a valu la grogne de plusieurs ennemis qui ont beaucoup d'influence. Il ne se laissait pas impressionner par les pressions incessantes venant des pollueurs et leurs alliés, les coupures de budget et même les menaces de mort envers lui et sa famille. Mais cette semaine, le cartel le plus puissant de la planète, un syndicat international que même l'administration Obama en a peur, a eu raison du Docteur Armendariz. L'erreur d'Armendariz était d'avoir promis d'obliger les pétrolières de respecter la loi sur les sites de gaz de schiste.

Il y a quelques semaines de çà, un enregistrement vidéo vieux de 2 ans a refait surface: il montrait le Docteur Armendariz qui s'adressait à un groupe d'hommes d'affaire, de chefs de la société civile et des propriétaires terriens de Dish, au Texas, apeuré et sceptiques. Dish est bien familière avec le passé honteux de l'encadrement mollasse du gouvernement autour des activités pétrolières. Les citoyens de Dish étaient terrifiés à la pensé que les pratiques casse-cou, dangereuses et illégales pourraient nuire à la valeur de leur propriété, aux sources d'eau potable, à l'emploi, aux commerces locaux et à la santé publique. Le maire d'alors de Dish, Calvin Tillman, était à la réunion et avait déjà déménagé loin des sites de forages à cause de saignements de nez quotidiens soufferts par ses enfants depuis le début des opérations de fracturation. Le Docteur Armenderiz se faisait rassurant auprès des résidents ébranlés de Dish que l'EPA ferait respecter la loi à la lettre et sévir contre les infractions de l'industrie.

S'en était trop pour les Républicains du Congress assis sur leurs principes de la loi et l'ordre qui croient apparemment que les pétrolières, et la fracturation hydraulique en particulier, devraient être au-dessus de la loi. James Inhofe en tête, un Républicain de l'Oklahoma et marionnette en chef des pétrolières, le Congress républicain a obligé la démission d'Armenderiz. Celui-ci, maintenant un "citoyen ordinaire", ne peut plus être protégé par le FBI et a dû demandé à la police de Dallas de le protéger contre les menaces de morts qui ne cessent de lui être envoyées. Au lieu de l'effet que le Docteur Al espérait, l'histoire a plutôt envoyé un autre message: les forces de l'ordre du gouvernement peuvent perdre leur emploi s'ils suggèrent que les pétrolières devraient obéir les lois de l'Amérique.

Les Républicains n'aimaient pas qu'Armenderiz, en rassurant les citoyens effrayés et sceptiques de Dish, avait utilisé la métaphore d'une pratique de l'ancienne Rome qui crucifiait les criminels sur le bord des routes et brûlait les villages afin de décourager les malfaisants. Les avocats sont familiers avec ces images historiques qui sont routinièrement utilisées par les profs en lois et les procureurs afin d'illustrer le concept de dissuasion. Si Armedariz aurait parlé de n'importe quel autre crime que la pollution générée par la fracturation, et de n'importe quel autre criminel potentiel autre que ceux qui pratiquent la fracturation, ces mêmes législateurs républicains auraient applaudi son engagement à la rigueur sans merci.

Dès ses débuts, la fracturation hydraulique était une action illégale. L'industrie est née grâce à une clause composée dans le plus grand secret par le groupe de travail en énergie clandestin organisé par le pétrolier Dick Cheney qui l’exemptait du Safe Drinking Water Act (la loi qui protège la qualité de l'eau potable), créant ainsi une industrie qui utilise une méthode pour fracturer le schiste inventée et brevetée par la compagnie Halliburton, dont Cheney était l'ancien propriétaire. Les gorilles du vice-président ont ensuite fait passé en toute hâte cette exemption au Congress, affaibli suite aux attaques du 11 septembre. La compétition féroce entre les compagnies de fracturation a transformé des régions du Dakota du Nord jusqu'en Pennsylvanie en ruées vers l'or noir modernes. Leur influence interne des agences régulatrices ont donné une immunité de facto aux pires moutons noirs de l'industrie vis-à-vis leurs actions criminelles.

