Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, August 19, 2010

En canot avec les Mohawks sur le Saint-Laurent

Photo: mohawktraditionalcouncil.org

Le Mohawk Traditional Council avait organisé une descente du fleuve Saint-Laurent avec La Famille, la baptisant Peace Mission 2010.
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The Mohawk Traditional Council's Peace Mission Canoe Trip on the St. Lawrence River 2010 (organized with La Famille)

Wednesday, August 18, 2010

Une soirée de schiste avec Scott McKay

Photo: Canadian Quantum

Le 17 août 2010, Scott McKay du PQ avait organisé une soirée de discussion sur le gaz de schiste à Fortierville. J'ai décidé d'y assister, pas parce que je vote PQ, pas parce que je voulais prendre le micro, mais bien pour prendre le pouls des gens de cette région-là.

J'essaie de comprendre les racines d'un endroit, et Fortierville m'a laissée perplexe. Pas sur le bord d'un cours d'eau, pas à la jonction de routes importantes, ni de chemin de fer. Pas d'industrie spécialisée. Que des kilomètres à la ronde de champs agricoles bien plats. Et un chapelet de petits villages tout autour, comme Fortierville.

Et faut-il ajouter, tout le monde se connaît là-bas. Rien qu'à rouler dans le stationnement du Centre Communautaire, entourée de l'église, la régie, l'arrêt d'autobus communautaire et l'hôtel de ville, c'était pas long que j'étais la mire de tous les regards. J'aurais été flambant nue peinturée d'une couleur fluo, on ne m'aurait pas plus remarquée. J'étais tellement intimidée (pas parce que les gens étaient agressifs, mais curieux tout en ne m'adressant pas la parole), que j'ai oublié de prendre une photo pour mon blog, bien que je m'étais promise de le faire!

En tout cas, trop tôt pour entrer dans la salle tout de suite, j'entendais des conversations confirmant que c'était clair que certaines personnes s'étaient informées, et n'aimaient déjà pas l'attitude cavalière des industries de forage et de gaz. Elles n'aiment pas non plus l'attitude "on fonce dedans, peu importe les citoyens" de certains élu(e)s que je nommerai pas ici.

Il est venu presque 50 personnes à la petite soirée. Certains sont venus malgré leur réticence à venir à une soirée organisée par un parti politique autre que le leur, mais le sujet fait mettre de côté les allégances, tellement il ébranle les gens.

Par tout hasard, j'ai rencontré de vieux amis de la Coalition Citoyenne Santé & Environnement http://coalitioncitoyenne.boutick.com/ , toujours parcourant les routes du Québec, en quête d'un mouvement citoyen qui se bat pour défendre ses droits à l'air respirable, à l'eau propre et à une nourriture saine. Mais la plupart étaient des personnes venant des villages environnants, noms commençant par des Saints à peine murmurés que je n'ai pas compris.

À part deux jeunes hommes biens soignés à la coupe de cheveux conservatrice, et à la barbe tellement fraîchement tondue que le rasoir devait être encore chaud sur la vanité de leur chambre de bain, le verdict est le même: on craint pour l'eau, on se demande où sont les lois pour nous protéger, aurons-nous au moins des redevances qui pourront payer les dommages, ce n'est pas durable, c'est un acte de foi que de croire les compagnies et les politiciens, il y en aura combien, combien d'eau prendront-ils, les compagnies veulent nous acheter, que peuvent faire les municipalités, on laisse quoi aux générations futures et si il a un dégât qui paiera la note, etc...

La ligne du PQ, c'est de demanger un BAPE générique, et tant qu'on ne sait pas ce que la Ministre des Ressources Naturelles va pondre cet automne, il faudrait probablement un moratoire, mais on insiste pas là-dessus.

La ligne des deux jeunes hommes: c'est une énergie propre, c'est notre ressource et on doit en profiter, et avant de s'y opposer, il faut s'appuyer sur des études scientifiques, pas sur des qu'en-dira-t-on.

