Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Tuesday, November 27, 2012

Ces médicaments que nous envoyons dans les toilettes

Photo: Rick Dublin

Ce midi, à la Maison du Développement Durable à Montréal:
Le 27 novembre, de 12h30 à 13h30, la Maison du développement durable et la Fondation David Suzuki vous convient à la conférence « Médicaments dans l’environnement » donnée par Sébastien Sauvé du Cercle scientifique de la Fondation.

La contamination de l'environnement par les médicaments augmente à mesure qu’humains et animaux augmentent leur (sur)consommation. Lors de cette conférence, Sébastien Sauvé présente les résultats de ses travaux de recherche concernant la présence et l’impact des médicaments, des produits de soins personnels et des perturbateurs endocriniens qui s’accumulent dans les égouts et les stations d’épuration, dans le fleuve et les rivières ainsi que dans l'eau potable de la région montréalaise.

Sébastien Sauvé est professeur agrégé en chimie environnementale à l'Université de Montréal. Il dirige une équipe d'une quinzaine d'étudiants et chercheurs qui focalisent leurs travaux sur la biodisponibilité des contaminants traditionnels et des médicaments dans l’environnement. Il a plus d'une centaine d'articles scientifiques et chapitres de livres à son actif traitant de l'analyse des contaminants, leur spéciation chimique, leur devenir environnemental et leurs effets potentiels.

Lien: http://www.facebook.com/events/463576960348121/


Lire aussi: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/365051/un-systeme-d-ozonation-est-necessaire-pour-guerir-un-fleuve-surmedicamente


La plus récente génération de pollution de l'eau n'est pas venue d'une usine, d'une centrale ou d'un site d'enfouissement. Cela a débuté dans notre maison.

Ces polluants sont les médicaments dont la date d'échéance de l'ordonnance est échue et que nous n'avons pas utilisés, tout autant que les médicaments que nous ingérons et rejetons dans nos excréments. Ils sont les pilules anti-ovulants, les anti-dépresseurs, les médicaments contre la haute pression et les antibiotiques. Les produits de nettoyage à la maison ainsi que les détergents, les chasse-mouches, la caféine du restant de café que nous n'avons pas bu ce matin autant que les stéroïdes ont été détectés.

Les experts les ont baptisés les contaminants émergeants, mais pas parce qu'ils sont nouveaux. Ils se retrouvent dans nos cours d'eau et nos lacs depuis des décennies. Mais c'est la technologie utilisée pour les déceler qui nous rattrape. Plusieurs de ces polluants rejetés par les hôpitaux, les pharmacies et les élevages intensifs via leurs eaux usées peuvent être détectés et mesurés en parties par trillion (mille milliards). Çà, c'est beaucoup plus minuscule que les concentrations habituellement mesurés des polluants les plus communs dont l'EPA des É.-U. détermine les normes acceptables dans l'eau potable.

Les concentrations sont si infimes qu'il n'y a pas de limites gouvernementales fixées, et plusieurs assument qu'elles ne sont pas dangereuses. Mais la recherche laisse penser que l’œstrogène et les autres médicaments pour contrôler les naissances pourraient être la raison pour laquelle les poissons de sexe mâle ont des ovaires. D'autres chercheurs disent qu'on n'a pas fait assez de recherche pour étudier comment la recombinaison de tels polluants pourraient impacter la faune et la flore autant que la santé humaine.

"On constate des effets très différents entre différents mélanges de contaminants à comparé aux effets d'un seul composé chimique." dit Paige Novak, une ingénieure en environnement de l'université du Minnesota qui étudie les effets estrogéniques sur la vie sauvage. "Je pense que certains sont très subtils, ce qui rend les choses plus compliquées."

Une étude de la rivière Ohio de 2010 faite par le Ohio River Valley Water Sanitation Commission a trouvé 158 composés chimiques, dont 118 étaient des médicaments ou des produits pour les soins personnels (produits de soin de beauté) étaient présents dans le cour d'eau.

