Wednesday, June 30, 2010
Çà doit être dans l'eau!
Dans la même ville où Henry David Thoreau a fait de la prison pour avoir refusé de payer des taxes à la ville de Concord pendant son séjour à Walden Pond, une dame de 82 ans a réussi à faire passer une loi municipale qui bannit la vente de l'eau en bouteille.
Si la loi vient en vigueur le 1er janvier 2011, l'industrie de l'eau en bouteille menace de traîner la municipalité en justice.
Jean Hill refuse de se laisser intimider: quand on croit en quelque chose, on tient son bout! "L'industrie de l'eau en bouteille vide notre aquifère pour ensuite nous la vendre!" s'insurge-t-elle. Photo: Gretchen Ertl
"Where Thoreau Lived, Crusade Over Bottles
Jean Hill has proposed a ban on the sale of bottled water in Concord, which will be reviewed by the state attorney general and could go into effect next January.
Henry David Thoreau was jailed here 164 years ago for refusing to pay taxes while living at Walden Pond. Now the town has Jean Hill to contend with. Mrs. Hill, an octogenarian previously best known for her blueberry jam, proposed banning the sale of bottled water here at a town meeting this spring. Voters approved, with the intent of making Concord the first town in the nation to strip Aquafina, Poland Spring and the like from its stores.
In orchestrating an outright ban, Mrs. Hill, 82, has achieved something that powerful environmental groups have not even tried. The bottled water industry is not pleased; it has threatened to sue if the ban takes effect as planned on Jan. 1. Officials here have hinted that they might not strictly enforce it, but Mrs. Hill, who described herself as obsessed, said that would only deepen her resolve.
“I’m going to work until I drop on this,” she said. “If you believe in something, you have to persist and you have to have a thick skin.” “The bottled water companies are draining our aquifers and selling it back to us,” she said, repeating her pitch from the town meeting in April. “We’re trashing our planet, all because of greed.”
Excerpts from article written by Abby Goodnough published in The New York Times here: http://www.nytimes.com/2010/06/23/us/23water.html
There must be something in the water that makes people of conviction work for what they believe in!
Tuesday, June 29, 2010
Pourquoi le purin aboutit dans la rivière
Photo: Imacom, Jocelyn Riendeau
Il ne faut pas se demander trop longtemps comment se fait-il que le purin aboutit toujours dans le cours d'eau le plus près. Voici la ferme où le "bris méchanique" s'est produit samedi soir passé. Le bâtiment rond est la fosse où est entreposé le purin (excréments, urines et eaux de rinçage). N'importe quel déversement, écoulement, ou fuite se dirige automatiquement vers un cours d'eau. Çà c'est sans parler de l'épandage lui-même sur les champs!
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No wonder the slurry ended up in the closest stream saturday night! Any spill, leak or discharge from that round pit would head straight there!
Il ne faut pas se demander trop longtemps comment se fait-il que le purin aboutit toujours dans le cours d'eau le plus près. Voici la ferme où le "bris méchanique" s'est produit samedi soir passé. Le bâtiment rond est la fosse où est entreposé le purin (excréments, urines et eaux de rinçage). N'importe quel déversement, écoulement, ou fuite se dirige automatiquement vers un cours d'eau. Çà c'est sans parler de l'épandage lui-même sur les champs!
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No wonder the slurry ended up in the closest stream saturday night! Any spill, leak or discharge from that round pit would head straight there!
Important déversement de purin dans une rivière
Photo: Suzanne Labbé
"Un bris mécanique sur une ferme a provoqué le déversement de 100 000 litres de purin dans une rivière, en Estrie, à moins d'un kilomètre d'une usine de traitement de l'eau. Qualifiée de «sérieuse» par le ministère de l'Environnement, la fuite survenue à Val-Joli est désormais maîtrisée. Elle cause toutefois bien des maux de tête aux résidants de la région, inquiets pour la qualité de leur eau.
«C'est une concentration assez importante, a indiqué Yvan Tremblay, coordonnateur régional des mesures d'urgence pour le ministère de l'Environnement. Des déversements d'excréments animaux dans les cours d'eau, il y en a au Québec. Mais dans des quantités semblables, et si près d'une usine de filtration, c'est très rare. Heureusement, d'ailleurs.»
C'est un résidant de Val-Joli, près de Sherbrooke, qui a alerté les autorités vendredi soir. Une odeur nauséabonde l'a convaincu que quelque chose ne tournait pas rond. Le ministère de l'Environnement a ensuite pu constater l'ampleur des dégâts: d'un élevage de veaux s'écoulait le purin directement dans la rivière Watopéka. Les spécialistes du Ministère sont vite parvenus à arrêter la fuite, mais 100 000 litres de purin étaient déjà dans la rivière.
À un kilomètre de là, en aval, se trouve l'usine de filtration d'eau de Windsor, une ville de 5500 habitants. Rapidement, le Ministère a constaté que l'eau qui parvenait à l'usine était contaminée. Le taux d'ammoniac de l'eau avoisinait hier 0,8 mg/litre contre 0,1 mg/litre habituellement. Il a donc fallu traiter l'eau en conséquence, et demander aux résidants de la faire bouillir par mesure de sécurité. Une cinquantaine de poissons morts jonchaient les berges de la rivière, hier. Le purin siphonne l'oxygène présent dans l'eau et asphyxie les poissons.
Selon Yvan Tremblay, il ne reste plus qu'à attendre. «On ne peut pas sortir le purin de l'eau, car il est soluble», a indiqué l'expert du ministère de l'Environnement. «Il ne reste plus qu'à laisser la nature travailler pour nous», a-t-il expliqué."
Extraits d'un article écrit par Gabriel Béland dans La Presse ici:
http://www.cyberpresse.ca/environnement/201006/28/01-4293713-important-deversement-de-purin-dans-une-riviere.php
L'une des 2 fosses à purin de porcs à Richelieu peut contenir 1 million de litres de purin, et se trouve à quelques kilomètres en amont de la prise d'eau potable de Richelieu, Chambly et Marieville. "Une porcherie, il y a rien là!", n'est-ce-pas, Marcel Comiré de COVABAR? Jusqu'à ce que le purin se ramasse dans votre verre d'eau! Il faut se rappeler qu'il y a eu un déversement de purin de porc à Richelieu le 26 avril 2010 qui a nécessité l'intervention d'Urgence Environnement: http://www.eauquebec.com/ministere/urgence_environnement/urgence.asp?dossier=7110-16-10-5505701
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One hundred thousand liters of liquid manure in a river, fish kill, contaminated water filtration plant and drinking water for 5,500 people, but all the Environment Ministry's expert has to say is that we can't take it out of the river and we'll have to wait till Nature does its work. Isn't that Quebec's Golden Rule?
"Un bris mécanique sur une ferme a provoqué le déversement de 100 000 litres de purin dans une rivière, en Estrie, à moins d'un kilomètre d'une usine de traitement de l'eau. Qualifiée de «sérieuse» par le ministère de l'Environnement, la fuite survenue à Val-Joli est désormais maîtrisée. Elle cause toutefois bien des maux de tête aux résidants de la région, inquiets pour la qualité de leur eau.
«C'est une concentration assez importante, a indiqué Yvan Tremblay, coordonnateur régional des mesures d'urgence pour le ministère de l'Environnement. Des déversements d'excréments animaux dans les cours d'eau, il y en a au Québec. Mais dans des quantités semblables, et si près d'une usine de filtration, c'est très rare. Heureusement, d'ailleurs.»
C'est un résidant de Val-Joli, près de Sherbrooke, qui a alerté les autorités vendredi soir. Une odeur nauséabonde l'a convaincu que quelque chose ne tournait pas rond. Le ministère de l'Environnement a ensuite pu constater l'ampleur des dégâts: d'un élevage de veaux s'écoulait le purin directement dans la rivière Watopéka. Les spécialistes du Ministère sont vite parvenus à arrêter la fuite, mais 100 000 litres de purin étaient déjà dans la rivière.
À un kilomètre de là, en aval, se trouve l'usine de filtration d'eau de Windsor, une ville de 5500 habitants. Rapidement, le Ministère a constaté que l'eau qui parvenait à l'usine était contaminée. Le taux d'ammoniac de l'eau avoisinait hier 0,8 mg/litre contre 0,1 mg/litre habituellement. Il a donc fallu traiter l'eau en conséquence, et demander aux résidants de la faire bouillir par mesure de sécurité. Une cinquantaine de poissons morts jonchaient les berges de la rivière, hier. Le purin siphonne l'oxygène présent dans l'eau et asphyxie les poissons.
Selon Yvan Tremblay, il ne reste plus qu'à attendre. «On ne peut pas sortir le purin de l'eau, car il est soluble», a indiqué l'expert du ministère de l'Environnement. «Il ne reste plus qu'à laisser la nature travailler pour nous», a-t-il expliqué."
