Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain
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Sunday, April 10, 2011

Espèces en danger dans nos rivières



"Une autre espèce de poisson en péril dans la région

Les populations de menés d'herbe accuseraient une baisse dans les rivières Saint-François, Yamaska et Richelieu. Ce petit poisson, dont la taille excède rarement six centimètres, détient le statut d’espèce préoccupante et protégée depuis que son abondance semble être à la baisse dans certains secteurs, dont les bassins hydrographiques des rivières Saint-François, Yamaska et Richelieu.

En contrepartie, un grand nombre de spécimens ont été recensés dans le tronçon du fleuve Saint-Laurent entre Montréal et Sorel, ainsi que dans le lac Saint-Pierre et son archipel.

Les facteurs responsables du déclin des populations de menés d’herbe pourraient être liés à la dégradation de la qualité de l’eau, à l’accroissement de la turbidité et à une diminution de la disponibilité des herbiers aquatiques propices à l’espèce.

La pêche commerciale au poisson-appât, les maladies, la propagation des espèces exotiques et envahissantes, l’altération du régime d’écoulement des eaux, les changements climatiques et la pollution d’origine agricole, urbaine et industrielle sont les autres menaces connues et présumées par Pêches et Océans Canada (POC) et le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec.

Le plan de gestion préparé par POC, en collaboration avec les gouvernements du Québec et de l’Ontario, prévoit différentes mesures pour protéger les populations et les habitats, évaluer les menaces qui pèsent sur l’espèce et faire en sorte de sensibiliser le public à sa survie.

Parmi celles-ci, on compte cartographier des sites propices à l’espèce, tenir compte de son existence pour planifier l’utilisation des terres, dresser un liste des habitats à restaurer en priorité, obliger les promoteurs à vérifier sa présence avant d’y faire des travaux, mettre en œuvre un plan de communications et de sensibilisation, et effectuer des recherches pour mieux comprendre la dynamique et les habitats de l’espèce.

Des activités sont déjà en cours au Québec. Des échantillonnages ont été effectués dans les bassins versants des rivières l’Assomption, Châteauguay et des Outaouais. Une étude sur l’impact de la pêche commerciale au poisson-appât a aussi été menée. Une équipe de rétablissement des cyprinidés et des petits percidés du Québec, dont fait partie le mené d’herbe, a été formée il y a 5 ans. Elle regroupe plus d’une dizaine de membres provenant des ministères provinciaux et fédéraux et de groupes environnementaux."

Extraits d'un article écrit par Sébastien Lacroix publié dans Sorel-Tracy Région ici: http://www.soreltracyregion.net/actualite/page/actualite/article/l/11916

Sunday, December 12, 2010

Une réserve naturelle à la Baie des brises

Photo: www.amisrnflacstfrancois.com

"C'est dans le cadre du Programme des dons écologiques d'Environnement Canada que le 10 novembre dernier, le Centre d'intendance écologique Latreille (CIEL) devenait propriétaire d'un territoire de tourbière d'une superficie de 29,57 hectares situé à Saint-Stanislas-de-Kostka, dans le secteur de la Baie des brises.

« Après quelques mois de négociations avec les donateurs et les divers paliers de gouvernements, il a été possible de faire l'acquisition de ce milieu humide qui a une grande valeur écologique. Cette tourbière est maintenant protégée à perpétuité, d'affirmer Jean-Marie Latreille, président de l'organisme. Elle agit comme filtre comme un rein pour l'eau du lac Saint-François. Elle est un écosystème qui contribue ainsi à conserver la qualité de l'eau du lac et des nappes phréatiques, sans oublier qu'elle procure un milieu sain et paisible pour le voisinage. »

« Dans les mois qui viennent, nous prévoyons installer des bornes bien visibles ainsi que des panneaux informatifs, et aménager un sentier pédestre en périphérie du territoire. Pour assurer la protection de cet écosystème fragile, nous ferons appel à notre équipe de surveillance composée de bénévoles, en espérant l'implication des gens du voisinage, de mentionner M. Latreille. De plus, une demande de reconnaissance de cette tourbière comme réserve naturelle ne milieu privé a déjà été acheminée à la Direction du Patrimoine écologique du ministère de l'Environnement du Québec. »

Rappelons que le Centre d'intendance écologique Latreille (CIEL) est un organisme à but non lucratif fondé en 1996. Sa mission est la conservation et la protection de la biodiversité. Avant cette nouvelle acquisition, le Centre d'intendance était propriétaire de 111 hectares de territoires naturels protégés, situés dans les municipalités de Saint-Anicet et Godmanchester.

