Voici ma traduction libre d'un autre texte du blogueur Robin MathewsPublié le 26 avril 2013
La fracturation hydraulique au travers la planète, les réponses ne viennent pas, interdit de poser des questions
Elles se combinent. Elles s'entre-pénètrent. Le fil de l'une se tisse dans le tissu des autres. Les opérations de fracturations hydrauliques se pressent malgré la loi, malgré la règlementation, malgré les préoccupations pour la santé et l'environnement. Les proposants d'une fortune vite faite, les placements gaziers font écrire des lois écrites par les corporations pour faire taire les propriétaires terriens, les conseillers élus, les électeurs...vous et moi.
Étroitement, la législation pour encadrer la fracturation hydraulique et le comportement règlementaire mises de côté, faire taire n'importe quelle personne qui questionne un processus dangereux. En général, ils dénudent l'État de droit, enlèvent les droits aux populations, despotisent les gouvernements.
En Alberta, Stephen Harper, Alison Redford, Encana Corporation, le régulateur de l'Alberta Gerard Protti nouvellement nommé (qui fait respecter la loi nouvellement écrite) et jusqu'à date, le juge Neil Wittman de la cour de justice du Banc de la Reine se fondent tous...s'entre-pénètrent pour retarder les actions réparatrices, pour créer des lois toxiques, une santé toxique, un environnement toxique.
Partout au monde les gens se réveillent et commencent à se battre contre les corporations, les régulateurs, les forces policières, les législatures, les cours de justice, les dominateurs qui sont décidés à se lancer dans le forage non conventionnel, la fracturation hydraulique. Le conflit à propos de ce sujet continue. La France (2011), la Bulgarie (2012), et la Tunisie ont interdit la fracturation hydraulique. Cela continue en Australie, au Canada, en Chine, au Danemark, en Irlande, dans les Pays-Bas, en Pologne, aux États-Unis, et d'autres encore.
La fracturation hydraulique, c'est l'assaut intensif dans le schiste, et dans les veines de houille, en passant par plusieurs trous forés (en passant souvent par les nappes phréatiques) pour faire lâcher le gaz marchandable. Le "fracking" nécessite des quantités astronomiques de sable, d'eau, de mélanges de produits chimiques toxiques près de la surface ou à des milles de profondeur pour fracturer la roche mère afin d'extraire le gaz destiné au marché.
On dit que c'est de la vieille technologie (60 ans), la fracturation hydraulique de nos jours a des aspects nouveaux pour faire relâcher le gaz marchandable et comporte de multiples facettes connues et inconnues. L'hyper-industrialisation des régions agraires: résultats inconnus. Augmentation de séismes: enregistrés. Explosions imprévues suite à des fuites de gaz: enregistrées. Augmentation de cas de cancers près des puits pétroliers et gaziers: mesurés. Sources d'eau souterraine polluées: fréquent, mais étendue et effets sur la santé inconnus. Niveau des nappes phréatiques à la baisse: imprévisible mais observé. Migration ou fuites de gaz au fil du temps: imprévisibles mais certains et en augmentation. Effets toxiques sur l'eau, le sol, la faune, la santé humaine: certains, non règlementés, pas de recherche scientifique pour la plupart, informations refoulées.
La soi-disant "menace radioactive" commence seulement maintenant à être étudiée. A. Rich, E.C. Crosby de l'université du Texas ["New Solutions", volume 23 (1), 117-135, 2013] révèlent (en termes pour le profane) qu'un mélange d'agents radioactifs sont relâchés surtout par les opérations gazières non conventionnelles. Les agents radioactifs se retrouvent dans les sites d'entreposage (stockage de boues, bassins de décantation, bassins de stockage) ET dans le sol qui ne sert plus pour ces usages.
"Hors de contrôle: "L'expérience de la Nouvelle-Écosse avec la fracturation pour le gaz de schiste" rapporte que des quelques puits d'essai, des matériaux radioactifs ont été trouvés présents "seulement quelques années après le forage et la disposition d'une partie des déchets..." (page 4)
Jessica Ernst de Rosebud, en Alberta, rapporte que des boues générées par des opérations de fracturations hydrauliques ont été épandues sur des terres agricoles en Alberta.