Extraits d'un article écrit par Gabriel Béland dans La Presse ici:
http://www.cyberpresse.ca/environnement/201006/28/01-4293713-important-deversement-de-purin-dans-une-riviere.php
L'une des 2 fosses à purin de porcs à Richelieu peut contenir 1 million de litres de purin, et se trouve à quelques kilomètres en amont de la prise d'eau potable de Richelieu, Chambly et Marieville. "Une porcherie, il y a rien là!", n'est-ce-pas, Marcel Comiré de COVABAR? Jusqu'à ce que le purin se ramasse dans votre verre d'eau! Il faut se rappeler qu'il y a eu un déversement de purin de porc à Richelieu le 26 avril 2010 qui a nécessité l'intervention d'Urgence Environnement: http://www.eauquebec.com/ministere/urgence_environnement/urgence.asp?dossier=7110-16-10-5505701
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One hundred thousand liters of liquid manure in a river, fish kill, contaminated water filtration plant and drinking water for 5,500 people, but all the Environment Ministry's expert has to say is that we can't take it out of the river and we'll have to wait till Nature does its work. Isn't that Quebec's Golden Rule?
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Monday, June 28, 2010
Ouverture de la plage du Parc régional des îles
Photo: MontérégieWeb.com
"Les Campivallensiens et citoyens des villes voisines sont invités à sortir leur maillot, leur crème solaire, leurs lunettes fumées, leurs jouets de plage, à préparer un pique-nique et prendre la route de la plage du Parc régional des îles, à Salaberry-de-Valleyfield, qui est ouvert depuis le 12 juin.
Assurée par Hydro-Québec et vérifiée par le ministère de l'Environnement, l'eau de la plage est reconnue pour sa qualité car elle affiche historiquement la cote A, soit excellente. Le Parc régional des îles illustre l'endroit par excellence pour passer un été ensoleillé. Baignade, promenade en pédalo, canot ou kayak font partie des nombreux activités qu'on peut y pratiquer, sans oublier les balades en vélo. Ses espaces verts, sa magnifique plage sablonneuse et son eau limpide font la renommée de ce site enchanteur.
Des sauveteurs qualifiée assurent la sécurité des nageurs. Les visiteurs peuvent louer des embarcations nautiques et profiter des aménagements sur place, dont un service de restauration et des toilettes publiques. Il est à noter que les contenants de verre sont interdits sur le site et que le parc ferme ses portes entre 20 h 30 et 6 h 30. "
Extraits d'un article publié dans Le Journal Saint-François: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Ouverture_de_la_plage_du_Parc_regional_des_iles.html?ArticleID=648706
I used to swim here 50 years ago. I wonder what happened?
"Les Campivallensiens et citoyens des villes voisines sont invités à sortir leur maillot, leur crème solaire, leurs lunettes fumées, leurs jouets de plage, à préparer un pique-nique et prendre la route de la plage du Parc régional des îles, à Salaberry-de-Valleyfield, qui est ouvert depuis le 12 juin.
Assurée par Hydro-Québec et vérifiée par le ministère de l'Environnement, l'eau de la plage est reconnue pour sa qualité car elle affiche historiquement la cote A, soit excellente. Le Parc régional des îles illustre l'endroit par excellence pour passer un été ensoleillé. Baignade, promenade en pédalo, canot ou kayak font partie des nombreux activités qu'on peut y pratiquer, sans oublier les balades en vélo. Ses espaces verts, sa magnifique plage sablonneuse et son eau limpide font la renommée de ce site enchanteur.
Des sauveteurs qualifiée assurent la sécurité des nageurs. Les visiteurs peuvent louer des embarcations nautiques et profiter des aménagements sur place, dont un service de restauration et des toilettes publiques. Il est à noter que les contenants de verre sont interdits sur le site et que le parc ferme ses portes entre 20 h 30 et 6 h 30. "
Extraits d'un article publié dans Le Journal Saint-François: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Ouverture_de_la_plage_du_Parc_regional_des_iles.html?ArticleID=648706
I used to swim here 50 years ago. I wonder what happened?
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Sunday, June 27, 2010
Les citoyens devant la CPTAQ
Photo: Bernard Regimbeau dans MontérégieWeb.com
"La décision concernant l'émission d'un permis de forage exploratoire du gaz de schiste à Saint-Marc-sur-Richelieu à la compagnie Molopo Energy Canada Ltd devrait être rendue dans cinq à six semaines par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). La multinationale d'origine australienne a besoin de ce permis pour entreprendre ses travaux dans la petite municipalité, à l'angle de la montée Verchères et du rang des 14.
Le regroupement citoyen «Mobilisation gaz de schiste» de Saint-Marc-sur-Richelieu a obtenu une audience devant la CPTAQ, mercredi dernier, pour exprimer ses inquiétudes face à cette situation. C'est lors de cette séance que les commissaires chargés d'entendre le Regroupement ont estimé pouvoir rendre une décision dans environ un mois et demi.
Les représentants de la compagnie Molopo étaient également présents lors de cette audience et ont exprimé leur désir d'utiliser l'aqueduc de la municipalité pour leurs opérations, ce qui fait sourciller Mme Béliveau. «Je n'ose même pas imaginer les problèmes de pression dans le réseau d'aqueduc qui pourraient en résulter», explique-t-elle.
Le conseil municipal de Saint-Marc-sur-Richelieu avait adopté une résolution au début du mois de mai dernier s'opposant à tout projet d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste sur son territoire. La municipalité demandait une confirmation écrite du ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (MRNFQ) pour s'assurer que ces activités de forage ne nuisent pas à l'environnement, à la santé et à la sécurité de ses résidents."
Extraits de l'article publié dans L'Oeil Régional ici: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Les_citoyens_devant_la_CPTAQ.html?ArticleID=650003
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
The only thing stopping a drilling company to start looking for natural gas in this little town downriver from me is a rubber stamp from the para-governmental commission that sees to the conservation of agricultural land in the province of Quebec. Quite ironic, isn't it? While the agricultural lobby keeps decrying the loss of agricultural land to housing development, they haven't refused money from the gas industry up to now.
Never mind that hydraulic fracturing needs large quantities of water that the town barely can provide to its citizens as it is! Never mind that huge amounts of polluted water will need to be stored, trucked and treated! Never mind that the drilling will be done near a much important stream that helps the barely surviving Copper Redhorse! Never mind that the city council, the MRC and most of the people of Saint-Marc-sur-Richelieu don't want fracking be done in and under their land! Never mind that the Richelieu River, already very near the eutrophication point, will have to deal with the barely treated contaminated water of this drilling adventure!
"La décision concernant l'émission d'un permis de forage exploratoire du gaz de schiste à Saint-Marc-sur-Richelieu à la compagnie Molopo Energy Canada Ltd devrait être rendue dans cinq à six semaines par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). La multinationale d'origine australienne a besoin de ce permis pour entreprendre ses travaux dans la petite municipalité, à l'angle de la montée Verchères et du rang des 14.
Le regroupement citoyen «Mobilisation gaz de schiste» de Saint-Marc-sur-Richelieu a obtenu une audience devant la CPTAQ, mercredi dernier, pour exprimer ses inquiétudes face à cette situation. C'est lors de cette séance que les commissaires chargés d'entendre le Regroupement ont estimé pouvoir rendre une décision dans environ un mois et demi.
Les représentants de la compagnie Molopo étaient également présents lors de cette audience et ont exprimé leur désir d'utiliser l'aqueduc de la municipalité pour leurs opérations, ce qui fait sourciller Mme Béliveau. «Je n'ose même pas imaginer les problèmes de pression dans le réseau d'aqueduc qui pourraient en résulter», explique-t-elle.
Le conseil municipal de Saint-Marc-sur-Richelieu avait adopté une résolution au début du mois de mai dernier s'opposant à tout projet d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste sur son territoire. La municipalité demandait une confirmation écrite du ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (MRNFQ) pour s'assurer que ces activités de forage ne nuisent pas à l'environnement, à la santé et à la sécurité de ses résidents."
Extraits de l'article publié dans L'Oeil Régional ici: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Les_citoyens_devant_la_CPTAQ.html?ArticleID=650003
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The only thing stopping a drilling company to start looking for natural gas in this little town downriver from me is a rubber stamp from the para-governmental commission that sees to the conservation of agricultural land in the province of Quebec. Quite ironic, isn't it? While the agricultural lobby keeps decrying the loss of agricultural land to housing development, they haven't refused money from the gas industry up to now.
Never mind that hydraulic fracturing needs large quantities of water that the town barely can provide to its citizens as it is! Never mind that huge amounts of polluted water will need to be stored, trucked and treated! Never mind that the drilling will be done near a much important stream that helps the barely surviving Copper Redhorse! Never mind that the city council, the MRC and most of the people of Saint-Marc-sur-Richelieu don't want fracking be done in and under their land! Never mind that the Richelieu River, already very near the eutrophication point, will have to deal with the barely treated contaminated water of this drilling adventure!
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Saturday, June 26, 2010
Hydro-Québec et ses barrages: une énergie verte?
L'OBNL Project Laundry List fera une présentation le 6 juillet à Concord, au New Hampshire, afin d'informer les gens sur la soit-disant énergie verte d'Hydro-Québec.
En effet, le Vermont a avalé la soupe d'écoblanchiment d'Hydro-Québec et perçoit l'électricité hydro-électrique comme de l'énergie renouvelable. Afin de recevoir cette manne supposément verte, des lignes de haute tension vont bientôt couper les montagnes et les forêts de la Nouvelle Angleterre.