Dans des états comme la Pennsylvanie et la Virginie Occidentale, l'industrie de fracturation est florissante grâce aux infractions de routine, dont des déversements illégaux délibérés de produits toxiques horribles dans des usines publiques de traitement d'eaux d'égouts qui ne sont vraiment pas bien équipés pour traiter de tels poisons, profitant de protocoles aux normes trop relâchées et contaminent régulièrement les eaux souterraines des gens avec du benzène et du méthane explosif, tout en remplissant des cours d'eau afin de construire des routes d'accès, des gazoducs et des sites de forage. Cette espèce de criminel répétitif demande une protection des politiciens croches et des agences captives pour isoler les compagnies criminelles des conséquences de leur comportement illégal. Les pétrolières sont des experts qui utilisent des contributions de campagnes électorales pour acheter ce genre de coopération gouvernementale.

Un autre exemple de puissance impressionnante: 2 jours après la démission du Docteur Al, l'industrie de la fracturation a gagné une autre lutte politique en forçant les autorités du Interior Department de permettre les gazières de fracturer sur des terres publiques sans dévoiler au préalable les ingrédients des fluides de fracturations mortelles qu'elle a l'intention d'injecter dans les montagnes majestueuses et les champs de graminées.

Plus tard, cette semaine-là, les journalistes d'AP ont documenté les manigances de l'industrie de la fracturation qui profite de son influence pour échapper non seulement aux lois du gouvernement, mais aussi à la science. Jeudi le 3 mai, les enquêteurs du AP ont forcé l'EPA des É.-U. d'admettre que l'agence avait retenu secrète pour presque 1 mois une étude scientifique démontrant les liens entre des contaminations d'eaux souterraines aux fracturations pétrolières et gazières à Pavillion, au Wyoming. Suivant les ordres du gouverneur républicain du Wyoming Matt Mead, un serviteur de l'industrie de fracturation, l'EPA a retardé l'émission du rapport. Mead a ensuite ordonné aux officiels de l'état de prendre une ligne dure à la défense de l'industrie. Une équipe de scientifiques de l'industrie du tabac et des instituts de biologie du Department of Environemental Quality du Wyoming ont ensuite obéi aux ordres et ont nourri des questions pour dénigrer la science de l'EPA pour aider à adoucir le choc de l'étude fédérale qui a envoyé des ondes de choc partout dans l'industrie pétrolière et gazière.

Les résidents respectueux des lois habitant les sites gaziers de Disch, au Texas, comprennent très bien ce que les Républicans du Congress ne semblent pas saisir: que le crime environnemental est un vrai crime qui a ses vraies victimes. La pollution n'attaque pas seulement l'eau, la faune et la flore et fait perdre de l'emploi aux pêcheurs commerciaux. Il endommage la santé humaine, la propriété privée et prend souvent des vies humaines. La pollution pétrolière endommage le cerveau des enfants et tue les jeunes gens et les adultes. Les émissions de combustion du pétrole et du charbon tuent des dizaines de milliers d'Américains annuellement avec des cancers et des maladies respiratoires, et infligent un demi-billion de dépenses en soins médicaux à la société.

Les autres coûts afférents du pétrole et du charbon incluent les changements climatiques, les pluies acides, des contamination au mercure et l'acidification des océans. Les copains du carbone ont fait preuve d'un talent marqué pour intégrer des trous légaux et des exemptions dans les lois en santé publique, en sécurité et en environnement afin de se sauver des conséquences d'avoir nuit à la propriété privée, à la santé publique, au bien commun et au bien-être des Américains. Quand leurs manigances de lobbying ne réussissent pas à donner pleine protection aux barons du pétrole, les autorités règlementaires adoucissent les punitions de ne pas respecter les lois. Ce n'est pas surprenant que les communautés effrayées habitant dans les zones exploitées cherchent des assurances que les régulateurs vont voir au respect des lois anémiques qui existent toujours pour les protéger. Dans les états du sud autour du Golfe du Mexique, Armendariz était respecté pas les communautés côtières comme étant l'une des très rares officiels publiques qui n'avait pas été corrompu par les pétrolières. En un sens, Armendariz est un héro Américain de la trempe d'Eliott Ness, Pat Garrett, Wyatt Earp et Thomas Dewey.

