Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, March 1, 2012

Gaz de schiste - des cachotteries, et quoi encore?


"Exploration des gaz de schiste - Deux poids, deux mesures
Le ministre Pierre Arcand refuse d'expliquer la méthode contestée de l'attribution de certificats d'autorisation

Louis-Gilles Francoeur 29 février 2012

Le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, n’a pas voulu répondre aux questions de l’opposition officielle hier à l’Assemblée nationale.

Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Pierre Arcand, n'a pas voulu dire hier à l'Assemblée nationale pourquoi son ministère a usé de deux poids, deux mesures dans le dossier des gaz de schiste en n'exigeant des certificats d'autorisation que pour 2 des 18 puits fracturés entre 2007 et aujourd'hui.

Le ministre était interrogé par la critique de l'opposition en matière d'environnement, la députée péquiste de Vachon, Martine Ouellet. Cette dernière voulait savoir pourquoi le ministère de l'Environnement avait exigé et délivré des certificats d'autorisation pour deux puits, celui de Bécancour en juillet 2007 et celui de Gentilly en 2009, mais aucun pour les 16 autres puits où les industriels ont fait de la fracturation hydraulique dans le sous-sol de la rive sud.

Le ministre Arcand s'est retranché derrière les nouvelles règles mises en place par son ministère à compter de l'automne 2010 lorsque le dossier des gaz de schiste a provoqué une grogne populaire sans précédent sur la rive sud. Mais si les règles ont alors été changées, aucun nouveau projet n'a été soumis en vertu de ces nouvelles règles. L'article 22 de la Loi sur la qualité de l'environnement exige depuis des décennies un certificat d'autorisation préalablement à toute activité susceptible de provoquer l'émission d'un contaminant dans l'eau ou l'air.

Depuis le rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) le 27 février 2011, il y avait un an hier, le gouvernement exige que toute nouvelle activité de fracturation hydraulique obtienne l'assentiment du comité responsable de l'évaluation environnementale stratégique (ÉES) sur les gaz de schiste pour obtenir un certificat d'autorisation. Aucun industriel n'a encore franchi ces deux étapes conjuguées.

Plusieurs groupes sociaux et environnementaux ont voulu souligner hier le dépôt, il y a un an, du rapport du BAPE. Leur message était simple: ils ont l'impression d'être revenus à la case départ. Ils avaient déploré l'an dernier que le rapport du BAPE ait noté les dizaines de questions soulevées par les citoyens en audience, mais sans obtenir de réponses dans le rapport.

Travaux de l'ÉES contestés

Il en est de même encore aujourd'hui, ont-ils dit en se reportant aux travaux en cours dans l'ÉES. Pour l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), pour la coalition Eau Secours! et le Collectif scientifique sur les gaz de schiste, l'absence au sein du comité de l'ÉES de représentants qui ont la confiance des comités de citoyens et des groupes environnementaux alors qu'on y trouve des personnes associées à l'industrie, l'absence de verbatim des propos tenus lors des quatre journées de consultation récemment, l'absence de publication des mémoires alors déposés et surtout le mandat «orienté» de ce comité vers un encadrement de cette industrie font en sorte que le niveau de confiance envers cet organisme gouvernemental est proche du zéro absolu.

D'autant plus que la question centrale, soit la justification de cette filière au Québec, est totalement escamotée par le mandat. "

Lien: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/343907/exploration-des-gaz-de-schiste-deux-poids-deux-mesures

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In Quebec, like elsewhere on this planet, the oil and gas industry does it's thing with the government's blessing. Here's an article about that secrecy that probably won't be published anywhere else in main media. This is only possible because the newspaper Le Devoir has an independent press room.

Shale gas exploration - What's good for the goose isn't good for the gander...

The Minister Pierre Arcand refuses to explain method of giving out permits for drilling

An un-authorized translation of an article written by journalist Louis-Gilles Francoeur published February 29 2012

The Environment Minister Pierre Arcand did not want to answer questions put to him by the official opposition yesterday in the National Assembly. The Minister of the ministry of sustainable development, environment and parks (MDDEP) Pierre Arcand did not want to say yesterday in the National Assembly why his ministry isn't constant in it's method of giving out permits (authorization certificates) for shale gas wells between 2007 and today.

The Minister was under fire by the environment critic of the opposition, Martine Ouellet of the Parti Québécois in Vachon. She wanted to know why the ministry of the environment had required and given out permits for 2 wells, one in Bécancour in July 2007 and one in Gentilly in 2009, but none for the 16 other wells where the industry had fracked on the south shore (editor's note: of the St.Lawrence river).

The Minister Arcand brings up the latest regulations of his ministry in place since Fall 2010 when the shale gas file provoked an unprecedented public outcry on the south shore. But if new regulations are now in place, no new project has been proposed under these new regulations. Article 22 of the Law of Environmental Quality for many decades now requires a permit (authorization certificate) before any beginning of activity that could generate any contaminant in water or air.

Since the report of the provincial environmental public hearings body called BAPE (Bureau d'Audiences Publiques sur l'Environnement) came out February 27 2011, one year yesterday, the government requires that all new activity of hydraulic fracturing get the okay from the ÉES committee ( Évaluation Environnementale Stratégique - Strategic Environmental Assessment) studying shale gas in order to get a permit. No industrial company has yet to go through those 2 steps yet.

Many social and environmental groups wanted to bring attention to the deposit of the BAPE report one year ago yesterday. Their message was simple: they have the impression that everything is back to square one. Last year, they bemoaned the fact that the BAPE report had kept note of the dozens of questions asked by attending citizens but that stayed without answers in the report.

Workings of the ÉES challenged

The situation hasn't changed today, they say, when talking about the current workings of the ÉES. For the AQLPA (Association Québécoise de Lutte contre la Pollution Atmosphérique - Quebec association against air pollution), for the Eau Secours! Coalition and the Scientific Collective on shale gas, the fact that there is no representative by the citizens' groups and the environmental groups within the ÉES in which they can trust, while persons associated with the industry are included, the absence of verbatim of what was said during the 4 consultation meetings recently, no publication of the comments presented to them, but especially the mandate "given" to this committee to find a supervisory structure to oversee this industry make it difficult to find a level of trust towards this governmental organization much above the zero point.

Especially that the main question being the justification of launching Quebec in the shale gas file is completely put aside by their mandate.

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