La présentation diapos va expliquer la construction des barrages, des tonnes de béton qui perturbent à jamais la faune et la flore aquatique des rivières sauvages, formant des réservoirs qui atteignent la superficie de certains états des USA, innondant des forêts et réintroduisant du mercure dans la chaîne alimentaire, contaminant les poissons et les humains qui les consomment. Et ce massacre environnemental afin de faire de l'exportation d'électricité vers les consommateurs du Massachusetts et du Connecticut qui pensent consommer une électricité bénigne.
"Is Hydro-Quebec About to Divide New Hampshire?
A presentation of facts and circumstances
Project Laundry List invites members of the public to a slide-show and presentation about hydroelectric dams in Northern Quebec and its plans to deliver electricity to New England markets as "green power."
What: Is HQ About to Divide NH?
Where: The Conservation Center (at SPNHF), 54 Portsmouth St, Concord, NH
When: Tuesday, July 6, at 7 PM
Participants and attendees will learn about man-made reservoirs the size of whole US States, plans to dam the North for more power that will get consumed in Massachusetts and Connecticut, and schemes to split the New England region with transmission lines, despite unavoidable, massive transmission losses and the need to cut a new right-of-way through New England's forests.
"Vermonters, their newspapers and public radio station have been following these developments for months," said Lee. "When is New Hampshire going to start paying attention?"
This month Vermont, the only New England state without a renewable portfolio standard (RPS), decided to qualify large hydro as renewable, green power. A Massachusetts gubernatorial candidate is now angling to see all of New England change their standards, according to his platform.
"Thanks to Gov. Douglas and the VT legislature, the flood-gates have been opened," said Lee. "How long will it be before NU/PSNH announces plans to contribute conservation lands so that they can help Hydro-Quebec construct a major transmission line through the heart of our state? What will this mean for small-scale renewables development across the region?"
Project Laundry List Executive Director Alexander Lee has paddled the Rupert River, which was just dammed, five times and wrote extensively about the Northern Quebec hydro projects completed prior to the early 1990s. He has presented to the New Hampshire conservation community and to the Science, Technology, and Energy Committee of the NH House on this topic.
Project Laundry List is making air-drying laundry acceptable and desirable as a simple and effective way to save energy. It is a non-profit, 501(c)(3) organization which aims to demonstrate that personal choices can make a difference for the Earth and its people."
From News Advisory of Project Laundry List. Their Website is here: http://www.laundrylist.org/
To read more on how Vermont got to swallow Hydro-Quebec's greenwashing: http://www.towardfreedom.com/home/environment/2012-vermont-gives-hydro-quebec-renewable-energy-label . Thanks Nathalie for the links!
The long-term effects of hydro-electric dams in Quebec rivers can be felt for a long time. The power dam in my town was torn down in 1965, but I'm still waiting for the river to regain its natural beauty. Witness the picture above with the signs and the fence preventing us from enjoying the swimming hole I knew 50 years ago! If one house in every town could cover its roof with solar panels and sell its surplus to Hydro-Quebec without prohibitive inspection charges, new hydro-electric dams would not have to be built, and old ones could be demolished too!
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Friday, June 25, 2010
L'élevage du porc: une amélioration?
Selon le titre de l'article que j'ai trouvé, on veut nous laisser croire que l'élevage du porc se fait plus proprement en Caroline du Nord depuis le déversement de 1995. Le 21 juin de cette année-là, un bassin de décantation de purin de porc avait crevé et une rivière du liquide avait envahi les rues du village pour se déverser dans les tributaires de la New River, pour se rendre jusqu'à Jacksonville. Des milliers de poissons ont péris, les ruisseaux étaient pleins de purin jusqu'à un mille du déversement.
Mais les témoignages des gens sur le terrain laissent douter de la véracité du titre. Et cet article parle de la Caroline du Nord, mais il ne faut pas croire que c'est bien différent ici au Québec!
On entrepose toujours l'urine, les excréments et les eaux de rinçage des bâtisses dans des étangs là-bas, dans des fosses ici. Pour s'en débarasser, on épand le purin sur les champs agricoles durant les mois dont la température le permet. Mais même avec les organismes de règlementation, les actions juridiques et les lois, les éleveurs se débarassent toujours du purin de la même façon. Mais il ne faut pas toujours blâmer le fermier.
Aux USA, des corporations multi-millionnaires gèrent la plupart des gros élevages de porcs: les milliers de petites fermes avec des porcs sont maintenant que quelques centaines d'élevages industriels. La plupart des fermiers de la Caroline du Nord sont endettés jusqu'aux oreilles et liés contractuellement aux usines de viandes à qui ils doivent vendre leurs bêtes. Au Québec, ce sont les intégrateurs qui mènent le bal, possèdent les bêtes, la moulée, les vétérinaires et les médicaments, dictent les poids, les journées d'abattage. Les fermiers possèdent les dettes, les bâtisses, les terres et le purin. La MAPAQ l'explique bien sur son site: http://www.mapaq.gouv.qc.ca/NR/rdonlyres/785BBE00-2383-45BB-BCB8-E62AC3F54160/0/integration_contractuelle.pdf
À Richelieu, je ne me fais pas d'illusions: si les frères font faillite, Robitaille fait main basse sur la ferme, et l'épandage continuera de plus belle. Comment puis-je faire une telle affirmation? L'invitation à la fête de l'ouverture de la porcherie à Richelieu était signée par les 2 frères et le Groupe Robitaille.
L'article continue en disant que les corporations ont vu à ce que le système du commerce du porc les rends intouchables: ils ne sont pas responsable des erreurs de gérance, des déversements de purin et des dommages à la santé publique et à l'environnement.
Beaucoup de temps, d'énergie et d'argent ont été investis dans les nouvelles technologies pour améliorer le cycle du purin de porc, mais les fermiers n'ont pas fait ces changements. En 1997, il y a eu un moratoire de 10 ans sur les nouvelles porcheries. En 2007, une loi de protection de l'environnement rend illégal l'entreposage du purin dans des étangs de sédimentation et l'épandage aux champs comme méthode primaire de traitement de purin sur les nouvelles porcheries et les agrandissements de celles qui existent déjà. On exige de ces élevages des technologies de traitement de purin plus avancées.
Ce qui fait qu'il n'y a pas eu de nouvelles porcheries en Caroline du Nord depuis 1997. Les nouvelles technologies de traitement de purin maintenant exigées ne seront jamais aussi rentables que de tout simplement le déverser dans un trou dans la terre. Les éleveurs de porcs dans cet état sont déjà les plus règlementés de tous les États-Unis: il y a 2 inspections par année.
Voilà où nous sommes différents au Québec. En 2005, j'ai su que les porcheries étaient inspectées une fois aux 2-3 ans, si jamais! L'épandage du purin brut est toujours autorisé. Et dans ma région, on profite souvent d'une journée juste avant une pluie annoncée par Environnement Canada. À Richelieu, nous avions été bénis par un projet pilote d'injection du purin directement dans le sol en 2006 (http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+La_ferme_NotreDame_devient_un_projet_pilote_en_matiere_dincorporation_des_lisiers.html?ArticleID=464014&JournalID=25 ), mais des voisins me disent que les frères n'en profitent plus.
Ici, comme là-bas, on élève toujours du cochon sur gestion liquide. La Caroline du Nord en élève 10 millions par année, le Québec, plus de 7 millions. Il y a plus de porcs en Caroline du Nord qu'il y a de personnes. À Richelieu, la porcherie peut contenir 5,800 cochons à la fois; nous avons une population d'humains d'environs 5,500. Certains disent que chaque porc génère 3 fois plus d'excréments qu'un humain: http://www.thespec.com/article/383493 . À Richelieu, les terres agricoles qui reçoivent tout le purin se draînent dans la rivière Richelieu, sans traitement ni filtration.
"Much has changed in 15 years since devastating hog spill
Life-long Onslow County resident Sydney Whaley was sitting on his front porch on a hot summer day in 1995 watching traffic that had been routed past his A.I. Taylor Road home because of a wreck on U.S. 258 when a river of hog manure flooded the street as high as the cars’ bumpers. Fifteen years later, Whaley, 78, homebound with an oxygen tank at his side, said he can still smell the manure. On June 21, 1995, the side of an 8-acre hog waste lagoon at Oceanview Farms ruptured, spilling nearly 22 million gallons of hog waste into the surrounding area, including tributaries that feed into the New River.
The waste quickly spread into a giant deadly plume, making its way from the Richlands area all the way down river to Jacksonville. Thousands of fish caught in its path were killed. The stench — dead fish mingling with hog waste — was nearly unbearable in the days that followed, residents at the time said. About a mile from the spill, roadside ditches were filled with the frothy reddish-brown effluent, according to archived news reports.
Hog farm operations store raw urine and feces in open lagoons and spray the material onto fields during warmer months. Oceanview Farms did not have enough acres for spraying the amount of hog waste stored in the farm’s lagoon, which caused the waste to be a foot higher than it should have been, according to a state environmental report issued the year after the spill.
