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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Wednesday, March 13, 2013

Gaz de schiste - radioactive filter socks


Çà ressemble à un gros condom, ou un immense filet à papillons, mais c'est un filtre qui est exposé longtemps aux eaux usées des fracturations hydrauliques et devient souvent radioactif lui-même, comme les particules qu'il filtre. C'est un autre objet que l'on doit reconnaître et se méfier près des régions fracturées.

Voici ma traduction libre d'un reportage sur le sujet.

Des déchets des activités de forages pétroliers trouvés un peu partout au Dakota du Nord.

Rick Schrieber dit que des déchets radioactifs venant des exploitations pétrolières n'ont pas leur place dans son site d'enfouissement. Et si un camionneur tente de lui en passer, il va le regretter amèrement.

Schrieber est le gérant du site d'enfouissement McKenzie County près de Watford City. Il a émis des avis d'infractions dont les amendes atteignaient $110,000 pour les camionneurs qui transportaient des bas filtreurs en tissus qui sont interdits dans les sites d'enfouissement parce qu'ils sont potentiellement recouverts de déchets radioactifs.

Des filtres pollués

Les filtres ont la grosseur d'un grand filet à papillons et sont utilisés pour filtrer les saumures toxiques et les eaux usées des fracturations hydrauliques qui remontent des puits pétroliers pendant qu'elles se font injecter dans des puits d'injection à grande profondeur.

Pas toutes les saumures sont radioactives, mais les particules radioactives s'accumulent dans les filtres si ils sont utilisés assez longtemps.

Il y a quelques 511 puits d'injection dans les régions pétrolières et les filtres peuvent être changés plusieurs fois par jour, à tous les jours, et cela veut dire qu'il y a potentiellement des milliers de filtres usagés générés à toutes les semaines.

Un problème sérieux de déchets radioactifs mals gérés va seulement s'empirer, dit Steve Tillotson, assistant directeur du programme de gestion des déchets solides de l'état.

Le problème va s'empirer à cause de l'augmentation des forages pétroliers, pour commencer, dit-il. Et cela va aller en s'empirant parce que l'équipement des champs de forages, comme les pipelines et les citernes de stockage, deviennent de plus radioactifs à l'usage, seulement en étant en contact avec la radioactivité naturelle des déchets à la longue.

Kurt Rhea est le PDG pour Next Generation Solutions, une compagnie du Colorado qui fait la collecte de certains déchets radioactifs dans la région du Bakken et les transporte vers des sites d'enfouissements qui détiennent des permis dans d'autres états pour ce genre de déchets.

Il dit qu'il devrait en manipuler beaucoup plus, et se demande où est-ce que ces déchets aboutissent, finalement.

Un problème récurrent

Rhea dit que la radioactivité est un problème récurrent.

"Tout ce que nous avons testé dans le Bakken, çà dépasse tout le temps le 5pCi par gramme, dans presque tous les spécimens." dit-il. Ce chiffre est la norme minimale de radioactivité acceptée par l'état, et le symbole veut dire Picocuries, une unité de mesure pour les éléments comme le radium et l'uranium.

Typiquement, les niveaux de radioactivité des bas filtreurs varient de 5 à 80, bien que l'un d'eux était à 374. Les tests effectués dans les fonds des citernes et les bassins de rétention sur des sites pétroliers atteignent des chiffres pas mal plus élevés de façon routinière, autour de 200 pCi, dit Rhea.

Rhea dit que même si des déchets à faible radioactivité sont enterrés dans un site d'enfouissement typique, "Vous aurez un problème qui ne s'en ira pas tout seul."

L'exposition, dépendant la durée et l'intensité, peut provoquer un empoisonnement à la radioactivité, de la nausée et des vomissements, et au pire des changements de cellules cancéreuses ou des malformations génétiques humaines ou animales.

Des précautions de base, comme ne pas consommer de nourriture ou ne pas fumer près de ces équipements, ainsi que porter des gants, sont de bons conseils à suivre.

