What kind of future in store for the people living along the coasts of the Gulf of St.Lawrence and on Magdalene Islands if the oil and gas industry has it's way?
Thursday, May 31, 2012
Wednesday, May 30, 2012
Pétrole: un SOS est lancé
Le Texas, c'est beaucoup plus que des puits de pétrole et de gaz
Une famille dénonce la toute puissance des pétrolières qui menacent d'exproprier son terrain pour faire passer un oléoduc en plein milieu de ses terres.
Traduction du texte qui accompagne le YouTube mis en ligne.
Une promenade sur le terrain boisé de David Daniel près de Winnsboro, au Texas. David et son épouse on tombé en amour avec cette terre et espérait la léguer à leur fille de 4 ans. Mais la propriété serait divisée en 2 par le projet d'oléoduc de TransCanada qui importerait la production des sales sables bitumineux de l'Alberta.
Quatre sources d'eau douce émergent de la zone prévue pour la construction du pipeline. David dit que son coeur a cessé de battre un instant quand il a aperçu le premier piquet planté par les arpenteurs.
Il décrit sa rencontre avec les arpenteurs-géomètres de TransCanada qui se trouvaient illégalement sur sa propriété: ils se sont enfui, finalement.
Il parle aussi de ses échanges avec des gens malades d'avoir été en contact avec les toxines du déversement de pétrole dans la rivière Kalamazoo au Michigan. Il affirme que TransCanada n'a pas de plan d'urgence en cas de désastre et a l'impression que TransCanada considère sa famille comme des rats de laboratoire. Il considère que les représentants des compagnies mentent de façon récurrente et sa lutte qui dure depuis 3 ans et demi avec elles lui a enlevé sa vie normale.
"Le peu de respect pour nos vies, et la vie de notre petite fille, ainsi que de la ressource, n'est tout simplement pas acceptable." dit-il. David et sa famille, ainsi que tous ceux qui vivent tout le long du trajet de l'oléoduc ont besoin que le peuple de l'Amérique vienne à leur défense.
Renewable Rider Tom Weis and Ron Seifert get a walking tour of David Daniel's wooded homestead in Winnsboro, TX. The property he and his wife fell in love with, and dream of passing on to their 4-year old daughter, would be split in half by TransCanada's toxic tar sands pipeline. Four fresh water springs fall within the construction zone.
David describes the moment he found the first survey stake on his property: "My heart just dropped." He shares a story of approaching five "jittery" TransCanada surveyors who had been illegally trespassing on his property and "took off running." He describes meeting with people sickened by toxins from Michigan's Kalamazoo River tar sands oil spill, saying TransCanada, which doesn't have an emergency response plan, is treating his family like a "lab rat." He talks about how company representatives regularly engage in "bold faced lying" and the toll the 3 ½ year fight has taken on their lives: "The disrespect for our lives, and the lives of our daughter and the resources is just unacceptable."
David, his family, and everyone else living up and down the pipeline route need the American people to come to their defense.
Une famille dénonce la toute puissance des pétrolières qui menacent d'exproprier son terrain pour faire passer un oléoduc en plein milieu de ses terres.
Traduction du texte qui accompagne le YouTube mis en ligne.
Une promenade sur le terrain boisé de David Daniel près de Winnsboro, au Texas. David et son épouse on tombé en amour avec cette terre et espérait la léguer à leur fille de 4 ans. Mais la propriété serait divisée en 2 par le projet d'oléoduc de TransCanada qui importerait la production des sales sables bitumineux de l'Alberta.
Quatre sources d'eau douce émergent de la zone prévue pour la construction du pipeline. David dit que son coeur a cessé de battre un instant quand il a aperçu le premier piquet planté par les arpenteurs.
Il décrit sa rencontre avec les arpenteurs-géomètres de TransCanada qui se trouvaient illégalement sur sa propriété: ils se sont enfui, finalement.
Il parle aussi de ses échanges avec des gens malades d'avoir été en contact avec les toxines du déversement de pétrole dans la rivière Kalamazoo au Michigan. Il affirme que TransCanada n'a pas de plan d'urgence en cas de désastre et a l'impression que TransCanada considère sa famille comme des rats de laboratoire. Il considère que les représentants des compagnies mentent de façon récurrente et sa lutte qui dure depuis 3 ans et demi avec elles lui a enlevé sa vie normale.
"Le peu de respect pour nos vies, et la vie de notre petite fille, ainsi que de la ressource, n'est tout simplement pas acceptable." dit-il. David et sa famille, ainsi que tous ceux qui vivent tout le long du trajet de l'oléoduc ont besoin que le peuple de l'Amérique vienne à leur défense.
Renewable Rider Tom Weis and Ron Seifert get a walking tour of David Daniel's wooded homestead in Winnsboro, TX. The property he and his wife fell in love with, and dream of passing on to their 4-year old daughter, would be split in half by TransCanada's toxic tar sands pipeline. Four fresh water springs fall within the construction zone.
David describes the moment he found the first survey stake on his property: "My heart just dropped." He shares a story of approaching five "jittery" TransCanada surveyors who had been illegally trespassing on his property and "took off running." He describes meeting with people sickened by toxins from Michigan's Kalamazoo River tar sands oil spill, saying TransCanada, which doesn't have an emergency response plan, is treating his family like a "lab rat." He talks about how company representatives regularly engage in "bold faced lying" and the toll the 3 ½ year fight has taken on their lives: "The disrespect for our lives, and the lives of our daughter and the resources is just unacceptable."
David, his family, and everyone else living up and down the pipeline route need the American people to come to their defense.
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Tuesday, May 29, 2012
Monday, May 28, 2012
Agriculture industrielle - la folie de travailler contre la nature
La folie de la grosse agriculture: pourquoi la Nature va toujours vaincre.
L'agriculture industrialisée à grande échelle dépend sur l'ingénierie des terres pour assurer une absence de diversité naturelle. Avec l'apparition récente de "mauvaises" herbes tolérantes aux herbicides sur des fermes Américaines, la nature trouve ultimement une façon de miner l'uniformité et s'affirmer.
Traduction libre d'un texte écrit par Verlyn Klinkenborg.
Durant sa très courte et honteuse montée, la "grosse" agriculture a toujours une seule chose comme but: l'uniformité. L'exemple évident, c'est le maïs. Le département de l'agriculture aux États-Unis prédit que les fermiers de l'Amérique, les gros producteurs, sèmeront 94 millions d'acres de maïs cette année. C'est l'équivalent de semer du maïs sur la surface totale de l'état du Montana. Afin d'arriver à ce but, il faudrait s'assurer que chaque pouce carré du Montana respecte les paramètres pour la culture du maïs. Cela voudrait dire aplanir les inégalités du terrain, irriguer les endroits secs, drainer les endroits humides, fertiliser les endroits stériles, ainsi de suite. Le maïs est habituellement cultivé où le terrain est moins rigoureux qu'au Montana. Mais même au Iowa, cela a exigé que l'on égalise, irrigue, draine, fertilise et bien sûr, arroser.
Vous pouvez argumenter que l'uniformité est le résultat de l'efficacité, ou son contraire. Mais supposons que l'efficacité n'est que l'expression économique de l'uniformité. L'argumentaire est le suivant: quand vous êtes devant un champs de maïs dans le Midwest américain, vous savez que vous contemplez la nature à laquelle on a ajouté une idée. Cela porte beaucoup moins à la confusion et est beaucoup moins confus que la nature que vous pouvez même voir dans un fossé sur le bord d'une route qui traverse un champs de maïs, ou dans l'un des derniers champs de prairie intouchée qui survit dans un cimetière ou le long d'une voie ferrée abandonnée. La nature est parfois difficile à comprendre. Le maïs, lui, est stupéfiant.
Les humains ont passé beaucoup de temps à tenter de comprendre la vraie nature de la Nature. C'est difficile à se mettre la tête autour de cette idée, parce que nous vivons à la vitesse de la nature et à l'intérieur de la vision abstraite de l'humanité. Nous remarquons à peine les différences à grande échelle d'une année à l'autre, encore moins les petites d'une minute à l'autre. Mais si nous pouvions accélérer un tout petit peu le passage du temps et observer davantage, nous pourrions comprendre que la grande mission de la nature est d'essayer la vie partout et de toutes les façons qu'elle le peut, et cela veut dire partout et n'importe comment. Il en résulte, à long terme et immédiatement, une diversité, une complexité, une particularité et une capacité d'invention à une échelle que nos cerveaux peuvent à peine comprendre.
Une agriculture raisonnable ferait de son mieux pour imiter la nature. Plutôt que changer la planète pour s'adapter à une récolte, c'est ce ue nous faisons avec le maïs et le soya ainsi qu'une poignée d'autres récoltes agricoles, nous devrions diversifier nos récoltes pour s'adapter aux particularités de la planète. Cela n'arrivera jamais avec la grande culture, parce que l'agriculture industrielle est irrationnelle. C'est là que nous démontrons, à des coûts inimaginables, notre incapacité de comprendre comment la nature fonctionne. C'est là que l'uniformité est toujours éventuellement perdante devant la diversité, et où l'idée que ce fait la grande culture de la diversité s'est révélée être plus uniforme que jamais.
Pour une récolte uniforme comme le maïs, les fermiers ont été encouragés à épandre un herbicide uniforme pour tuer les "mauvaises herbes". Le maïs moderne est génétiquement modifié pour résister aux herbicides utilisés routinièrement. La plupart du temps, cet herbicide est du glyphosate, mis sur le marché par la marque de Monsanto appelée Roundup. Les fermiers ont épandu et arrosé des milliards de gallons de Roundup grâce à une prémisse économique et morale qui dicte que le maïs, c'est bien, les "mauvaises herbes" c'est mal. Mais pourtant, on ne peut s'empêcher de constater que cela n'arrête pas la nature de se réinventer.
Pour les plantes à feuilles de grande surface et les micro-organismes, le Roundup ne représente pas l'apocalypse. C'est tout simplement un défi modeste, temporaire, ce qui explique pourquoi 15 ans après l'introduction des récoltes qui tolèrent le Roundup, il ne fonctionne plus pour contrôler les nouvelles générations de "mauvaises herbes" qui peuvent maintenant survivre au Roundup, surtout dans les champs de coton. C'est parce que la recherche dans le laboratoire de la nature ne cesse jamais. La nature explore toutes les possibilités. Elle ne cherche jamais du financement. Elle n'est jamais découragée par des expériences qui n'ont pas réussi. Elle ne peut pas se faire acheter par des enveloppes brunes.
Pour régler le problème des herbes qui tolèrent le glyphosate, Dow Chemical espère introduire une variété de récolte qui survivrait des arrosages d'herbicide appelé 2,4D. Présenté aux fermiers pour la première fois en 1946, le 2,4D était une découverte miracle, un herbicide qui pouvait tuer seulement une certaine classe de plantes au lieu de tout détruire. C'est moins sécuritaire que le glyphosate, surtout parce qu'il est parfois contaminé avec des dioxines. Mais il ne détruit pas tout sur son passage, bien que l'un de ses ingrédients chimiques est le fameux Agent Orange, le défoliant utilisé durant la guerre au Vietnam. (La dioxine dans le Agent Orange vient d'un autre composé chimique appelé 2,4,5-T.)
Tout de même! C'est de la chimie de fond de cave, de toute manière! C'est comme vouloir faire l'élevage d'oiseaux qui pourraient tolérer le DDT. Et bien que le USDA (département de l'agriculture des É.-U.) n'a pas encore pris de décision pour approuver ou pas le soya de Dow qui tolèrerait le 2,4-D, le département a décidé d’accélérer le processus de révisé les dossiers des cultures génétiquement modifiées, surtout pour aider la lutte contre les "mauvaises herbes" qui tolère maintenant le glyphosate à cause de son épandage exagéré depuis la dernière décennie et demie. Selon les statistiques de Dow, les "superweeds", les herbes qui tolèrent maintenant l'herbicide, sont maintenant dans 60 millions d'acres cultivés selon les chiffres de l'an passé. Si tout va bien, selon la bureaucratie, bien sûr, c'est encore plus de fric pour les poches de Dow.
"Les fermiers ont besoin d'une technologie dès maintenant pour les aider à régler les problèmes de résistance des 'mauvaises herbes'", disait un porte-parole de Dow le mois passé. Cela veut seulement dire que les fermiers ont besoin de cette technologie maintenant pour les aider à régler des problèmes créés de toutes pièces par une technologie introduite il y a 15 ans de cela. Au lieu de faire des pressions auprès des fermiers pour qu'ils évitent l'uniformité et se dirigent vers une plus grande diversité, l'USDA les aide à refaire la même erreur encore plus rapidement. Quand une idée ne fonctionne pas, l'USDA semble penser que la façon de régler le problème, c'est d'introduire des idées rapidement qui ne fonctionneront pas pour la même raison. Et il semblerait que c'est toujours la même mauvaise idée: l'application uniforme d'un agent anti-biologique, que ce soit un pesticide sur une récolte ou un antibiotique dans un élevage intensif. Les résultats seront toujours les mêmes. La nature trouve un moyen pour la contourner, rapidement.
Voilà l'irrationalité de l'agriculture telle qu'elle est pratiquée ici aux États-Unis et maintenant partout sur la planète. Elle s'est faite une grosse idée, et ne lâchera jamais, parce qu'elle a tout investi dans cette grosse idée. Contre l'uniformité et l'abstraction, face à ces millions d'acres de récoltes génétiquement modifiées, la nature gagnera toujours. Mais gagnera-t-elle jamais contre l'uniformité et l'abstraction bien ancrés dans le cerveau humain? On en doute beaucoup.
The Folly of Big Agriculture:
Why Nature Always Wins
Large-scale industrial agriculture depends on engineering the land to ensure the absence of natural diversity. But as the recent emergence of herbicide-tolerant weeds on U.S. farms has shown, nature ultimately finds a way to subvert uniformity and assert itself.
by Verlyn Klinkenborg
In its short, shameless history, big agriculture has had only one big idea: uniformity. The obvious example is corn. The U.S. Department of Agriculture predicts that American farmers — big farmers — will plant 94 million acres of corn this year. That’s the equivalent of planting corn on every inch of Montana. To do that you’d have to make sure that every inch of Montana fell within corn-growing parameters. That would mean leveling the high spots, irrigating the dry spots, draining the wet spots, fertilizing the infertile spots, and so on. Corn is usually grown where the terrain is less rigorous than it is in Montana. But even in Iowa that has meant leveling, irrigating, draining, fertilizing, and, of course, spraying.
You can argue whether uniformity is the result of efficiency or vice versa. But let’s suppose that efficiency is merely the economic expression of uniformity. The point is this: When you see a Midwestern cornfield, you know you’re looking at nature with one idea superimposed upon it. This is far less confusing, less tangled in variation than the nature you find even in the roadside ditches beside a cornfield or in a last scrap of native prairie growing in a graveyard or along an abandoned railroad right-of-way. Nature is puzzling. Corn is stupefying.
Humans have spent a lot of time trying to figure out what the big idea behind nature is. It’s hard to tell, because we live at nature’s pace and within the orb of human abstraction. We barely notice the large-scale differences from year to year, much less the minute ones. But if we could speed up time a little and become a lot more perceptive, we would see that nature’s big idea is to try out life wherever and however it can be tried, which means everywhere and anyhow. The result — over time and at this instant — is diversity, complexity, particularity, and inventiveness to an extent our minds are almost unfitted to conceive.
A reasonable agriculture would do its best to emulate nature. Rather than change the earth to suit a crop — which is what we do with corn and soybeans and a handful of other agricultural commodities — it would diversify its crops to suit the earth. This is not going to happen in big agriculture, because big agriculture is irrational. It’s where we expose — at unimaginable expense — our failure to grasp how nature works. It’s where uniformity is always defeated eventually by diversity and where big agriculture’s ideas of diversity are revealed to be as uniform as ever.
To a uniform crop like corn, farmers have been encouraged to apply a uniform herbicide to kill weeds. Modern corn is genetically engineered to not be killed by the herbicide in ubiquitous use. Mostly, that herbicide has been glyphosate, marketed under the Monsanto trade name Roundup. Farmers have sprayed and over-sprayed billions of gallons of Roundup thanks to an economic and moral premise: corn good, weeds bad. And yet you can’t help noticing that it has done nothing to stop the endless inventiveness of nature.
To broadleaf weeds and soil microorganisms, Roundup is not the apocalypse. It is simply a modest, temporal challenge, which is why, 15 years after genetically-engineered, Roundup-tolerant crops were widely introduced, it’s no longer working against spontaneous new generations of Roundup-tolerant weeds, especially in cotton fields. This is because research, in nature’s laboratory, never stops. It explores every possibility. It never lacks funding. It is never demoralized by failed experiments. It cannot be lobbied.