New Riverkeeper Tess Sanders said that since regulatory agencies, lawsuits and legislation have failed to change the way farmers eliminate hog waste, we are “as close to another major spill as we have ever been.” Sanders, however, said she does not blame the farmers. “Multi-million dollar corporations control many factory farms,” she said, adding that what was once thousands of family hog farms are now a few hundred industrial swine facilities that raise more pigs a year than North Carolina has people. She said many eastern North Carolina hog farmers are mortgaged up to their eyeballs and in hock to the meat processing plants they are contracted with to sell their animals.
“The bottom line is that corporations have cleverly designed a system of conducting business that makes them immune from the liability of mismanagement of animal waste and the harm it causes public health and the environment,” she said. “The corporations own the food and the hogs; the farmers own the debt and the pig (feces).”
Sanders said a lot of time, energy and money have been invested in new technology to improve the way hog waste is dealt with, but farmers have chosen not to implement any changes. In 1997, the General Assembly enacted a 10-year moratorium on new hog farms. In 2007, the Swine Farm Environmental Performance Standard Act permanently banned the use of lagoons and sprayfields as the primary method of waste treatment for new or expanding farms, and requires such farms to use a superior waste management technology.
There have been no new hog farms in North Carolina since 1997. Only one farm, in Sampson County, has undertaken the changes required to expand, said Keith Larick, the animal feeding operations unit supervisor with the N.C. Division of Water Quality. A 2006 Waterkeepers Alliance lawsuit settlement with Smithfield Foods requires North Carolina hog farmers to adapt new environmentally-friendly technology into their waste systems when it becomes feasible to do so. “It will never be cheaper than dumping it into a big hole in the ground,” Sanders said.
Lane (hog farmer) said he sat on a panel at N.C. State University that reviewed the alternatives, and most of the ideas were no better than lagoons. “The ideas are just too cost prohibitive,” he said. “We can’t afford to do it. We don’t farm hogs in a bubble; we are competing with the rest of the world.” And North Carolina hog farmers are already regulated more than in any other state, said Tommy Stevens, the director of environmental services for the N.C. Pork Council. “North Carolina hog farmers have to submit to two compliance inspections a year,” he said.
Whaley, who often sits on his front porch and stares across the road to the spot where in 1995 hog waste flooded a tobacco field and rose halfway up the tires of a passing Trailways bus, said he doesn’t believe hog farmers have changed. “We fought them putting in the hog house and lost; and after the dam broke, we fought them and lost,” he said. “A little man out here don’t have no voice. Our families built this county, but other people run it now.”
Despite hundred of thousands of dollars in fines and court costs and a class action lawsuit, Oceanview Farms still raises pigs. At close to 10 million hogs, North Carolina is the No. 2 producer of swine in the United States behind Iowa. Hogs produce more fecal matter in eastern North Carolina each day than is produced by all the combined residents of North Carolina, California, Pennsylvania, New York, Texas, New Hampshire, and North Dakota, according to a study by the University of North Carolina at Chapel Hill."
Excerpts from article written by Lindell Kay published here: http://www.jdnews.com/news/hog-79558-manure-whaley.html
Things are much the same in Quebec. Quebec produces at least 7 million pigs a year. There are more hogs in N.C. than people. The hog facility in Richelieu can house more hogs than there are people in Richelieu. Quebec is a lot like N.C., except we don't have 2 inspections a year. And companies like Oceanview Farms are called integrators here, like F. Ménard and Groupe Robitaille. The open house party invitation for the pig farm in Richelieu was signed by the 2 brothers and Groupe Robitaille...
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Thursday, June 24, 2010
Gaz naturel: étude en impacts sur la santé au Colorado
Photo: Andy Maykuth
C'est à peu près temps, direz-vous! Un groupe de citoyens qui se voient envahir par les gazières a convaincu leur comté: il y aura une étude en évaluation des effets sur la santé du public qui vit près des forages de gaz naturel par fracturation hydraulique.
Ce que les gens craignent soient des faits récurrents et que les compagnies assurent ne sont que des accidents exceptionnels sont des puits d'eau potable contaminés par des produits chimiques qui se sont infiltrés. Pourtant, après des décennies de forage, les autorités de la santé publique et les activistes sont d'accord pour dire que personne ne sait avec aucune certitude comment la production de gaz naturel impacte la santé des gens qui habitent tout près: il n'y a pas eu d'études complètes et détaillées des impacts sur la santé humaine.
Cela pourrait changer bientôt. Le regroupement de citoyens Battlement Concerned Citizens, pour la plupart des gens à la retraite, ont convaincu le compté de Garfield de financer une étude en impact avant d'approuver un projet de forage de la compagnie Antero. Ils habitent l'endroit d'une ancienne ville qui a vu le jour grâce à une exploitation d'huile de schiste d'Exxon des années 1980. La plupart ne se doutaient pas de la vocation de leur havre de retraite jusqu'à ce que Antero Resources ait révélé ses plans de forer 200 nouveaux puits à une dizaine d'endroits, dont certains sont à 500 pieds de leurs demeures.
L'article que j'ai trouvé nous rappelle des problèmes rencontrés lors des forages: des centaines de voyages de camions, la poussière qui en résulte, les émanations de la combustion du diesel, tous peuvent causer des problèmes respiratoires. Les émissions peuvent se combiner pour devenir de l'ozone au sol, une toxine qui joue un rôle majeur de problèmes cardiaques et pulmonaires. Les fluides hydrauliques utilisés dans la fracturation hydraulique sont un mélange habituellement gardé secret par les compagnies, mais peuvent contenir du diesel ou du méthanol. Les fluides hydrauliques et le gaz naturel lui-même peuvent contenir des composés organiques volatils comme le benzène qui est un cancérigène qui peut aussi endommager le système nerveux. Ces composés se sont retrouvés dans l'eau potable, supposant qu'ils migrent dans les pluits d'eau potable. Les eaux usées sont souvent accumulées dans des étangs à ciel ouvert qui peuvent contaminer le sol ou l'eau de surface, ou même s'évaporer dans les airs.
Mais bien que les chercheurs peuvent savoir quels sont les chimiques utilisés, et quelques-uns de leurs impacts sur la santé, ils savent très peu exactement ce qui est relâché dans l'environnement, la quantité et à quelles concentrations. Ils ne savent pas exactement ce à quoi sont exposés les gens qui vivent tout près ni pour combien de temps. Dans plusieurs cas, ils connaissent les effets sur la santé des produits chimiques à des concentrations élevées, mais pas à des petites. Ils peuvent savoir les effets d'un produit chimique isolé, mais pas combiné avec les autres utilisés dans la production du gaz naturel. La seule façon de le savoir, c'est de sortir et étudier les gens. C'est l'évidence même: c'est le gros bon sens, mais le gros bon sens est devenu la victime du sens des affaires dans certaines régions.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"Health studies gas up
Colorado launches one of the nation's first health assessments of gas-drilling impacts
If some folks here are a little on edge, it's not hard to understand why. This is Garfield County, in the heart of the Piceance Basin, where residents live atop at least 21 trillion cubic feet of natural gas. Drilling has a long history here, and so do people's worries: In 2008, outfitter Ned Prather drank a glass of water from his tap and ended up in the hospital, poisoned by chemicals that had seeped into his spring. Eighteen gas wells surrounded his property. A 2007 county study found at least five drinking water wells contaminated with methane. In 2004, West Divide Creek was so contaminated by methane and benzene that neighbors could light it on fire. Locals blame hydraulic fracturing, or fracking, the process in which drillers shoot over a million gallons of high-pressure water, sand and chemicals into a well to crack the rock formation and release the gas inside.
Stories like these bubble up across the West's gas patches. And yet, after decades of drilling, public health officials and activists agree that no one knows with any certainty how natural gas production affects the health of people who live near it -- and whether such reports are the leading edge of a health crisis, as activists worry, or isolated accidents, as industry contends. That's because there have been no comprehensive studies of human health impacts.
That may be about to change. Brandon and Denomy belong to the Battlement Concerned Citizens, a small but vocal coalition of retirees, who have pushed Garfield County to fund a health assessment before approving Antero's drilling proposal. It will be one of the first times that regulators will be asked to consider a detailed health assessment when permitting gas drilling. (The only other formal health assessment of an oil and gas project in the U.S. was in Alaska, in 2007.) And it comes at a time when communities -- and policy-makers -- from Wyoming to New York are taking a growing interest in the health impacts of natural gas production.
Battlement Mesa does not look like a good place to drill for natural gas. Its sweeping views -- and top-notch golf course -- have long drawn retirees to its quiet cul-de-sacs. But among the comfortable houses and schools sit 14 sites pre-approved for natural gas well-pads. The sites are a remnant of the community's genesis as a company town, built to house workers for Exxon's ill-fated Colony oil shale project in the early 1980s. Mapped out before most of the houses were built, the sites have sat dormant, unknown to most residents, for over two decades. Dormant, that is, until last summer, when Antero Resources announced plans to drill some 200 wells from 10 of those sites, some only 500 feet from homes.
Drilling can release a range of pollutants. Fracking a well can require hundreds of truck trips, and the associated dust and diesel exhaust can cause respiratory problems. Emissions can combine to form ground-level ozone, a major cardiac and pulmonary toxin. Companies usually keep their fracking-fluid recipes secret, but they can include everything from diesel to methanol. Both fracking fluids and the natural gas itself can contain volatile organic compounds like benzene, a carcinogen that can also damage the nervous system. Those compounds have turned up in drinking water, raising worries that they are migrating to water wells. Fluids stored in open waste pits can contaminate the soil or surface water, or evaporate into the air.