Malheureusement, la plupart de nos chefs politiques n'ont pas le courage et l'intégrité du Docteur Al. Plutôt que de protéger les citoyens de l'Amérique des atrocités des pétrolières, le Senateur Inhofe et les Républicains se voient comme des défenseurs des brigands pétroliers. Le raisonnement dInhofe n'est pas un mystère: l'industrie pétrolière et gazière pompe des centaines de millions de dollars à tous les ans dans les campagnes électorales et du lobbying afin d'acheter des amis comme le sénateur Inhofe. L'industrie pétrolière est maintenant l'industrie la plus riche de l'histoire. L'an passé, Exxon a contribué $54 millions aux processus électoral. L'attirance de ces richesses est irrésistible aux politiciens d'une certaine trempe. Les profits records d'Exxon du dernier quart se chiffrent à $104 millions par jour et cela permettra à cette compagnie d'augmenter considérablement ses investissements politiques. Ce qui est encore plus important, le cas en cour supérieure de Citezens United retire toutes les restrictions du passé qui ont déjà découragé les pétrolières de prendre leurs profits énormes afin complètement dominer le système politique de l'Amérique. Suite à ce jugement de la cour, les barons pétroliers pourront choisir les gagnants et les perdants durant les prochaines élections, et ce à tous les niveaux, et dans le secret, si c'est ce qu'ils veulent.

L'industrie est déjà prête à inonder le paysage politique de l'Amérique avec des centaines de millions de dollars grâce à ce chantage nouvellement légalisé. En plus de leurs contributions généreuses au Tea Party, à l'institut CATO et à d'autres groupes qui servent de façade à l'industrie pétrolière; aussi, les barons pétroliers Charles et David Koch ont dédiés un autre $60 millions de leur fortune personnelle le 3 février pour s'assurer que leurs candidats amis du pétrole gagnent les élections présidentielles en novembre.

Les compagnies Chevron, Exxon, l'institut American Petroleum Institute et d'autres barons pétroliers vont répéter la largesse des frères Koch plusieurs fois encore. Les barons pétroliers doivent être bien aise de constater que selon les données historiques cumulées par le Center for Responsive Politics qui démontrent que dans 94% des élections aux États-Unis, le candidat qui a le plus d'argent gagne ses élections. C'était l'idéalisme de notre expérimentation de gouvernement auto-géré qui a fait de l'Amérique une nation exemplaire et un modèle pour toutes les démocraties de la planète. Si la démocratie doit survivre en Amérique, c'est clair que nous devons redonner l'intégrité et la démocratie représentative dans le processus électoral et reprendre le contrôle sur une industrie qui se sert de sa puissance économique énorme pour s'enrichir encore plus tout en détruisant la planète et miner tout ce qui a de la valeur pour nous. Les évènements de la semaine passé ne sont qu'un prélude à la dévolution qui nous projettera inévitablement vers une pétro-kleptocracie vénale et corrompue.

Traduction du dernier billet de Robert F. Kennedy Jr
"Petro Plutocracy

Last week (first of May 2012), the world got a preview of America's new post Citizens United petro plutocracy with the oil lords flexing their political muscles like oil soaked body builders pumped up on a steroid drip of campaign dollars. It was all about fracking. The petro tycoons first orchestrated the forced resignation of U.S. Environmental Protection Agency's (EPA) top frack patch enforcer, then adeptly forced the same cowed agency to stall its release of a damaging scientific study on fracking and finally strong armed the Interior Department to open America's public lands to gas companies without prior disclosure of their frack chemicals.

On Monday (April 30 2012), the oil industry showcased its political muscle by forcing the resignation of EPA's popular environmental enforcement chief for the Gulf region, Dr. Al Armendariz. Dr. Al was beloved by environmentalists, civic leaders, and poor and minority communities across five states for his willingness to strictly enforce environmental rules regardless of the lawbreakers' political clout. But Armendariz's courage won him powerful enemies as well. He was steadfastly undeterred by relentless pressure from polluters and their allies including political intrigue, hamstringing budget cuts, and even death threats directed at him and his family. But this week, the world's most powerful cartel -- an international syndicate feared even by the Obama Administration -- finally brought Dr. Armendariz down. Armendariz's mistake was promising to enforce the law against Big Oil in the shale gas fields.