To fix the problem of glyphosate-tolerant weeds, Dow Chemical is hoping to introduce crop varieties that will withstand being sprayed with an herbicide called 2,4-D. When it was first released to farmers in 1946, 2,4-D was a breakthrough — a herbicide that killed only certain kinds of plants instead of killing them all. It’s less safe than glyphosate, especially because it’s sometimes contaminated with dioxin. But it’s not an indiscriminate, lethal killer, despite the fact that it was one of the chemicals in Agent Orange, the notorious defoliant used during the Vietnam War. (The dioxin in Agent Orange came from another component chemical called 2,4,5-T.)
Still, this is backward-engineering of a sort, like trying to breed birds that will tolerate DDT. And while the USDA hasn’t decided whether to approve Dow’s 2,4-D-tolerant soybeans yet, it has decided to speed up the process of reviewing genetically-engineered crops, mainly to help deal with the spread of so-called superweeds caused by the nearly universal application of glyphosate for the last decade and a half. According to Dow’s numbers, superweeds affected some 60 million acres of crops last year. If things go right, bureaucratically, that is just so much cash in Dow’s pocket.
“Farmers need technology right now to help them with issues such as weed resistance,” a Dow official said last month. Translation? Farmers need technology right now to help them with issues created by right-now technology introduced 15 years ago. Instead of urging farmers away from uniformity and toward greater diversity, the USDA is helping them do the same old wrong thing faster. When an idea goes bad, the USDA seems to think, the way to fix it is to speed up the introduction of ideas that will go bad for exactly the same reason. And it’s always, somehow, the same bad idea: the uniform application of an anti-biological agent, whether it’s a pesticide in crops or an antibiotic on factory farms. The result is always the same. Nature finds a way around it, and quickly.
This is the irrationality of agriculture as it’s practiced in the United States and now all over the world. It has one big idea, and it will never give it up, because it has invested everything in that one big idea. Against uniformity and abstraction — embodied in millions of acres of genetically-modified crops — nature will always win. Whether it can ever win against the uniformity and abstraction embodied in the human brain is very much in doubt.
Link: http://e360.yale.edu/feature/the_folly_of_big_agriculture_why_nature_always_wins/2514/
Photo: reallyboring
L'agriculture industrialisée à grande échelle dépend sur l'ingénierie des terres pour assurer une absence de diversité naturelle. Avec l'apparition récente de "mauvaises" herbes tolérantes aux herbicides sur des fermes Américaines, la nature trouve ultimement une façon de miner l'uniformité et s'affirmer.
Traduction libre d'un texte écrit par Verlyn Klinkenborg.
Durant sa très courte et honteuse montée, la "grosse" agriculture a toujours une seule chose comme but: l'uniformité. L'exemple évident, c'est le maïs. Le département de l'agriculture aux États-Unis prédit que les fermiers de l'Amérique, les gros producteurs, sèmeront 94 millions d'acres de maïs cette année. C'est l'équivalent de semer du maïs sur la surface totale de l'état du Montana. Afin d'arriver à ce but, il faudrait s'assurer que chaque pouce carré du Montana respecte les paramètres pour la culture du maïs. Cela voudrait dire aplanir les inégalités du terrain, irriguer les endroits secs, drainer les endroits humides, fertiliser les endroits stériles, ainsi de suite. Le maïs est habituellement cultivé où le terrain est moins rigoureux qu'au Montana. Mais même au Iowa, cela a exigé que l'on égalise, irrigue, draine, fertilise et bien sûr, arroser.
Vous pouvez argumenter que l'uniformité est le résultat de l'efficacité, ou son contraire. Mais supposons que l'efficacité n'est que l'expression économique de l'uniformité. L'argumentaire est le suivant: quand vous êtes devant un champs de maïs dans le Midwest américain, vous savez que vous contemplez la nature à laquelle on a ajouté une idée. Cela porte beaucoup moins à la confusion et est beaucoup moins confus que la nature que vous pouvez même voir dans un fossé sur le bord d'une route qui traverse un champs de maïs, ou dans l'un des derniers champs de prairie intouchée qui survit dans un cimetière ou le long d'une voie ferrée abandonnée. La nature est parfois difficile à comprendre. Le maïs, lui, est stupéfiant.
Les humains ont passé beaucoup de temps à tenter de comprendre la vraie nature de la Nature. C'est difficile à se mettre la tête autour de cette idée, parce que nous vivons à la vitesse de la nature et à l'intérieur de la vision abstraite de l'humanité. Nous remarquons à peine les différences à grande échelle d'une année à l'autre, encore moins les petites d'une minute à l'autre. Mais si nous pouvions accélérer un tout petit peu le passage du temps et observer davantage, nous pourrions comprendre que la grande mission de la nature est d'essayer la vie partout et de toutes les façons qu'elle le peut, et cela veut dire partout et n'importe comment. Il en résulte, à long terme et immédiatement, une diversité, une complexité, une particularité et une capacité d'invention à une échelle que nos cerveaux peuvent à peine comprendre.
Une agriculture raisonnable ferait de son mieux pour imiter la nature. Plutôt que changer la planète pour s'adapter à une récolte, c'est ce ue nous faisons avec le maïs et le soya ainsi qu'une poignée d'autres récoltes agricoles, nous devrions diversifier nos récoltes pour s'adapter aux particularités de la planète. Cela n'arrivera jamais avec la grande culture, parce que l'agriculture industrielle est irrationnelle. C'est là que nous démontrons, à des coûts inimaginables, notre incapacité de comprendre comment la nature fonctionne. C'est là que l'uniformité est toujours éventuellement perdante devant la diversité, et où l'idée que ce fait la grande culture de la diversité s'est révélée être plus uniforme que jamais.
Pour une récolte uniforme comme le maïs, les fermiers ont été encouragés à épandre un herbicide uniforme pour tuer les "mauvaises herbes". Le maïs moderne est génétiquement modifié pour résister aux herbicides utilisés routinièrement. La plupart du temps, cet herbicide est du glyphosate, mis sur le marché par la marque de Monsanto appelée Roundup. Les fermiers ont épandu et arrosé des milliards de gallons de Roundup grâce à une prémisse économique et morale qui dicte que le maïs, c'est bien, les "mauvaises herbes" c'est mal. Mais pourtant, on ne peut s'empêcher de constater que cela n'arrête pas la nature de se réinventer.
Pour les plantes à feuilles de grande surface et les micro-organismes, le Roundup ne représente pas l'apocalypse. C'est tout simplement un défi modeste, temporaire, ce qui explique pourquoi 15 ans après l'introduction des récoltes qui tolèrent le Roundup, il ne fonctionne plus pour contrôler les nouvelles générations de "mauvaises herbes" qui peuvent maintenant survivre au Roundup, surtout dans les champs de coton. C'est parce que la recherche dans le laboratoire de la nature ne cesse jamais. La nature explore toutes les possibilités. Elle ne cherche jamais du financement. Elle n'est jamais découragée par des expériences qui n'ont pas réussi. Elle ne peut pas se faire acheter par des enveloppes brunes.
Pour régler le problème des herbes qui tolèrent le glyphosate, Dow Chemical espère introduire une variété de récolte qui survivrait des arrosages d'herbicide appelé 2,4D. Présenté aux fermiers pour la première fois en 1946, le 2,4D était une découverte miracle, un herbicide qui pouvait tuer seulement une certaine classe de plantes au lieu de tout détruire. C'est moins sécuritaire que le glyphosate, surtout parce qu'il est parfois contaminé avec des dioxines. Mais il ne détruit pas tout sur son passage, bien que l'un de ses ingrédients chimiques est le fameux Agent Orange, le défoliant utilisé durant la guerre au Vietnam. (La dioxine dans le Agent Orange vient d'un autre composé chimique appelé 2,4,5-T.)
Tout de même! C'est de la chimie de fond de cave, de toute manière! C'est comme vouloir faire l'élevage d'oiseaux qui pourraient tolérer le DDT. Et bien que le USDA (département de l'agriculture des É.-U.) n'a pas encore pris de décision pour approuver ou pas le soya de Dow qui tolèrerait le 2,4-D, le département a décidé d’accélérer le processus de révisé les dossiers des cultures génétiquement modifiées, surtout pour aider la lutte contre les "mauvaises herbes" qui tolère maintenant le glyphosate à cause de son épandage exagéré depuis la dernière décennie et demie. Selon les statistiques de Dow, les "superweeds", les herbes qui tolèrent maintenant l'herbicide, sont maintenant dans 60 millions d'acres cultivés selon les chiffres de l'an passé. Si tout va bien, selon la bureaucratie, bien sûr, c'est encore plus de fric pour les poches de Dow.
"Les fermiers ont besoin d'une technologie dès maintenant pour les aider à régler les problèmes de résistance des 'mauvaises herbes'", disait un porte-parole de Dow le mois passé. Cela veut seulement dire que les fermiers ont besoin de cette technologie maintenant pour les aider à régler des problèmes créés de toutes pièces par une technologie introduite il y a 15 ans de cela. Au lieu de faire des pressions auprès des fermiers pour qu'ils évitent l'uniformité et se dirigent vers une plus grande diversité, l'USDA les aide à refaire la même erreur encore plus rapidement. Quand une idée ne fonctionne pas, l'USDA semble penser que la façon de régler le problème, c'est d'introduire des idées rapidement qui ne fonctionneront pas pour la même raison. Et il semblerait que c'est toujours la même mauvaise idée: l'application uniforme d'un agent anti-biologique, que ce soit un pesticide sur une récolte ou un antibiotique dans un élevage intensif. Les résultats seront toujours les mêmes. La nature trouve un moyen pour la contourner, rapidement.
Voilà l'irrationalité de l'agriculture telle qu'elle est pratiquée ici aux États-Unis et maintenant partout sur la planète. Elle s'est faite une grosse idée, et ne lâchera jamais, parce qu'elle a tout investi dans cette grosse idée. Contre l'uniformité et l'abstraction, face à ces millions d'acres de récoltes génétiquement modifiées, la nature gagnera toujours. Mais gagnera-t-elle jamais contre l'uniformité et l'abstraction bien ancrés dans le cerveau humain? On en doute beaucoup.
The Folly of Big Agriculture:
Why Nature Always Wins
Large-scale industrial agriculture depends on engineering the land to ensure the absence of natural diversity. But as the recent emergence of herbicide-tolerant weeds on U.S. farms has shown, nature ultimately finds a way to subvert uniformity and assert itself.
by Verlyn Klinkenborg
In its short, shameless history, big agriculture has had only one big idea: uniformity. The obvious example is corn. The U.S. Department of Agriculture predicts that American farmers — big farmers — will plant 94 million acres of corn this year. That’s the equivalent of planting corn on every inch of Montana. To do that you’d have to make sure that every inch of Montana fell within corn-growing parameters. That would mean leveling the high spots, irrigating the dry spots, draining the wet spots, fertilizing the infertile spots, and so on. Corn is usually grown where the terrain is less rigorous than it is in Montana. But even in Iowa that has meant leveling, irrigating, draining, fertilizing, and, of course, spraying.
You can argue whether uniformity is the result of efficiency or vice versa. But let’s suppose that efficiency is merely the economic expression of uniformity. The point is this: When you see a Midwestern cornfield, you know you’re looking at nature with one idea superimposed upon it. This is far less confusing, less tangled in variation than the nature you find even in the roadside ditches beside a cornfield or in a last scrap of native prairie growing in a graveyard or along an abandoned railroad right-of-way. Nature is puzzling. Corn is stupefying.
Humans have spent a lot of time trying to figure out what the big idea behind nature is. It’s hard to tell, because we live at nature’s pace and within the orb of human abstraction. We barely notice the large-scale differences from year to year, much less the minute ones. But if we could speed up time a little and become a lot more perceptive, we would see that nature’s big idea is to try out life wherever and however it can be tried, which means everywhere and anyhow. The result — over time and at this instant — is diversity, complexity, particularity, and inventiveness to an extent our minds are almost unfitted to conceive.
A reasonable agriculture would do its best to emulate nature. Rather than change the earth to suit a crop — which is what we do with corn and soybeans and a handful of other agricultural commodities — it would diversify its crops to suit the earth. This is not going to happen in big agriculture, because big agriculture is irrational. It’s where we expose — at unimaginable expense — our failure to grasp how nature works. It’s where uniformity is always defeated eventually by diversity and where big agriculture’s ideas of diversity are revealed to be as uniform as ever.
To a uniform crop like corn, farmers have been encouraged to apply a uniform herbicide to kill weeds. Modern corn is genetically engineered to not be killed by the herbicide in ubiquitous use. Mostly, that herbicide has been glyphosate, marketed under the Monsanto trade name Roundup. Farmers have sprayed and over-sprayed billions of gallons of Roundup thanks to an economic and moral premise: corn good, weeds bad. And yet you can’t help noticing that it has done nothing to stop the endless inventiveness of nature.
To broadleaf weeds and soil microorganisms, Roundup is not the apocalypse. It is simply a modest, temporal challenge, which is why, 15 years after genetically-engineered, Roundup-tolerant crops were widely introduced, it’s no longer working against spontaneous new generations of Roundup-tolerant weeds, especially in cotton fields. This is because research, in nature’s laboratory, never stops. It explores every possibility. It never lacks funding. It is never demoralized by failed experiments. It cannot be lobbied.
To fix the problem of glyphosate-tolerant weeds, Dow Chemical is hoping to introduce crop varieties that will withstand being sprayed with an herbicide called 2,4-D. When it was first released to farmers in 1946, 2,4-D was a breakthrough — a herbicide that killed only certain kinds of plants instead of killing them all. It’s less safe than glyphosate, especially because it’s sometimes contaminated with dioxin. But it’s not an indiscriminate, lethal killer, despite the fact that it was one of the chemicals in Agent Orange, the notorious defoliant used during the Vietnam War. (The dioxin in Agent Orange came from another component chemical called 2,4,5-T.)
Still, this is backward-engineering of a sort, like trying to breed birds that will tolerate DDT. And while the USDA hasn’t decided whether to approve Dow’s 2,4-D-tolerant soybeans yet, it has decided to speed up the process of reviewing genetically-engineered crops, mainly to help deal with the spread of so-called superweeds caused by the nearly universal application of glyphosate for the last decade and a half. According to Dow’s numbers, superweeds affected some 60 million acres of crops last year. If things go right, bureaucratically, that is just so much cash in Dow’s pocket.
“Farmers need technology right now to help them with issues such as weed resistance,” a Dow official said last month. Translation? Farmers need technology right now to help them with issues created by right-now technology introduced 15 years ago. Instead of urging farmers away from uniformity and toward greater diversity, the USDA is helping them do the same old wrong thing faster. When an idea goes bad, the USDA seems to think, the way to fix it is to speed up the introduction of ideas that will go bad for exactly the same reason. And it’s always, somehow, the same bad idea: the uniform application of an anti-biological agent, whether it’s a pesticide in crops or an antibiotic on factory farms. The result is always the same. Nature finds a way around it, and quickly.
This is the irrationality of agriculture as it’s practiced in the United States and now all over the world. It has one big idea, and it will never give it up, because it has invested everything in that one big idea. Against uniformity and abstraction — embodied in millions of acres of genetically-modified crops — nature will always win. Whether it can ever win against the uniformity and abstraction embodied in the human brain is very much in doubt.
Link: http://e360.yale.edu/feature/the_folly_of_big_agriculture_why_nature_always_wins/2514/
Photo: reallyboring
Sunday, May 27, 2012
Gaz de schiste - le débat émerge aussi au Delaware
Photo: William Bretzger
En 2009 et 2010, la rivière Delaware près de Wilmington a eu un avant-goût des déchets générés par la méthode controversée qu'est la fracturation hydraulique pour extraire le gaz du schiste.
Quelques 1,4 millions de gallons d'eaux usées partiellement traitées accumulées après des fracturations hydrauliques faites dans des puits forés hors du bassin versant de la rivière Delaware ont été traités davantage et déversés ensuite dans les eaux de la Delaware sur le site industriel de DuPont, plus spécifiquement de son usine de traitement d'eaux usées située à Deepwater, au New Jersey, près du pont Delaware Memorial Bridge.
Les régulateurs en ont appris la nouvelle quand ils ont été rejoint par les journalistes du The News Journal à la mi-mai qui leurs ont appris que ces eaux de forages ont été acceptées par l'usine de DuPont pour se faire traiter, pour ensuite sortir d'un tuyau déversoir dans la rivière sur la rive du côté de Delaware, l'autre côté de la ligne frontalière entre les deux états.