But while researchers may know some of the chemicals being used, and some of their health impacts, they seldom know exactly what is being released into the environment, how much, or at what concentrations. They don't know exactly what people living nearby are exposed to, or for how long. In many cases, they know the health impacts of chemicals at high levels, but not at lower levels. They may know the impacts of one chemical in isolation, but not in combination with the others used in natural gas production. The only way to find out, says Judy Jordan, Garfield County's oil and gas liaison, is to "go in there and start studying people."
"It doesn't seem like rocket science, it seems like common sense. But common sense has fallen victim to business sense in some areas.""
Excerpts from article written by Rachel Waldholz published here: http://www.hcn.org/issues/42.11/health-studies-gas-up/article_view?b_start:int=0&-C=
C'est à peu près temps, direz-vous! Un groupe de citoyens qui se voient envahir par les gazières a convaincu leur comté: il y aura une étude en évaluation des effets sur la santé du public qui vit près des forages de gaz naturel par fracturation hydraulique.
Ce que les gens craignent soient des faits récurrents et que les compagnies assurent ne sont que des accidents exceptionnels sont des puits d'eau potable contaminés par des produits chimiques qui se sont infiltrés. Pourtant, après des décennies de forage, les autorités de la santé publique et les activistes sont d'accord pour dire que personne ne sait avec aucune certitude comment la production de gaz naturel impacte la santé des gens qui habitent tout près: il n'y a pas eu d'études complètes et détaillées des impacts sur la santé humaine.
Cela pourrait changer bientôt. Le regroupement de citoyens Battlement Concerned Citizens, pour la plupart des gens à la retraite, ont convaincu le compté de Garfield de financer une étude en impact avant d'approuver un projet de forage de la compagnie Antero. Ils habitent l'endroit d'une ancienne ville qui a vu le jour grâce à une exploitation d'huile de schiste d'Exxon des années 1980. La plupart ne se doutaient pas de la vocation de leur havre de retraite jusqu'à ce que Antero Resources ait révélé ses plans de forer 200 nouveaux puits à une dizaine d'endroits, dont certains sont à 500 pieds de leurs demeures.
L'article que j'ai trouvé nous rappelle des problèmes rencontrés lors des forages: des centaines de voyages de camions, la poussière qui en résulte, les émanations de la combustion du diesel, tous peuvent causer des problèmes respiratoires. Les émissions peuvent se combiner pour devenir de l'ozone au sol, une toxine qui joue un rôle majeur de problèmes cardiaques et pulmonaires. Les fluides hydrauliques utilisés dans la fracturation hydraulique sont un mélange habituellement gardé secret par les compagnies, mais peuvent contenir du diesel ou du méthanol. Les fluides hydrauliques et le gaz naturel lui-même peuvent contenir des composés organiques volatils comme le benzène qui est un cancérigène qui peut aussi endommager le système nerveux. Ces composés se sont retrouvés dans l'eau potable, supposant qu'ils migrent dans les pluits d'eau potable. Les eaux usées sont souvent accumulées dans des étangs à ciel ouvert qui peuvent contaminer le sol ou l'eau de surface, ou même s'évaporer dans les airs.
Mais bien que les chercheurs peuvent savoir quels sont les chimiques utilisés, et quelques-uns de leurs impacts sur la santé, ils savent très peu exactement ce qui est relâché dans l'environnement, la quantité et à quelles concentrations. Ils ne savent pas exactement ce à quoi sont exposés les gens qui vivent tout près ni pour combien de temps. Dans plusieurs cas, ils connaissent les effets sur la santé des produits chimiques à des concentrations élevées, mais pas à des petites. Ils peuvent savoir les effets d'un produit chimique isolé, mais pas combiné avec les autres utilisés dans la production du gaz naturel. La seule façon de le savoir, c'est de sortir et étudier les gens. C'est l'évidence même: c'est le gros bon sens, mais le gros bon sens est devenu la victime du sens des affaires dans certaines régions.
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"Health studies gas up
Colorado launches one of the nation's first health assessments of gas-drilling impacts
If some folks here are a little on edge, it's not hard to understand why. This is Garfield County, in the heart of the Piceance Basin, where residents live atop at least 21 trillion cubic feet of natural gas. Drilling has a long history here, and so do people's worries: In 2008, outfitter Ned Prather drank a glass of water from his tap and ended up in the hospital, poisoned by chemicals that had seeped into his spring. Eighteen gas wells surrounded his property. A 2007 county study found at least five drinking water wells contaminated with methane. In 2004, West Divide Creek was so contaminated by methane and benzene that neighbors could light it on fire. Locals blame hydraulic fracturing, or fracking, the process in which drillers shoot over a million gallons of high-pressure water, sand and chemicals into a well to crack the rock formation and release the gas inside.
Stories like these bubble up across the West's gas patches. And yet, after decades of drilling, public health officials and activists agree that no one knows with any certainty how natural gas production affects the health of people who live near it -- and whether such reports are the leading edge of a health crisis, as activists worry, or isolated accidents, as industry contends. That's because there have been no comprehensive studies of human health impacts.
That may be about to change. Brandon and Denomy belong to the Battlement Concerned Citizens, a small but vocal coalition of retirees, who have pushed Garfield County to fund a health assessment before approving Antero's drilling proposal. It will be one of the first times that regulators will be asked to consider a detailed health assessment when permitting gas drilling. (The only other formal health assessment of an oil and gas project in the U.S. was in Alaska, in 2007.) And it comes at a time when communities -- and policy-makers -- from Wyoming to New York are taking a growing interest in the health impacts of natural gas production.
Battlement Mesa does not look like a good place to drill for natural gas. Its sweeping views -- and top-notch golf course -- have long drawn retirees to its quiet cul-de-sacs. But among the comfortable houses and schools sit 14 sites pre-approved for natural gas well-pads. The sites are a remnant of the community's genesis as a company town, built to house workers for Exxon's ill-fated Colony oil shale project in the early 1980s. Mapped out before most of the houses were built, the sites have sat dormant, unknown to most residents, for over two decades. Dormant, that is, until last summer, when Antero Resources announced plans to drill some 200 wells from 10 of those sites, some only 500 feet from homes.
Drilling can release a range of pollutants. Fracking a well can require hundreds of truck trips, and the associated dust and diesel exhaust can cause respiratory problems. Emissions can combine to form ground-level ozone, a major cardiac and pulmonary toxin. Companies usually keep their fracking-fluid recipes secret, but they can include everything from diesel to methanol. Both fracking fluids and the natural gas itself can contain volatile organic compounds like benzene, a carcinogen that can also damage the nervous system. Those compounds have turned up in drinking water, raising worries that they are migrating to water wells. Fluids stored in open waste pits can contaminate the soil or surface water, or evaporate into the air.
But while researchers may know some of the chemicals being used, and some of their health impacts, they seldom know exactly what is being released into the environment, how much, or at what concentrations. They don't know exactly what people living nearby are exposed to, or for how long. In many cases, they know the health impacts of chemicals at high levels, but not at lower levels. They may know the impacts of one chemical in isolation, but not in combination with the others used in natural gas production. The only way to find out, says Judy Jordan, Garfield County's oil and gas liaison, is to "go in there and start studying people."
"It doesn't seem like rocket science, it seems like common sense. But common sense has fallen victim to business sense in some areas.""
Excerpts from article written by Rachel Waldholz published here: http://www.hcn.org/issues/42.11/health-studies-gas-up/article_view?b_start:int=0&-C=
Wednesday, June 23, 2010
Un barrage de Monsanto prive une rivière de son eau
Photo: Ralph Maughan
Décidément, Monsanto a son nez partout! Le fédéral des États-Unis avait forcé Monsanto de construire un barrage pour receuillir des ruissellements de mines chargés de phosphates dans l'Idaho. L'idée était d'empêcher la pollution d'atteindre Sheep Creek qui est un tributaire de la Blackfoot River, mais le barrage prive les cours d'eau d'un volume d'eau qui les empêche de se tarir durant cette dernière décennie de sécheresse.
Pour le moment, le barrage retient l'eau chargée de sélénium et métaux lourds dans un lac de 50 millions de gallons formé par le barrage. L'eau ainsi accumulée sert de mesure de mitigation de poussière car elle est épandue sur les routes minières. L'EPA aimerait plutôt que Monsanto traite les eaux usées des mines pour qu'une fois propre, l'eau puisse alimenter les cours d'eau en aval.
C'est un problème que doivent faire face les compagnies comme Monsanto et le gouvernement dans les riches régions minières mais très polluées de phosphate si près du Yellowstone National Park. Ils doivent travailler à contrôler les poisons naturels qui sont exposés lors des opérations minières depuis un siècle, tout en protégeant les sources d'eau potable dans un état à vocation agricole qui souffre déjà durant cette période de sécheresse.
Un avocat de l'EPA dit qu'il approuve des efforts pour réduire les déversements de sélénium dans le ruisseau, mais les méthodes employées par Monsanto assèche le ruisseau, ce qui les inquiète sérieusement. Ils veulent plutôt que l'eau soit nettoyée et retournée dans le ruisseau comme il se doit.