En Alberta, (selon les mots de Joyce Nelson), "le gouvernement a introduit de la législation draconienne (Bill 2) qui pourrait enlever le droit aux propriétaires terriens ou à d'autres de s'opposer à n'importe quel projet énergétique qui pourraient les impacter directement ou défavorablement." (Watershed Sentinel, janvier-février 2013). L'action déterminée envisagée par le Bill 2 est sûrement, on pourrait penser, en réaction au procès de $33 millions entamé par Jessica Ernst contre Encana Corporation et un régulateur de l'Alberta. Ainsi que le changement de juges de son procès. Ainsi, on pourrait aussi penser, (ce que je pourrais appeler) le délai délibéré par le juge en chef de la cour du Banc de la Reine Neil Wittman. Il est le juge actuel du dossier de Jessica Ernst.
Quelque chose ne va pas au Canada. Et partout sur la planète. Les preuves s'accumulent de la dangerosité de la fracturation hydraulique. Les législatures devraient restreindre, rechercher, faire la preuve, règlementer...faire de la prévention...et rapidement. Mais les législatures, se joignent aux corporations, aux cours de justice, aux forces de l'ordre et font souvent de la dérèglementation, effaçant les preuves, punissent les opposants, refoulent les critiques.
Toute l'opération au travers la planète est tellement dangereuse, tellement peu éprouvée, si irresponsable, si despotique, que des raisons doivent être disponibles pour la fracturation hydraulique non règlementée, non recherchée, vu ses dangers.
Et les raisons sont disponibles.
Premièrement. Prenez Wiebo Ludwig (1942-2012) de la ferme Trickle Creek à Peace River, en Alberta, qui s'est battu contre la fracturation pour le gaz sulfureux. Le "sour gas", le gaz sulfureux, est un neurotoxine puissant et a laissé un legs de mort et de destruction, écrit Andrew Nikiforuk. Prenez les attaques sur les opérations de gaz sulfureux autour de Trickle Cree. Pensez aux millions de dollars dépensés pour enquêter les attaques sur la fracturation pour du gaz sulfureux autour de Trickle Creek.
Prenez les menaces et les attaques en Colombie-Britannique près de Chetwyn contre les opérations d'Encana Corporation et les millions de dollars dépenser pour enquêter.
Prenez le cas de la GRC et Encana Corporation qui auraient créé une fausse alerte et auraient fait exploser un site de forage d'Encana pour provoquer de la détresse, aucune accusation portée sur personne. Ensuite pensez aux millions de dollars dépensés pour enquêter, porter des accusations, emprisonner, et enquêter de nouveau Wiebo Ludwig. Un exemple parmi beaucoup d'autres: "La GRC a mené une recherche de 4 jours sans résultats à Trickle Creek (2010) impliquant plus d'une centaine d'agents de la GRC." (Wikipedia)
Pensez à Wiebo Ludwig (mais n'en parlez pas). Pensez à lui, poussé au mur, désespéré, à cause du fracking pour du gaz sulfureux. (Mais ne parlez pas de lui.) Pensez à ses demandes répétées sans réponses auprès du gouvernement de l'Alberta pour que la province règlemente, fasse de la recherche, questionne et enquête sur la fracturation hydraulique. (Mais ne prononcez pas son nom, sinon vous risquez d'être accusé de sympathiser avec des activités illégales terroristes.)
Qui parlera du terrorisme de Alison Redford, de Stephen Harper, d'Encana Corporation, de Gerard Protti et des régulateurs de l'Alberta, des législateurs de l'Alberta, et jusqu'à date, de Neil Wittmann, le juge en chef de la cour du Banc de la Reine de l'Alberta, pour accepter ou promouvoir, ouvertement, ou tacitement, ou passivement ce que plusieurs pensent être une attaque à la santé, au bien-être, à la sécurité, à la vie privée, à la propriété, à la tranquillité raisonnable d'Albertains honnêtes, respectueux de la loi et innocents?
L'Alberta peut être considérée comme étant un site type du genre d'infractions énumérées ci-haut. Mais, de plusieurs façons, de telles invasions se produisent partout sur la planète. Et il y a une raison à cela.
Le professeur LSE Lord (Nicholas) Stern et le panel d'experts Carbon Tracker disent dans un rapport récent mentionné dans un reportage de Damian Carrington dans le quotidien The Guardian (le 19 avril 2013) qu'au lieu de réduire les efforts à développer les combustibles fossiles, les 200 plus grosses compagnies ont dépensé $67 milliards en 2012 pour en trouver et en exploiter encore plus..." Çà, c'est à peu près la somme mentionnée dans un rapport de 2006 qui pourrait payer pour une transition vers une économie propre et durable."
