Sunday, May 19, 2013
Gaz de schiste - Gaspésie et Anticosti mis de côté
Moratoire sur le gaz de schiste :
GASPÉSIE ET ANTICOSTI MIS DE CÔTÉ
Gaspésie, 16mai 2013 : Le groupe Tache d'huile est déçu du moratoire annoncé par le gouvernement qui exclut d'importantes zones vulnérables. '' Le moratoire annoncé constitue en soi une bonne nouvelle pour la région concernée, et tout le mérite revient à la mobilisation citoyenne sans laquelle la santé publique aurait été mise en péril. Pour les régions qui en sont exclues, c'est quand même une claque en plein visage! '' s'indigne Maude Prud'homme, porte-parole de Tache d'huile.
Le fait de se limiter au gaz de schiste et seulement aux basses terres du St-Laurent est une imposture : cela contourne le coeur du problème : la fracturation. La fracturation est nécessaire, aux dires même de Pétrolia, à une exploitation rentable du pétrole au Québec. ''Il n'y a aucune base scientifique pour exclure le reste du Québec, notamment la Gaspésie et Anticosti du moratoire. C'est deux poids, deux mesures, ça crée des populations de deuxième classe et témoigne de peu de considération pour les générations futures. Ce moratoire étroit confirme des zones sacrifiées'' indique la porte-parole de Tache d'huile.
Quels intérêts poussent l'État québécois à accorder un traitement de deuxième rang aux habitant-e-s de la Gaspésie et d'Anticosti? ''Chose certaine, ce sont les pétrolières et non les populations ou l'environnement qui voient leurs intérêts protégés... et les droits humains sont bafoués'' affirme Maude Prud'homme.
''La position du gouvernement du Quebec, en tant que législateur, actionnaire et cessionnaire de la ressource aux intérêts privés, rend la protection relative conférée par les études hydrogéoloques biaisée par une apparence de conflit d'intérêt.'' remarque Bilbo Cyr d'Environnement Vert-Plus. Soulignons que l'argent des contribuables québécois a été investi dans Pétrolia, via Ressources Québec, à la hauteur de 11% du capital-action. La pétrolière poursuit actuellement la ville de Gaspé en raison de son adoption du règlement protégeant les sources d'eau potables des citoyen-ne-s de la Ville. ''C'est pour le moins troublant'' ajoute M. Cyr.
Tache d'huile se réjouit de la solidarité visionnaire du Regroupement interrégional sur le gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL) qui continue de ''s’opposer à toute fracturation de la roche contenant des hydrocarbures car cette technique est gourmande en énergie et utilise et libère de nombreux agents toxiques.'' ''La solidarité des populations est plus forte que les manoeuvres politiques de divison'' se réjouit Tache d'huile.
Mentionnons au passage quelques éléments encore mystérieux et pourtant importants :
Combien de puits au kilomètre carré sont requis pour extraire le pétrole de la roche mère? Quel réseau routier serait construit ou utilisé? Comment le pétrole serait-il transporté? Comment? Quel serait l'impact de ces usages sur les infrastructures, les écosystèmes, la valeur des propriétés? Combien de torchères seront requises ? Quel en sera l'impact sur la macro faune et les populations de proximité? Quel impact sur la qualité
de l'air ? Comment cet usage se conciliera-t-il avec le tourisme, l'agriculture, la pêche, la chasse? Quel en sera l'impact sur le paysage?
Tache d'huile est une alliance de gaspésien-ne-s de longue date et de néo-gaspésien-ne-s, ainsi que de jeunes et moins jeunes provenant de l’ensemble de la Gaspésie et qui ont à coeur le respect des écosystèmes et des communautés de la péninsule. Tache d’huile est solidaire des organisations similaires dans le Golfe, aux Îles-de-la-Madeleine et à Anticosti.
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Information:
Tache d'huile- Gaspésie : Maude Prud'homme : 514-623-5162
Écovigilance Baie-des-Chaleurs : Michel Goudreau : 418-788-5590
à propos d'Anticosti : Caroline Laflamme : 418 535-0395
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LES ÉCOLOGISTES OUTRÉS DU RECUL IMPOSÉ PAR QUÉBEC POUR PROTÉGER L'EAU POTABLE
Gaspésie, 16 mai 2013 : Tache d'huile dénonce le nouveau règlement que veut imposer Québec aux municipalités qui réduirait de 2 km à 300 mètres la distance séparatrice pour protéger les sources d'eau et puits artésiens et de surface. "Nous comptons sur les municipalités pour contester l'abolition de leur possibilité de remplir leur devoir de protéger le droit à l'eau potable de leurs citoyen-ne-s. Rappelons que l'eau est avant tout une responsabilité municipale et que ce sont avant tout les taxes municipales qui servent à financer une eau de qualité" de dire un porte-parole de l'alliance Tache d'Huile.