Le sélénium est nécessaire à la vie animale en petites doses, incluant les humains, mais est toxique en grande quantité. Les mines de phosphate propriétés de Monsanto, de J.R. Simplot Co et d'Agrium Inc. du Canada aux lignes du Idaho et du Wyoming ont fait les manchettes depuis que la pollution au sélénium avait provoqué la mort de centaines de bétail depuis les années 1990, dont 18 bovins en août 2009.
Monsanto avait reçu un permis en avril 2010 pour ériger un barrage de 20 pieds sous la décharge minière et possède aussi les droits sur l'eau accumulée derrière le barrage.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"EPA concerned about Monsanto pollution control dam
Federal regulators are concerned that a dam built by Monsanto Co. earlier this year to trap phosphate mine runoff may be stopping more than just pollution. They say the dam has also halted millions of gallons of water in Sheep Creek that would otherwise help fill the Blackfoot River.
The Environmental Protection Agency now wants the maker of Roundup herbicide to begin a costly treatment to remove selenium and heavy metals, then discharge clean water downstream, instead of capturing it in a 50-million-gallon lake behind the dam and using it for dust control on its mining roads.
The situation shows the predicament that companies like St. Louis-based Monsanto and the government face in Idaho's rich-but-polluted phosphate mining country not far from Yellowtone National Park: They must work to contain naturally occurring poisons unearthed during a century of digging, while protecting water supplies in an agricultural state hit hard by drought over the last decade.
The aim is to avoid killing streams just to save them. "We support efforts to reduce selenium discharges to the creek, but we have serious concerns about the methods Monsanto is using, which is drying up the creek," said Mark Ryan, a federal Clean Water Act attorney for the EPA in Boise, on Wednesday. "We want to see it (the water) treated and put back into the creek where it belongs."
In 2007, the EPA warned Monsanto that selenium- and heavy metal-tainted water being flushed from the waste rock dump below the South Rasmussen Ridge Mine into Sheep Creek violated the federal Clean Water Act. Sheep Creek runs into the Blackfoot River, and both are on the Idaho Department of Environmental Quality's list of 15 waterways that exceed selenium contamination standards.
Traces of selenium are needed by most animals including humans, but the element is toxic in large amounts. Mines owned by Monsanto, Boise-based J.R. Simplot Co., and Agrium Inc. of Canada in the so-called phosphate patch near the Idaho-Wyoming border have captured public attention since selenium pollution began killing hundreds of livestock starting in the 1990s, including 18 cattle last August.
Monsanto got a U.S. Army Corps of Engineers permit in early April to erect a roughly 20-foot dam below the dump. It also has rights to the water it has trapped behind the dam."
Excerpts from article written by John Miller of The Associated Press published here: http://www.mercurynews.com/business/ci_15312517?nclick_check=1
Decidedly, Monsanto is everywhere! I didn't know they owned phosphate mines and dams!
Décidément, Monsanto a son nez partout! Le fédéral des États-Unis avait forcé Monsanto de construire un barrage pour receuillir des ruissellements de mines chargés de phosphates dans l'Idaho. L'idée était d'empêcher la pollution d'atteindre Sheep Creek qui est un tributaire de la Blackfoot River, mais le barrage prive les cours d'eau d'un volume d'eau qui les empêche de se tarir durant cette dernière décennie de sécheresse.
Pour le moment, le barrage retient l'eau chargée de sélénium et métaux lourds dans un lac de 50 millions de gallons formé par le barrage. L'eau ainsi accumulée sert de mesure de mitigation de poussière car elle est épandue sur les routes minières. L'EPA aimerait plutôt que Monsanto traite les eaux usées des mines pour qu'une fois propre, l'eau puisse alimenter les cours d'eau en aval.
C'est un problème que doivent faire face les compagnies comme Monsanto et le gouvernement dans les riches régions minières mais très polluées de phosphate si près du Yellowstone National Park. Ils doivent travailler à contrôler les poisons naturels qui sont exposés lors des opérations minières depuis un siècle, tout en protégeant les sources d'eau potable dans un état à vocation agricole qui souffre déjà durant cette période de sécheresse.
Un avocat de l'EPA dit qu'il approuve des efforts pour réduire les déversements de sélénium dans le ruisseau, mais les méthodes employées par Monsanto assèche le ruisseau, ce qui les inquiète sérieusement. Ils veulent plutôt que l'eau soit nettoyée et retournée dans le ruisseau comme il se doit.
Le sélénium est nécessaire à la vie animale en petites doses, incluant les humains, mais est toxique en grande quantité. Les mines de phosphate propriétés de Monsanto, de J.R. Simplot Co et d'Agrium Inc. du Canada aux lignes du Idaho et du Wyoming ont fait les manchettes depuis que la pollution au sélénium avait provoqué la mort de centaines de bétail depuis les années 1990, dont 18 bovins en août 2009.
Monsanto avait reçu un permis en avril 2010 pour ériger un barrage de 20 pieds sous la décharge minière et possède aussi les droits sur l'eau accumulée derrière le barrage.
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"EPA concerned about Monsanto pollution control dam
Federal regulators are concerned that a dam built by Monsanto Co. earlier this year to trap phosphate mine runoff may be stopping more than just pollution. They say the dam has also halted millions of gallons of water in Sheep Creek that would otherwise help fill the Blackfoot River.
The Environmental Protection Agency now wants the maker of Roundup herbicide to begin a costly treatment to remove selenium and heavy metals, then discharge clean water downstream, instead of capturing it in a 50-million-gallon lake behind the dam and using it for dust control on its mining roads.
The situation shows the predicament that companies like St. Louis-based Monsanto and the government face in Idaho's rich-but-polluted phosphate mining country not far from Yellowtone National Park: They must work to contain naturally occurring poisons unearthed during a century of digging, while protecting water supplies in an agricultural state hit hard by drought over the last decade.
The aim is to avoid killing streams just to save them. "We support efforts to reduce selenium discharges to the creek, but we have serious concerns about the methods Monsanto is using, which is drying up the creek," said Mark Ryan, a federal Clean Water Act attorney for the EPA in Boise, on Wednesday. "We want to see it (the water) treated and put back into the creek where it belongs."
In 2007, the EPA warned Monsanto that selenium- and heavy metal-tainted water being flushed from the waste rock dump below the South Rasmussen Ridge Mine into Sheep Creek violated the federal Clean Water Act. Sheep Creek runs into the Blackfoot River, and both are on the Idaho Department of Environmental Quality's list of 15 waterways that exceed selenium contamination standards.
Traces of selenium are needed by most animals including humans, but the element is toxic in large amounts. Mines owned by Monsanto, Boise-based J.R. Simplot Co., and Agrium Inc. of Canada in the so-called phosphate patch near the Idaho-Wyoming border have captured public attention since selenium pollution began killing hundreds of livestock starting in the 1990s, including 18 cattle last August.
Monsanto got a U.S. Army Corps of Engineers permit in early April to erect a roughly 20-foot dam below the dump. It also has rights to the water it has trapped behind the dam."
Excerpts from article written by John Miller of The Associated Press published here: http://www.mercurynews.com/business/ci_15312517?nclick_check=1
Decidedly, Monsanto is everywhere! I didn't know they owned phosphate mines and dams!
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Tuesday, June 22, 2010
Insecticide nuit à la reproduction des oiseaux
Photo: Oiseaux du Haut-Richelieu
Une écologiste en France vient de démontrer un danger que j'ai immédiatement dénoncé: l'arrosage systématique d'un insecticide soit-disant inoffensif (un produit qui tue ne peut pas être sans dangers), le Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) nuit à la reproduction des oiseaux.
Quand j'ai su que la Montérégie serait aspergée de Bt afin de contrer le virus du Nil occidental, j'ai tout de suite monté aux barricades: un insecticide qui tue les larves des maringouins coupe les jambes de la chaine alimentaire. De plus, vu que le maringouin sous forme larvaire vit dans l'eau, c'est là que se concentre les arrosages! Il est tout à fait illogique de penser qu'on affecte seulement les maringouins quand on diminue la source de nourriture d'animaux qui en dépendent pour se nourrir.
On sait pourtant que les hirondelles consomment beaucoup d'insectes, et leurs nichées est coordonnées avec les cycles de reproduction des insectes. Brigitte Poulin a donc prouvé l'évidence même: diminuer la population de maringouins et vous impactez automatiquement la population des oiseaux!
Un écotoxicologiste Canadien se spécialisant en pesticides fait la remarque: cela pourrait expliquer la baisse de population des oiseaux insectivores en Amérique du Nord. Hein! Vous pensez vraiment?
Entre parenthèses, j'érige une boîte à oiseaux à tous les ans, fabriquée expressément pour les hirondelles bicolores: je la fixe à une vis tout près de la porte arrière de la maison, afin de décourager les prédateurs comme les moineaux. Il y a des années qui connaissent 2 nichées, d'autres années sont complètement stériles. La nichée de 2010 a pris son envol le 20 juin, entre 2 ondées, sans traînards ni anicroches, et sans un seul regard derrière elle. Habituellement, il y a toujours un oisillon qui hésite à sauter dans le vide, et toute la colonie tournaille autour pour l'encourager, mais pas cette année. Aussi, souvent la petite famille revient faire une petite visite ou deux pour se rappeler le paysage sur le monde si longtemps aperçu de la petite fenêtre ronde, mais pas cette année. La boîte est vide: tous les oeufs ont éclos, tous les oisillons ont survécus. Ouf!