Scott, lui, est arrivé en retard, ce qui fait qu'il a manqué du temps (comme toujours dans ces réunions-là) pour que tous aient le temps de s'exprimer. J'aurai aimé ajouter un mot ici, une information là, plaider pour nos rivières, mais j'étais là pour savoir ce que les gens de là-bas pensaient, et je devais leur laisser la parole pour cela.

Scott était pas mal au courant du dossier, ajoutant graduellement tous les plus importantes informations au fur à mesure que la soirée avançait, essayant d'être neutre (qu'on est donc gentil au Québec!), mais penchant clairement sur le côté du principe de précaution, bien qu'il n'a jamais dit ces 2 mots-là.

De la salle, j'ai su que le puits de Saint-Édouard a brûlé pendant 135 jours, et que Leclercville brûle en ce moment. Scott (et son attachée de presse) m'a appris que les compagnies peuvent prélever jusqu'à 20% du débit d'étiage (le niveau le plus bas d'un cours d'eau) étalé sur une certaine période et doivent en faire la demande au Ministère des Ressources Naturelles.

Ce que j'aurais voulu ajouter ici (mais que je n'ai pas fait), c'est que les rivières du Québec connaissent déjà des niveaux très bas, et cela ne devrait pas s'améliorer avec les changements climatiques. Aussi, enlever 20% du débit d'une rivière déjà basse et déjà polluée, c'est beaucoup: en enlevant un si gros volume d'eau, on augmente la concentration des intrants polluants en aval (comme le ruissellement agricole et les débordements d'usines de traitement d'égouts). Si nos rivières étaient en bonne santé au départ, l'exploitation du gaz naturel par fracturation hydraulique serait un peu moins inquiétante (mais si peu). Mais l'industrialisation de la vallée du Saint-Laurent à cause du gaz de schiste ne fera qu'ajouter à la charge déjà considérable de pollution que doivent endurer nos rivières.

Ce n'était pas le but de la soirée, mais après la clôture de la rencontre, les citoyens intéressés pouvaient donner leur nom et leurs coordonnées à Pierre "le médiéval" de Leclercville, un des plus calé dans la matière et activiste de la région, afin de former le début d'un réseau citoyen.

L'inquiétude la plus différente des gens de là-bas avec ceux que j'ai rencontrés jusqu'à date, c'est que les Municipalités de cette région puisent leur eau de puits, et le risque de perdre cette source d'eau potable leur fait demander une garantie écrite que les compagnies paieront toutes les dépenses générées par ce désastre potentiel. Mais juste l'idée de penser à cette possibilité en fait trembler plusieurs.

Ah, oui, j'oubliais presque: un argument de taille venant d'un des participants à la rencontre. Si on prélève tant d'eau pour la fracturation hydraulique et que disons 60% reste dans le roc, ne manquerons-nous pas d'eau éventuellement? L'équilibre de nos écosystèmes ne sera pas ainsi déséquilibré par cette disparition d'un si grand volume d'eau de surface ou d'aquifère (puisque les compagnies nous assurent qu'il n'y a pas de contact entre leurs puits et la nappe phréatique)?

Gaz de schiste: des lois et de la vigilance

Photo: Pittsburgh Tribune

En Pennsylvanie, le fermier Bob Worstell écoute le ronronnement des équipes de forage sur ses terres depuis 9 mois. Les travailleurs pompent de l'eau mêlée à du sable qui sera injectée à haute pression dans le roc très profondément sous leurs pieds. "C'est comme un bruit de fond: on s'y habitue. Çà ne m'empêche pas de dormir" dit-il, debout dans sa cour arrière à moins d'un quart de mille du puits installé sur une partie de sa terre qu'il a loué à la compagnie.

Ce que les scientifiques ne savent pas, ce sont les problèmes qui surgiront à long terme à cause de la fracturation hydraulique si creux dans le sol, à des plus de milles sites dans la formation de schiste (shale) Marcellus. Les foreurs affirment que les dernières 60 années de forage n'ont pas nui de façon détectable. Mais l'industrie prévoit forer de 15 à 20 fois plus de puits que l'on a maintenant!