"Personne n'avait mené une telle étude comme celle-là sur une grande rivière." dit John Spaeth, un biologiste du milieu aquatique membre de la commission. "Nous voulions avoir un niveau de référence sur les types de contaminants qui se retrouvent ici dans la rivière Ohio."

L'EPA des É.-U. complète en ce moment un sondage sur environ 200 médicaments et autres produits chimiques dans l'eau du robinet à 50 sites environs partout aux É.-U. "On cumule toujours ces données à l'heure qu'on se parle." écrivait l'agence dans un communiqué envoyé par courriel.

Une étude du U.S. Geological Survey de 2010 avait trouvé des traces de 12 antibiotiques dans la rivière Scioto et en a trouvé 3: azithromycin, roxithromycin et tylosin s'étaient échappés des stations de traitement d'eaux usées de Columbus et se sont retrouvés dans l'eau potable.

Lyne Kelly, le coordonnateur de l'eau d'aqueduc de la ville, dit qu'il est optimiste et croit qu'un nouveau système de traitement aux bulles d'ozone qui se fait installer afin de répondre aux nouvelles normes fédérales d'eau potable devrait enlever aussi les antibiotiques. "L'ozone peut décomposer plusieurs de ces composés chimiques." dit Kelly.

Novak dit qu'elle espère que d'autres recherches scientifiques aideront à identifier lesquels de ces composés chimiques sont nuisibles, s'il y en a. "Il y a simplement trop de questions sans réponses en ce moment." dit-elle.
"Drugs we flush affect our drinking water

The next generation of water pollution didn’t start at a factory, power plant or landfill. It started in your house.

These pollutants are the unused drugs we flush down the toilet as well as the bits of medications that we pass from our bodies. They include birth-control pills, antidepressants, blood-pressure medications and antibiotics. Household cleaning products and detergents, insect repellent, caffeine from the stale coffee we don’t drink and even steroids also are detected.

Experts call them “emerging contaminants,” but not because they are new. They’ve been in our streams, rivers and lakes for decades. It’s the technology used to detect them that has recently come of age. Many of these pollutants, which hospitals, pharmacies and factory farms dump into waste water, are measured in parts per trillion. That’s a lot smaller than the standard concentrations of more common pollutants that the U.S. Environmental Protection Agency limits in drinking water.

They are so small that there are no government limits, and many speculate that they don’t pose a health risk.But research shows that estrogen and other birth-control drugs might cause male fish to develop ovaries. Other researchers say that there isn’t enough work being done to examine how a combination of such pollutants might affect wildlife and human health.

“You see very different effects with mixtures of contaminants as opposed to single compounds,” said Paige Novak, a University of Minnesota environmental engineer studying estrogenic effects on wildlife.“I think some of these things are really subtle, and that makes them more difficult.”

A 2010 Ohio River study by the Ohio River Valley Water Sanitation Commission found 158 compounds, including 118 “pharmaceuticals and personal-care products” were present in the waterway.

“No one had ever really done (this study) on a large river,” said John Spaeth, an aquatic biologist with the commission. “We wanted to have a base line of what type of contaminants we have here in the Ohio River.”

The U.S. Environmental Protection Agency is completing a survey looking for about 200 drugs and other chemicals in tap water at about 50 sites across the United States. “That data is still being compiled,” the agency wrote in an emailed statement.

A 2010 U.S. Geological Survey study found traces of 12 antibiotics in the Scioto River and found three of them — azithromycin, roxithromycin and tylosin — had passed through Columbus water treatment plants and made it into drinking water.

Lynn Kelly, the city’s water supply and treatment coordinator, said he’s optimistic that a new ozone bubble treatment system that’s being installed to help meet new federal drinking water standards could also remove the antibiotics. “Ozone can break a lot of these chemical chains down,” Kelly said.

Novak said she’s hopeful that more research will help identify which, if any, of these compounds pose risks. “There are just so many open questions,” she said."

Article written by Spencer Hunt published in The Columbus Dispatch here:

Link: http://www.dispatch.com/content/stories/local/2012/11/26/drugs-we-flush-affect-our-drinking-water.html

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