Les marchés de la bourse se fient que les pays fassent rien pour combattre les changements climatiques, selon ce rapport. Les marchés de la bourse sont à créer une bulle du carbone semblable au gros scandale d'hypothèques, du marché de dérivés et de faux crédits de 2008. "Si tout va bien", je pense, les pays vont insister pour s'entendre sur des cibles internationales contre les changements climatiques, et la bulle du carbone éclatera parce que les réserves de pétrole, de charbon et du gaz maintenues par les compagnies énergétiques sont sur-évalués. Si tout ne va pas si bien que çà, les changements climatiques s'emballeront au-delà de notre contrôle.
Il pourrait être juste de dire que les mêmes genres d'investisseurs s'engagent maintenant dans la bulle du carbone sont bien semblables à ceux qui étaient pris par l'éclatement de 2008...des gens criminellement irresponsables disposés à causer n'importe quelle sorte de destruction dans leur course à la fortune personnelle. La bulle des combustibles fossiles est maintenue en vie par la cupidité, par de la grosse richesse irresponsable.
Seulement pour rencontrer nos cibles contre les changements climatiques, on estime qu'au moins deux tiers des soi-disant réserves de combustibles fossiles devront demeurer inexploitées. Mais... au lieu de diminuer la promotion actuelle de la fracturation hydraulique, on augmentera probablement la donne. Tant que les pollutions créées par la fracturation hydraulique, par les énormes dérangements impliquées durant ses activités, et par les déchets qu'elle génère, tant qu'elles ne seront pas enregistrées par la machinerie de la règlementation actuelle des changements climatiques, l'activité clairement destructive et sale sera qualifiée comme "propre".
(Mais la science sait que le méthane qui fuit et fuit dans l'environnement (presque pas mesurée et enregistrée) venant des opérations pétrolières et gazières a un impact important sur les changements climatiques! On dit que le méthane est 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Qui sonnera l'alarme du méthane qui fuit?)
Les gouvernements de péquenaud et de Redford à Ottawa et en Alberta (et ailleurs sur la planète) tenteront de criminaliser tous ceux qui résistent aux forages pour le gaz non conventionnel. Ils aideront et réconforteront les corporations comme Encana Corporation et travaillerons à miner les cours de justice qui cherche une juste décision dans les disputes impliquant les torts faits par la fracturation hydraulique. Ils feront ce qu'ils peuvent pour promouvoir les gazoducs de gaz naturel liquéfié, espérant que le resserrement causé par les changements climatiques sur les extractions conventionnels augmenteront les prix du gaz fracturé hydrauliquement.
Ici est un vaste groupe d'environnementalistes, beaucoup d'entre eux sont déjà engagés dans la lourde tâche de révéler que, peu importe comment cela pourra s'enregistre sur les outils de mesures des changements climatiques, la pollution générée par les forages de gaz non conventionnel (la fracturation hydraulique est une bête très, très sale). De nulle part, semblerait-il, depuis environ une vingtaine d'années, a surgi une des opérations de "minière" les plus malpropres de l'histoire au vu et au su de tous.
Plus que les gouvernement, comme le gouvernement de péquenauds à Ottawa et le gouvernement de Redford en Alberta, sont absorbés par les opérations de corporations privées et se font dicter par ces corporations, le plus qu'ils résisteront aux demandes des citoyens et des populations pour de la règlementation.
La bataille en vaut la peine. Le résultat est certain. Les gens partout sur la planète ne permettront pas, ultimement, que les grosses corporation et les gros gouvernements profanent la planète. "Plus ils sont gros," n'oubliez pas, "plus çà fait mal quand ils tombent."
"Friday, April 26, 2013
Hydraulic Fracturing [“Fracking”] Worldwide, Answers Not Forthcoming, Questions Not Allowed
Written by Robin Mathews
rmathews@telus.net
They merge. They interpenetrate. The thread of one weaves into the fabric of the others. “Fracking” operations rush past law, past regulation, past health and environmental concerns. Supporters of ‘quick cash’, gas ‘futures’ pass corporate-written law to silence land-owners, elected councils, voters ... you and me.
Narrowly - “fracking” legislation and regulatory behaviour push aside, silence anyone questioning a dangerous procedure. Broadly – they strip away the Rule of Law, disenfranchise populations, ‘despotize’ governments.