Le rush gazier a commencé il y a environ 15 ans, mais la méthode de fracturation hydraulique existe depuis les années 1950s selon le département de l'énergie. Les foreurs utilisent cette technologie avec le forage horizontal pour couvrir un mille carré souterrain d'une surface de quelques acres sur la terre. Cela débuta surtout au Texas en 1992, puis s'installa en Oklahoma et au Arkansas, et maintenant la formation Marcellus va du Tennesse jusqu'à New York et va jusqu'à 8,500 pieds de creux.

L'état de la Pennsylvanie a octroyé 3,800 permis pour forer dans le Marcellus depuis 2005, dont presque la moitié cette année (2010) selon les dossiers du Department of Environmental Protection. Les gazières louent les droits miniers et l'espace des puits de forage des propriétaires terriens et soumettent leurs demandes de permis de forer parfois des années à l'avance.

Bob a signé un contrat de 5 ans avec Range Resources leur permettant de forer sur ses terres, mais ne veut pas dire le prix qu'il leur demande. Selon la compagnie, un puit typique pourrait générer $4 million de redevances au propriétaire terrien sur une période de 30 ans. Dans son comté de Washington seulement, le DEP a octroyé un permis par jour en moyenne durant le mois de juin.

La fracturation hydraulique nécessite de 4 à 5 million de gallons d'eau par puits, de l'eau prélevée habituellement d'une rivière, d'un ruisseau ou d'un système d'aqueduc commercial. Environ 20% à 25% de cette eau refait surface, la concentration de sels et d'autres minéraux augmentant selon le temps passé dans le sol. Cette saumure peut tuer la faune d'eau douce si elle s'échappe des étangs de décantation, des tuyaux ou durant le transport par camions-citerne. Les eaux usées contiennent des sels et des métaux à haute concentration, et parfois des traces de substances pétrolières comme les produits cancérigènes tels le benzène et le toluène.

Les compagnies ont commencé à recycler leurs eaux usées, se débarrassant des toxines dans les dépotoirs industriels. Ils ont amélioré les usines de traitement, évitent les usines qui ne sont pas équipées pour traiter les eaux de forage. Les compagnies changent aussi les produits chimiques qu'elles ajoutent à l'eau pour aider le forage. Environ 0,5% des fluides hydrauliques contenaient 20 à 25 chimiques auparavant, et maintenant Range Resources affirme utiliser que de l'acide hydrochlorique, du méthanol ou du propargylique, du polyacrylamide, une substance antibactérienne comme l'éthanol, du éthylène glycol, de l'alcohol ou de l'hydroxyde de sodium.

Les autorités ont distribué 571 infractions aux foreurs dans le schiste du Marcellus jusqu'au 2 juillet cette année, à comparé à 638 pour toute l'année 2009. À cause du forage intense du Marcellus, le DEP prévoit ajouter 100 personnes à son emploi, malgré les coupures du budget de l'état. L'agence a augmenté les tarifs des permis de forage pour aider à payer ses employés. Rep. Mike Doyle, l'un des représentants démocrates dans le House Energy and Commerce Committee qui pense à donner à l'EPA l'autorité de règlementer la fracturation hydraulique confirme qu'un besoin criant de personnel qui n'est pas outillé pour gérer tous les puits que l'on prévoit forer. "Si nous avons appris une leçon du déversement de BP dans le Golf du Mexique, c'est qu'il ne suffit pas d'avoir des bonnes lois, on doit les faire respecter" dit-il.Photo: Sable ajouté au fluide hydraulique de la fracturation hydraulique courtoisie Pittsburgh Tribune

"Drilling boom vigilance pressed across Pennsylvania

Oil and gas company Range Resources Inc. is breaking rocks beneath the surface of Washington County farms, and crews have worked on Bob Worstell's land for nine months. The site buzzes as workers pump water mixed with sand to create thousands of cracks and free natural gas. "It's just like a white noise; you get used to it. Hasn't stopped me from sleeping any," said Worstell, 65, looking at the site he leased to the company, from his shady backyard less than a quarter-mile away.