Volez bien haut et bien heureuses, petites merveilles à plumes!
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"Mosquito spray affects bird reproduction
A widely used microbicide may not be as environmentally friendly as previously thought.
The bacteria Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) is now the most commonly used microbicide to control mosquitoes worldwide and is considered to be the least toxic alternative to chemical pesticides. But a new study has revealed adverse effects on the reproductive success of birds.
When ingested by water-inhabiting mosquito larvae, toxic proteins produced by Bti cause pores to form in the guts of the larvae, destroying their digestive tract and eventually killing them. The microbicide has been in use for more than 25 years and is the favoured method of mosquito control in West Africa, the United States and Europe. The handful of previous field studies on its toxicity to vertebrate populations have not found significant adverse impacts.
But work by Brigitte Poulin, a bird ecologist at the Tour du Valat research centre in Arles, France, and her colleagues — in the Journal of Applied Ecology provides evidence that mosquito control has effects further up the food chain. The team shows that the breeding success of house martins (Delichon urbicum) in Bti-treated areas in a national park in the Camargue, France, dropped dramatically compared with that of birds living in untreated sites. The fall in reproductive success was due to the loss of mosquitoes — the birds' preferred food source.
"We demonstrated that Bti clearly has an impact on house martins," says Poulin.
Pierre Mineau, a pesticide ecotoxicologist at Carleton University in Ottawa, Canada, says that the results could help to explain the drop in numbers of insectivorous birds occurring in North America. "As a group, these birds are not doing well but we are at a loss to explain it," he says.
Excerpts from article written by Natasha Gilbert published in Nature here: http://www.nature.com/news/2010/100615/full/news.2010.296.html
When I heard there was Bt spraying in my area because of bird flu, I quickly objected to the practice: mosquitoes reproduce in water, and their larvae is at the bottom of the food chain on which depends a lot of animals, including ourselves. Humans are deliberately shooting themselves in the foot!
Une écologiste en France vient de démontrer un danger que j'ai immédiatement dénoncé: l'arrosage systématique d'un insecticide soit-disant inoffensif (un produit qui tue ne peut pas être sans dangers), le Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) nuit à la reproduction des oiseaux.
Quand j'ai su que la Montérégie serait aspergée de Bt afin de contrer le virus du Nil occidental, j'ai tout de suite monté aux barricades: un insecticide qui tue les larves des maringouins coupe les jambes de la chaine alimentaire. De plus, vu que le maringouin sous forme larvaire vit dans l'eau, c'est là que se concentre les arrosages! Il est tout à fait illogique de penser qu'on affecte seulement les maringouins quand on diminue la source de nourriture d'animaux qui en dépendent pour se nourrir.
On sait pourtant que les hirondelles consomment beaucoup d'insectes, et leurs nichées est coordonnées avec les cycles de reproduction des insectes. Brigitte Poulin a donc prouvé l'évidence même: diminuer la population de maringouins et vous impactez automatiquement la population des oiseaux!
Un écotoxicologiste Canadien se spécialisant en pesticides fait la remarque: cela pourrait expliquer la baisse de population des oiseaux insectivores en Amérique du Nord. Hein! Vous pensez vraiment?
Entre parenthèses, j'érige une boîte à oiseaux à tous les ans, fabriquée expressément pour les hirondelles bicolores: je la fixe à une vis tout près de la porte arrière de la maison, afin de décourager les prédateurs comme les moineaux. Il y a des années qui connaissent 2 nichées, d'autres années sont complètement stériles. La nichée de 2010 a pris son envol le 20 juin, entre 2 ondées, sans traînards ni anicroches, et sans un seul regard derrière elle. Habituellement, il y a toujours un oisillon qui hésite à sauter dans le vide, et toute la colonie tournaille autour pour l'encourager, mais pas cette année. Aussi, souvent la petite famille revient faire une petite visite ou deux pour se rappeler le paysage sur le monde si longtemps aperçu de la petite fenêtre ronde, mais pas cette année. La boîte est vide: tous les oeufs ont éclos, tous les oisillons ont survécus. Ouf!
Volez bien haut et bien heureuses, petites merveilles à plumes!
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"Mosquito spray affects bird reproduction
A widely used microbicide may not be as environmentally friendly as previously thought.
The bacteria Bacillus thuringiensis israelensis (Bti) is now the most commonly used microbicide to control mosquitoes worldwide and is considered to be the least toxic alternative to chemical pesticides. But a new study has revealed adverse effects on the reproductive success of birds.
When ingested by water-inhabiting mosquito larvae, toxic proteins produced by Bti cause pores to form in the guts of the larvae, destroying their digestive tract and eventually killing them. The microbicide has been in use for more than 25 years and is the favoured method of mosquito control in West Africa, the United States and Europe. The handful of previous field studies on its toxicity to vertebrate populations have not found significant adverse impacts.
But work by Brigitte Poulin, a bird ecologist at the Tour du Valat research centre in Arles, France, and her colleagues — in the Journal of Applied Ecology provides evidence that mosquito control has effects further up the food chain. The team shows that the breeding success of house martins (Delichon urbicum) in Bti-treated areas in a national park in the Camargue, France, dropped dramatically compared with that of birds living in untreated sites. The fall in reproductive success was due to the loss of mosquitoes — the birds' preferred food source.
"We demonstrated that Bti clearly has an impact on house martins," says Poulin.
Pierre Mineau, a pesticide ecotoxicologist at Carleton University in Ottawa, Canada, says that the results could help to explain the drop in numbers of insectivorous birds occurring in North America. "As a group, these birds are not doing well but we are at a loss to explain it," he says.
Excerpts from article written by Natasha Gilbert published in Nature here: http://www.nature.com/news/2010/100615/full/news.2010.296.html
When I heard there was Bt spraying in my area because of bird flu, I quickly objected to the practice: mosquitoes reproduce in water, and their larvae is at the bottom of the food chain on which depends a lot of animals, including ourselves. Humans are deliberately shooting themselves in the foot!
Monday, June 21, 2010
Des nouvelles lois pour contrôler les gazières
Photo: Keith Srakocic
En Pennsylvanie, une proposition de l'administration Rendell qui veut protéger les cours d'eau publiques et l'eau potable des eaux usées contaminées de la fracturation hydraulique vient de recevoir l'aval du Independent Regulatory Review Commission, malgré les objections de l'industrie gazière.
Selon le secrétaire de l'EPA, les eaux usées du forage sont incroyablement mauvaises: si elles sont permises dans nos rivières et nos ruisseaux, tous les commerces en Pennsylvanie vont en souffrir et tous ceux qui boivent de l'eau en Pennsylvanie vont se fâcher et auraient raison, et tous ceux qui pêchent et aiment être à l'extérieur vont demander: "Mais qu'est-ce que vous faites à nos poissons et à notre plein air?"
La nouvelle loi ferait des pressions aux foreurs pour qu'ils réutilisent leurs eaux usées ou pour qu'ils trouvent des méthodes alternatives pour traiter et se débarasser de leurs saumures, plutôt que les transporter par camions-citernes à l'usine de traitement des eaux usées qui se déversent dans les cours d'eau qui fournissent l'eau potable à des millions de personnes. La loi deviendrait en vigueur le premier janvier, mais pourrait être retardé par le Sénat qui est contrôlé par les Républicains, alors que le Gouverneur Rendell est Démocrate.
Les usines de traitement d'eaux usées (égoûts municipaux) conventionels ne sont pas en mesure d'oter les sulfates et les chlorures dans les saumures pour pouvoir respecter cette nouvelle loi. De plus, les chlorures peuvent empêcher les bactéries des usines de traitement de décomposer les nitrates qui peuvent être toxiques pour les poissons.
Mais pour le moment, une partie des grandes quantités de saumures générées par le forage retournent dans les cours d'eau de l'état après avoir passé par les usines de traitement, et cela ne changerait pas avec la nouvelle loi. Une fois la nouvelle loi en vigueur, une usine de traitement d'eaux usées devra recevoir un permis de l'état pour acceuillir les eaux usées du forage dépassant la limite déjà permise, ou s'assurer qu'elles soient pré-traitées par une méthode conçue pour enlever les sulfates et les chlorures.
Les compagnies gazières font assez de profits pour se payer des méthodes alternatives de traitement de leurs eaux usées. Il y a amplement d'argent disponible pour faire les choses correctement. Mais bien sûr, si les compagnies peuvent le faire à rabais, elles en profiteront. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'elles le fassent spontanément!
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"Key approval given to Pa. drilling wastewater rule
A key piece of the state's approach to controlling water pollution from Pennsylvania's fast-expanding natural gas drilling activity cleared a major hurdle Thursday.
The Independent Regulatory Review Commission voted 4-1 over the objections of the gas industry to approve the Rendell administration's proposal to prevent pollutants in briny drilling wastewater from further tainting public waterways and household drinking water. State environmental officials say too much of the pollutants can kill fish and leave an unpleasant salty taste in drinking water drawn from rivers.