Les gens sont invités à visiter le site Internet de l'organisme au http://www.ciel.infosathse.com/ ."

Extrait d'un article publié dans Le Journal Saint-François ici: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Une_reserve_naturelle_a_la_Baie_des_brises.html?JournalID=12&ArticleID=673599

Également délicieux, le site des Amis du Lac Saint-François: http://www.amisrnflacstfrancois.com/

Wednesday, December 1, 2010

Les rives de la Châteauguay manquent d'arbres

Photo: Valérie Lessard

"La rivière Châteauguay a besoin d'être rhabillée selon une étude de l'état des rive de la rivière à la hauteur des villes de Châteauguay et Mercier effectuée par un groupe environnemental. En effet, pour lui redonner une santé optimale, 74 000 arbustes et 3800 arbres devraient être plantés.

Les Amis et Riverains de la Rivière Châteauguay se sont associés au Regroupement des associations pour la protection de l'environnement des lacs et des cours d'eau de l'Estrie et du haut bassin de la rivière Saint-François (RAPPEL) pour identifier les différentes sources d'érosion et caractériser de façon générale la rivière Châteauguay l'été dernier.

4e rivière la plus détériorée

À prime abord, la rivière Châteauguay est loin de faire bonne figure en ce qui a trait à la qualité de son eau. Elle occupe le quatrième rang au classement des rivières les plus détériorées au Québec en raisons des piètres résultats de la qualité de ses eaux à son embouchure. D'après les données de l'Indice de la qualité bactériologique et physico-chimique, l'eau de la rivière est de bonne qualité à la frontière américaine, soit près de sa source. Cependant, la situation se détériore à partir d'Ormstown. «La rivière reçoit en effet des eaux de mauvaise qualité en provenance des rivière des Anglais, des Fèves et de l'Esturgeon qui suralimentent la rivière Châteauguay en éléments nutritifs tout en y acheminant quantité de matière en suspension», peut-on lire dans l'étude.

Érosion des sols

Selon le RAPPEL, une des causes contribuant à la dégradation de la qualité d'un cours d'eau est l'érosion des sols. «Ce n'est pas normal que l'eau d'une rivière soit sale. Ce n'est pas normal que l'eau devienne brune à la moindre pluie, explique le membre fondateur du RAPPEL, Jean-Claude Thibault. La nature en bordure de rive retient les sédiments et c'est pourquoi l'eau naturelle est normalement claire.»

Afin de voir dans quel état est la rivière Châteauguay, l'équipe du RAPPEL l'a sillonnée en canot sur une distance d'environ 14 kilomètres. Chaque secteur étudié était inventorié selon trois catégories: moyennement à fortement dégradée, faiblement à moyennement dégradée et peu ou pas dégradée. Au total, 51%, soit plus de la moitié des rives sont considérées peu ou pas détériorées. Cependant, les résultats démontrent que près de 63 % des rives qui figurent dans la catégorie moyennement à fortement dégradé se retrouve en milieu urbain soit au nord du pont des Bourdons (boulevard René-Lévesque). «Cette différence entre le secteur urbain et rural peut s'expliquer en grande partie par la pression exercée par la proximité entre les infrastructures humaines et la rivières (ex: routes, marinas, résidences, stationnements…)», note le RAPPEL.

L'organisme explique qu'en milieu urbain, peu d'espace a été consacré à la bande riveraine naturelle. En milieu rural, il est plus facile d'accroître la superficie de la bande riveraine puisqu'il y a plus d'espace. Le gouvernement du Québec exige qu'il y ait une bande de protection de 10 ou 15 mètres de largeur sur le périmètre des cours d'eau. En secteur urbain, la bande riveraine «est souvent limitée à quelques mètres de largeur» apprend-on dans l'étude.