What scientists don't know is whether long-term issues might arise from hydraulic drilling so far underground, at thousands of sites in the Marcellus shale formation. Drillers claim 60 years of hydraulic fracturing resulted in no measurable harm. "When you look at the 15 to 20 times the amount of wells they have now -- which is what (the industry is) predicting -- there's going to be a significant problem," said Myron Arnowitt, Clean Water Action's Pennsylvania director.

The boom started about 15 years ago but hydraulic fracturing began in the 1950s, according to the Department of Energy. Standard Oil Co. of Indiana patented the process, but Houston-based Halliburton and other companies commercialized it and use it in almost all oil and gas wells, said Robert Watson, an associate professor emeritus at Penn State University.

Drillers couple the technology with horizontal drilling to cover a square mile underground from a few surface acres. That made deep-shale exploitation profitable when gas prices soared. Drillers began using the technique in Texas in 1992, before moving into Oklahoma and Arkansas and now the Marcellus shale that stretches from Tennessee to New York and runs as deep as 8,500 feet.

Pennsylvania has granted about 3,800 Marcellus shale drilling permits since 2005, almost half of them this year, Department of Environmental Protection records show. Gas companies lease mineral rights and drilling space from landowners and file for permits sometimes years before drilling.

Worstell granted Range Resources a five-year contract to drill on his land, but declined to say the price he charged. Range Resources estimates royalties at one typical well could generate $4 million for landowners over 30 years. The Worstell wells are among 385 permitted in Washington County since Jan. 1, 2008. In June, the DEP issued on average of more than one permit a day in the county.

Hydraulic fracturing uses 4 million to 5 million gallons of water per well, typically drawn from rivers, streams or commercial water systems. Water under high pressure can cut almost anything, so it's the best thing to shoot into the ground to cut through the shale holding gas, said Matt Pittzarella, Range Resources spokesman.

About 20 percent to 25 percent of that water surfaces, fresh water that becomes cloudy brine the longer it is underground, said Kelvin Gregory, a civil and environmental engineering professor at Carnegie Mellon University studying fracking wastewater. After mixing underground with remnants of the ancient sea, the wastewater's high concentration of salt and other minerals can kill freshwater animals if it leaks in runoff, from impoundments or pipes, or during transport. The wastewater contains salt and metals in high concentrations, and sometimes trace amounts of petroleum substances that include carcinogens benzene and toluene, Gregory said. Those hydrocarbons can be harmful, but are a high-value product gas companies harvest for sale, he said.

Companies have begun recycling water, disposing of toxins in industrial landfills. They've improved water-treatment facilities, curtailing use of sewage plants unequipped for drilling waste, which played a role in pushing pollution in the Monongahela River beyond drinking water standards in 2008, company officials and industry experts say.

Companies are changing the chemicals they add to water to help the drilling process. About 0.5 percent of the drilling water once included 20 to 25 chemicals, Gregory said. Range Resources reports it now uses only these additives: hydrochloric acid; methanol or propargyl; polyacrylamide; an antibacterial substance such as ethanol; and ethylene glycol, alcohol or sodium hydroxide.

Regulators noted 571 violations by Marcellus shale gas operators through July 2, compared to 638 in all of 2009. Because of Marcellus drilling, the DEP intends to add more than 100 people to its staff, despite state budget cuts. The agency raised permitting fees for drillers to help pay for staffing.

"They're going to have to staff up. The DEP, as presently constituted, is not equipped to deal with all the wells that are going to be dug," said Rep. Mike Doyle, D-Forest Hills, a member of the House Energy and Commerce Committee that is mulling whether to give the EPA the option of regulating hydraulic fracturing.