Several weeks ago, a two-year old-videotape surfaced showing Dr. Armendariz addressing a group of frightened and skeptical businessmen, civil leaders and property owners in Dish, Texas, a gas patch town familiar with government's anemic enforcement record against the oil barons. Dish's citizenry were terrified that reckless, dangerous and illegal practices by shale-gas fracking companies might jeopardize their community's property values, water supplies, jobs, local businesses and human health. Dish's Mayor, Calvin Tillman, who attended the meeting, had already moved his home away from the frack fields due to the daily nosebleeds afflicting his children ever since fracking operations commenced. Armenderiz assured Dish's shaken citizens that the EPA would enforce the law strictly in order to quickly bring industry outlaws into line.

This was too much for Congress' "law and order" Republicans who apparently believe that oil companies, and shale fracking in particular, should be above the law. Lead by U.S. Senator, James Inhofe (R-Okla.), Big Petroleum's sock-puppet-in-chief, Congressional Republicans forced Armenderiz's dismissal. (As a private citizen, Dr. Al is no longer entitled to FBI protection and has had to appeal to the Dallas police for protection against continuing assassination threats.) Instead of the deterrence, for which Dr. Al had hoped, the episode sent an altogether different public message; government enforcers can lose their jobs by suggesting that the oil companies ought to obey America's laws.

The Republicans complained that Armenderiz, by way of reassuring Dish's frightened and skeptical townsfolk, referenced, as a metaphor, the ancient Roman practices of roadside crucifixion and burning villages to deter violators. Attorneys are familiar with such historical touchstones which are routinely invoked by law professors and "tough on crime" prosecutors to illustrate the concept of deterrence. If Armedariz had been speaking about any other crime than pollution from fracking, and any type of alleged criminal other than certain oil frackers, the same republican lawmakers would have applauded his muscular commitment to merciless rigor.

From its inception, hydrofracking has been an outlaw enterprise. The industry was born in a provision drafted in secret by oilman Dick Cheney's clandestine energy task force specifically exempting it from the Safe Drinking Water Act, a shale fracking method devised and patented by Cheney's former company Halliburton. The Vice President's henchmen then rammed the exemption though a supplicant post 9/11 Congress. Rough and tumble competition among fracking companies have turned the frack fields from North Dakota to Pennsylvania into modern Dodge Cities. Regulatory capture has given some of the industry's worst actors de facto immunity from their criminal behavior.

In states like Pennsylvania and West Virginia, the fracking industry has flourished through habitual law breaking, including illegal dumping of horrendous toxins into public sewage treatment plants utterly unequipped to treat those poisons, using substandard casing protocols that regularly contaminate people's groundwater with carcinogenic benzene and explosive methane, and illegally filling streams to build roads, pipelines and drill pads. These species of habitual lawbreakers require the protection of crooked politicians and captive agencies to insulate criminal companies from the consequences of their illegal behavior. Oil companies are experts at using campaign contributions to purchase this class of government cooperation.

In another demonstration of its impressive power, two days after Dr. Al's resignation, the frack industry won another political battle -- forcing cowed Interior Department officials to allow gas companies to frack on our federal public lands without first disclosing the constituents of the lethal fracking fluid, they intend to inject into our purple mountains' majesty and amber waves of grain.

Later that week, AP reporters documented how the frack industry was using its clout to escape, not just the laws of government, but of science. On Thursday (May 3 2012), AP's investigators forced the U.S. EPA to admit that it had withheld -- for nearly a month -- a devastating study showing groundwater contamination linked to fracking from oil and gas wells in Pavillion, Wyoming. At the command of Wyoming's republican Governor Matt Mead -- an indentured servant to the fracking industry -- the EPA delayed issuing the report. Mead then ordered state officials to "take a hard line" on the industry's behalf. A team of tobacco scientists and biostitutes at Wyoming's Department of Environmental Quality next dutifully used the delay to gin up critical questions meant to debunk EPA's science to help soften the blow from the federal study that sent shock waves through the oil and gas industry.

