Saturday, August 10, 2013
Gaz de schiste - 3 années de revues de presse
Durant l'été de 2010, je travaillais assidument avec Ruth Major Lapierre pour dénicher de l'information sur le gaz de schiste et la fracturation hydraulique afin d'alimenter le débat au Québec. Tout ce que nous entendions ici dans notre province de la part des médias et le gouvernement, c'était la propagande de l'industrie. La majorité de l'information étant en anglais, Ruth et moi, bilingues et à la maison, avions le temps de faire de la recherche sur l'Internet et partager avec les personnes qui étaient intéressées.
Le problème, c'est que de plus en plus de personnes étaient intéressées, et qu'à force de chercher, nous trouvions de plus en plus de sources d'information. J'ai vite compris que mon bombardement de plusieurs courriels par jour à un nombre de plus en plus important de correspondants devenait une tâche non seulement lourde pour moi, mais qui pouvait rapidement devenir une source d'irritation pour plusieurs dans pas grand temps.
M'inspirant du beau travail qu'André Bouthillier avait accompli chez EauSecours pendant des années, j'ai décidé le 10 août 2010 de me limiter à un seul courriel par jour envoyé à la liste de personnes intéressées. Et plutôt que de passer plus ou moins la journée à fouiller sur la toile, j'ai décidé de me limiter à 4 ou 5 heures par jour, très tôt le matin. J'ai tendance à me lever avant le soleil, de toute façon, et la connexion haute vitesse tend à être encore plus rapide à ce temps-là de la journée, alors c'est une routine que j'ai adopté depuis.
Les pétrolières et les gazières ne prennent pas de vacances, elles, et ne semblent pas se soucier des fins de semaines, ou des congés: je m'en suis vite rendue compte. On tente même de nous en passer quelques-unes en douce à ce moment-là. Alors, pas question pour moi de baisser la garde!
Les études scientifiques parfois se contredisent. L'industrie se défend, les lois les protègent, les politiciens se rangent de leur côté. Mais quand pendant 3 ans, on trouve tous les jours, mois après mois, année après année, des articles de journaux parlant de gens lésés, d'eau contaminée, de travailleurs blessés et tués, de déversements, de fuites et de séismes, il faut bien se rendre à l'évidence: les combustibles fossiles, c'est du passé, et il est grand temps de passer à autre chose!
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Three years ago today, I finally got myself organized!
So many people (at last) wanted to know about fracking and shale gas, and I was finding so much stuff on the Internet, that I knew I had to find a better way to share the (mostly English) information I was finding about the subject before people started to find me annoying with the number of emails I was sending out.
It took me a while to get people interested in what the Quebec media and our government was not telling us about the terrible consequences of fracking and the long term effects of getting shale gas and oil from the ground, but when I did, I had to find a better way to share the information I found.
That's when I decided to do my search for a couple of hours early each morning, and making a mailing list of people who wanted to be updated with the greatest and the latest, and do a broadcast email just once a day. Every day. Till the fracking problem was resolved. For good. I'm still waiting...
In the meantime, it's hard not to come to the conclusion that when newspaper articles come out every day, every week, every month, year after year, to talk about people devastated by fracking, the pollution, the contamination, the people killed, burned, maimed, poisoned, the leaks, the blowouts, it's hard not to agree that fracking is dangerous stuff, and it's high time to leave fossil fuels where they belong: underground!
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