Certains groupes environnementaux ont qualifié l'incident de DuPont comme étant un jeu de cache-cache qui fournit la preuve que le Delaware est directement impliqué dans la lutte entre les états sur les règlements qui encadrent la fracturation hydraulique, même si les couches de schiste du Marcellus qui contiennent du gaz sont bien loin au nord et à l'ouest des bassins versants qui fournissent l'eau potable à la partie nordique du Delaware.
"Les eaux usées sont un important problème, et il y a un niveau élevé d'inquiétude quand il s'agit de forages gaziers dans le bassin versant de la rivière Delaware parce que nous avons des installations comme celles de DuPont qui voudront empocher l'argent, et cela veut dire que des eaux usées viendront du Delaware ou juste en amont." dit Maya van Rossum, la directrice de l'ONG Delaware Riverkeeper Network.
Rick Straitman, un porte-parole officiel de DuPont, a dit que Deepwater a recçu des eaux usées des puits gaziers pour se faire traiter seulement après qu'elles aient été mélangées avec d'autres déchets liquides traités partiellement reçues par camions-citernes venant d'un transporteur de déchets dangereux du nord de Philadelphia.
Straitman a ajouté que DuPont a cessé de faire des affaires en traitement de déchets industriels à Deepwater le 30 mars et maintenant opère l'usine pour traiter les déchets chimiques de Chambers Works. Il a dirigé les questions sur le pré-traitement et les mélanges de déchets gaziers avec d'autres liquides vers une compagnie de la Pennsylvanie appelée PSC Industrial Services, et a ajouté que DuPont n'a pas pris de décision finale au sujet des traitements des eaux usées de fracturation dans l'avenir.
Photo: rachelOlsen.com
"Debate seeps into Del.
Fracking discovery stirs concern
In 2009 and 2010, the Delaware River near Wilmington got a little-noticed early taste of the waste left behind by the controversial natural gas drilling method called fracking.
Some 1.4 million gallons of partially treated wastewater collected from hydraulic fracturing, or fracking, wells outside the Delaware River basin were further processed and flushed into Delaware waters through the commercial side of DuPont Co.’s big wastewater plant in Deepwater, N.J., near the foot of the Delaware Memorial Bridge.
Delaware regulators only learned when contacted by The News Journal last week (mid-May 2012) that this drilling wastewater passed through DuPont’s plant for treatment, exiting from a discharge pipe under the river on Delaware’s side of the state line.
Some environmental groups have branded the DuPont incident a chemical shell game that proves Delaware has a direct stake in an interstate fight over fracking regulations, even though the nearest gas-bearing layers of Marcellus Shale are well north and west of watersheds that provide northern Delaware’s drinking water.
“Wastewater is a big issue, and there’s a heightened level of concern about gas drilling in the Delaware River Basin because you have facilities like DuPont that will want to take it for the money, and that means water coming down and around Delaware and Delaware water or just upstream,” said Maya van Rossum, who directs the Delaware Riverkeeper Network.
DuPont official Rick Straitman said last week that Deepwater received gas well wastewater for treatment only after it was mixed with other, partially treated liquid wastes shipped in by a hazardous-materials handler north of Philadelphia.
Straitman added that DuPont discontinued its industrial treatment-for-hire business in Deepwater on March 30 and now operates the plant only for Chambers Works chemical plant wastes. He referred questions about pretreatment and mingling of gas wastes with other liquids to the Pennsylvania company, PSC Industrial Services, but also said that DuPont “has made no business decisions” about future treatment of hydraulic fracturing wastewater."
Link: http://www.delawareonline.com/article/20120519/NEWS/305190063/Debate-seeps-into-Del-
Chambers Works, l'usine de DuPont à Deepwater, au New JerseyUne nouvelle sur la fracturation est préoccupante
En 2009 et 2010, la rivière Delaware près de Wilmington a eu un avant-goût des déchets générés par la méthode controversée qu'est la fracturation hydraulique pour extraire le gaz du schiste.
Quelques 1,4 millions de gallons d'eaux usées partiellement traitées accumulées après des fracturations hydrauliques faites dans des puits forés hors du bassin versant de la rivière Delaware ont été traités davantage et déversés ensuite dans les eaux de la Delaware sur le site industriel de DuPont, plus spécifiquement de son usine de traitement d'eaux usées située à Deepwater, au New Jersey, près du pont Delaware Memorial Bridge.
Les régulateurs en ont appris la nouvelle quand ils ont été rejoint par les journalistes du The News Journal à la mi-mai qui leurs ont appris que ces eaux de forages ont été acceptées par l'usine de DuPont pour se faire traiter, pour ensuite sortir d'un tuyau déversoir dans la rivière sur la rive du côté de Delaware, l'autre côté de la ligne frontalière entre les deux états.
Certains groupes environnementaux ont qualifié l'incident de DuPont comme étant un jeu de cache-cache qui fournit la preuve que le Delaware est directement impliqué dans la lutte entre les états sur les règlements qui encadrent la fracturation hydraulique, même si les couches de schiste du Marcellus qui contiennent du gaz sont bien loin au nord et à l'ouest des bassins versants qui fournissent l'eau potable à la partie nordique du Delaware.
"Les eaux usées sont un important problème, et il y a un niveau élevé d'inquiétude quand il s'agit de forages gaziers dans le bassin versant de la rivière Delaware parce que nous avons des installations comme celles de DuPont qui voudront empocher l'argent, et cela veut dire que des eaux usées viendront du Delaware ou juste en amont." dit Maya van Rossum, la directrice de l'ONG Delaware Riverkeeper Network.
Rick Straitman, un porte-parole officiel de DuPont, a dit que Deepwater a recçu des eaux usées des puits gaziers pour se faire traiter seulement après qu'elles aient été mélangées avec d'autres déchets liquides traités partiellement reçues par camions-citernes venant d'un transporteur de déchets dangereux du nord de Philadelphia.
Straitman a ajouté que DuPont a cessé de faire des affaires en traitement de déchets industriels à Deepwater le 30 mars et maintenant opère l'usine pour traiter les déchets chimiques de Chambers Works. Il a dirigé les questions sur le pré-traitement et les mélanges de déchets gaziers avec d'autres liquides vers une compagnie de la Pennsylvanie appelée PSC Industrial Services, et a ajouté que DuPont n'a pas pris de décision finale au sujet des traitements des eaux usées de fracturation dans l'avenir.
Photo: rachelOlsen.com
"Debate seeps into Del.
Fracking discovery stirs concern
In 2009 and 2010, the Delaware River near Wilmington got a little-noticed early taste of the waste left behind by the controversial natural gas drilling method called fracking.
Some 1.4 million gallons of partially treated wastewater collected from hydraulic fracturing, or fracking, wells outside the Delaware River basin were further processed and flushed into Delaware waters through the commercial side of DuPont Co.’s big wastewater plant in Deepwater, N.J., near the foot of the Delaware Memorial Bridge.
Delaware regulators only learned when contacted by The News Journal last week (mid-May 2012) that this drilling wastewater passed through DuPont’s plant for treatment, exiting from a discharge pipe under the river on Delaware’s side of the state line.
Some environmental groups have branded the DuPont incident a chemical shell game that proves Delaware has a direct stake in an interstate fight over fracking regulations, even though the nearest gas-bearing layers of Marcellus Shale are well north and west of watersheds that provide northern Delaware’s drinking water.
“Wastewater is a big issue, and there’s a heightened level of concern about gas drilling in the Delaware River Basin because you have facilities like DuPont that will want to take it for the money, and that means water coming down and around Delaware and Delaware water or just upstream,” said Maya van Rossum, who directs the Delaware Riverkeeper Network.
DuPont official Rick Straitman said last week that Deepwater received gas well wastewater for treatment only after it was mixed with other, partially treated liquid wastes shipped in by a hazardous-materials handler north of Philadelphia.
Straitman added that DuPont discontinued its industrial treatment-for-hire business in Deepwater on March 30 and now operates the plant only for Chambers Works chemical plant wastes. He referred questions about pretreatment and mingling of gas wastes with other liquids to the Pennsylvania company, PSC Industrial Services, but also said that DuPont “has made no business decisions” about future treatment of hydraulic fracturing wastewater."
Link: http://www.delawareonline.com/article/20120519/NEWS/305190063/Debate-seeps-into-Del-
Saturday, May 26, 2012
Vie marine: un été silencieux au Canada
Photo: L. Mos/Fisheries and Oceans Canada
Les congédiements en masse des scientifiques en vie marine du Canada causeront un "été silencieux"
NDLR: Le Canada démantèle le programme de contaminants marins au complet. Cette mesure fait parti des congédiements en masse chez Pêches et Océans. Parmi les scientifiques congédiés est l'un de ceux qui ont fait de la recherche de pointe sur les polluants globaux, et ce depuis des décennies: son nom est Peter Ross, et il est l'un des meilleurs chercheurs de la planète sur les mammifères marins et les contaminants; il y a aussi Gary Stern, un expert du mercure qui se concentre sur l'Arctique, Michel Lebeuf, qui étudie les bélugas très contaminés du fleuve Saint-Laurent, et Michael Ikonomou, dont la recherche sur les retardateurs de flammes et d'autres perturbateurs endocriniens dans le saumon et d'autres créatures de l'océan. Ross a dit à Environmental Health News que son inquiétude principale était les coupures massives de recherche dans la pollution, ce qui laissera le Canada et le reste de la planète, sans connaissances scientifique pour protéger les baleines, les phoques, les poissons et les autres créatures marines, ainsi que les Premières Nations qui dépendent d'elles pour se nourrir de leur mets traditionnels. Le texte qui suit est un texte d'opinion que Ross a écrit tout spécialement pour EHN.
Été silencieux
Traduction d'un texte écrit par Peter Ross
Depuis qu'on m'ait engagé il y a de cela déjà 13 ans comme scientifique à la recherche à Pêches et Océans Canada, j'ai eu la chance de mener de la recherche sur des créatures magnifiques comme les orcas, les baleines bélugas, des phoques et des loutres de mer. J'ai visité des régions sauvages sur les côtes de la Colombie-Britannique, l'Arctique et plus loin encore. J'ai eu une leçon d'humilité par les forces de Mère Nature lors du déploiement de nos équipes pour explorer et mieux comprendre la survie des créatures sous la surface des océans. Je me suis émerveillé devant les adaptations évolutionnaires des mammifères marins devant une existence aux limites du monde terrestre, océanique et atmosphérique. Comme scientifique, j'ai compris mes limites d'observer les mystères et les beautés d'un vaste océan. Pour tout ceci, je suis à jamais reconnaissant.
Un mélange heureux de travail sur le terrain plein de défis et des laboratoires à la fine pointe des nouvelles technologies m'ont aidé à observer les vies des poissons et des mammifères marins, et les impacts de quelques 25,000 contaminants du marché domestique sur leur santé. Notre recherche est aidée par l'expertise de techniciens, biologistes, opérateurs de navires dédiés ainsi que de collègues des Premières Nations, ce qui a ultimement contribué à publier des papiers scientifiques maintenant disponibles mondialement. Ce sont ces connaissances qui alimentent les politiques, le système règlementaire et les pratiques qui nous permettent de protéger les océans et ses ressources pour les usagers d'aujourd'hui et les générations futures.
C'est avec appréhension que j'entrevois un Canada sans recherche ni de capacité de monitorage de la pollution dans nos 3 océans...ou sans aucune habileté de pouvoir gérer les impacts sur les stocks des pêches commerciales, la nourriture traditionnelle de plus de 300,000 personnes membres des Premières Nations, et la faune marine. Les découvertes scientifiques du passé, comme les concentrations élevées de BPC dans la nourriture des Inuit, les dioxines contenus dans les effluents des usines de pâtes et papiers, et l’amincissement des coquilles d'oeufs lié au DDT chez les oiseaux marins, ont été à la base de règlements au niveau national et de traités internationaux (la convention de Stockholm) qui ont aidés à assainir les océans et de la nourriture aquatique plus saine pour le poisson, la vie sauvage et les humains. Le Canada était un leader mondial pour l'avancée de ce traité profondément important qui dépendait de percées en recherche scientifique ainsi que les connaissances des communautés aborigènes.
Je suis reconnaissant pour les bons moments passés à bord des navires de la Guarde Côtière du Canada et leurs plus petites embarcations, aux côtés de membres des Pêches, les chimistes, les biologistes en habitat et les gérants, ainsi qu'avec des collègues, des techniciens, des étudiants et membres des communautés des Premières Nations. J'ai apprécié les récits merveilleux sur des questions de santé des orcas, les impacts des retardateurs de flammes sur les bélugas, les hydrocarbures dans l'habitat des loutres de mer, les tendances des polluants principaux dans les phoques, les impacts des usages courants des pesticides sur la santé du saumon, l'identification des nouveaux contaminants chez les espèces menacées et les évaluations risques-avantages de la nourriture traditionnelle des Premières Nations et des Inuits.
Je suis reconnaissant envers mes amis, ma famille, les gens qui m'encourageaient et mes collègues qui ont toujours été disponibles pour converser, partager, apprendre et enseigner, dans le laboratoire, sur le terrain, à la cafétéria, dans les corridors. Ces personnes ont fait que tout cela en valait la peine.
C'est avec beaucoup de regret que je propage la nouvelle de mon congédiement de Pêches et Océans Canada et la perte de l'emploi de mes rêves. C'est avec encore plus de tristesse que j'apprends la clôture du programme entier de recherche sur les contaminants - régional et national. C'est avec appréhension que j'entrevois un Canada sans recherche ou de capacité de monitorage de la pollution dans nos 3 océans, incapable de gérer les impacts sur le stock de poisson commercial, la nourriture traditionnelle de plus de 300,000 personnes des Premières nations et la vie sauvage marine.
Le silence du Canada sur ces questions sera fracassant cet été et à l'avenir.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"Opinion: Canada's mass firing of ocean scientists brings 'silent summer'
Editor’s Note: Canada is dismantling the nation's entire ocean contaminants program as part of massive layoffs at the Department of Fisheries and Oceans. Among the scientists terminated are ones who have conducted landmark research about global pollutants for decades: Peter Ross, who is among the world’s leading experts on marine mammals and contaminants, Gary Stern, a mercury expert whose work focuses on the Arctic, Michel Lebeuf, who studies the highly contaminated St. Lawrence belugas and Michael Ikonomou, who researches flame retardants and other endocrine-disrupting contaminants in salmon and other ocean life. Ross told EHN that his main concern is the "wholesale axing of pollution research" that will leave Canada, and much of the world, without the scientific knowledge to protect whales, seals, fish and other marine life -- as well as the indigenous peoples who rely on them for their traditional foods. The following is an opinion piece that Ross wrote Thursday for EHN. -- Marla Cone, Editor in Chief
Silent Summer
By Peter Ross
Since being hired 13 years ago as a Research Scientist at Fisheries and Oceans Canada (DFO), I have been fortunate to conduct research on such magnificent creatures as killer whales, beluga whales, harbour seals and sea otters. I have visited some of the wildest parts of coastal British Columbia, Arctic Canada and further afield. I have been humbled by the power of Mother Nature as we deployed teams to explore and better understand the lives of creatures beneath the surface of the ocean. I have marveled at the evolutionary adaptations of marine mammals to an existence at the interface of land, sea and atmosphere. And as a scientist, I have come to learn that I possess but rudimentary powers of observation when it comes to the mystery and beauty of a vast ocean. For all of this, I remain eternally grateful.
A blend of challenging field work and cutting-edge laboratories has helped me to look into the lives of fish and marine mammals, and the ways in which some of the 25,000 contaminants on the domestic market affect their health. Our research has drawn on the combined expertise of dedicated technicians, biologists, vessel operators and aboriginal colleagues, ultimately leading to scientific publications now available around the world. This is knowledge that informs policies, regulations, and practices that enable us to protect the ocean and its resources, both for today’s users, and for future generations.
It is with apprehension that I ponder a Canada without any research or monitoring capacity for pollution in our three oceans......or any ability to manage its impacts on commercial fish stocks, traditional foods for over 300,000 aboriginal people and marine wildlife. Past scientific discoveries such as high levels of PCBs in Inuit foods, dioxins in pulp and paper mill effluent, and DDT-associated eggshell thinning in seabirds formed the basis for national regulations and an international treaty (the Stockholm Convention) that have led to cleaner oceans and safer aquatic foods for fish, wildlife and humans. Canada was a world leader in spearheading this profoundly important treaty, drawing on ground-breaking scientific research in tandem with the knowledge of aboriginal communities.