In Alberta, Stephen Harper, Alison Redford, Encana Corporation, the newly appointed Alberta Regulator Gerard Protti (enforcing newly written law), and – so far – The Alberta Court of Queen’s Bench Chief Justice Neil Wittmann all merge … interpenetrate to hold off remedial action - to create toxic law, toxic wealth, toxic environment.
People waken worldwide and begin to battle corporations, “regulators”, police forces, legislatures, courts - the dominators determined to engage in “unconventional drilling” (hydraulic fracturing, ‘fracking’). Conflict on the subject continues. France (2011) Bulgaria (2012), and Tunisia have banned hydraulic fracturing (‘fracking’). It continues in Australia, Canada, China, Denmark, Ireland, Netherlands, Poland, the U.S.A., and more.
Hydraulic Fracturing is the intensive assault on shale, and coal beds, through multiple well bores (often invading water tables) to release marketable gas. “Fracking” uses giant amounts of sand, water, toxic chemical-mixes near the surface or miles down to fracture strata - ‘fracking’ - for marketable gas.
Said to be ‘old hat’ (sixty years old), present hydraulic fracturing to release marketable natural gas has new aspects and possesses multiple knowns and unknowns. Hyper-industrialization of agrarian sites: outcomes unknown. Increased earthquake activity: recorded. Unforeseen “leak gas” explosions: recorded. Increased cancer incidence close to oil and gas wells: measured. Ground water sources polluted: common, but extent and health effects unknown. Water Tables lowered: unpredictable but occurring. “Migration”/leaks of gases over time: unpredictable but certain and increasingly frequent. Toxic effects on water, soil, animal life, human health: certain, unregulated, largely unresearched, information repressed.
The commonly named ‘radioactive threat’ is only now starting to be researched. A. Rich, E.C. Crosby, University of Texas [New Solutions, Vol. 23 (1), 117-135, 2013] reveal (in layman’s language) that a cocktail of radioactive agents are set free especially by ‘unconventional’ (‘fracking’) gas operations. Radioactive agents are found in depositories [sludge storage, waste pits, storage pools] - AND in the land no longer used for those purposes.
“Out of Control: Nova Scotia’s Experience with Fracking for Shale Gas”, Report Summary, April 2013” reports that from the few test wells undertaken radioactive materials were found to be present “only several years after drilling and disposal of some of the waste….” (p. 4)
Jessica Ernst (Rosebud, Alberta) reports that sludge from fracking operations is spread on agricultural lands in Alberta.
In Alberta, (using Joyce Nelson’s words) “the government has introduced draconian legislation (Bill 2) that would strip landowners and others of their right to object to any energy project that would adversely and directly affect them.” (Watershed Sentinel, Jan-Feb, 2013) The determined action envisioned in Bill 2 is doubtless a response to Jessica Ernst’s $33 million lawsuit against Encana Corporation and Alberta’s regulator. And so - one may conclude - is the switching of judges on her case. And so is, one may conclude, (what I would call) the concerted delay engaged in by Chief Justice of the Alberta Court of Queen’s Bench, Neil Wittmann. He is the highly dubious present judge on the Jessica Ernst case.
Something is seriously wrong in Canada. And globally. Evidence is mounting of real, multiple dangers in hydraulic fracturing. Legislatures should be restraining, researching, proving, regulating ... preventing ... at high speed. But legislatures, joining with corporations, courts, security forces are – often - deregulating, erasing evidence, punishing protesters, repressing criticism.
The whole operation world-wide is so dangerous, so untested, so irresponsible, so despotic, that reasons have to be available for largely unresearched, unregulated hydraulic fracturing in the face of its perils.
And reasons are available.
First. Think of Wiebo Ludwig (1941-2012) of Trickle Creek farm, Peace River, Alberta, fighting “Sour Gas” fracking. Sour gas “a potent neurotoxin, has left a legacy of death and destruction….” (Andrew Nikiforuk). Think of the attacks on Sour Gas operations around Trickle Creek. Think of the millions of dollars spent to investigate the attacks on Sour Gas fracking around Trickle Creek.
Think of the threats and attacks in B.C. near Chetwyn against Encana Corporation operations and the millions of dollars spent to investigate.
