Photo: harlesotherpersonality.blogspot.com
Pour ceux qui ont jamais vécu une bataille environnementale, sachez que les promoteurs de grands et riches projets emploient souvent des tactiques qui fessent souvent en bas de la ceinture. Il faut être prêts à de l'intimidation, des menaces, et ne pas avoir peur de dénoncer des pratiques malhonnêtes à la police et aux médias. C'est notre seule arme de défense: la dénonciation et leur faire honte publiquement. Munissez-vous d'une couenne épaisse et de convictions à toute épreuve, car la lutte est loin d'être égale pour tous les partis concernés.
Voici une traduction libre d'un autre article publié dans le quotidien The New York Times, mais heureusement aussi dans plusieurs autres journeaux locaux de l'état au sud du Québec.
"Le débat sur les forages devient personnel et méchant dans le village.
La lettre a été livrée dans la boîte aux lettres de Kim Jastremski et suggérait qu'elle cesse son opposition aux projets de forages pour le gaz naturel. Le ton était plus menaçant qu'une simple demande.
Imprimée par ordinateur, sans signature et envoyée à environ 10 autres opposants à la pratique connue sous le nom de fracking (fracturation hydraulique), l'auteur de la lettre les comparait aux Nazis et affirmait qu'ils étaient surveillés quand ils allaient chercher leurs enfants à l'école.
Jennifer Huntignton vit d'autres agressions publiques, comme des commentaires en ligne suggérant que les gens devraient s'informer où elle vend son lait pour que les gens puissent cesser d'en acheter, ou l'avertit que sa ferme va s'écrouler comme un château de cartes quand son eau sera empoisonnée, car sa ferme est venue avec un bail avec une gazière. La lettre dit que les propriétaires terriens qui signent avec les gazières se prostituent pour de l'argent.
Le débat sur la fracturation hydraulique horizontale, ou fracking, l'injection d'immenses quantités d'eau traitée aux produits chimiques sous la terre pour libérer le gaz naturel, est devenu un sujet de plus en plus controversé partout dans la région est des États-Unis, avec des douzaines de communautés qui ont déjà voté ou passeront des lois pour interdire la pratique par crainte de dommages environnementaux, dont les sources d'eau potable.
Mais les discussions deviennent bien personnelles dans les petits villages et les régions rurales comme celle-ci, où la bataille fait que les voisins se confrontent, et les camps sont souvent divisés entre les gens des banlieues ou dans les villages, contre les fermiers et les grands propriétaires terriens qui vivent dans les environs.
L'état prévoit organiser des audiences en novembre avant d'établir finalement les règlements qui encadreront les forages gaziers, et les premiers puits forés selon les nouvelles normes se feront peut-être l'an prochain.
Les opposants ont proposé de boycotter les entreprises qui ne s'opposent pas à la fracturation et ont circulé des reportage par courriels pour identifier les autos ou les camions qui sont impliqués dans les baux gaziers qui ont été aperçus stationnés devant les résidences des voisins. Plusieurs promoteurs des forages, entre-temps, disent que les professionnels et les gens à leur retraite attirés par les beautés de l'endroit sont devenus des fanatiques contre le développement économique.
En effet, des personnes des 2 côtés de la question disent qu'il s'agit de problèmes qui vont au-delà de la fracturation.
"Autrefois, les gens de Cooperstown pouvaient ne pas s'entendre sur tout, mais ce n'était pas pris personnellement." dit Catherine Ellsworth qui écrit un papier dans un journal local hebdomadaire et est pour les forages. "Maintenant, les gens se campent dans leurs opinions et personne n'en déroge. Nous n'avons plus le sentiment que nous allons tous passer au travers de çà ensemble. Mais j'imagine que c'est comme çà ailleurs aussi. La société a changée, et Cooperstown a fait pareil."
Photo: Inséminateurs artificiels porcins usagés laissés devant ma maison parce que je m'opposait à une méga-porcherie dans ma ville ~ used artificial insemination tubes left in front of my home because I was against a pig CAFO built upstream
"Drilling debate in village grows close and nasty
COOPERSTOWN, N.Y. — The letter that arrived in Kim Jastremski's mailbox suggested that she stop protesting the possibility of natural gas drilling. It seemed more of a threat than a request.
Computer-generated, unsigned and sent to about 10 other opponents of a practice known as fracking, it compared them to Nazis and said they were being watched while picking up their children at school in minivans.
Jennifer Huntington receives more public abuse, like comments online suggesting that people find out where her dairy sells its milk so that they can stop buying it, or the warning that her farm, which has a lease with a gas company, "will fall like a house of cards when your water is poisoned." She and other drilling proponents have also been called "sellout landowners that prostitute themselves for money."
The debate over horizontal hydraulic fracturing, or fracking, the injection of huge quantities of chemically treated water underground to free up natural gas, has become increasingly contentious across the eastern U.S., with dozens of communities passing or considering bans because of fears of ecological damage, including the risk to drinking water.
But that ill will often takes its most intimate form in small towns and rural areas like this one, where the dispute has pitted neighbor against neighbor and has often set people who live in suburbs or villages against the farmers and landowners who live outside them.
The state plans to hold hearings in November before issuing final regulations on gas drilling, and the first gas wells drilled under the new rules could be possible next year.
Opponents have suggested a boycott of businesses that do not oppose fracking and have circulated reports via email identifying cars or trucks possibly involved in gas leasing that have been seen at their neighbors' residences. Many drilling proponents, meanwhile, say the professionals and retirees drawn to the area have become anti-growth fanatics.
Indeed, people on both sides say the ill will probably goes beyond fracking.
"At one time, people in Cooperstown could disagree, but it was never personal," said Catherine Ellsworth, who writes a column in a local weekly newspaper and supports drilling. "Now it's more like they want what they want, and that's it. There's no sense we're in this together. But I guess that's not just here. Society has changed, and Cooperstown has changed along with it.""
Written by Peter Applebome, New York Times News Service, published here: http://www.deseretnews.com/article/700192886/Drilling-debate-in-village-grows-close-and-nasty.html
Légende: Qui s'avèrent les plus agressifs, les plus impudents, les plus arrogants dans toute cette histoire? Les citoyens ou les gazières?Photo: Lindsay Speer
Tuesday, November 8, 2011
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
On lutte contre les poids lourds, les grosses van en transit sur le Chemin des Patriotes et on a subi des choses semblables, y compris les crachats!
ReplyDeleteOnleur avait dit qu'il y avait de gros risques de glissement de terrain avec un sol d'argile, de l'eau, une pente abrupte et des poids lourds.
Il y en a eu un il y a 2 semaines et même avant d'avoir fait les études et contrairement aux études faites ailleurs, le Ministère des Transports dit évidemment que ça n'a rien à voir. Tout est sécure, comme l'Autoroute Ville-Marie, le Pont Champlain, etc."Cout donc, c'est tu les mêmes fonctionnaires qu'au Ministère des Ressources naturelles ?