"If we've learned anything from BP (and its oil spill in the Gulf of Mexico), it's that you not only have to have good regulations, they have to be enforced," Doyle said."

Excerpts from article written by Tim Puko published in The Pittsburgh Tribune-Review here: http://www.pittsburghlive.com/x/pittsburghtrib/news/regional/s_689904.html

Tuesday, August 17, 2010

Canards morts à cause des surfactifs?

Photo: Oiseaux du Haut-Richelieu

Qui se souvient des milliers de canards trouvés morts au Colorado durant les hivers de 2007 et 2008? Une étude vient de tentativement expliquer pourquoi ces canards sont morts dans les eaux chaudes qui sortent des usines de traitement d'eaux usées. Ces hivers étaient particulièrement sévères et les canards avaient dû venir se nourrir dans les seuls plans d'eau de la région qui n'étaient pas recouverts de glace. Mais on n'avait pas pu alors expliquer la cause de leur décès.

La plupart des victimes étaient des Canards souchet, et on a découvert que leurs plumes étaient couvertes de surfactifs qui ont la propriété de neutraliser la tension superficielle de l'eau et semblaient avoir enlevé l'imperméabilité de leurs plumes.

Les surfactifs sont ajoutés à plusieurs produits de tous les jours, comme les nettoyants, les détergents et les assouplisseurs de tissus. Le type de surfactif trouvé sur les plumes des oiseaux était du polyéthylène glycol (PEG pour les intimes), un composé chimique qui inquiète de plus en plus les autorités et les scientifiques.

La plupart des usines de traitement d'eaux usées peuvent enlever environ 92% des PEG, pourtant. et le PEG avait été détecté sur des plumes d'autres volatiles qui n'avaient pas perdu leur imperméabilité. Il faut dire que les Canards souchet ne se nourissent pas comme les autres canards et restent dans l'eau plus longtemps.

Les chercheurs avouent vouloir en savoir plus sur la recombinaison de composés chimiques qui se trouvent dans les systèmes de traitement d'eaux usées.

Les surfactifs ont des effets pervers sur la vie aquatique également. On pense que l'ingrédient qui fait le plus de tort aux amphibiens dans le pesticide Roundup serait le surfactif dans sa recette qui lui permet de pénétrer dans les tissus végétaux, mais qui tue aussi les amphibiens!
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"Large metro duck die-off blamed on chemicals

Chemicals prevalent in everyday products may be partly to blame for the deaths of more than 1,000 ducks during the winters of 2007 and 2008, according to a study released Tuesday by federal wildlife officials. The study, led by the U.S. Geological Survey and prompted by the U.S. Fish and Wildlife Service, began in fall 2008, after abnormally high numbers of birds were dying at various wastewater-treatment plants along the Front Range.

The ducks, mostly northern shovelers, were exposed to a class of chemicals known as surfactants that break down surface tension in water, the study concluded. The compound was found on their feathers and apparently compromised their ability to shed water.

Surfactants are added to many products, including cleaners, detergents and fabric softeners, according to the U.S. Department of Health and Human Services. The chemical also is used as a defoaming agent in food and is in soda pop as well, Wegrzyn said. The specific type of surfactant discovered on the birds' feathers was polyethylene glycol. PEG is considered to be a compound of "emerging concern" by some regulators, scientists and others.

About 92 percent of PEG is removed by Metro's sewage-treatment system, the district's chief chemist said.

Although the study did not blame PEG alone for the bird deaths, many of the ducks died from hypothermia or drowning because of a change in the physical makeup of their feathers. The barbules on their feathers were no longer interlocking to repel water, so it soaked their skin and feathers, Wegrzyn said.

But PEG also was found on the feathers of some birds that did not lose their ability to repel water.

Northern shovelers have unique feeding patterns compared with other ducks, Wegrzyn said. They feed mostly on microorganisms, such as algae, in water, while other ducks feed on a variety of food sources such as vegetation and insects. In addition, northern shovelers stay in the water longer to feed.