Think of the RCMP/Encana Corporation, alleged to have created a “false flag” and blowing up an Encana well site to spur on distress – no charges laid. Then think of the millions of dollars spent to investigate, charge, jail, and reinvestigate Wiebo Ludwig. One example of many: “RCMP conducted a four-day [fruitless] search of Trickle Creek (2010) involving over a hundred RCMP officers.” (Wikipedia)
Think of Wiebo Ludwig (but do not speak of him). Think of him driven to desperation by Sour Gas fracking. (But do not speak of him.) Think of his repeated (unanswered) pleas to Alberta government for regulation, for research, inquiry, and investigation of hydraulic fracturing. (But do not speak of him - or risk being accused of sympathizing with lawlessness, terrorist activity.)
Who will speak of the terrorism of Alison Redford, Stephen Harper, Encana Corporation, Gerard Protti and the Alberta Regulators, legislators of Alberta, and – so far – of Neil Wittmann, Chief Justice of the Alberta Court of Queen’s Bench in openly, or tacitly, or passively accepting and/or furthering what many believe is a ruthless attack on the health, the well-being, the security, the privacy, the property, and the reasonable tranquility of honest, law-abiding, innocent Albertans?
Alberta may be seen as a poster-location for the kinds of violation named above. But – in various ways – such invasions are happening widely on the planet. And there is a reason.
LSE professor Lord (Nicholas) Stern and thinktank Carbon Tracker state in a recent Report noted by Damian Carrington in The Guardian (Apr. 19, 2013) that instead of “reducing efforts to develop fossil fuels, the top 200 companies spent $674bn…in 2012 to find and exploit more….” That is about the sum named in a 2006 report that would “pay for a transition to a clean and sustainable economy”.
Stock markets “are betting on countries’ inaction on climate change”, the Report says. Stock markets are creating a Carbon Bubble not unlike the massive mortgage/derivatives/fake credit scandal of 2008. “If all goes well” – I say - countries will insist on internationally agreed Climate Change targets, and the “Carbon Bubble” will burst because of over-valuation of oil, coal, and gas reserves held by fossil fuel companies. If all does not go well – Climate Change will ramp up beyond control.
It may be fair to say the same kinds of ‘investors’ are engaged in the present Carbon Bubble as were engaged in the 2008 blow-up … criminally irresponsible people willing to cause any kinds of destruction in their drive for wealth. The whole fossil fuels Bubble is being driven by greed … by big, irresponsible money.
To meet only present agreed Climate Change targets, it is estimated that at least two-thirds of present so-called fossil fuel ‘reserves’ will have to remain unexploited. But … instead of diminishing the push presently going on for hydraulic fracturing (‘fracking’), it will probably intensify the push. As long as the pollutions created by hydraulic fracturing, by the huge environmental disruptions involved in its activities, and by the waste dumps it creates – as long as they aren’t registered by the present ‘Climate Change/global warming’ regulation machineries, the obviously destructive and dirty activity will be called “clean”.
(But science knows the methane gas leaking and leaking into the environment (almost unmeasured and unrecorded) from oil and gas operations is a potent climate changer! Methane is said to be 25 times more potent in relation to Climate Change than carbon dioxide. Who will bell the leaking methane cat?)
Redneck and Redford governments in Ottawa and Alberta (and elsewhere in the world) will attempt to criminalize any who resist “unconventional gas drilling” (‘fracking’). They will provide aid and comfort to corporations like Encana Corporation, and they will work to undermine courts seeking just adjudication of disputes about injury done from hydraulic fracturing. They will do what they can to push for Liquid Natural Gas pipelines – hoping that a Climate Change clampdown on conventional extractions will raise prices on Hydraulically Fractured Gas.
Here is huge field for environmentalists, many of whom are already engaged in the gigantic task of revealing that – however it may (or may not) register on Climate Change measuring devices - the pollution from unconventional gas drilling (hydraulic fracturing, ‘fracking’) is a very, very Dirty Wildcat. Out of (seemingly) nowhere, in the last twenty years at most, one of the dirtiest “mining” operations in history has come into play and into visibility.
The more governments – like the Redneck government in Ottawa and the Redford government in Alberta – are absorbed into private corporate operations and dictated to by those corporations, the more they will resist just demands by citizens and populations for regulation.
The fight is worth it. The outcome certain. People all over the globe will not, ultimately, permit huge corporations and huge governments to desecrate the planet. “The bigger they are”, remember, “the harder they fall.”
Written by Robin Mathews "
Link: http://powellriverpersuader.blogspot.ca/2013/04/hydraulic-fracturing-fracking-worldwide.html
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