I am thankful for the rich array of opportunities aboard Canadian Coast Guard ships and small craft, alongside Fisheries Officers, chemists, habitat biologists and managers, together with colleagues, technicians, students and members of aboriginal communities. I have enjoyed weaving stories of wonder on such issues as the health of killer whales, effects of flame retardants on beluga whales, hydrocarbons in sea otter habitat, trends in priority pollutants in harbour seals, impacts of current use of pesticides on the health of salmon, the identification of emerging contaminants in endangered species and risk-benefit evaluation of traditional sea foods of First Nations and Inuit peoples.
I am thankful to my friends, family, supporters and colleagues, who have always been there to converse, share, learn and teach – in the laboratory, in the field, in the cafeteria, in the hallway. These people have made it all worthwhile.
It is with deep regret that I relay news of my termination of employment at Fisheries and Oceans Canada and the loss of my dream job. It is with even greater sadness that I learn of the demise of DFO’s entire contaminants research program – regionally and nationally. It is with apprehension that I ponder a Canada without any research or monitoring capacity for pollution in our three oceans, or any ability to manage its impacts on commercial fish stocks, traditional foods for over 300,000 aboriginal people and marine wildlife.
Canada's silence on these issues will be deafening this summer and beyond."
Link: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/news/2012/opinion-mass-firing-of-canada2019s-ocean-scientists
Les congédiements en masse des scientifiques en vie marine du Canada causeront un "été silencieux"
NDLR: Le Canada démantèle le programme de contaminants marins au complet. Cette mesure fait parti des congédiements en masse chez Pêches et Océans. Parmi les scientifiques congédiés est l'un de ceux qui ont fait de la recherche de pointe sur les polluants globaux, et ce depuis des décennies: son nom est Peter Ross, et il est l'un des meilleurs chercheurs de la planète sur les mammifères marins et les contaminants; il y a aussi Gary Stern, un expert du mercure qui se concentre sur l'Arctique, Michel Lebeuf, qui étudie les bélugas très contaminés du fleuve Saint-Laurent, et Michael Ikonomou, dont la recherche sur les retardateurs de flammes et d'autres perturbateurs endocriniens dans le saumon et d'autres créatures de l'océan. Ross a dit à Environmental Health News que son inquiétude principale était les coupures massives de recherche dans la pollution, ce qui laissera le Canada et le reste de la planète, sans connaissances scientifique pour protéger les baleines, les phoques, les poissons et les autres créatures marines, ainsi que les Premières Nations qui dépendent d'elles pour se nourrir de leur mets traditionnels. Le texte qui suit est un texte d'opinion que Ross a écrit tout spécialement pour EHN.
Été silencieux
Traduction d'un texte écrit par Peter Ross
Depuis qu'on m'ait engagé il y a de cela déjà 13 ans comme scientifique à la recherche à Pêches et Océans Canada, j'ai eu la chance de mener de la recherche sur des créatures magnifiques comme les orcas, les baleines bélugas, des phoques et des loutres de mer. J'ai visité des régions sauvages sur les côtes de la Colombie-Britannique, l'Arctique et plus loin encore. J'ai eu une leçon d'humilité par les forces de Mère Nature lors du déploiement de nos équipes pour explorer et mieux comprendre la survie des créatures sous la surface des océans. Je me suis émerveillé devant les adaptations évolutionnaires des mammifères marins devant une existence aux limites du monde terrestre, océanique et atmosphérique. Comme scientifique, j'ai compris mes limites d'observer les mystères et les beautés d'un vaste océan. Pour tout ceci, je suis à jamais reconnaissant.
Un mélange heureux de travail sur le terrain plein de défis et des laboratoires à la fine pointe des nouvelles technologies m'ont aidé à observer les vies des poissons et des mammifères marins, et les impacts de quelques 25,000 contaminants du marché domestique sur leur santé. Notre recherche est aidée par l'expertise de techniciens, biologistes, opérateurs de navires dédiés ainsi que de collègues des Premières Nations, ce qui a ultimement contribué à publier des papiers scientifiques maintenant disponibles mondialement. Ce sont ces connaissances qui alimentent les politiques, le système règlementaire et les pratiques qui nous permettent de protéger les océans et ses ressources pour les usagers d'aujourd'hui et les générations futures.
C'est avec appréhension que j'entrevois un Canada sans recherche ni de capacité de monitorage de la pollution dans nos 3 océans...ou sans aucune habileté de pouvoir gérer les impacts sur les stocks des pêches commerciales, la nourriture traditionnelle de plus de 300,000 personnes membres des Premières Nations, et la faune marine. Les découvertes scientifiques du passé, comme les concentrations élevées de BPC dans la nourriture des Inuit, les dioxines contenus dans les effluents des usines de pâtes et papiers, et l’amincissement des coquilles d'oeufs lié au DDT chez les oiseaux marins, ont été à la base de règlements au niveau national et de traités internationaux (la convention de Stockholm) qui ont aidés à assainir les océans et de la nourriture aquatique plus saine pour le poisson, la vie sauvage et les humains. Le Canada était un leader mondial pour l'avancée de ce traité profondément important qui dépendait de percées en recherche scientifique ainsi que les connaissances des communautés aborigènes.
Je suis reconnaissant pour les bons moments passés à bord des navires de la Guarde Côtière du Canada et leurs plus petites embarcations, aux côtés de membres des Pêches, les chimistes, les biologistes en habitat et les gérants, ainsi qu'avec des collègues, des techniciens, des étudiants et membres des communautés des Premières Nations. J'ai apprécié les récits merveilleux sur des questions de santé des orcas, les impacts des retardateurs de flammes sur les bélugas, les hydrocarbures dans l'habitat des loutres de mer, les tendances des polluants principaux dans les phoques, les impacts des usages courants des pesticides sur la santé du saumon, l'identification des nouveaux contaminants chez les espèces menacées et les évaluations risques-avantages de la nourriture traditionnelle des Premières Nations et des Inuits.
Je suis reconnaissant envers mes amis, ma famille, les gens qui m'encourageaient et mes collègues qui ont toujours été disponibles pour converser, partager, apprendre et enseigner, dans le laboratoire, sur le terrain, à la cafétéria, dans les corridors. Ces personnes ont fait que tout cela en valait la peine.
C'est avec beaucoup de regret que je propage la nouvelle de mon congédiement de Pêches et Océans Canada et la perte de l'emploi de mes rêves. C'est avec encore plus de tristesse que j'apprends la clôture du programme entier de recherche sur les contaminants - régional et national. C'est avec appréhension que j'entrevois un Canada sans recherche ou de capacité de monitorage de la pollution dans nos 3 océans, incapable de gérer les impacts sur le stock de poisson commercial, la nourriture traditionnelle de plus de 300,000 personnes des Premières nations et la vie sauvage marine.
Le silence du Canada sur ces questions sera fracassant cet été et à l'avenir.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"Opinion: Canada's mass firing of ocean scientists brings 'silent summer'
Editor’s Note: Canada is dismantling the nation's entire ocean contaminants program as part of massive layoffs at the Department of Fisheries and Oceans. Among the scientists terminated are ones who have conducted landmark research about global pollutants for decades: Peter Ross, who is among the world’s leading experts on marine mammals and contaminants, Gary Stern, a mercury expert whose work focuses on the Arctic, Michel Lebeuf, who studies the highly contaminated St. Lawrence belugas and Michael Ikonomou, who researches flame retardants and other endocrine-disrupting contaminants in salmon and other ocean life. Ross told EHN that his main concern is the "wholesale axing of pollution research" that will leave Canada, and much of the world, without the scientific knowledge to protect whales, seals, fish and other marine life -- as well as the indigenous peoples who rely on them for their traditional foods. The following is an opinion piece that Ross wrote Thursday for EHN. -- Marla Cone, Editor in Chief
Silent Summer
By Peter Ross
Since being hired 13 years ago as a Research Scientist at Fisheries and Oceans Canada (DFO), I have been fortunate to conduct research on such magnificent creatures as killer whales, beluga whales, harbour seals and sea otters. I have visited some of the wildest parts of coastal British Columbia, Arctic Canada and further afield. I have been humbled by the power of Mother Nature as we deployed teams to explore and better understand the lives of creatures beneath the surface of the ocean. I have marveled at the evolutionary adaptations of marine mammals to an existence at the interface of land, sea and atmosphere. And as a scientist, I have come to learn that I possess but rudimentary powers of observation when it comes to the mystery and beauty of a vast ocean. For all of this, I remain eternally grateful.
A blend of challenging field work and cutting-edge laboratories has helped me to look into the lives of fish and marine mammals, and the ways in which some of the 25,000 contaminants on the domestic market affect their health. Our research has drawn on the combined expertise of dedicated technicians, biologists, vessel operators and aboriginal colleagues, ultimately leading to scientific publications now available around the world. This is knowledge that informs policies, regulations, and practices that enable us to protect the ocean and its resources, both for today’s users, and for future generations.
It is with apprehension that I ponder a Canada without any research or monitoring capacity for pollution in our three oceans......or any ability to manage its impacts on commercial fish stocks, traditional foods for over 300,000 aboriginal people and marine wildlife. Past scientific discoveries such as high levels of PCBs in Inuit foods, dioxins in pulp and paper mill effluent, and DDT-associated eggshell thinning in seabirds formed the basis for national regulations and an international treaty (the Stockholm Convention) that have led to cleaner oceans and safer aquatic foods for fish, wildlife and humans. Canada was a world leader in spearheading this profoundly important treaty, drawing on ground-breaking scientific research in tandem with the knowledge of aboriginal communities.
I am thankful for the rich array of opportunities aboard Canadian Coast Guard ships and small craft, alongside Fisheries Officers, chemists, habitat biologists and managers, together with colleagues, technicians, students and members of aboriginal communities. I have enjoyed weaving stories of wonder on such issues as the health of killer whales, effects of flame retardants on beluga whales, hydrocarbons in sea otter habitat, trends in priority pollutants in harbour seals, impacts of current use of pesticides on the health of salmon, the identification of emerging contaminants in endangered species and risk-benefit evaluation of traditional sea foods of First Nations and Inuit peoples.
I am thankful to my friends, family, supporters and colleagues, who have always been there to converse, share, learn and teach – in the laboratory, in the field, in the cafeteria, in the hallway. These people have made it all worthwhile.
It is with deep regret that I relay news of my termination of employment at Fisheries and Oceans Canada and the loss of my dream job. It is with even greater sadness that I learn of the demise of DFO’s entire contaminants research program – regionally and nationally. It is with apprehension that I ponder a Canada without any research or monitoring capacity for pollution in our three oceans, or any ability to manage its impacts on commercial fish stocks, traditional foods for over 300,000 aboriginal people and marine wildlife.
Canada's silence on these issues will be deafening this summer and beyond."
Link: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/news/2012/opinion-mass-firing-of-canada2019s-ocean-scientists
Friday, May 25, 2012
Chambly - l'utile et l'agréable
Hier soir, je me suis rendue à Chambly pour aller à une réunion du Collectif pour le Parc du Bassin de Chambly. On avait beaucoup de choses à se dire, car les porte-paroles avaient été reçus dans les bureaux du Ministre du MDDEP la journée auparavant.
Mais avant d'entrer dans le local des Amis du Canal, je n'ai pas pu m'empêcher de croquer quelques photos. Je m'empresse de les partager avec vous ici:
Mais avant d'entrer dans le local des Amis du Canal, je n'ai pas pu m'empêcher de croquer quelques photos. Je m'empresse de les partager avec vous ici:
Thursday, May 24, 2012
Les fleurs du jardin
La première pivoineMuguet des boisLupins & vergerettesUne jaune inconnue: chélidoineIrisHosta & coeur saignantFraiseraieFraiseFeuillagesÉpinette bleueCornouillerCoeurs saignantsCentaurées & myosotisCentaurées & anémones du CanadaCentaurées & ancolies
Wednesday, May 23, 2012
Rivière Richelieu - sale et ignorée par les autorités
Trop peu d’information sur la qualité de l’eau
Nager dans le Richelieu, à vos risques et périls
Photo: COVABAR
La saison estivale arrive à grands pas, amenant dans son sillage les activités nautiques comme le bateau, la motomarine, le wakeboard, le ski nautique, le canot-kayak, etc. La rivière Richelieu est un point d’eau parfait pour entreprendre ce genre d’activités, mais malgré son taux d’achalandage important, aucun test n’est effectué sur une base régulière, afin d’évaluer la qualité de l’eau.
Manque d’information
Le COVABAR évalue entre autres l’état environnemental de la rivière, mais son rôle est aussi de répondre aux interrogations de la population face aux risques de se baigner ou de pêcher dans ce cours d’eau. «On n’a pas assez de données pour pouvoir dire “oui” ou “non”, pour avoir une position ferme», soutient Chantale Chatelain, qui souligne pourtant l’importance de faire quand même des recommandations avec le peu d’information qu’elle détient.
Personnellement, si [j’étais sur la rivière et que] j’avais chaud, je plongerais, mais je recommande de prendre une bonne douche en arrivant à la maison et de ne pas trop avaler d’eau.» Pour l’instant aucun cas d’infection n’a été déclaré, mais ingérer une eau affectée par des bactéries pourrait causer des vomissements et/ou des diarrhées. Selon Chantale Chatelain, il faut souvent attendre qu’un tel événement se produise avant que la majorité prenne conscience de la situation.
Programme Environnement-Plage
Puisque les berges de la rivière Richelieu n’accueillent aucune plage, le point d’eau ne peut pas faire partie du Programme Environnement- Plage, chapeauté par le Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs (MDDEP). Ce programme invite les propriétaires des plages du Québec à évaluer la qualité bactériologique des eaux, afin d’informer les baigneurs sur les risques de présence de coliformes fécaux (entérobactérie) ou d’algues bleu-vert.
Dans ce programme, le Ministère offre un personnel qualifié pour effectuer l’échantillonnage, ainsi qu’une liste des laboratoires qui peuvent effectuer les analyses à bas prix, mais les propriétaires des plages ont la responsabilité d’assumer les coûts d’analyse. Ainsi, «à qui reviendraient les coûts d’analyse», se demande Chantale Chatelain. Aux municipalités? Aux citoyens? Au gouvernement?
Responsabilité personnelle
Pour Marie-Andrée Thériault, du MDDEP, il est inutile de faire des tests pour évaluer la qualité de l’eau, s’il n’y a pas de plage. Un endroit encadré, sécurisé et achalandé est nécessaire pour instaurer l’échantillonnage et produire une analyse fiable. La rivière Richelieu serait un bassin trop grand à évaluer et le MDDEP se fie au bon jugement des citoyens de la région.
« C’est la responsabilité personnelle de chacun [de ne pas franchir les interdictions] », assure Mme Thériault. Impossible en effet de placer un garde de sécurité à chaque panneau d’interdiction soit de pêche ou de baignade. Sur le Richelieu, «il n’y a aucune interdiction claire de se baigner, la rivière est une propriété publique», souligne Chantale Chatelain, mais avec le peu d’information que le COVABAR détient, difficile de prendre une décision éclairée.
Actuellement, sept stations d’échantillonnage sont installées à différents endroits sur la rivière et les tests sont faits de manière très ponctuelle. «Il faudrait ajouter des stations et en installer sur tous les tributaires pour avoir une vraie connaissance de l’état des lieux», conclut Chantale Chatelain.
Lien: http://www.hebdosregionaux.ca/monteregie/2012/05/15/nager-dans-le-richelieu-a-vos-risques-et-perils
Photo: Maude Dufour-Gauthier
«6/10», elle obtient la note de passage
Globalement, «je lui donnerais un 6/10», affirme Chantale Chatelain du Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR), en parlant de l’état environnemental de la rivière Richelieu. Depuis les vingt dernières années, la qualité de l’eau s’est beaucoup améliorée, mais il reste beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir la considérer saine et en santé.
Le Richelieu fait partie du quotidien des gens de la région, puisqu’au fil du temps les villages (qui sont devenus des villes) se sont installés aux abords de ses berges. Pourtant, peu savent réellement l’état de la qualité de ses eaux.
Agents pollueurs
«Les gens oublient que l’eau qu’ils boivent est aussi l’eau de la rivière», affirme Chantale Chatelain. Ainsi, plusieurs jettent n’importe quelle substance dans les toilettes ou dans les égouts municipaux. «Les molécules présentes dans les médicaments, par exemple, ne sont pas encore traitables dans les usines d’épuration. La consommation abusive d’eau potable est aussi une source polluante pour la rivière, car quand l’usine ne peut plus répondre à la demande, les eaux usées sont directement rejetées dans le cours d’eau.
Plan d’action 2011-2014
Le Plan d’action du COVABAR s’inscrit en cinq points majeurs : protéger et améliorer la qualité de l’eau, assurer le maintien de l’accessibilité, mettre en valeur le potentiel récréotouristique, et sensibiliser et éduquer la population face à la protection de l’eau.