During the heavy snows and extended periods of cold weather during the winters of 2007 and 2008, much of the duck habitat in the region was covered with ice. This sent birds looking for open water at wastewater-treatment plants. There, they fed on microorganisms in the secondary clarifier and the chlorine-contact chambers.

Researchers still would like to do more work to determine what combination of chemicals present in wastewater-treatment systems affects the "waterproofing" of ducks."

Excerpts from article written by Sarah Horn published in The Denver Post here: http://www.denverpost.com/ci_15618069

Surfactants have unsuspected effects on wildlife. For example, the one used in the pesticide Roundup was found to be deadly to amphibians, especially those in their tadpole stages: http://www.medicalnewstoday.com/articles/22159.php It is the surfactant in Roundup that lets it penetrate the tissues of plants to kill them. It also contributes to the decline of our amphibian population.

Monday, August 16, 2010

Les récoltes absorbent les pharmaceutiques des boues municipales traitées

Photo: fermeCarignan.blogspot.com

Ce que l'on craignait est maintenant confirmé: des chercheurs de l'Université de Toledo en Ohio on découvert que le soya fertilisé avec des boues municipales traitées (égouts) en plein champ absorbe certains produits pharmaceutiques et médicaments (PPCP) qui pourraient être dans ces boues.

Aux États-Unis (et au Québec à notre insu), des agriculteurs fertilisent leurs champs agricoles avec des milliers de tonnes de boues traitées venant des usines de traitement des eaux usées (comprendre égouts) et irriguent avec des milliards de gallons d'eaux usées recyclées. De cette façon, une multitude de produits pharmaceutiques et de produits de beauté non-règlementés venant des maisons des consommateurs trouvent le chemin vers les champs agricoles. Nous savons maintenant qu'au moins l'une des récoltes, le soya, peut absorber facilement ces produits chimiques. Il faut se demander quelles sont les conséquences pour les gens et les animaux qui mangent ces plantes qui contiennent ces composés chimiques.

Les antimicrobiens triclosan et triclocarban s'accumulent dans les fèves soya elles-mêmes (la partie de la plante que nous consommons).

L'un des chercheurs de cette étude s'inquiète: "Ils (les PPCP) pourraient s'accumuler dans la chaîne alimentaire et aboutir dans l'assiette des consommateurs humains."

C'était l'une de nos objections d'avoir une porcherie de 5,800 en amont (et son épandage sur du maïs-grain et du soya): la crainte de voir les antibiotiques, les hormones des bêtes, la moulée OGM (et des traces de pesticides utilisés pour leur récolte) se retrouver dans le cycle infernal. Le purin qui contamine la récolte qui va dans la moulée qui nourrit le cochon qui aboutit dans notre assiette. (chez moi, nous mangeons que du porc bio depuis septembre 2005).
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"Crops Absorb Pharmaceuticals From Treated Sewage

Environmental Pollutants: Soybeans can accumulate drugs and personal care products commonly found in wastewater and solid waste. Each year, U.S. farmers fertilize their fields with millions of tons of treated sewage and irrigate with billions of gallons of recycled water. Through this treated waste, an array of pharmaceutical and personal care products (PPCPs) make their way unregulated from consumers' homes into farm fields. Now researchers find that at least one crop, soybeans, can readily absorb these chemicals, which raises concerns about the possible effects on people and animals that consume the PPCP-containing plants.

Researchers have previously shown that food crops take up veterinary medicines from manure fertilizer and some cabbage species absorb human pharmaceuticals when grown in hydroponic conditions. But environmental scientist Chenxi Wu and colleagues at the University of Toledo in Ohio wanted to determine if a major food crop could absorb common PPCPs under more realistic agricultural conditions, such as plants grown in soil. If the chemicals do find their way into the crops under real-life conditions, they could be toxic to the plants, Wu says. "Or they could accumulate through the food chain, and eventually end up in human consumers," he adds.

The antimicrobial compounds triclosan and triclocarban also accumulated in the beans themselves.