Law-abiding gas patch residents like the citizens of Dish, Texas understand something that Congressional Republicans apparently don't -- environmental crime is real crime with real victims. Pollution doesn't just attack water and wildlife and put fishermen out of work. It harms human health, private property and often takes human life. Oil pollution damages the brains of little children and kills both young people and adults. Emissions from burning oil and coal kills tens of thousands Americans annually from cancer and respiratory illnesses, and impose half a trillion dollars in health care damage.

Oil and coal's other costs include global warming, acid rain, mercury contamination and ocean acidification. The carbon cronies have demonstrated an uncanny talent for writing loopholes and exemptions into health, safety and environmental laws to escape the consequences of damaging private property, public health, the shared commons and the welfare of the American people. When their lobbying and drafting tricks fail to give oil titans full protection, compliant enforcement and regulatory officials dull the sting of noncompliance. It's no wonder that frightened gas field communities seek assurance that government regulators will enforce the anemic laws that still exist to protect them. In the southern gulf states, Armendariz was respected by coastal communities as one of the few public officials who had not been corrupted by Big Oil. In that sense, Armendariz is an American hero in the mold of Eliott Ness, Pat Garrett, Wyatt Earp and Thomas Dewey.

Unfortunately, most of our political leaders lack Dr. Al's courage and integrity. Instead of protecting America's citizenry from oil industry atrocities, Senator Inhofe and the republicans see their job as protecting oil company brigands from the law and its enforcers. Inhofe's reasoning is not obscure, the oil and gas industry pumps hundreds of millions of dollars annually into elections and lobbying to purchase friends like Senator Inhofe. Big Oil is now the richest industry in history. Last year, Exxon contributed $54 million to the political process. The gravities of this lucre are irresistible to politicians of a certain stripe. Exxon's record quarterly profits of $104 million per day will allow that company to dramatically increase its political investments. More importantly, the Supreme Court's Citizens United case removes all the past restrictions that once deterred Big Oil from employing these enormous profits to completely dominate America's political system. As a result of that court ruling, the oil barons will pick the winners and losers in America's upcoming elections at every level -- in secret if they desire.

The industry is already poised to flood America's political landscapes with hundreds of millions of dollars in newly legalized bribery. In addition to their generous contribution to the Tea Party, CATO Institute and other oil industry front groups, and oil tycoons Charles and David Koch, on Feb. 3 pledged an extra $60 million of their private money for direct campaign donations to ensure that their oil friendly candidate wins the presidential election in November.

Chevron, Exxon, the American Petroleum Institute and other oil moguls will match the Koch brothers' largesse many times over. The oil barons must find great comfort in historic data assembled by the Center for Responsive Politics demonstrating that, in 94% of American elections, the candidate with the most money wins. It was the underlying idealism of our successful experiment with self-government that made America an exemplary nation and the template for the world's democracies. If American democracy is to survive, we clearly need to restore integrity and representative democracy to our electoral process and get control of an industry that is using its enormous financial power to enrich itself, destroy the planet and undermine everything we value. Last week's events are merely a foreshadowing of the devolution that is inexorably propelling us toward a corrupt venal and petro kleptocracy."

Signed: Robert F. Kennedy Jr, link: http://www.huffingtonpost.com/robert-f-kennedy-jr/petro-plutocracy_b_1498524.html
Photo: Nina Berman/Noor

1 comment:

  1. Bonjour,

    Comme vous, je suis opposé à l’exploitation des gaz de schiste au Québec. Je projette de faire une vidéo en stop motion visant à sensibiliser le plus de gens possible aux problèmes sociaux et environnementaux que peut causer cette industrie.

    Afin de réaliser cette vidéo, j’ai besoin de votre appui.

    Je vous invite à prendre connaissance de mon projet et de mes vidéos précédentes, ainsi qu’a partagé ma démarche avec le plus de gens possible à l’intérieur de votre réseau. Mon objectif est d’amasser les 5000$ nécessaires à la réalisation de cette vidéo, un don à la fois.

    Vous trouverez une vidéo de présentation et plus d’information sur le site de sociofinancement http://haricot.ca/ . Cette plateforme permet de rassembler les contributions afin de rendre possible la réalisation de ce projet.

    Merci de votre intérêt pour notre environnement et notre santé collective.

    Marc-André Caron, enseignant et père de famille
    Mont-Saint-Hilaire

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