«Il faut inciter les différents acteurs à s’impliquer pour améliorer la qualité de l’eau», soutient Chantale Chatelain. Leur stratégie est de mettre en valeur la rivière pour que les gens de la région soient fiers de leur cours d’eau et qu’ils désirent plus que tout le protéger. «On veut qu’un lien d’appartenance se créer et que les gens veuillent s’en occuper», conclut-elle.
De plus en plus, les particuliers, les industries et les agriculteurs prennent conscience de la situation. «On est sur la bonne voie, mais il faut encore faire beaucoup d’efforts.»
*** Deux rivières polluées
Les rivières Acadie (83 km) et Huron (33 km), qui se jettent dans le Richelieu, font partie des cours d’eaux les plus pollués de la région. Pour en venir à cette conclusion, le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) se fie à l’indice de qualité bactériologique et physico-chimique (IQBP) qui synthétise six critères déterminants pour la qualité de l’eau tels que le niveau de phosphore, la présence de coliformes fécaux (algues bleues) ou de matières en suspension, par exemple. Chantale Chatelain du COVABAR tient à souligner que le milieu urbain est aussi responsable que le milieu agricole en ce qui concerne la pollution des cours d’eau.
Acadie
Avec un indice de 0, la rivière Acadie atteint la pire note du tableau d’évaluation, avec une très mauvaise qualité. C’est le cours d’eau le plus pollué du bassin versant à cause du niveau élevé de phosphore qui dépasse dix fois le critère de prévention. La détérioration de la qualité de l’eau est due en partie aux rejets non traités des activités urbaines et du milieu agricole, qui utilise beaucoup de pesticides. Cela a des conséquences sur la vie aquatique en générale, qui se dégrade entre autres à cause de la prolifération de la flore sous-marine. Depuis les dix dernières années, l’IQBP de cette rivière ne cesse de diminuer, selon le plan directeur de l’eau 2011, produit par COVABAR.
Huron
La rivière Huron détient également l’une des pires évaluations de la qualité de ses eaux à cause de la présence de nombreuses matières en suspension, de phosphore et de coliformes fécaux. Malgré ses minces améliorations au cours des dernières années, le COVABAR dénote des problématiques au niveau de l’assainissement des eaux urbaines à l’usine d’épuration. Également, la pratique agricole intensive est responsable de l’érosion présente sur le sous-bassin de la rivière Huron.
«Il faut prendre en compte que ces deux rivières ont un débit d’eau moins important que la rivière Richelieu, donc leur pouvoir de dissolution est moins important», assure Chantale Chatelain.
Lien: http://www.hebdosregionaux.ca/monteregie/2012/05/15/610-elle-obtient-la-note-de-passage
Nager dans le Richelieu, à vos risques et périls
Photo: COVABAR
Malgré les nombreuses personnes qui profitent de la fraicheur de la rivière Richelieu en été, très peu de données sont disponibles pour évaluer la qualité de l’eau.«Si je me baignais dans le Richelieu, c’est certain que j’irais prendre une bonne douche en arrivant chez moi!», affirme Chantale Chatelain du Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR).
La saison estivale arrive à grands pas, amenant dans son sillage les activités nautiques comme le bateau, la motomarine, le wakeboard, le ski nautique, le canot-kayak, etc. La rivière Richelieu est un point d’eau parfait pour entreprendre ce genre d’activités, mais malgré son taux d’achalandage important, aucun test n’est effectué sur une base régulière, afin d’évaluer la qualité de l’eau.
Manque d’information
Le COVABAR évalue entre autres l’état environnemental de la rivière, mais son rôle est aussi de répondre aux interrogations de la population face aux risques de se baigner ou de pêcher dans ce cours d’eau. «On n’a pas assez de données pour pouvoir dire “oui” ou “non”, pour avoir une position ferme», soutient Chantale Chatelain, qui souligne pourtant l’importance de faire quand même des recommandations avec le peu d’information qu’elle détient.
Personnellement, si [j’étais sur la rivière et que] j’avais chaud, je plongerais, mais je recommande de prendre une bonne douche en arrivant à la maison et de ne pas trop avaler d’eau.» Pour l’instant aucun cas d’infection n’a été déclaré, mais ingérer une eau affectée par des bactéries pourrait causer des vomissements et/ou des diarrhées. Selon Chantale Chatelain, il faut souvent attendre qu’un tel événement se produise avant que la majorité prenne conscience de la situation.
Programme Environnement-Plage
Puisque les berges de la rivière Richelieu n’accueillent aucune plage, le point d’eau ne peut pas faire partie du Programme Environnement- Plage, chapeauté par le Ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs (MDDEP). Ce programme invite les propriétaires des plages du Québec à évaluer la qualité bactériologique des eaux, afin d’informer les baigneurs sur les risques de présence de coliformes fécaux (entérobactérie) ou d’algues bleu-vert.
Dans ce programme, le Ministère offre un personnel qualifié pour effectuer l’échantillonnage, ainsi qu’une liste des laboratoires qui peuvent effectuer les analyses à bas prix, mais les propriétaires des plages ont la responsabilité d’assumer les coûts d’analyse. Ainsi, «à qui reviendraient les coûts d’analyse», se demande Chantale Chatelain. Aux municipalités? Aux citoyens? Au gouvernement?
Responsabilité personnelle
Pour Marie-Andrée Thériault, du MDDEP, il est inutile de faire des tests pour évaluer la qualité de l’eau, s’il n’y a pas de plage. Un endroit encadré, sécurisé et achalandé est nécessaire pour instaurer l’échantillonnage et produire une analyse fiable. La rivière Richelieu serait un bassin trop grand à évaluer et le MDDEP se fie au bon jugement des citoyens de la région.
« C’est la responsabilité personnelle de chacun [de ne pas franchir les interdictions] », assure Mme Thériault. Impossible en effet de placer un garde de sécurité à chaque panneau d’interdiction soit de pêche ou de baignade. Sur le Richelieu, «il n’y a aucune interdiction claire de se baigner, la rivière est une propriété publique», souligne Chantale Chatelain, mais avec le peu d’information que le COVABAR détient, difficile de prendre une décision éclairée.
Actuellement, sept stations d’échantillonnage sont installées à différents endroits sur la rivière et les tests sont faits de manière très ponctuelle. «Il faudrait ajouter des stations et en installer sur tous les tributaires pour avoir une vraie connaissance de l’état des lieux», conclut Chantale Chatelain.
Lien: http://www.hebdosregionaux.ca/monteregie/2012/05/15/nager-dans-le-richelieu-a-vos-risques-et-perils
Photo: Maude Dufour-Gauthier
Il n’y aura pas de campagne de nettoyage sur les berges du Richelieu, cette année.Qualité de l’eau de la rivière Richelieu
«6/10», elle obtient la note de passage
Globalement, «je lui donnerais un 6/10», affirme Chantale Chatelain du Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR), en parlant de l’état environnemental de la rivière Richelieu. Depuis les vingt dernières années, la qualité de l’eau s’est beaucoup améliorée, mais il reste beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir la considérer saine et en santé.
Le Richelieu fait partie du quotidien des gens de la région, puisqu’au fil du temps les villages (qui sont devenus des villes) se sont installés aux abords de ses berges. Pourtant, peu savent réellement l’état de la qualité de ses eaux.
Agents pollueurs
«Les gens oublient que l’eau qu’ils boivent est aussi l’eau de la rivière», affirme Chantale Chatelain. Ainsi, plusieurs jettent n’importe quelle substance dans les toilettes ou dans les égouts municipaux. «Les molécules présentes dans les médicaments, par exemple, ne sont pas encore traitables dans les usines d’épuration. La consommation abusive d’eau potable est aussi une source polluante pour la rivière, car quand l’usine ne peut plus répondre à la demande, les eaux usées sont directement rejetées dans le cours d’eau.
Plan d’action 2011-2014
Le Plan d’action du COVABAR s’inscrit en cinq points majeurs : protéger et améliorer la qualité de l’eau, assurer le maintien de l’accessibilité, mettre en valeur le potentiel récréotouristique, et sensibiliser et éduquer la population face à la protection de l’eau.
«Il faut inciter les différents acteurs à s’impliquer pour améliorer la qualité de l’eau», soutient Chantale Chatelain. Leur stratégie est de mettre en valeur la rivière pour que les gens de la région soient fiers de leur cours d’eau et qu’ils désirent plus que tout le protéger. «On veut qu’un lien d’appartenance se créer et que les gens veuillent s’en occuper», conclut-elle.
De plus en plus, les particuliers, les industries et les agriculteurs prennent conscience de la situation. «On est sur la bonne voie, mais il faut encore faire beaucoup d’efforts.»
*** Deux rivières polluées
Les rivières Acadie (83 km) et Huron (33 km), qui se jettent dans le Richelieu, font partie des cours d’eaux les plus pollués de la région. Pour en venir à cette conclusion, le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (COVABAR) se fie à l’indice de qualité bactériologique et physico-chimique (IQBP) qui synthétise six critères déterminants pour la qualité de l’eau tels que le niveau de phosphore, la présence de coliformes fécaux (algues bleues) ou de matières en suspension, par exemple. Chantale Chatelain du COVABAR tient à souligner que le milieu urbain est aussi responsable que le milieu agricole en ce qui concerne la pollution des cours d’eau.
Acadie
Avec un indice de 0, la rivière Acadie atteint la pire note du tableau d’évaluation, avec une très mauvaise qualité. C’est le cours d’eau le plus pollué du bassin versant à cause du niveau élevé de phosphore qui dépasse dix fois le critère de prévention. La détérioration de la qualité de l’eau est due en partie aux rejets non traités des activités urbaines et du milieu agricole, qui utilise beaucoup de pesticides. Cela a des conséquences sur la vie aquatique en générale, qui se dégrade entre autres à cause de la prolifération de la flore sous-marine. Depuis les dix dernières années, l’IQBP de cette rivière ne cesse de diminuer, selon le plan directeur de l’eau 2011, produit par COVABAR.
Huron
La rivière Huron détient également l’une des pires évaluations de la qualité de ses eaux à cause de la présence de nombreuses matières en suspension, de phosphore et de coliformes fécaux. Malgré ses minces améliorations au cours des dernières années, le COVABAR dénote des problématiques au niveau de l’assainissement des eaux urbaines à l’usine d’épuration. Également, la pratique agricole intensive est responsable de l’érosion présente sur le sous-bassin de la rivière Huron.
«Il faut prendre en compte que ces deux rivières ont un débit d’eau moins important que la rivière Richelieu, donc leur pouvoir de dissolution est moins important», assure Chantale Chatelain.
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Tuesday, May 22, 2012
Gaz de schiste en Irlande
Cette vidéo a été filmée par Gearoid Lynch, impliqué dans la campagne "No Fracking Ireland". Le vidéo a été filmé à North Leitrim, là où le chef de la rébellion de 1916 Sean Mac Diarmada est né. Malgré qu'il y a beaucoup de problèmes évidents et bien documentés de la fracturation, et qu'il y a eu des demandes internationales venant des académiciens et des communautés partout aux États-Unis, en Australie et en Europe pour que la fracturation soit interdite, le gouvernement de l'Irlande a laissé l'industrie continuer son travail à obtenir des permis de forage. Tamboran Resources (l'une de 3 compagnies qui ont des permis en Irlande) travaille en ce moment à une stratégie de diviser pour mieux régner à l'intérieur des communautés: la compagnie tient des réunions secrètes dans cette région et offre des enveloppes brunes aux hommes d'affaires. Les permis accordés aux 3 compagnies leur donne accès à de vastes régions rurales de l'Irlande dans 12 comtés. C'est aussi un problème qui ne connaît pas de frontières: Fermanagh est aussi menacée par cette industrie. Le gouvernement de l'Irlande a dit qu'il attend que l'EPA de l'Irlande termine une étude complète avant de donner le feu vert à l'industrie, et nous croyons que le gouvernement va le donner à moins que les gens s'y opposent fortement. Déjà, 5 conseils de comtés ont demandé au gouvernement d'interdire la fracturation. S'il-vous-plaît, signer la pétition pour que la fracturation soit interdite en Irlande.
La pétition pour demander d'interdire la fracturation en Irlande - http://www.gopetition.com/petitions/ban-hydraulic-fracturing-for-natural-gas-... et dans l'Irlande du Nord - http://www.gopetition.com/petitions/northern-ireland-no-fracking-required-her...
Publiée le 20 mai 2012 par mollyandruby
This video was filmed by Gearoid Lynch who is involved in the grassroots campaign group No Fracking Ireland. The video was shot in North Leitrim, in the home place of the 1916 Rising leader Sean Mac Diarmada. Despite the fact that there are numerous obvious/documented problems with fracking and international calls from academics and communities across the U.S, Australia and Europe for fracking to be banned, the Irish government are allowing the industry to continue to work here towards getting their full license to drill. Tamboran Resources (one of three companies with license in Ireland) are now engaging in a divide and conquer stratedy within communities, they are having secret meetings in this region and offering money to local business people. The licenses handed out to the three companies cover vast areas of rural Ireland in 12 counties. This is also a major cross-border issue, Fermanagh is also under threat from this industry. The Irish government have said they are waiting for the Irish EPA to do a comprehensive study before it gives the industry full license to proceed, we believe the government will do this unless we the people strongly oppose this. Already 5 county councils have called on the government to ban fracking. Please sign the petition to have fracking banned in Ireland.
Please sign the petition to have fracking banned in Ireland - http://www.gopetition.com/petitions/ban-hydraulic-fracturing-for-natural-gas-... and Northern Ireland - http://www.gopetition.com/petitions/northern-ireland-no-fracking-required-her...
Monday, May 21, 2012
Gaz de schiste - négligence criminelle en Nouvelle-Écosse
Photo: Steven Wendland
Bourbiers de découragement - Des bassins d'eaux usées de fracturation abandonnés dans Hants County
Halifax, Nouvelle-Écosse: des eaux usées de fracturations mesurant des concentrations élevées de contaminants radioactifs reposent dans deux bassins de rétention à ciel ouvert dans Hants County, en Nouvelle-Écosse, depuis 2007, selon le média indépendant Media Co-op.
Une demande à l'accès à l'information a aussi révélé que l'eau contient probablement aussi un mélange d'autres produits chimiques, dont des cancérigènes reconnus et des perturbateurs endocriniens.
La compagnie Triangle Petroleum Corporation de Denver, au Colorado, a la responsabilité d'avoir installé ces étangs et a finalement annoncé le 16 avril 2012, après avoir négligé le problème des eaux usées pendant 4 longues années, qu'elle songeait à se départir complètement de ses opérations en Nouvelle-Écosse. L'annonce de la compagnie a été rendue publique en même temps que l'annonce du NPD provincial que son étude sur les impacts environnementaux de la fracturation, originalement attendue pour le printemps 2012 ne serait disponible qu'en 2014.
La première compagnie à explorer les formations de schiste de la Nouvelle-Écosse en utilisant la méthode controversée de forages à l'horizontale avec la fracturation hydraulique, Triangle avait souvent menacé de laisser tomber son bail d'exploration d'une durée de 10 années sur sa parcelle de 475,000 acres connue sous le nom de "The Windsor Block" qui s'étend à partir des comtés de Kings et Hants le long du Minas Basin.
Dans un courriel envoyé au ministère de l'environnement de la Nouvelle-Écosse (NSE) daté du 29 août 2011, dont la copie a été obtenue grâce à une demande d'information selon la loi à l'accès à l'information, le Docteur Peter Hill, le PDG d'alors de Triangle, menaçait de retirer sa compagnie de la province.
"Si l'étude sur la fracturation n’appuie pas la méthode de ré-injection des eaux de formations géologiques dans leurs formations d'origine, ou interdit, ou enfreint, ou retarde les activités de gaz de schiste pour une longue période de temps, alors nous allons vider les bassins de la meilleure façon disponible, faire la réhabilitation de tous les sites, remettrons nos permis au département de l'énergie de la Nouvelle-Écosse et cessons tout investissement additionnel dans la province de la Nouvelle-Écosse."
Les eaux usées de ces bassins ont été générées en 2007 quand la compagnie Triangle a foré et fracturé 2 puits dans la région de Kennetcook dans le comté de Hants.
NSE et Triangle sont en confrontation depuis ce temps-là sur la meilleure méthode de traitement pour les 15 millions de litres d'eaux usées, le ministère insistant qu'on transporte les eaux usées par camion-citerne vers des usines qui peuvent les traiter, et la compagnie insistant que les "eaux de formation" soient ré-injectées dans leurs formations géologiques d'origine, en d'autres mots, forer un puits sur les lieux et injecter les eaux usées dans la terre.