"Le travailleur moyen d'un puits pétrolier n'est pas à risque s'il respecte les consignes de sécurité de base." dit Rhea. Mais tout le monde, durant toute la durée de sa vie, devrait limiter son exposition à la radioactivité autant que possible, selon lui.

Les déchets radioactifs pourraient être le problème le plus important dans un site d'enfouissement pour activités pétrolières, mais n'est pas le seul: c'est qu'il accepte une quantité énorme de déchets.

De par leur nature, les sites d'enfouissement ne font pas un beau paysage, mais ce qui se passe dans les sites d'enfouissement des sites pétroliers est carrément dangereux.

Le site d'enfouissement Williston s'est enflammé 16 fois cette année. Certains opérateurs sont tombés malades ou ont été brûlés par des produits chimiques et se plaignent de brûlement aux yeux et des poumons irrités.

Certains sites d'enfouissement n'acceptent que des transporteurs coopérés et refusent les autres, selon Tillotson.

Des amendes à bout de bras

Schrieber dit qu'une compagnie de camionnage a reçu pour $63,000 d'amendes il y a 2 semaines quand le chauffeur de camion a emmené 250 bas filtreurs qui avaient été laissés dans une boîte à conteneur près de New Town.

"Nous sommes très sérieux avec çà et pour faire passer le mot, nous devons faire mal à leur porte-feuille." dit-il. "Je ne peux absolument pas en avoir ici."

Les camionneurs peuvent recevoir des amendes pour seulement essayer d'apporter des déchets radioactifs interdits dans le site.

Si les opérateurs refusent le voyage, ils font un rapport à la Santé Publique de l'état et envoient un courriel avec le nom et le numéro du camion aux autres opérateurs de sites d'enfouissement de la région.

"Nous sommes hyper-vigilants pour intercepter ces choses-là avant que çà se fasse enterrer." dit Schrieber. "Nous nous parlons tous entre nous."

La Santé Publique a averti les opérateurs de sites l'an passé de ne pas accepter les bas filtreurs et veut un rapport pour tous les voyages refusés: cela a commencé quand les détecteurs Geiger se sont mis à déclencher à la barrière d'entrée des sites d'enfouissement.

Un total de 99 voyages ont été refusés depuis le début de la consigne en avril. De ceux-là, 33 voyages contenaient des matériaux radioactifs. D'autres contenaient des toiles imperméables de bassins de décantation, qui devraient elles aussi se retrouver dans un site d'enfouissement dédié pour ces choses-là. D'autres voyages contenaient des matières dangereuses.

Il y a des sites d'enfouissement spécialisés dans les régions exploitées pour le pétrole, et il y en a 5 nouveaux qui sont à l'étape d'application pour leurs permis. Ils peuvent accepter des déchets industriels, comme les toiles imperméables des bassins, mais pas si elles sont radioactives ou dangereuses.

Certains chauffeurs de camion disent qu'ils ne savaient pas que les bas filtreurs se trouvaient dans les déchets quand ils ont fait la cueillette au camp de travailleurs. Au courant ou pas, "C'est pas mon problème." dit Schrieber.

Après le refus du voyage, l'état n'a pas de système de suivi pour savoir où il aboutit, selon Tillotson. Où cela se retrouve finalement, personne ne le sait.

S'en débarrasser sécuritairement

Les déchets radioactifs devraient aboutir dans un site d'enfouissement qui détient un permis, et il n'y en a pas au Dakota du Nord, dit Tillotson. Les plus près se trouvent au Colorado, au Utah et en Idaho.

La compagnie Next General Solutions a environ 30 sites où se trouvent des conteneurs doublés et scellés qui peuvent accepter de tels matériaux comme les bas filtreurs, et sont ensuite transportés vers des installations qui ont leurs permis. La plupart de ceux-là sont sur des sites de puits d'injection de saumures.

