Friday, November 6, 2015
Le gouvernement de Harper
"Harper's overtly ideological government had little regard for evidence of any kind, and that too alarmed (Jessica) Ernst. The federal Conseratives not only muzzled scientific studies on climate change but dismantled the nation's science libraries. They obstructed freedom of information requests as religiously as the Alberta government did. Harper also changed the nation's approach to basic science by appointing John McDougall as the chief of the National Research Council in 2010. McDougall acted in his new capacity as he had done at ARC (Alberta Research Council): he transformed the ninety-seven-year-old government research agency into a contract research organization focused, as the Globe and Mail put it, "on a clutch of large-scale, business-driven research projects at the expense of basic science."
Most worrisome of all for Ernst was that Harper had little regard for the nation's Charter of Rights and Freedoms. His administration openly viewed the Charter as an inconvenient document that limited the power of corporations, along with the reach of the Prime Minister's Office. Harper not only questionned the authority of the judiciary (he thought politicians should make laws, because judges were notoriously too liberal) but attacked the impartiality of the Supreme Court."
Excert from Andrew Nikiforuk's book Slick Water, p. 225
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Ma traduction libre d'un extrait du livre d'Andrew Nikiforuk intitulé Slick Water:
"Le gouvernement ouvertement idéologique de Harper se souciait très peu des preuves, peu importe leur nature, et cela aussi inquiétait Jessica Ernst. Non seulement les Conservateurs fédéraux muselaient les études scientifiques sur les changements climatiques mais démantelait les bibliothèques scientifiques de la nation. Ils faisaient obstruction aux demandes d'accès à l'information aussi religieusement que le faisait le gouvernement de l'Alberta. Harper avait aussi changé l'approche de la nation envers la recherche fondamentale en nommant John McDougall comme chef du Conseil national de Recherches Canada en 2010. McDougall agissait dans sa nouvelle position comme il le faisait quand il était au ARC (conseil de recherche en Alberta): il avait transformé l'agence de recherche gouvernementale de 97 ans en un organisme de recherche à contrat se concentrant, comme l'a dit le quotidien Globe and Mail, "sur une poignée de projets de recherche de grande envergure appuyés par le monde des affaires, au détriment de la science fondamentale."
Ce qui était encore plus inquiétant pour Ernst était le fait que Harper se préoccupait peu de la Charte canadienne des droits et libertés. Son administration ne se gênait pas de considérer la Charte comme un document inopportun qui limitait les pouvoirs des corporations, et la portée du Cabinet du Premier Ministre. Non seulement est-ce que Harper questionnait l'autorité du système judiciaire (il pensait que les politiciens devraient écrire les lois, parce que les juges étaient notoirement trop libéraux) mais attaquait l'impartialité de la Cour suprême."
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