Bien que l'injection en grande profondeur d'eaux usées est une pratique de routine de l'industrie, cela va contre les meilleures pratiques du NSE.
Et cela pour de bonnes raisons, selon Jennifer West, la coordonnatrice des eaux souterraines du groupe Ecology Action Centre (EAC).
"Quand vous percer un trou dans les formations rocheuses superposées, qui servent à sceller, finalement les différentes couches, pour ensuite injecter des millions de litres d'eaux usées dans ce trou, il n'y a aucune façon de garantir que cela ne changera pas la qualité de l'eau potable." dit-elle. "La pratique est déconcertante, vu le nombre de produits chimiques et de contaminants anthropogéniques dans ces eaux usées."
En décembre 2011, l'EPA des États-Unis avait présenté son rapport préliminaire sur les impacts de la fracturation hydraulique sur l'eau souterraine à Pavilion, au Wyoming. En utilisant une approche de ligne de raisonnement, l'étude démontrait que les éléments inorganiques et organiques qui étaient associés avec la fracturation hydraulique avaient contaminé l'eau souterraine à des profondeurs égales et au-dessous de celles qui contenaient des sources d'eau potable.
La ré-injection a été liée avec une augmentation marquée d'activités sismiques dans le Midwest américain depuis les 10 dernières années. Selon le ministère U.S. Geological Survey, l'injection d'eaux usées de fracturations dans le sous-sol pouvait provoquer des séismes assez puissants pour être sentis et faire des dommages.
Plus tôt, cette année, le département des ressources naturelles de l'Ohio a introduit des nouveaux règlements sévères pour les compagnies pétrolières et gazières après que quelques séismes dans l'état avaient été liés avec des ré-injections d'eaux usées de fracturations.
Bien que dans son plan de développement présenté au département de l'énergie de la Nouvelle-Écosse en 2008, la compagnie Triangle s'était engagée à protéger l'environnement en utilisant les meilleurs pratiques, la compagnie a été inconditionnelle dans son opposition devant les pressions du NSE de vider les bassins et traiter, plutôt que réinjecter, les eaux usées. La compagnie a déclaré que le transport des eaux usées par camions-citerne vers les usines de traitement serait trop dispendieux et mettrait à risque la sécurité routière.
Ken Summers est un membre du groupe Nova Scotia Fracking Resource and Action Coalition (NOFRAC) et vit près des bassins de Kennetcook. Il croit que l'impasse qui dure depuis si longtemps met en évidence la nature cavalière de l'empressement à aller de l'avant des activités d'exploration pour le gaz de schiste en Nouvelle-Écosse.
"Avant qu'ils aient enclencher leur étude sur la fracturation hydraulique en avril 201, le gouvernement provincial se fiait sur les règlements conçus pour encadrer les forages conventionnels qui sont des mécanismes insuffisants quand il s'agit de méthodes non conventionnelles comme la fracturation hydraulique." dit Summers.
Summers insiste pour dire que les bassins de Kennetcook sont le résultat direct de l'absence de règlements provinciaux pour la restauration de sites d'eaux usées de fracturation, et sont un exemple parfait d'une compagnie qui prend avantage d'un gouvernement trop frileux.
"L'industrie est tellement nouvelle et s'est développée si rapidement que les lois provinciales et des états sont loin derrière l'industrie en connaissances et en expertises." explique-t-il.
Selon le plan du site de forage de Kennetcook que Triangle a présenté à la province, les bassins ont été creusés pour contenir de l'eau douce destinée au procédé de fracturation.
"Le NSE remarque dans sa documentation qu'il n'avait pas donnée de permis pour des bassins d'eaux usées, et aucun permis n'a été émis." explique Summers.
En 2008, quand le NSE a réalisé que les bassins contenaient des eaux usées, il a émit un permis temporaire de 2 ans à Triangle pour que pendant ce temps, Triangle devait transporter le contenu vers des installations de traitement dans Dartmouth et Debert, à 20 kilomètres à l'ouest de Truro. Quand le permis temporaire est venu à expiration en juin 2010, aucune action de réhabilitation n'avait eu lieu, le NSE a émis un prolongement du permis d'un an à la condition que d'ici 1 an, des plans définitifs seraient en marche pour vider les bassins et faire la restauration des sites.
En août 2011, 2 mois avant la fin du prolongement du permis, Triangle continuait à vouloir faire de la ré-injection et suggérait qu'on attende pour les décisions et les recommandations du comité de révision sur la fracturation hydraulique qui était attendu cette année-là. Le NSE a demandé que les bassins soient drainés avant le gel de l'hiver, ou le 1er novembre, ce que Triangle disait était impossible, suggérant plutôt de réutiliser les saumures pour déglacer et réduire la poussière sur les routes de la Nouvelle-Écosse.
Plusieurs mois plus tard, Triangle a accepté de vider l'un des bassins avant le gel, ce que la compagnie a commencé de faire le 1er novembre. Peu de temps après, le 2 décembre, le NSE a reçu des résultats des tests indiquant que les eaux usées contenaient des concentrations élevées de radionucléides, et donc, dû au fait qu'ils n'y a pas d'installations équipées dans les Maritimes qui sont capables de traiter des eaux usées contaminées avec de la radioactivité, a ordonné l'arrêt de toute activité de drainage.
Les radionucléides sont des formes instables de nucléides, un terme générique pour la version atomique d'un élément. Les radionucléides les plus souvent trouvés dans l'eau souterraine sont le radon, le radium, le thorium et l'uranium. Le radon et l'uranium se retrouve le plus souvent dans les formations de schiste et de granit, ce qui se retrouve le plus souvent dans la géologie de la Nouvelle-Écosse. L'EPA cite que bien que la plupart des sources d'eau potable contiennent des concentrations très faibles de contaminants radioactifs naturels, les activités humaines peuvent provoquer des contaminations de l'eau potable en relâchant accidentellement de la radioactivité ou par des pratiques de dispositions inadéquates.
Être exposé à des niveaux élevés de radon et d'uranium a été lié avec des cancers des os et d'organes internes chez les humains.
"Ils transportaient des eaux usées par camion pour moins de 2 semaines dans 5 ou 6 camions par jour vers Debert, et une partie de çà est toujours dans un bassin à Debert, mais la majorité est toujours dans un bassin à Kennetcook." dit Summers.
Pour compliquer les choses, l'eau qui a déjà été drainée et transportée par camion au site Atlantic Industrial Services à Debert avant l'arrêt des travaux de drainage par NSE a due être enlevée de ce site parce que les installations ne peuvent pas traiter ces eaux.
"Alors qui peut nous dire ce qui se passera maintenant, parce que maintenant, il s'agit d'un processus plus dispendieux pour la compagnie, alors on repart du début." dit Summers.
Entre-temps, l'un des bassins de Kennetcook fuit et a débordé durant une pluie torrentielle, ce qui augmente les préoccupations de la communauté qui craint une contamination de l'eau souterraine.
Le rapport préliminaire de l'EPA sur le cas de Pavilion, au Wyoming, a trouvé que des concentrations élevées de benzène, de xylènes, de composés organiques comme l'essence, le diesel, et des hydrocarbures dans les spécimens d'eau souterraine prélevés de puits de monitorage à faible profondeur près des bassins d'eaux usées indiquaient que les bassins étaient une source de contamination des eaux de surface dans la région enquêtée, ce qui représentait des sources potentielles de panaches localisées dans l'eau souterraine d'une étendue inconnue.
Les compagnies pétrolières et gazières ne sont pas obligées par la loi de révéler les produits chimiques qu'ils utilisent dans leurs eaux de forages, la nature de secret commercial rend très difficile l'identification des éléments toxiques qui ont été introduits par l'industrie et ceux qui se trouvaient déjà là naturellement.
Une demande récente d'accès à l'information EAC Freedom of Information a révélé un groupe de produits chimiques industriels qui ont été utilisés dans les fluides de fracturation dans les puits de Kennetcook. (voir liste plus bas).
"Les produits chimiques associés à la fracturation ne sont que la pointe de l'iceberg." dit West. "Nous avons trouvé des douzaines de substances dangereuses qui ont été utilisées pour fracturer à Hants, mais aussi pour les préparations de forages et du site. Nous avons appris cela grâce à une demande d'accès à l'information, la compagnie ne nous a pas donné cette information durant la soirée d'information à Kennetcook."
Le potentiel de contamination de notre eau potable est multiple, bien que le résultat est simple, selon West.
"Peu importe si c'est du méthane, ou des eaux usées, des contaminants naturels ou les produits chimiques qui s'infiltrent dans notre eau potable, c'est le fait que quelque chose de toxique peut se trouver dans notre eau potable et çà, ce n'est pas acceptable."
Malgré les plusieurs délais et l'annonce du départ de Triangle, le NSE insiste pour dire que la compagnie nettoiera ses dégâts. "Ils y sont obligés par les termes et les conditions de leur permis, ce qui inclus la vidange des bassins, le traitement des eaux usées à une installation certifiée, et réhabiliter le site dans son état naturel avant la fin de cette année." dit Karen White, la directrice des communications de NSE.
White continue de dire que tout matériel qui respecte les exigences de la législation fédérale selon la loi des substances nucléaires et/ou la loi du transport des produits dangereux doit être transporté à un site approprié en dehors de la province.
West a quand même quelques appréhensions, vu que le gouvernement a sans succès demandé plusieurs fois à la compagnie, pendant presque 5 ans, de respecter les règlements. Elle dit que des actions plus fermes doivent se réaliser. "Triangle devrait être obligé de nettoyer immédiatement les bassins de Kennetcook avant que l'eau potable soit impactée par ces produits chimiques, et rendue responsable si il se produit de la contamination."
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Groupes de produits chimiques utilisés par Triangle dans ses fluides de fracturations pour les puits de Kennetcook (parmis d'autres):
Diéthylène glycol: un perturbateur endocrinien reconnu pour être nuisible aux systèmes de développement, de reproduction, cardio-vasculaire, gastro-intestinal, respiratoire et nerveux, ainsi que nuire aux fonctions normales du foie, des reins, de la peau et des yeux.
Isopropanol: reconnu pour avoir des effets nuisibles sur les organes des sens, de foie, les reins, le cerveau et le système sanguin et immunitaire.
Méthanol: un produit mutagène qui a les effets mentionnés ci-haut.
Persuflate de sodium: endommage la peau, les yeux, les organes des sens, les systèmes respiratoire, gastro-intestinal, nerveux et immunitaire.
Trisodium nitrilotriacetate monohydrate: reconnu pour causer des cancers, ainsi qu'endommager le système gastro-intestinal, cardio-vasculaire, les reins et écologique.
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Photo: “It doesn’t matter if it’s the methane, or wastewater, the natural contaminants, or the chemicals that get into our drinking water, it’s just that something [toxic] can get into our drinking water and that’s not acceptable,” says EAC Groundwater Coordinator Jennifer West. Photo: Steven Wendland
"Sloughs of Despond
Fracking wastewater ponds languish in Hants County
HALIFAX: Hydraulic fracturing wastewater shown to contain high levels of radioactive contaminants has been sitting in two open containment pits in Hants County, Nova Scotia since 2007, the Media Co-op has learned.
A Freedom of Information request has also revealed that the water likely contains a slew of other chemicals, including known carcinogens and endocrine disruptors.
Triangle Petroleum Corporation, the Denver-based company responsible for creating the ponds, announced on April 16, after having stalled on remediating the wastewater for over four years, that it was “contemplating a total exit” from its operations in Nova Scotia. The company’s announcement coincided with the provincial NDP’s announcement that its review of the environmental impacts of hydraulic fracturing, initially slated for a Spring 2012 release, would be extended into 2014.
The first company to explore Nova Scotia’s shale formations for natural gas using the contentious horizontal-drilling method known as hydraulic fracturing, or fracking, Triangle had been threatening for some time to renounce its 10 year exploration lease on 475, 000 gross acres—known as The Windsor Block—spanning Kings and Hants Counties along the Minas Basin.
In an email to Nova Scotia Environment (NSE) dated August 29, 2011—obtained through an NS Freedom of Information request—Dr. Peter Hill, at the time Triangle’s CEO, threatened his company’s withdrawal from the province.
"Should the [fracking] Review fail to support deep re-injectivity [sic] of formation waters back to their formation of origin, or ban, restrict or delay shale gas activity for a long period, then we will drain the ponds by the then best method available, remediate all sites, return our licenses back to the Nova Scotia Department of Energy and cease any further investment in the Province of Nova Scotia."
The wastewater comprising the ponds was generated in 2007 when Triangle drilled and fracked two wells in the Kennetcook area of Hants County.
NSE and Triangle have since been at loggerheads concerning the best method of remediation for the 15 million litres of wastewater—the former insisting on trucking the wastewater to appropriate treatment facilities, the latter on injecting the “formation waters back to their formation of origin,” or, namely, drilling an on-site disposal well and injecting it into the earth.
While the deep-well reinjection of fracking wastewater is common industry practice, it runs counter to NSE’s best practices guide.
And for good reason, according to Jennifer West, groundwater coordinator at the Ecology Action Centre (EAC).
“When you punch a hole through the overlying rock formations, which act as seals, and then dump millions of litres of wastewater into that hole—there’s no way you can guarantee that it’s not going to change the quality of the drinking water,” she says. “The practice is appalling given the number of chemicals and anthropogenic contaminants in wastewater.”
In December 2011 the US Environmental Protection Agency (EPA) released a draft report on the effects of hydraulic fracturing on groundwater in Pavilion, Wyoming. “Using a lines of reasoning approach,” the study found that “inorganic and organic constituents associated with hydraulic fracturing ha[d] contaminated ground water at and below the depth used for domestic water supply.”
Reinjection has been linked to a marked increase in seismic activity in the American Midwest over the past ten years. According to the U. S. Geological Survey, “the injection of [fracking] wastewater into the subsurface can cause earthquakes that are large enough to be felt…and cause damage.”
Earlier this year, Ohio’s Natural Resources Department introduced stringent new regulations for oil and gas drilling companies after several earthquakes in the state had been linked to fracking-wastewater reinjection.
Although its development plan application, submitted to the NS Department of Energy in 2008, states that Triangle would commit “to safeguarding the environment…through the application of best practices,” the company has been stalwart in its opposition to NSE’s insistence on draining the ponds and treating, rather than reinjecting, the wastewater. The company has stated that trucking the wastewater to treatment facilities would be too expensive and would undermine road safety.
Ken Summers is a member of the Nova Scotia Fracking Resource and Action Coalition (NOFRAC) who lives near the Kennetcook ponds. He believes the lengthy impasse highlights the slapdash nature by which shale gas exploration activity in Nova Scotia has emerged.
“Up until they launched their review [of hydraulic fracturing in April 2011], the provincial government was relying on regulations designed to cover conventional drilling, which are insufficient mechanisms when applied to the so-called unconventional method of hydraulic fracturing,” says Summers.
Summers contends that the Kennetcook ponds are the direct result of an absence of fracking-specific provincial wastewater remediation regulations, and are exemplary of a savvy company taking advantage of the tenderfoot provincial government.
“The industry is so new and has developed so fast that provincial and state jurisdictions are way behind the industry players in terms of knowledge and expertise,” he explains.
According to the Kennetcook drill-site plan Triangle submitted to the province, the pits were dug to hold freshwater to be used during the fracking process.
“NSE notes in its documentation that it didn’t give approval for waste ponds, that no permits were issued,” explains Summers.
In 2008, when NSE realized the ponds were holding wastewater, it issued Triangle a two-year temporary storage permit during which time Triangle was to have the water transported to treatment facilities in Dartmouth and Debert, 20 kilometres west of Truro. When the temporary permit expired in June 2010, with no remedial action having taken place, NSE issued a one-year extension with the proviso that by the end of the one-year term they expected definitive plans for draining the ponds and reclaiming the sites.
In August, 2011, two months beyond the extension deadline, with Triangle still pressuring for reinjection, and proposing they “wait for the decisions and recommendations of the Review Committee on Hydraulic Fracturing that [were] expected later [that] year,” NSE demanded that the ponds be drained before winter freeze, or November 1st, which Triangle claimed infeasible, suggesting instead “the gradual use of the brines as a de-icing/wetting agent on Nova Scotia roads.”
Months later, Triangle agreed to drain one of the ponds before winter freeze, which they began to do on November 21st. Shortly thereafter, on December 2nd, NSE received test results showing the wastewater contained high levels of radionuclides, and consequently, owing to the fact that there is no facility in Atlantic Canada capable of treating radioactively contaminated wastewater, suspended all drainage activity.