Wu thinks that more toxicology studies should come next: "If you find those compounds in the plant, what are they going to do to the plants or to animals that eat the plants?""

Excerpts from article written by Rachel A. Zurer published in Chemical & Engineering News here: http://pubs.acs.org/cen/news/88/i32/8832news.html

One of our objections to having a 5,800 pig farm upriver (and their slurry spreading on crops like corn and soy) was the possibility that their slurry still containing the antibiotics and the GMO feed (and their pesticides) would end up in the crops that feed future generations of pigs that are destined for human consumption. We eat organic pork.

Sunday, August 15, 2010

Un ancêtre


"Le plus gros peuplier deltoïde du Québec" sur les rives de la rivière Richelieu à Noyan, près de la frontière avec les États-Unis.
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"The biggest Cottonwood in Quebec" on the shores of the Richelieu River in Noyan, near the United States border.

Saturday, August 14, 2010

Les gazières sont chez vous? Faites analyser votre eau!


La crainte de voir son puits qui nous fournit notre eau potable se faire contaminer est toujours une inquiétude pour le propriétaire d'un puits privé. Mais au Québec, c'est la responsabilité du propriétaire de se faire analyser son eau. Raison de plus si on signe un bail avec une compagnie de forage ou une gazière qui cherche du gaz naturel.

C'est toujours mieux d'avoir les données avant les travaux, afin d'avoir une base de référence une fois les travaux commencés. Le hic, c'est de savoir quoi chercher et de comprendre les rapports des laboratoires d'analyse.

En Pennsylvanie, un département de l'université de Pennsylvanie donne de la formation pour que les gens puissent comprendre les documents. Quelques propriétaires de puits privés n'avaient jamais fait analyser leur eau auparavant: certains ont eu de mauvaises surprises.

Voici quelques-uns des produits chimiques associés au forage à la recherche du gaz naturel et ensuite l'extraction: barium, méthane, chlorures et le plomb. La plupart des compagnies de forage ne sont pas obligées de faire analyser la qualité de votre eau après qu'elles commencent à forer. Cela doit être inclus dans le bail que le propriétaire a signé avec la compagnie que c'est sa responsabilité de faire tester pour détecter les produits chimiques toxiques dans l'eau du puits, sinon c'est le propriétaire du terrain qu doit s'assurer que son eau est potable.
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"Keeping Your Drinking Water Clean

Contaminating the water supply is a big concern when it comes to natural gas drilling. In Pennsylvania, some landowners receive water quality reports from drilling companies, before and after they drill. Understanding those reports is no easy task.

Action News Reporter Jenna Hanchard attended a seminar Wednesday evening which offered some advice. When Dick Richards from East Rush in Pennsylvania read his water quality report from Cabot Oil and Gas he says it looked like it was in another language. "It was all Greek to me. I didn't know what anything meant, " Richards says. The Penn State Cooperative Extension met with the community, giving a seminar to try to sort it all out.

Representatives say its crucial to have your water tested. Mark Madden from Penn State Cooperative Extension says, " a lot of people are testing now for the first time water testing, some of them aren't pleasantly surprised that the water they've been drinking is not that good."

In water quality reports, there is a list of different chemicals found in your water. It's important to know the basic chemical compounds that can spike in your water, as a result of natural gas drilling. The chemicals Barium, TSD, Methane, Chloride and Lead are most closely linked to natural gas drilling. You can compare your chemical levels with a set standards set by the EPA. If your levels exceed the standards, then your water is not safe to drink. But there's a twist.

Most gas drilling companies are not required to test your water after they start drilling. It must be stipulated within the lease that they must test for chemical toxins or else its up to you to make sure your water is clean."

Excerpts from article by WBNG News published here: http://www.wbng.com/news/local/Keeping-Your-Drinking-Water-Clean--100501219.html

In Quebec, it's up to the private well owner to test his drinking water supply. It's the individual's responsibility to make sure his drinking water is safe.