Selon la Coalition Éco-Vigilance Baie des Chaleurs, les municipalités se sont montrées favorables au règlement adopté par Gaspé et plusieurs ont adopté un tel règlement dont celle de Ristigouche Sud-Est où Gastem devait y forer un puit près d'une zone habitée. Rappelons que la ville de Gaspé qui a fixé à 2 km la zone de protection pour les résidences et a reçu l'appui de la Fédération québécoise des Municipalités et de la Conférence Régionale des Élus.
Marge de protection de 2 km un minimum
Pour les écologistes, la distance de 2 km est un minimum et tient compte des nouvelles techniques de forage par procédé de fracturation et des forages à l'horizontal et qui peuvent s'étendre sur une distance de 5 km. Sur la base des renseignements suivants fournis par Richard Langelier, l’architecte du règlement type des municipalités les distances
séparatrices correspondent :
1. À l'avis des experts indépendants qui suggèrent que la distance de 2 Km est vraiment un rayon de protection minimum (Marc Durand);
2. À l'expérience historique des contaminations par hydrocarbures. La lagune de Mercier (où la pollution s'étend sur maintenant plus de 4 Km aujourd'hui) en est un triste exemple, et
3. Aux études disponibles en ces matières.
Actions à venir...
Les membres de Tache d'huile inciteront les municipalités à s'opposer à l'abrogation de leur pouvoir de réglementer et à maintenir les limites de 2, 6 et 10 km jusqu'à ce que des études hydrogéologiques globales soit faites, pas à la pièce. Les membres feront parvenir une lettre aux municipalités en ce sens. "Nous prendrons part aux consultations publiques sur le règlement sur la protection des sources d'eau potable, mais l'application du principe de de précaution concernant la protection de l'eau potable exige une suspension immédiate des travaux d'exploration et d'exploitation, et ce au moins jusqu'à la tenue d'un BAPE crédible sur la question. Ce laisser faire est dangereux! Il faut un moratoire provincial sur la fracturation ! '' insiste Maude Prud'homme, porte-parole de Tache d'huile.
Réaction à l'annonce d'études hydrogéologiques
Nous saluons la décision d'entreprendre des études hydrogéologiques avant les forages, même exploratoires, mais c'est un minimum : forer à l'aveugle est terriblement dangereux. Ceci dit, le fait de réaliser une étude hydrogéologique ne garantit pas en soi la préservation de la qualité de l'eau.
''On ne peut risquer la qualité de l'eau, car on ne peut pas la perdre sans compromettre gravement la santé publique et la qualité de l'environnement. "La règlementation proposée est innacceptable. Les 300 mètres de distance entre un puit de forage pour pétrole et gaz et une source d'eau potable est trop minime et l'impact sur les écosystèmes beaucoup trop risqué. Il faut s'élever contre cet aplatventrisme du gouvernement devant les compagnies pétrolières" de conclure MichelGoudreau, porte parole de la Coalition Éco-Vigilance Baie-des-Chaleurs.
Tache d'huile est une alliance de gaspésien-ne-s de longue date et de néo-gaspésien-ne-s, ainsi que de jeunes et moins jeunes provenant de l’ensemble de la Gaspésie et qui ont à coeur le respect des écosystèmes et des communautés de la péninsule. Tache d’huile est solidaire des organisations similaires dans le Golfe, aux Îles-de-la-Madeleine et à Anticosti.
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Information:
Tache d'huile- Gaspésie : Maude Prud'homme: 514-623-5162Écovigilance Baie-des-Chaleurs : Michel Goudreau : 418-788-5590
à propos d'Anticosti : Caroline Laflamme : 418 535-0395
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My translation of 2 press releases from a citizens' group against fracking forgotten by the Quebec government’s bill for a 5 year moratorium on shale gas fracking. In Quebec, it seems we are not all created equal.
Shale gas moratorium: Gaspésie Peninsula and Anticosti pushed aside
May 16 2013: The group called Tache d'huile (oil stain) is disappointed upon hearing the announcement of the government moratorium that excludes important vulnerable regions. "The announcement of a moratorium is in itself good news for the regions involved, and it's all thanks to the citizens' mobilization without which public health would have been compromised. For the excluded regions, it's nevertheless a slap in the face." says Maude Prud'homme, spokesperson for Tache d'huile.
To limit the moratorium to shale gas and only in the St. Lawrence Lowlands is an imposture: it does not address the crux of the problem, which is fracking. Fracking is necessary, and even Pétrolia admits it, for a profitable exploitation for oil in Quebec. "There is no scientific basis to exclude the rest of Quebec, like the Gaspésie Peninsula and Anticosti Island, in this moratorium. It's creating double standards: a second class citizenship takes place and shows very little consideration for future generations. This narrow moratorium confirms the sacrificed zones," continues the spokesperson for Tache d'huile.
What would motivate Quebec to demote to second class the residents of the Gaspésie and Anticosti? "One thing is for sure, the oil industry's interests are protected here, not the population nor the environment... and human rights are flouted" says Maude Prud'homme.
