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"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, July 4, 2013

Eau potable: le règlement doit être bonifié, selon des élus gaspésiens

Eau potable: le règlement doit être bonifié, selon des élus gaspésiens
4 juillet 2013 | Alexandre Shields | Actualités sur l'environnement

La Conférence régionale des élus Gaspésie -Îles-de-la-Madeleine (CREGIM) estime que le règlement sur la protection de l’eau potable élaboré par le gouvernement Marois aurait besoin d’être bonifié. Le regroupement se dit aussi « perplexe » par rapport à la gestion de tout le dossier de l’exploration pétrolière et gazière au Québec.

« [La CREGIM] constate un déséquilibre entre la situation vécue actuellement en Gaspésie et à l’île d’Anticosti et celle concernant les gaz de schiste dans les régions des Basses-Terres du Saint-Laurent, ce qui fait craindre l’apparition d’une politique « deux poids, deux mesures » », souligne le regroupement dans une lettre envoyée au ministre de l’Environnement, Yves-François Blanchet, et transmise aux médias.


Moratoire

Dans le cas du gaz de schiste, le gouvernement a mandaté le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour étudier toute la filière, tout en décrétant un moratoire pour toutes les Basses-Terres du Saint-Laurent. Ce n’est pas le cas en Gaspésie.

« L’exploration gazière et pétrolière est en cours actuellement en Gaspésie, alors qu’aucun encadrement légal adapté n’a encore officiellement vu le jour, affirme d’ailleurs le vice-président de la Conférence, Joël Arseneau. Cette situation contradictoire a été dénoncée par plusieurs dans notre région. À cet effet, la CREGIM a demandé que soit mis en place un programme d’évaluation environnementale stratégique pour la Gaspésie. Nous sommes toujours en attente d’une réponse sur ce point. »

Le gouvernement Marois n’a effectivement pas annoncé quelle forme prendrait une éventuelle évaluation des projets d’exploration pétrolière sur le territoire de la Gaspésie. Quant à l’île d’Anticosti, on prévoit de mandater le BAPE, mais seulement une fois que les pétrolières auront réalisé des travaux d’exploration. Ces travaux devraient inclure de la fracturation, une technique jamais expérimentée au Québec dans le cas du pétrole.

Règlement sur l’eau

Les entreprises Junex et Pétrolia mènent depuis quelques années des projets dans la région de Gaspé. Le projet Haldimand de Pétrolia a toutefois été stoppé en raison de l’adoption, par la Ville de Gaspé, d’un règlement de protection de l’eau qui a eu pour effet d’interdire l’exploration sur son territoire. Pétrolia a par la suite déposé une requête en Cour supérieure pour le faire invalider.

Le gouvernement Marois a présenté son propre règlement, qui prévoit notamment d’interdire tout forage à moins de 300 mètres d’un prélèvement d’eau. Il ferme aussi la porte à toute fracturation à moins de 400 mètres sous la base d’un aquifère. Dans les recommandations formulées à Québec, la CREGIM remet toutefois en question ces distances. « Sur quels critères, quelles références sont-elles basées ? », demande le regroupement.

La CREGIM demande aussi que soit prolongée la période de suivi des puits après leur fermeture, fixée pour le moment à 10 ans. « Selon une vision de développement durable sur le long terme, la période minimale de suivi ne devrait pas être inférieure à 30 ans », souligne-t-on.

Lien: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/382155/eau-potable-le-reglement-doit-etre-bonifie-selon-des-elus-gaspesiens

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Drinking water: the bill is just not good enough say elected officials of the Gaspésie Peninsula

My translation of article written by Alexandre Shields published in Le Devoir July 4 2013


The regional conference of elected officials for the Gaspésie and Magdalen Islands region (CREGIM) thinks that the bill to protect drinking water tabled by the Marois government would need some more work to make it acceptable. The group is also "perplexed" about the way the whole file of oil and gas exploration is dealt with in Quebec.

"The CREGIM finds an imbalance about the present situation in the Gaspésie Region and on Anticosti Island and about shale gas in the St. Lawrence Lowlands, making it fear the emergence of double standards, notes the group in a letter sent to the Environment Minister Yves-François Blanchet and to the media.

Moratorium

For shale gas, the government has mandated a public hearings body on the environment (BAPE) to study the whole file, while at the same time putting in a moratorium for the whole St. Lawrence Lowlands. It is not the case for the Gaspésie Peninsula.

"Oil and gas exploration is going on as we speak in the Gaspésie, when no adapted legal structure oversees this kind of activity yet, says the vice-president of the conference Joël Arseneau. This contradictory situation was denounced by many people in our region. Because of this, the CREGIM has asked that a program of complete environmental assessment be done for the Gaspésie. We are still waiting for an answer about this."

Indeed, the Marois government has not announced what kind of assessment of the oil exploration projects in the Gaspésie. As for Anticosti Island, there should be a BAPE, but only once the industry will have done the exploration work. These activities should include fracking, a technique that was never experimented with in Quebec for oil.

Regulation for water

Junex and Pétrolia companies have projects in the Gaspé region for the past few years. Pétrolia's Haldimand project was stopped, though, because of the adoption of a bylaw to protect water by the municipality of Gaspé, which has had the effect of banning exploration within it's territory. Pétrolia has then filed an appeal in Superior Court to invalidate the bylaw.

The Marois government has presented it's own regulation project that plans to ban, among other things, all drilling within 300 meters of a drinking water source. It also bans any fracking within 400 meters of the base of the water aquifer. In the recommendations presented in Quebec, the CREGIM questions these distances. "Upon what criteria, what references are they based upon?" asks the group.

The CREGIM also asks that the time period to follow-up on the wells be extended after their closing, which is now for 10 years. "As per a vision of sustainable development on the long term, the minimal period of follow-up should not be less than 30 years." they say.

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