Rhea croit qu'environ 20% des déchets radioactifs sont manipulés comme ils le devraient, et ce par des compagnies responsables.

Et les autres 80%? Bonne question, dit-il.

Tillotson dit que le département sait qu'une partie des déchets radioactifs sont manipulés comme il se doit. "Où va le reste? Nous n'en avons aucune espèce d'idée." dit-il.

Rhea dit que cela coûte environ $8,000 par conteneur pour faire transporter les déchets vers un site approuvé. Sa compagnie fournit un certificat de disposition.

"Ils reçoivent la preuve que les déchets ont abouti où nous avons dit qu'ils iraient." dit-il.

C'est pas donné. Il l'avoue. "Mais le plus gros problème, c'est quand ils essayent d'en passer en douce dans un site d'enfouissement."

Tillotson dit que s'il semble que le programme des déchets dangereux de son département ne semble pas en faire suffisamment, ou n'agit pas assez rapidement avec les déchets radioactifs, c'est un peu parce que le problème est tout nouveau.

Derek Hall, qui fait parti du programme des déchets dangereux du département, dit qu'il a envoyé un avertissement à toutes les compagnies qui sont sur les rapports des voyages refusés. Certaines sont d'importantes compagnies de transport et recommencent encore et encore.

Les fautifs répétitifs reçoivent des lettres enregistrées pour des infractions apparentes qui pourraient susciter des actions pour faire respecter les règlements, dit Tillotson.

"Çà ne peut pas continuer comme çà." dit-il.

Derek Hall, with the state Health Department’s hazardous waste program, holds up a filter sock, typically used at disposal wells in the oil patch and potentially coated with radioactive waste after use. - Derek Hall, du programme des déchets dangereux de Santé Publique, tient un 'bas filtrant', de la sorte utilisé pour les puits d'injection où l'on se débarasse des eaux usées des exploitations pétrolières et qui deviendrait recouvert de résidus radioactifs à l'usage

"Radioactive oil patch waste on the loose in N.D.

Link: http://bismarcktribune.com/bakken/radioactive-oil-patch-waste-on-the-loose-in-n-d/article_e991dcc2-62b7-11e2-b3d6-0019bb2963f4.html

By LAUREN DONOVAN | Bismarck Tribune


Rick Schrieber says radioactive waste from the oil patch does not belong in his landfill. And if a trucker tries to sneak it in, he’s going to wish he hadn’t.

Schrieber is the manager of the McKenzie County solid waste landfill near Watford City. He recently wrote $110,000 in fines to truckers who brought in fabric filter socks that are banned from landfills because they’re potentially coated with radioactive waste.

Tainted filters

The filters — about the size of a long butterfly net — are used to strain the toxic saltwater and hydraulic fracture water that comes from oil wells while it’s being injected into deep disposal wells.

Not all saltwater is “hot,” but radioactive particles will accumulate on the filters if they’re used long enough, or in certain areas of the Bakken.

There are some 511 injection wells out in the oil patch and filters can be changed multiple times every day, meaning there are potentially thousands generated every week.

A serious problem of poorly managed radioactive waste is only going to get worse, said Steve Tillotson, assistant director of the state’s solid waste management program.

It will get worse because of increased oil drilling, for one, he said. And it will get worse because the longer oil field equipment, like pipelines and oil storage tanks, is in use, the more naturally-occurring radioactivity will build up.

Kurt Rhea is chief executive officer for Next Generation Solutions, a Colorado company that collects some radioactive waste in the Bakken and transports it to approved disposal sites in other states.

He said it isn’t handling nearly as much as it should be, leaving him to wonder where most of it is going.

Prevalent problem

Rhea said radioactivity is prevalent.

“Everything we’ve tested in the Bakken, it all exceeds 5 pCi per gram, virtually every sample,” he said. The number is the state’s minimum threshold for radioactivity and stands for Picocuries, a unit of measurement for elements like radium and uranium.