"The government of Quebec's stance, as a legislator, shareholder and transferee of the resources towards private interests makes the relative protection given by the hydro-geological studies biased because of an appearance of conflict of interest." says Bilbo Cyr from Environnement Vert-Plus. Lets mention here that Quebec's taxpayers' money has been invested in Pétrolia through Ressources Québec, at 11% share capital. The oil company is now suing the municipality of Gaspé because of the voting in of a bylaw that protects drinking water sources for the citizens of the city. "It's troubling, to say the least." adds Mr Cyr.
Tache d'huile is glad to see that the visionary solidarity of the RIGSVSL ( official grouping of all the citizens' committees in the St. Lawrence Valley against shale gas) that continues to be opposed to all fracking of rock that contains hydrocarbons because this process consumes a lot of energy and uses and generates many toxins." The solidarity among the population is stronger than political maneuverings to divide." Tache d'huile is happy to see.
Let's mention here a few mysterious but nevertheless important elements of this file: how many wells per square kilometre are needed to extract the oil from rock? What kind of access roads will be built and used? How much oil will be transported? And how? What will be the impact of this kind of use on the infrastructures, the ecosystems, the property values? How much flaring will be required? What will be the impacts on large scale fauna and nearby populations? What will be the impact on air quality? How to reconcile this use with tourism, agriculture, fishing, hunting? What will be the impact on the scenery?
Tache d'huile is an alliance between long time residents of the Gaspésie Peninsula and newly arrived residents, young and old from everywhere in the Gaspésie that hold dear the respect of the ecosystems and the communities of the peninsula. Tache d'huile stands in solidarity with similar groups in the Gulf, in the Magdalene Islands and on Anticosti Island.
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Information:
Tache d'huile- Gaspésie : Maude Prud'homme : 514-623-5162
Écovigilance Baie-des-Chaleurs : Michel Goudreau : 418-788-5590
about Anticosti : Caroline Laflamme : 418 535-0395
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Environmentalists are outraged by the back-stepping imposed by Quebec to protect drinking water
May 16 2013: Tache d'huile condemns the new regulation that wants to impose on Quebec municipalities the separation distance from 2 km to 300 meters that protects drinking water sources and artesian and surface wells. "We depend on municipalities to contest the abolition of their right to fulfill their obligation to protect the right to drinking water for their citizens. Water is primarily the responsibility of municipalities and is mostly municipal taxes that finance water of quality." says one of the spokesperson of Tache d'huile.
The Baie des Chaleurs coalition Éco-Vigilance says that the municipalities are favourable to the bylaw voted by Gaspé and many have voted in such a bylaw, like Ristigouche Sud-Est where Gastem was to drill a well near an inhabited region. Gaspé had determined a 2km protection zone for the residences and had received the approval of the Fédération québécoise des Municipalités and also from the Conférence Régionale des Élus.
A 2 km protection distance is a minimum
For the environmentalists, the distance of 2 km is a minimum and takes into account the drilling techniques using hydraulic fracturing and horizontal drilling that can go on for distances up to 5 km. Using the following information provided by Richard Langelier, the architect of the bylaw for the separation distances with municipalities correspond to:
1- The advice of independent experts that suggest that the distance of 2 km is really a minimum radius of protection (Marc Durand);
2- The historical experience of contamination with hydrocarbons. The Mercier lagoon (where pollution has spread over 4 km today) is a sorry example, and...
3 - Other studies available on this subject.
Actions to come...
The members of Tache d'huile will incite municipalities to oppose the abrogation of their power to regulate and maintain the distance limits of 2, 6 and 10 km until complete hydro-geological studies are done, not on a case by case basis. The members will send a letter to the municipalities about this. "We shall participate in the public consultations on the regulation to protect drinking water sources, but the application of the principle of precaution on the protection of drinking water demands an immediate suspension of all exploration and exploitation until a credible provincial environmental public hearing is held on this question. This laisser-faire is dangerous! We must have a provincial moratorium on fracking!" insists Maude Prud'homme, spokesperson for Tache d'huile.
Reaction to the announcement of hydro-geological studies
We salute the decision to do hydro-geological studies before drilling, even for exploratory purposes, because that is a minimum: to drill blind is terribly dangerous. That said, the fact of doing hydro-geological studies does not guaranty the preservation of the quality of water.
"Risking the quality of water is not an option, because we cannot lose it without gravely compromising public health and the quality of the environment. The proposed regulation is unacceptable. The distance of 300 metres between a drilling well for oil and gas and a drinking water source is too little and the impacts on ecosystems is much too risky. We must rise against this servility of the government to the oil companies." concludes Michel Goudreau, spokesperson for the coalition Éco-Vigilance Baie-des-Chaleurs.
Tache d'huile is an alliance of long time and newly arrived people in the Gaspésie region, young and old of the area that hold dear the respect of the ecosystems and communities of the peninsula. Tache d'huile stands in solidarity with similar groups in the Gulf, in the Magdalene Islands and on Anticosti Island.
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Information:
Tache d'huile- Gaspésie : Maude Prud'homme: 514-623-5162
Écovigilance Baie-des-Chaleurs : Michel Goudreau : 418-788-5590
about Anticosti : Caroline Laflamme : 418 535-0395
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