Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Friday, March 15, 2013

Gaz de schiste - Plus de sédimentation en aval

Photo: NYRAD.org

Ma traduction libre d'un reportage trouvé dans un quotidien de la Virginie Occidentale.

Augmentation de boues trouvée en aval des forages du Marcellus.

Des chercheurs ont commencé à identifier les façons que les eaux usées et le ruissellement générés par la production gazière dans la région du schiste du Marcellus se retrouvent dans les rivières et les cours d'eau.

Une nouvelle étude rendue publique durant la 2e semaine de mars 2013 documente les augmentations de boues et de sédiments en aval des forages gaziers et les opérations de la production du gaz de schiste, ainsi qu'une augmentation de la concentration d'un autre polluant clé trouvé en aval des usines qui traitent les eaux usées de l'exploitation du Marcellus.

L'étude, publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences, compare les résultats de plus de 20,000 rapports de monitorage de la qualité de l'eau de surface avec les sites de 5,000 puits situés dans les régions de production gazière en Pennsylvanie.

Les chercheurs ont trouvé une augmentation de 10% de concentration de chlorures pour chaque 1,5 sites de traitement d'eaux usées en amont. Ils ont aussi trouvé une augmentation de 5% de matières solides en suspension pour chaque 18 puits additionnels situés en amont.

"Ces données n'indiquent pas des changements dramatiques, mais ils ne sont pas sans conséquences non plus." dit Robert Jackson, biologiste de Duke University, qui a étudié les impacts de la production gazière mais n'a pas fait parti de l'équipe qui a publié cette étude.

L'étude ne s'est pas penché sur les impacts potentiels sur les sources d'eau souterraine, une question qui préoccupe beaucoup le public et sujet de débats scientifiques. Et elle n'a pas regardé non plus pour des augmentations d'autres produits chimiques toxiques qui pourraient être générés par la production gazière. Mais l'étude a confirmé certains impacts du boom gazier sur les cours d'eau.

"La nature de la contamination de l'eau de surface venant du développement du gaz de schiste évaluée ici est quantitativement différente des préoccupations de l'eau souterraine examinées dans la littérature scientifique." selon l'étude rédigée par Sheila Olmstead et ses collègues du groupe Resources for the Future dont les bureaux sont situés à Washington, D.C. "Bien que les préoccupations pour l'eau souterraine sont suscitées surtout par la contamination venant des trous des puits ou les formations de schiste, les inquiétudes pour l'eau de surface viennent surtout des traitements des déchets hors-site et leur gestion à la surface.

photo: TEDX

La conclusion de l'étude: "Ces résultats peuvent contribuer à établir des mesures volotaires à l'avenir pour les opérateurs d'installations de gaz de schiste et les approches adoptées par les régulateurs pour protéger la qualité de l'eau de surface, puisque que l'intensité de cette activité importante économiquement est à la hausse."

Olmstead dit que les chercheurs ont trouvé une hausse statistiquement importante de pollution de matières solides en aval quand le nombre de sites de puits augmente, mais n'ont pas pu trouver quel procédé de la production gazière est la source de la pollution. Les tests n'ont pas démontré leurs hypothèses que les impacts de ruissellement seraient plus importants lors de pluies abondantes ou pendant la construction des sites de forages, ou les deux, dit-elle.

"Alors, il se pourrait que nous observons d'autres aspects du développement des infrastructures (pipelines, routes d'accès), qui viennent avec la construction d'un site de forage de puits," Olmstead ajoutait dans un courriel. "Mais vu que nous n'avons pas assez de données sur ces autres types d'infrastructures, nous n'avons pas testé cela directement. Alors les questions demeurent sans réponses."

Jackson dit que vu que la portée de l'étude est si vaste, se portant sur les impacts des forages au travers de l'état, elle fournit de l'information générale importante, tout en permettant un regard de plus près les impacts sur le terrain.

Brian Lutz, un scientifique de l'université Kent State qui a aussi étudié les impacts des forages gaziers, dit que l'étendue de l'étude était telle qu'elle n'a pas répondu à la question: comment la pollution peut impacter différent types de cours d'eau.

"Une augmentation de 11% de chlorures dans un ruisseau qui est une source non polluée pourrait avoir tout un impact, mais une augmentation de 11% de chlorures dans une grande rivière déjà développée pourrait ne pas en avoir." dit Lutz.
Photo: Donald Gilliland

"Increased mud found downstream from Marcellus drilling
By Ken Ward Jr.

CHARLESTON, W.Va. -- Researchers have begun to identify ways that wastewater and runoff from the natural gas production boom in the Marcellus Shale region is making its way into area rivers and streams.

A new study released this week (March 10 2013) documents increases in mud and silt downstream from gas drilling and production operations and higher levels of another key pollutant downstream from water treatment plants that handle Marcellus wastes.

The study, published in the Proceedings of the National Academy of Sciences, compared the results of more than 20,000 surface water monitoring reports with the locations of 5,000 wells across the gas-producing areas of Pennsylvania.

Researchers found a 10 percent increase in chlorides concentrations for every 1.5 wastewater treatment facilities located upstream. They found a 5 percent increase in total suspended solids for every additional 18 well pads upstream.

"These are not dramatic changes that they found, but they're not inconsequential either," said Duke University biologist Robert Jackson, who has studied gas-production impacts, but was not involved in the new research.

The study did not look at potential impacts on groundwater supplies -- a matter of much public concern and scientific debate. And it did not look for increases in any other toxic chemicals that might be discharged from gas production. But the study did confirm some previous findings about the drilling boom's effects on streams and rivers.

"The nature of surface water contamination from shale gas development considered here is qualitatively different from the groundwater concerns explored in the literature," says the study, written by Sheila Olmstead and others from the Washington, D.C., think tank Resources for the Future. "Although groundwater concerns may have primarily to do with contamination directly from wellbores or shale formations, surface water concerns may have primarily to do with off-site waste treatment and above-ground management."

The study concluded, "These results can inform future voluntary measures taken by shale-gas operators and policy approaches taken by regulators to protect surface water quality as the scale of this economically important activity increases."

Olmstead said that researchers found a statistically significant increase in solids pollution downstream as the number of well sites increased, but were not able to pinpoint which part of the gas-production process caused the pollution. Testing did not support their hypothesis that runoff impacts would be greater during heavy rain events or during the construction of well pads, or both, she said.

"So it may be that we are picking up on other aspects of infrastructure development (pipelines, roads), which are correlated with well pad construction," Olmstead said in an email. "But lacking data on these other types of infrastructure, we don't test that directly. So the question remains an open one."

Jackson said the large scope of the study -- looking at drilling impacts across the state -- provided important broad-brush information, but also did not allow for a closer look at on-the-ground impacts.

Brian Lutz, a Kent State University scientist who has also studied gas-drilling impacts, said the scope of the study was such that it didn't answer how pollution might impact different types of waterways.

"An 11 percent increase in chlorides in a pristine headwater stream might have quite an impact, but an 11 percent increase in chlorides in a major, developed river might not," Lutz said."

Link: http://wvgazette.com/News/201303120117
Photo: Mike Silva/The Times



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