Typically, filter socks’ radioactive levels range from 5 to 80, though one tested at 374. Tests on tank bottoms and retention ponds at oil wells routinely run significantly higher numbers, around 200 pCi, Rhea said.

Rhea said if even low-level radioactive waste is buried in a typical solid waste landfill, “You’ve got a problem that doesn’t go away.”

Exposure, depending on duration and intensity, can cause radiation poisoning, nausea and vomiting, up to cancer-causing cell changes or birth defects in humans and wildlife.

Basic precautions, like not eating or smoking around the material and wearing gloves, are advisable.

“The average oil field worker with even basic safety precautions is not at risk,” Rhea said. But everyone, over the course of a lifetime, should keep radioactivity exposure as low as possible, he said.

Radioactive waste might be the most potent, but it’s not the only problem at oil patch landfills, which are taking on enormous volumes of waste.

Landfills by their nature aren’t pretty, but what’s happening in the oil patch landfills is downright dangerous.

The Williston landfill started on fire 16 times this year. Some operators have gotten sick from or burned by chemicals and complain of eye and lung irritation.

Some landfills will only work with cooperative haulers and have banned others, Tillotson said.

Doling out fines

Schrieber said one trucking company took a $63,000 hit two weeks ago when the driver brought in 250 filter socks that had been dropped into a container box near New Town.

“We’re plumb serious about it and to get out the message, we’ve got to hit them in the pocketbook,” he said. “I absolutely cannot have that here.”

Truckers can be fined for even trying to bring outlawed radioactive waste to the landfill.

If the operators reject the load, they report it to the state Health Department and email the truck name and number to other solid waste landfill operators in the oil patch.

“We’re hyper vigilant to catch this stuff before it goes into the ground,” Schrieber said. “We’re all talking to each other.”

The Health Department told landfill operators not to take filter socks and to report all rejected loads about a year ago, when some loads started setting off Geiger-type meters at the landfill gates.

A total of 99 loads have been rejected since reporting started in April. Of those, 33 loads had radioactive materials. Others had oil well pit liners, which should go to a special waste landfill. Some had hazardous waste.

There are special waste landfills in the oil patch and five new sites in the application stages. They can handle industrial waste, like pit liners, but not if it’s radioactive or hazardous.

Some truckers say they had no idea the filter socks had been ditched or hidden in garbage they picked up from a man camp. Clueless, or not, “that’s not my problem,” Schrieber said.

After it’s rejected, the state does not have a tracking system for where it goes, Tillotson said. Where it ends up is anyone’s guess.

Safe disposal

Where the waste should go, if it is radioactive, is to an approved waste disposal facility — and there are none in North Dakota, Tillotson said. The closest are in Colorado, Utah and Idaho.

Next General Solutions has about 30 sites where it has set up lined and sealed containers to collect such materials as filter socks that are then transported to approved facilities. Most of those sites are at saltwater disposal wells.

Rhea figures maybe 20 percent of the radioactive waste is being handled the way it should be by conscientious companies.

That other 80 percent? Good question, he said.

Tillotson said the department knows some radioactive waste is properly handled. “Where the rest of it is going, we have no idea,” he said.

Rhea said it costs a company about $8,000 per container to have waste transported to an approved facility. His company provides a certificate of disposal.

“They get proof that it went where we said it would go,” he said.

It isn’t cheap, he acknowledges, “but the bigger issue is them trying to sneak it into the landfill.”

Tillotson said if it seems like the department isn’t going far enough or fast enough with radioactive waste, that’s partly because the problem is still so new.

Derek Hall, who’s with the department’s hazardous waste program, said he’s sent fair warning to every company that shows up on the rejected load report. Some are big transport companies and show up over and over again.

Repeat violators are being sent registered letters of apparent violation that could lead to enforcement action, Tillotson said.

“Things can’t go on like this,” he said."

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