Les conclusions de l'étude misent donc sur l'importance de revitaliser les rives de la rivière Châteauguay pour améliorer la qualité de son eau. L'étude démontre qu'il faudrait un minimum de 45 500 arbustes pour la revégétalisation, mais qu'il faudrait environ 74 000 arbustes pour que la bande riveraine ait une efficacité optimale."

Extraits du texte écrit par Valérie Lessard publié dans Le Soleil de Châteauguay ici: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Les_rives_de_la_Chateauguay_manquent_d_arbres.html?JournalID=24&ArticleID=671590

Pour visiter le site de RAPPEL: http://www.rappel.qc.ca/

Thursday, October 21, 2010

Odanak protège ses espèces en péril

Photo: Équipe technique du bureau d’environnement et terre d’Odanak

"Depuis 2007, un vaste projet de protection d’espèces en péril est en cours à Odanak, en bordure de la rivière St-François. Dans le cadre de ce projet, le bureau d’environnement et terre de la communauté et son coordonnateur, Michel Durand, tentent également de dresser l’inventaire de la faune et de la flore présentes dans le secteur.

«C’est incroyable tout ce qu’il y a ici! Par exemple, on a répertorié 140 espèces d’oiseaux et, de mémoire, sept d’entre elles font partie de la liste des espèces en péril, dont le pygargue à tête blanche. On a aussi deux aubépineraies, ce qui est très rare, et la rivière Saint-François contient 13 espèces de moules, dont huit font partie des espèces en péril.»

Autre donnée intéressante : plusieurs tortues, notamment des tortues peintes et des tortues serpentines, se trouvent sur les lieux. Afin de les protéger, l’équipe de Michel Durand a mis en place, l’année dernière, une clôture de contournement de 500 mètres de long à proximité du marais où elles nichent. «Auparavant, les tortues se retrouvaient dans la rue ou sur des terrains privés, où on les perdait souvent dans les piscines. Cette clôture permettra de les diriger vers des sites de ponte artificiels. D’ailleurs, nous en sommes à étudier ces sites, pour voir dans quelle mesure les tortues les fréquentent», indique M. Durand.

L’aménagement de cette clôture est la première étape d’un projet d’envergure. Le bureau d’environnement et terre souhaite en effet aménager un sentier d’interprétation de 600 mètres comprenant un belvédère d’observation, des rampes de sécurité, des panneaux d’interprétation et un grand gazebo de 20 pieds de diamètre pour permettre aux gens de se reposer tout en observant les oiseaux et, bien sûr, les tortues, lorsque vient le temps de la ponte.

«On veut aussi attirer des photographes professionnels. Pour ce faire, on aimerait installer des caches à divers endroits afin de faciliter l’observation et la prise de photos.»

Michel Durand et son équipe envisagent également former des guides pour accompagner les visiteurs dans la nouvelle zone protégée. «On aimerait qu’ils soient aptes à parler d’environnement, de milieux humides, de plantes médicinales, etc. Se promener en forêt avec un guide qui peut donner un paquet d’informations, c’est très intéressant», estime-t-il.

Pour réaliser tous ces projets, le bureau d’environnement et terre est à la recherche de financement. Tourisme Centre-du-Québec a déjà été approché, tandis que des demandes seront formulées à Hydro-Québec, au ministère des Affaires indiennes et à Environnement Canada. Dans ses démarches, le bureau pourra compter sur l’appui du conseil de bande d’Odanak.

Jusqu’à présent, quelque 300 000$ ont été investis depuis 2007 pour protéger cette zone, dont la superficie est estimée à 60 hectares, et dresser l’inventaire de sa faune et de sa flore."

Extraits d'un article signé par Marie-Ève Veillette publié dans Le Courrier du Sud ici: http://www.lecourriersud.com/Societe/Environnement/2010-06-21/article-1358204/Odanak-protege-ses-especes-en-peril/1

Des petites zones par-ci, des projets pilotes par-là, tranquillement pas vite, le Québec re réveille et tente de protéger ce qui lui reste en trésors naturels.