Radionuclides are unstable forms of nuclides, a generic term for the atomic form of an element. The most common radionuclides in groundwater are radon, radium, thorium and uranium. Radon and uranium occur most commonly in shale and granite formations, which comprise a significant portion of Nova Scotia’s geology. The EPA states that although “most drinking water sources have very low levels of [naturally occurring] radioactive contaminants,” human activity can incite drinking water contamination “through accidental releases of radioactivity or through improper disposal practices.”
Exposure to high levels of radon and uranium has been linked to bone and internal organ cancers in humans.
“They were trucking water out for less than two weeks in five or six trucks a day to Debert, and part of it is sitting in a pond in Debert, but most of it is still sitting in the pond in Kennetcook,” says Summers.
Compounding the matter, the water that was already drained and trucked to the Atlantic Industrial Services facility in Debert before NSE suspended drainage activity now has to be removed from that location because it cannot be treated at that facility.
“Who’s to say where they’re going to go from here, because now we’re talking about a much more expensive process for the company, so it’s back into limbo,” says Summers.
Meanwhile, one of the Kennetcook ponds is leaking and has spilled over in heavy rain, augmenting concerns within the community over groundwater contamination.
The EPA draft report on groundwater in Pavilion, Wyoming, found that “high concentrations of benzene, xylenes, gasoline range organics, diesel range organics, and total purgeable hydrocarbons in ground water samples from shallow monitoring wells near [wastewater] pits indicates that pits are a source of shallow ground water contamination in the area of investigation” representing “potential source terms for localized groundwater plumes of unknown extent.”
Oil and gas companies are not lawfully compelled to disclose the chemicals they use in their slickwater, the proprietary nature of which can make it notoriously difficult when it comes to delineating which toxic elements have been introduced by industry and which are naturally occurring.
A recent EAC Freedom of Information request has disclosed the group of industrial chemicals that were used in the fracking fluid for the Kennetcook wells. [See list below].
“Chemicals associated with fracking are just the tip of the iceberg,” says West. “We found dozens of dangerous substances which were used for fracking in Hants, but also for drilling and site preparation. We found these through a Freedom of Information request- they weren’t handing out this information at an Open House in Kennetcook.”
The potential for the contamination of our drinking water is multifold, yet the result is singular, according to West.
“It doesn’t matter if it’s the methane, or wastewater, the natural contaminants, or the chemicals that get into our drinking water, it’s just that something [toxic] can get into our drinking water and that’s not acceptable.”
Despite numerous delays and Triangle’s departure announcement, NSE remains firm that the company will clean up its mess. “They are required to meet the terms and conditions of their approval, which includes draining the ponds, treating the wastewater at an approved facility, and returning the site to its natural state before the end of this year,” says Karen White, NSE Director of Communications.
White further emphasizes that “any materials that meet federal legislation requirements under the Nuclear Substances Act and/or the Transportation of Dangerous Goods Act must be shipped to an appropriate facility out of province.”
West maintains reservations, given that the government, to no avail, has been asking the company for almost five years to comply with regulations. She says more decisive action needs to be taken. "[Triangle] should be forced to immediately clean up the ponds in Kennetcook before drinking water is impacted by these chemicals, and be held accountable if contamination has occurred."
_____________________________________
Families of chemicals that Triangle used in its fracking slurry for the Kennetcook wells (among others):
Diethylene glycols: An endocrine disruptor known to adversely affect development, the reproductive, cardiovascular, gastrointestinal, respiratory and nervous systems, and to impair function of the kidneys, liver, skin, and eyes.
Isopropanols: Known to have adverse effects on the sensory organs, the liver, kidneys, brain, and blood, and the immune system.
Methanols: A mutagen known to have the preceding effects.
Sodium persulphates: Causes skin, eye, sensory organ, and respiratory, gastrointestinal, nervous and immune system damage.
Trisodium nitrilotriacetate monohydrates: Known to cause cancer, and gastrointestinal, cardiovascular, kidney, and ecological damage. "
Link: http://www.dominionpaper.ca/articles/4464
system damage.
Trisodium nitrilotriacetate monohydrates: Known to cause cancer, and gastrointestinal, cardiovascular, kidney, and ecological damage. "
Link: http://www.dominionpaper.ca/articles/4464
"Peu importe si c'est du méthane, ou des eaux usées, des contaminants naturels ou des produits chimiques qui s'infiltrent dans notre eau potable: c'est juste le fait que quelque chose de toxique puisse se retrouver dans notre eau potable, et çà, ce n'est pas acceptable." dit Jennifer West, coordonnatrice pour l'eau souterraine de l'EAC
Bourbiers de découragement - Des bassins d'eaux usées de fracturation abandonnés dans Hants County
Halifax, Nouvelle-Écosse: des eaux usées de fracturations mesurant des concentrations élevées de contaminants radioactifs reposent dans deux bassins de rétention à ciel ouvert dans Hants County, en Nouvelle-Écosse, depuis 2007, selon le média indépendant Media Co-op.
Une demande à l'accès à l'information a aussi révélé que l'eau contient probablement aussi un mélange d'autres produits chimiques, dont des cancérigènes reconnus et des perturbateurs endocriniens.
La compagnie Triangle Petroleum Corporation de Denver, au Colorado, a la responsabilité d'avoir installé ces étangs et a finalement annoncé le 16 avril 2012, après avoir négligé le problème des eaux usées pendant 4 longues années, qu'elle songeait à se départir complètement de ses opérations en Nouvelle-Écosse. L'annonce de la compagnie a été rendue publique en même temps que l'annonce du NPD provincial que son étude sur les impacts environnementaux de la fracturation, originalement attendue pour le printemps 2012 ne serait disponible qu'en 2014.
La première compagnie à explorer les formations de schiste de la Nouvelle-Écosse en utilisant la méthode controversée de forages à l'horizontale avec la fracturation hydraulique, Triangle avait souvent menacé de laisser tomber son bail d'exploration d'une durée de 10 années sur sa parcelle de 475,000 acres connue sous le nom de "The Windsor Block" qui s'étend à partir des comtés de Kings et Hants le long du Minas Basin.
Dans un courriel envoyé au ministère de l'environnement de la Nouvelle-Écosse (NSE) daté du 29 août 2011, dont la copie a été obtenue grâce à une demande d'information selon la loi à l'accès à l'information, le Docteur Peter Hill, le PDG d'alors de Triangle, menaçait de retirer sa compagnie de la province.
"Si l'étude sur la fracturation n’appuie pas la méthode de ré-injection des eaux de formations géologiques dans leurs formations d'origine, ou interdit, ou enfreint, ou retarde les activités de gaz de schiste pour une longue période de temps, alors nous allons vider les bassins de la meilleure façon disponible, faire la réhabilitation de tous les sites, remettrons nos permis au département de l'énergie de la Nouvelle-Écosse et cessons tout investissement additionnel dans la province de la Nouvelle-Écosse."
Les eaux usées de ces bassins ont été générées en 2007 quand la compagnie Triangle a foré et fracturé 2 puits dans la région de Kennetcook dans le comté de Hants.
NSE et Triangle sont en confrontation depuis ce temps-là sur la meilleure méthode de traitement pour les 15 millions de litres d'eaux usées, le ministère insistant qu'on transporte les eaux usées par camion-citerne vers des usines qui peuvent les traiter, et la compagnie insistant que les "eaux de formation" soient ré-injectées dans leurs formations géologiques d'origine, en d'autres mots, forer un puits sur les lieux et injecter les eaux usées dans la terre.
Bien que l'injection en grande profondeur d'eaux usées est une pratique de routine de l'industrie, cela va contre les meilleures pratiques du NSE.
Et cela pour de bonnes raisons, selon Jennifer West, la coordonnatrice des eaux souterraines du groupe Ecology Action Centre (EAC).
"Quand vous percer un trou dans les formations rocheuses superposées, qui servent à sceller, finalement les différentes couches, pour ensuite injecter des millions de litres d'eaux usées dans ce trou, il n'y a aucune façon de garantir que cela ne changera pas la qualité de l'eau potable." dit-elle. "La pratique est déconcertante, vu le nombre de produits chimiques et de contaminants anthropogéniques dans ces eaux usées."
En décembre 2011, l'EPA des États-Unis avait présenté son rapport préliminaire sur les impacts de la fracturation hydraulique sur l'eau souterraine à Pavilion, au Wyoming. En utilisant une approche de ligne de raisonnement, l'étude démontrait que les éléments inorganiques et organiques qui étaient associés avec la fracturation hydraulique avaient contaminé l'eau souterraine à des profondeurs égales et au-dessous de celles qui contenaient des sources d'eau potable.
La ré-injection a été liée avec une augmentation marquée d'activités sismiques dans le Midwest américain depuis les 10 dernières années. Selon le ministère U.S. Geological Survey, l'injection d'eaux usées de fracturations dans le sous-sol pouvait provoquer des séismes assez puissants pour être sentis et faire des dommages.
Plus tôt, cette année, le département des ressources naturelles de l'Ohio a introduit des nouveaux règlements sévères pour les compagnies pétrolières et gazières après que quelques séismes dans l'état avaient été liés avec des ré-injections d'eaux usées de fracturations.
Bien que dans son plan de développement présenté au département de l'énergie de la Nouvelle-Écosse en 2008, la compagnie Triangle s'était engagée à protéger l'environnement en utilisant les meilleurs pratiques, la compagnie a été inconditionnelle dans son opposition devant les pressions du NSE de vider les bassins et traiter, plutôt que réinjecter, les eaux usées. La compagnie a déclaré que le transport des eaux usées par camions-citerne vers les usines de traitement serait trop dispendieux et mettrait à risque la sécurité routière.
Ken Summers est un membre du groupe Nova Scotia Fracking Resource and Action Coalition (NOFRAC) et vit près des bassins de Kennetcook. Il croit que l'impasse qui dure depuis si longtemps met en évidence la nature cavalière de l'empressement à aller de l'avant des activités d'exploration pour le gaz de schiste en Nouvelle-Écosse.
"Avant qu'ils aient enclencher leur étude sur la fracturation hydraulique en avril 201, le gouvernement provincial se fiait sur les règlements conçus pour encadrer les forages conventionnels qui sont des mécanismes insuffisants quand il s'agit de méthodes non conventionnelles comme la fracturation hydraulique." dit Summers.
Summers insiste pour dire que les bassins de Kennetcook sont le résultat direct de l'absence de règlements provinciaux pour la restauration de sites d'eaux usées de fracturation, et sont un exemple parfait d'une compagnie qui prend avantage d'un gouvernement trop frileux.
"L'industrie est tellement nouvelle et s'est développée si rapidement que les lois provinciales et des états sont loin derrière l'industrie en connaissances et en expertises." explique-t-il.
Selon le plan du site de forage de Kennetcook que Triangle a présenté à la province, les bassins ont été creusés pour contenir de l'eau douce destinée au procédé de fracturation.
"Le NSE remarque dans sa documentation qu'il n'avait pas donnée de permis pour des bassins d'eaux usées, et aucun permis n'a été émis." explique Summers.
En 2008, quand le NSE a réalisé que les bassins contenaient des eaux usées, il a émit un permis temporaire de 2 ans à Triangle pour que pendant ce temps, Triangle devait transporter le contenu vers des installations de traitement dans Dartmouth et Debert, à 20 kilomètres à l'ouest de Truro. Quand le permis temporaire est venu à expiration en juin 2010, aucune action de réhabilitation n'avait eu lieu, le NSE a émis un prolongement du permis d'un an à la condition que d'ici 1 an, des plans définitifs seraient en marche pour vider les bassins et faire la restauration des sites.
En août 2011, 2 mois avant la fin du prolongement du permis, Triangle continuait à vouloir faire de la ré-injection et suggérait qu'on attende pour les décisions et les recommandations du comité de révision sur la fracturation hydraulique qui était attendu cette année-là. Le NSE a demandé que les bassins soient drainés avant le gel de l'hiver, ou le 1er novembre, ce que Triangle disait était impossible, suggérant plutôt de réutiliser les saumures pour déglacer et réduire la poussière sur les routes de la Nouvelle-Écosse.
Plusieurs mois plus tard, Triangle a accepté de vider l'un des bassins avant le gel, ce que la compagnie a commencé de faire le 1er novembre. Peu de temps après, le 2 décembre, le NSE a reçu des résultats des tests indiquant que les eaux usées contenaient des concentrations élevées de radionucléides, et donc, dû au fait qu'ils n'y a pas d'installations équipées dans les Maritimes qui sont capables de traiter des eaux usées contaminées avec de la radioactivité, a ordonné l'arrêt de toute activité de drainage.
Les radionucléides sont des formes instables de nucléides, un terme générique pour la version atomique d'un élément. Les radionucléides les plus souvent trouvés dans l'eau souterraine sont le radon, le radium, le thorium et l'uranium. Le radon et l'uranium se retrouve le plus souvent dans les formations de schiste et de granit, ce qui se retrouve le plus souvent dans la géologie de la Nouvelle-Écosse. L'EPA cite que bien que la plupart des sources d'eau potable contiennent des concentrations très faibles de contaminants radioactifs naturels, les activités humaines peuvent provoquer des contaminations de l'eau potable en relâchant accidentellement de la radioactivité ou par des pratiques de dispositions inadéquates.
Être exposé à des niveaux élevés de radon et d'uranium a été lié avec des cancers des os et d'organes internes chez les humains.
"Ils transportaient des eaux usées par camion pour moins de 2 semaines dans 5 ou 6 camions par jour vers Debert, et une partie de çà est toujours dans un bassin à Debert, mais la majorité est toujours dans un bassin à Kennetcook." dit Summers.
Pour compliquer les choses, l'eau qui a déjà été drainée et transportée par camion au site Atlantic Industrial Services à Debert avant l'arrêt des travaux de drainage par NSE a due être enlevée de ce site parce que les installations ne peuvent pas traiter ces eaux.
"Alors qui peut nous dire ce qui se passera maintenant, parce que maintenant, il s'agit d'un processus plus dispendieux pour la compagnie, alors on repart du début." dit Summers.
Entre-temps, l'un des bassins de Kennetcook fuit et a débordé durant une pluie torrentielle, ce qui augmente les préoccupations de la communauté qui craint une contamination de l'eau souterraine.
Le rapport préliminaire de l'EPA sur le cas de Pavilion, au Wyoming, a trouvé que des concentrations élevées de benzène, de xylènes, de composés organiques comme l'essence, le diesel, et des hydrocarbures dans les spécimens d'eau souterraine prélevés de puits de monitorage à faible profondeur près des bassins d'eaux usées indiquaient que les bassins étaient une source de contamination des eaux de surface dans la région enquêtée, ce qui représentait des sources potentielles de panaches localisées dans l'eau souterraine d'une étendue inconnue.
Les compagnies pétrolières et gazières ne sont pas obligées par la loi de révéler les produits chimiques qu'ils utilisent dans leurs eaux de forages, la nature de secret commercial rend très difficile l'identification des éléments toxiques qui ont été introduits par l'industrie et ceux qui se trouvaient déjà là naturellement.
Une demande récente d'accès à l'information EAC Freedom of Information a révélé un groupe de produits chimiques industriels qui ont été utilisés dans les fluides de fracturation dans les puits de Kennetcook. (voir liste plus bas).
"Les produits chimiques associés à la fracturation ne sont que la pointe de l'iceberg." dit West. "Nous avons trouvé des douzaines de substances dangereuses qui ont été utilisées pour fracturer à Hants, mais aussi pour les préparations de forages et du site. Nous avons appris cela grâce à une demande d'accès à l'information, la compagnie ne nous a pas donné cette information durant la soirée d'information à Kennetcook."
Le potentiel de contamination de notre eau potable est multiple, bien que le résultat est simple, selon West.
"Peu importe si c'est du méthane, ou des eaux usées, des contaminants naturels ou les produits chimiques qui s'infiltrent dans notre eau potable, c'est le fait que quelque chose de toxique peut se trouver dans notre eau potable et çà, ce n'est pas acceptable."
Malgré les plusieurs délais et l'annonce du départ de Triangle, le NSE insiste pour dire que la compagnie nettoiera ses dégâts. "Ils y sont obligés par les termes et les conditions de leur permis, ce qui inclus la vidange des bassins, le traitement des eaux usées à une installation certifiée, et réhabiliter le site dans son état naturel avant la fin de cette année." dit Karen White, la directrice des communications de NSE.
White continue de dire que tout matériel qui respecte les exigences de la législation fédérale selon la loi des substances nucléaires et/ou la loi du transport des produits dangereux doit être transporté à un site approprié en dehors de la province.
West a quand même quelques appréhensions, vu que le gouvernement a sans succès demandé plusieurs fois à la compagnie, pendant presque 5 ans, de respecter les règlements. Elle dit que des actions plus fermes doivent se réaliser. "Triangle devrait être obligé de nettoyer immédiatement les bassins de Kennetcook avant que l'eau potable soit impactée par ces produits chimiques, et rendue responsable si il se produit de la contamination."
______________________________
Groupes de produits chimiques utilisés par Triangle dans ses fluides de fracturations pour les puits de Kennetcook (parmis d'autres):
Diéthylène glycol: un perturbateur endocrinien reconnu pour être nuisible aux systèmes de développement, de reproduction, cardio-vasculaire, gastro-intestinal, respiratoire et nerveux, ainsi que nuire aux fonctions normales du foie, des reins, de la peau et des yeux.
Isopropanol: reconnu pour avoir des effets nuisibles sur les organes des sens, de foie, les reins, le cerveau et le système sanguin et immunitaire.
Méthanol: un produit mutagène qui a les effets mentionnés ci-haut.
Persuflate de sodium: endommage la peau, les yeux, les organes des sens, les systèmes respiratoire, gastro-intestinal, nerveux et immunitaire.
Trisodium nitrilotriacetate monohydrate: reconnu pour causer des cancers, ainsi qu'endommager le système gastro-intestinal, cardio-vasculaire, les reins et écologique.
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Photo: “It doesn’t matter if it’s the methane, or wastewater, the natural contaminants, or the chemicals that get into our drinking water, it’s just that something [toxic] can get into our drinking water and that’s not acceptable,” says EAC Groundwater Coordinator Jennifer West. Photo: Steven Wendland
"Sloughs of Despond
Fracking wastewater ponds languish in Hants County
HALIFAX: Hydraulic fracturing wastewater shown to contain high levels of radioactive contaminants has been sitting in two open containment pits in Hants County, Nova Scotia since 2007, the Media Co-op has learned.
A Freedom of Information request has also revealed that the water likely contains a slew of other chemicals, including known carcinogens and endocrine disruptors.
Triangle Petroleum Corporation, the Denver-based company responsible for creating the ponds, announced on April 16, after having stalled on remediating the wastewater for over four years, that it was “contemplating a total exit” from its operations in Nova Scotia. The company’s announcement coincided with the provincial NDP’s announcement that its review of the environmental impacts of hydraulic fracturing, initially slated for a Spring 2012 release, would be extended into 2014.
The first company to explore Nova Scotia’s shale formations for natural gas using the contentious horizontal-drilling method known as hydraulic fracturing, or fracking, Triangle had been threatening for some time to renounce its 10 year exploration lease on 475, 000 gross acres—known as The Windsor Block—spanning Kings and Hants Counties along the Minas Basin.
In an email to Nova Scotia Environment (NSE) dated August 29, 2011—obtained through an NS Freedom of Information request—Dr. Peter Hill, at the time Triangle’s CEO, threatened his company’s withdrawal from the province.
"Should the [fracking] Review fail to support deep re-injectivity [sic] of formation waters back to their formation of origin, or ban, restrict or delay shale gas activity for a long period, then we will drain the ponds by the then best method available, remediate all sites, return our licenses back to the Nova Scotia Department of Energy and cease any further investment in the Province of Nova Scotia."
The wastewater comprising the ponds was generated in 2007 when Triangle drilled and fracked two wells in the Kennetcook area of Hants County.
NSE and Triangle have since been at loggerheads concerning the best method of remediation for the 15 million litres of wastewater—the former insisting on trucking the wastewater to appropriate treatment facilities, the latter on injecting the “formation waters back to their formation of origin,” or, namely, drilling an on-site disposal well and injecting it into the earth.
While the deep-well reinjection of fracking wastewater is common industry practice, it runs counter to NSE’s best practices guide.
And for good reason, according to Jennifer West, groundwater coordinator at the Ecology Action Centre (EAC).
“When you punch a hole through the overlying rock formations, which act as seals, and then dump millions of litres of wastewater into that hole—there’s no way you can guarantee that it’s not going to change the quality of the drinking water,” she says. “The practice is appalling given the number of chemicals and anthropogenic contaminants in wastewater.”
In December 2011 the US Environmental Protection Agency (EPA) released a draft report on the effects of hydraulic fracturing on groundwater in Pavilion, Wyoming. “Using a lines of reasoning approach,” the study found that “inorganic and organic constituents associated with hydraulic fracturing ha[d] contaminated ground water at and below the depth used for domestic water supply.”
Reinjection has been linked to a marked increase in seismic activity in the American Midwest over the past ten years. According to the U. S. Geological Survey, “the injection of [fracking] wastewater into the subsurface can cause earthquakes that are large enough to be felt…and cause damage.”
Earlier this year, Ohio’s Natural Resources Department introduced stringent new regulations for oil and gas drilling companies after several earthquakes in the state had been linked to fracking-wastewater reinjection.
Although its development plan application, submitted to the NS Department of Energy in 2008, states that Triangle would commit “to safeguarding the environment…through the application of best practices,” the company has been stalwart in its opposition to NSE’s insistence on draining the ponds and treating, rather than reinjecting, the wastewater. The company has stated that trucking the wastewater to treatment facilities would be too expensive and would undermine road safety.
Ken Summers is a member of the Nova Scotia Fracking Resource and Action Coalition (NOFRAC) who lives near the Kennetcook ponds. He believes the lengthy impasse highlights the slapdash nature by which shale gas exploration activity in Nova Scotia has emerged.
“Up until they launched their review [of hydraulic fracturing in April 2011], the provincial government was relying on regulations designed to cover conventional drilling, which are insufficient mechanisms when applied to the so-called unconventional method of hydraulic fracturing,” says Summers.
Summers contends that the Kennetcook ponds are the direct result of an absence of fracking-specific provincial wastewater remediation regulations, and are exemplary of a savvy company taking advantage of the tenderfoot provincial government.
“The industry is so new and has developed so fast that provincial and state jurisdictions are way behind the industry players in terms of knowledge and expertise,” he explains.
According to the Kennetcook drill-site plan Triangle submitted to the province, the pits were dug to hold freshwater to be used during the fracking process.
“NSE notes in its documentation that it didn’t give approval for waste ponds, that no permits were issued,” explains Summers.
In 2008, when NSE realized the ponds were holding wastewater, it issued Triangle a two-year temporary storage permit during which time Triangle was to have the water transported to treatment facilities in Dartmouth and Debert, 20 kilometres west of Truro. When the temporary permit expired in June 2010, with no remedial action having taken place, NSE issued a one-year extension with the proviso that by the end of the one-year term they expected definitive plans for draining the ponds and reclaiming the sites.
In August, 2011, two months beyond the extension deadline, with Triangle still pressuring for reinjection, and proposing they “wait for the decisions and recommendations of the Review Committee on Hydraulic Fracturing that [were] expected later [that] year,” NSE demanded that the ponds be drained before winter freeze, or November 1st, which Triangle claimed infeasible, suggesting instead “the gradual use of the brines as a de-icing/wetting agent on Nova Scotia roads.”
Months later, Triangle agreed to drain one of the ponds before winter freeze, which they began to do on November 21st. Shortly thereafter, on December 2nd, NSE received test results showing the wastewater contained high levels of radionuclides, and consequently, owing to the fact that there is no facility in Atlantic Canada capable of treating radioactively contaminated wastewater, suspended all drainage activity.
Radionuclides are unstable forms of nuclides, a generic term for the atomic form of an element. The most common radionuclides in groundwater are radon, radium, thorium and uranium. Radon and uranium occur most commonly in shale and granite formations, which comprise a significant portion of Nova Scotia’s geology. The EPA states that although “most drinking water sources have very low levels of [naturally occurring] radioactive contaminants,” human activity can incite drinking water contamination “through accidental releases of radioactivity or through improper disposal practices.”
Exposure to high levels of radon and uranium has been linked to bone and internal organ cancers in humans.
“They were trucking water out for less than two weeks in five or six trucks a day to Debert, and part of it is sitting in a pond in Debert, but most of it is still sitting in the pond in Kennetcook,” says Summers.
Compounding the matter, the water that was already drained and trucked to the Atlantic Industrial Services facility in Debert before NSE suspended drainage activity now has to be removed from that location because it cannot be treated at that facility.
“Who’s to say where they’re going to go from here, because now we’re talking about a much more expensive process for the company, so it’s back into limbo,” says Summers.
Meanwhile, one of the Kennetcook ponds is leaking and has spilled over in heavy rain, augmenting concerns within the community over groundwater contamination.
The EPA draft report on groundwater in Pavilion, Wyoming, found that “high concentrations of benzene, xylenes, gasoline range organics, diesel range organics, and total purgeable hydrocarbons in ground water samples from shallow monitoring wells near [wastewater] pits indicates that pits are a source of shallow ground water contamination in the area of investigation” representing “potential source terms for localized groundwater plumes of unknown extent.”
Oil and gas companies are not lawfully compelled to disclose the chemicals they use in their slickwater, the proprietary nature of which can make it notoriously difficult when it comes to delineating which toxic elements have been introduced by industry and which are naturally occurring.
A recent EAC Freedom of Information request has disclosed the group of industrial chemicals that were used in the fracking fluid for the Kennetcook wells. [See list below].
“Chemicals associated with fracking are just the tip of the iceberg,” says West. “We found dozens of dangerous substances which were used for fracking in Hants, but also for drilling and site preparation. We found these through a Freedom of Information request- they weren’t handing out this information at an Open House in Kennetcook.”
The potential for the contamination of our drinking water is multifold, yet the result is singular, according to West.
“It doesn’t matter if it’s the methane, or wastewater, the natural contaminants, or the chemicals that get into our drinking water, it’s just that something [toxic] can get into our drinking water and that’s not acceptable.”
Despite numerous delays and Triangle’s departure announcement, NSE remains firm that the company will clean up its mess. “They are required to meet the terms and conditions of their approval, which includes draining the ponds, treating the wastewater at an approved facility, and returning the site to its natural state before the end of this year,” says Karen White, NSE Director of Communications.
White further emphasizes that “any materials that meet federal legislation requirements under the Nuclear Substances Act and/or the Transportation of Dangerous Goods Act must be shipped to an appropriate facility out of province.”
West maintains reservations, given that the government, to no avail, has been asking the company for almost five years to comply with regulations. She says more decisive action needs to be taken. "[Triangle] should be forced to immediately clean up the ponds in Kennetcook before drinking water is impacted by these chemicals, and be held accountable if contamination has occurred."
_____________________________________
Families of chemicals that Triangle used in its fracking slurry for the Kennetcook wells (among others):
Diethylene glycols: An endocrine disruptor known to adversely affect development, the reproductive, cardiovascular, gastrointestinal, respiratory and nervous systems, and to impair function of the kidneys, liver, skin, and eyes.
Isopropanols: Known to have adverse effects on the sensory organs, the liver, kidneys, brain, and blood, and the immune system.
Methanols: A mutagen known to have the preceding effects.
Sodium persulphates: Causes skin, eye, sensory organ, and respiratory, gastrointestinal, nervous and immune system damage.
Trisodium nitrilotriacetate monohydrates: Known to cause cancer, and gastrointestinal, cardiovascular, kidney, and ecological damage. "
Link: http://www.dominionpaper.ca/articles/4464
system damage.
Trisodium nitrilotriacetate monohydrates: Known to cause cancer, and gastrointestinal, cardiovascular, kidney, and ecological damage. "
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Sunday, May 20, 2012
Gaz de schiste - des bulles de méthane dans Snake Creek
J'ai été à Snake Creek aujourd'hui le 18 mai 2012, et j'ai filmé ces bulles qui émergent de l'eau en tenant un allume-BBQ qui enflammait les bulles. L'endroit est à Franklin Forks près d'un endroit prisé pour la baignade: une corde pend d'un grand arbre pour s'y jeter à l'eau, à environ 35 pieds de l'arbre le long de la rive. C'est près de la marina de Snake Creek, sur la route 29 à Franklin Forks dans Susquehanna County, en Pennsylvanie. J'ai écrit et appelé le département de la protection de l'environnement (DEP) et d'autres agences gouvernementales pour qu'on fasse enquête sur ce phénomène. Aussi, c'est près de 4 résidences qui ont été équipées de cheminées de ventilation en mars à cause du niveau élevé de méthane dans leurs puits d'eau potable. C'est juste au bout de la rue où il y a 4 puits de forage pour du gaz naturel.
Went to Snake Creek , today, 5-18-12, and taped these bubbles streaming up and put a barbecue lighter to them and it ignited the bubbles---watch -- this is in Franklin Forks near the swimming hole rope hanging from a large tree-- about 35 feet from the tree along the bank. Next to Snake Creek Marina , off route 29 , Franklin Forks, Susquehanna County, Pa. I've written and called the DEP and other regulatory agencies to investigate this. This is also near the 4 homes that recently since March were publicly equipped with methane venting stacks for high methane in their water wells. This is down the road from a gas drilling pad with four gas wells.
Went to Snake Creek , today, 5-18-12, and taped these bubbles streaming up and put a barbecue lighter to them and it ignited the bubbles---watch -- this is in Franklin Forks near the swimming hole rope hanging from a large tree-- about 35 feet from the tree along the bank. Next to Snake Creek Marina , off route 29 , Franklin Forks, Susquehanna County, Pa. I've written and called the DEP and other regulatory agencies to investigate this. This is also near the 4 homes that recently since March were publicly equipped with methane venting stacks for high methane in their water wells. This is down the road from a gas drilling pad with four gas wells.
Saturday, May 19, 2012
Gaz de schiste - réception tiède à la délégation albertaine
Photo: AQLPA
Photo: AQLPA
Photo: AQLPA
Photo: AQLPA
Photo: AQLPA
Tellement de raisons pour avoir honte, ces jours-ci: notre police qui brutalise nos étudiants et les journalistes, nos politiciens du Québec qui font la promotion du pétrole et du gaz de schiste et restreignent nos droits d'exprimer nos opinions et de nous retrouver en groupes dans des lieux publics, Montréal qui refuse le droit de porter des masques, nos politiciens fédéraux qui font la promotion des sales sables bitumineux et le forage dans l'Arctique.
Cette semaine, une délégation d'hommes d'affaires de l'Alberta est venue au Québec pour établir des liens: j'ai rien contre çà, excepté qu'on aimerait mieux qu'on fasse la promotion des énergies renouvelables au lieu des combustibles fossiles non conventionnels!
Alors nous leur avons préparé un accueil bruyant devant l'hôtel Sheraton, scandant "Alberta go home!" et "Alberta, go green!".
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
So many reasons to be ashamed these days: ashamed of our police brutalizing our students and members of the press, ashamed of Quebec politicians pushing shale oil & gas while restricting our rights to express our opinions and gather in public spaces, Montreal making it illegal to wear a mask, ashamed of our Canadian politicians pushing Alberta's tar sands artic drilling.
This week, a delegation of Alberta businessmen came to Quebec to promote trading ties between the 2 provinces. Nothing wrong with that, except that we would prefer the promotion of renewables instead of non conventional fossil fuels.
So we showed up in front of the Sheraton Hotel were the meetings were held, chanting "Alberta go home!" and "Alberta, go green!".
Photo: AQLPA
Photo: AQLPA
Photo: AQLPA
Photo: AQLPA
Tellement de raisons pour avoir honte, ces jours-ci: notre police qui brutalise nos étudiants et les journalistes, nos politiciens du Québec qui font la promotion du pétrole et du gaz de schiste et restreignent nos droits d'exprimer nos opinions et de nous retrouver en groupes dans des lieux publics, Montréal qui refuse le droit de porter des masques, nos politiciens fédéraux qui font la promotion des sales sables bitumineux et le forage dans l'Arctique.
Cette semaine, une délégation d'hommes d'affaires de l'Alberta est venue au Québec pour établir des liens: j'ai rien contre çà, excepté qu'on aimerait mieux qu'on fasse la promotion des énergies renouvelables au lieu des combustibles fossiles non conventionnels!
Alors nous leur avons préparé un accueil bruyant devant l'hôtel Sheraton, scandant "Alberta go home!" et "Alberta, go green!".
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So many reasons to be ashamed these days: ashamed of our police brutalizing our students and members of the press, ashamed of Quebec politicians pushing shale oil & gas while restricting our rights to express our opinions and gather in public spaces, Montreal making it illegal to wear a mask, ashamed of our Canadian politicians pushing Alberta's tar sands artic drilling.
This week, a delegation of Alberta businessmen came to Quebec to promote trading ties between the 2 provinces. Nothing wrong with that, except that we would prefer the promotion of renewables instead of non conventional fossil fuels.
So we showed up in front of the Sheraton Hotel were the meetings were held, chanting "Alberta go home!" and "Alberta, go green!".
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