"Drilling wastewater is incredibly nasty wastewater," state Environmental Protection Secretary John Hanger said after the vote at the panel's public meeting. "If we allow this into our rivers and streams, all the businesses in Pennsylvania will suffer ... all those who drink water in Pennsylvania are going to be angry and they would have every reason to be, and all of those who fish and love the outdoors are going to say, `What did you do to our fish and our outdoors?'"
The vote comes at the beginning of what is expected to be a gas drilling boom in Pennsylvania. Exploration companies, armed with new technology, are spending billions to get into position to exploit the rich Marcellus Shale gas reserve, which lies underneath much of the state. The rule would put pressure on drillers to reuse the wastewater or find alternative methods to treat and dispose of the brine, rather than bringing more truckloads of it to sewage treatment plants that discharge into waterways where millions get drinking water.
The rule is designed to take effect Jan. 1. However, the Republican-controlled Senate, a key counterweight to Democratic Gov. Ed Rendell, could delay that if it votes to oppose the rule. The drilling industry, as well as a range of business groups and owners, opposes the rule, calling it costly, confusing, arbitrary and rushed during more than three hours of testimony before the regulatory review commission. Some, including a representative of the state's coal industry, said they were worried about how it would affect different industries that also produce polluted water.
Water utilities, environmental advocates and outdoor recreation groups lined up behind it. With drilling companies poised to sink thousands of wells in Pennsylvania, state environmental officials worried that its waterways would become overwhelmed with pollutants. They began writing the new rule last year.
Conventional sewage treatment plants and drinking water treatment plants are not equipped to remove the sulfates and chlorides in the brine enough to comply with the rule. In addition, the chlorides can compromise the ability of bacteria in sewage treatment plants to break down nitrogen, which can be toxic to fish, environmental officials say.
Currently, a portion of the massive amounts of brine being generated by well drilling is entering the state's waterways through sewage treatment plants, and that flow would be unaffected by the rule. Once the rule takes effect, a treatment plant would have to get state approval to process additional amounts of drilling wastewater beyond what it already is allowed, or ensure that it was pretreated by a specialized method that removes sulfates and chlorides.
Hanger said no other industry will be affected and he has worked to incorporate the concerns of business groups that have had more than a year to scrutinize the administration's plans. The companies, he said, are making more than enough money to pay for alternative treatment methods. "There's plenty of money to do this the right way," Hanger said. "But, of course, if you let an industry do it the wrong way, the low-cost way, they will run with it, they will take it. They're not going to be volunteers.""
Excerpts of article written by Marc Levy from The Associated Press published here: http://www.timesleader.com/news/ap?articleID=4765372
En Pennsylvanie, une proposition de l'administration Rendell qui veut protéger les cours d'eau publiques et l'eau potable des eaux usées contaminées de la fracturation hydraulique vient de recevoir l'aval du Independent Regulatory Review Commission, malgré les objections de l'industrie gazière.
Selon le secrétaire de l'EPA, les eaux usées du forage sont incroyablement mauvaises: si elles sont permises dans nos rivières et nos ruisseaux, tous les commerces en Pennsylvanie vont en souffrir et tous ceux qui boivent de l'eau en Pennsylvanie vont se fâcher et auraient raison, et tous ceux qui pêchent et aiment être à l'extérieur vont demander: "Mais qu'est-ce que vous faites à nos poissons et à notre plein air?"
La nouvelle loi ferait des pressions aux foreurs pour qu'ils réutilisent leurs eaux usées ou pour qu'ils trouvent des méthodes alternatives pour traiter et se débarasser de leurs saumures, plutôt que les transporter par camions-citernes à l'usine de traitement des eaux usées qui se déversent dans les cours d'eau qui fournissent l'eau potable à des millions de personnes. La loi deviendrait en vigueur le premier janvier, mais pourrait être retardé par le Sénat qui est contrôlé par les Républicains, alors que le Gouverneur Rendell est Démocrate.
Les usines de traitement d'eaux usées (égoûts municipaux) conventionels ne sont pas en mesure d'oter les sulfates et les chlorures dans les saumures pour pouvoir respecter cette nouvelle loi. De plus, les chlorures peuvent empêcher les bactéries des usines de traitement de décomposer les nitrates qui peuvent être toxiques pour les poissons.
Mais pour le moment, une partie des grandes quantités de saumures générées par le forage retournent dans les cours d'eau de l'état après avoir passé par les usines de traitement, et cela ne changerait pas avec la nouvelle loi. Une fois la nouvelle loi en vigueur, une usine de traitement d'eaux usées devra recevoir un permis de l'état pour acceuillir les eaux usées du forage dépassant la limite déjà permise, ou s'assurer qu'elles soient pré-traitées par une méthode conçue pour enlever les sulfates et les chlorures.
Les compagnies gazières font assez de profits pour se payer des méthodes alternatives de traitement de leurs eaux usées. Il y a amplement d'argent disponible pour faire les choses correctement. Mais bien sûr, si les compagnies peuvent le faire à rabais, elles en profiteront. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'elles le fassent spontanément!
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"Key approval given to Pa. drilling wastewater rule
A key piece of the state's approach to controlling water pollution from Pennsylvania's fast-expanding natural gas drilling activity cleared a major hurdle Thursday.
The Independent Regulatory Review Commission voted 4-1 over the objections of the gas industry to approve the Rendell administration's proposal to prevent pollutants in briny drilling wastewater from further tainting public waterways and household drinking water. State environmental officials say too much of the pollutants can kill fish and leave an unpleasant salty taste in drinking water drawn from rivers.
"Drilling wastewater is incredibly nasty wastewater," state Environmental Protection Secretary John Hanger said after the vote at the panel's public meeting. "If we allow this into our rivers and streams, all the businesses in Pennsylvania will suffer ... all those who drink water in Pennsylvania are going to be angry and they would have every reason to be, and all of those who fish and love the outdoors are going to say, `What did you do to our fish and our outdoors?'"
The vote comes at the beginning of what is expected to be a gas drilling boom in Pennsylvania. Exploration companies, armed with new technology, are spending billions to get into position to exploit the rich Marcellus Shale gas reserve, which lies underneath much of the state. The rule would put pressure on drillers to reuse the wastewater or find alternative methods to treat and dispose of the brine, rather than bringing more truckloads of it to sewage treatment plants that discharge into waterways where millions get drinking water.
The rule is designed to take effect Jan. 1. However, the Republican-controlled Senate, a key counterweight to Democratic Gov. Ed Rendell, could delay that if it votes to oppose the rule. The drilling industry, as well as a range of business groups and owners, opposes the rule, calling it costly, confusing, arbitrary and rushed during more than three hours of testimony before the regulatory review commission. Some, including a representative of the state's coal industry, said they were worried about how it would affect different industries that also produce polluted water.
Water utilities, environmental advocates and outdoor recreation groups lined up behind it. With drilling companies poised to sink thousands of wells in Pennsylvania, state environmental officials worried that its waterways would become overwhelmed with pollutants. They began writing the new rule last year.
Conventional sewage treatment plants and drinking water treatment plants are not equipped to remove the sulfates and chlorides in the brine enough to comply with the rule. In addition, the chlorides can compromise the ability of bacteria in sewage treatment plants to break down nitrogen, which can be toxic to fish, environmental officials say.
Currently, a portion of the massive amounts of brine being generated by well drilling is entering the state's waterways through sewage treatment plants, and that flow would be unaffected by the rule. Once the rule takes effect, a treatment plant would have to get state approval to process additional amounts of drilling wastewater beyond what it already is allowed, or ensure that it was pretreated by a specialized method that removes sulfates and chlorides.
Hanger said no other industry will be affected and he has worked to incorporate the concerns of business groups that have had more than a year to scrutinize the administration's plans. The companies, he said, are making more than enough money to pay for alternative treatment methods. "There's plenty of money to do this the right way," Hanger said. "But, of course, if you let an industry do it the wrong way, the low-cost way, they will run with it, they will take it. They're not going to be volunteers.""
Excerpts of article written by Marc Levy from The Associated Press published here: http://www.timesleader.com/news/ap?articleID=4765372
Sunday, June 20, 2010
Retour de l'éperlan dans la rivière Boyer
Photo: MDDEP
"Une autre belle preuve qu'il n'est pas impossible de réchapper des rivières polluées vient d'être faite sur la Rive-Sud de Québec : l'éperlan arc-en-ciel, dont la population du sud de l'estuaire est considérée comme vulnérable, a recommencé à remonter la rivière Boyer pour y frayer, après une absence de plus de 20 ans.
Oh, ce n'est encore qu'une faible lueur. Le dernier échantillonnage scientifique du ministère des Ressources naturelles et de la Faune a permis de capturer une toute petite demi-douzaine de femelles en fraie. «C'est très loin d'être revenu comme à la belle époque, mais on y voit quand même le signe d'une amélioration énorme, parce que par les années passées, on était surpris quand on en trouvait une seule [femelle]», dit le biologiste du Ministère Luc Major.
Celui-ci accueille la nouvelle avec d'autant plus d'enthousiasme que la population d'éperlan arc-en-ciel de la Rive-Sud n'a plus que quatre autres frayères connues, soit celle du ruisseau de l'Église à Beaumont (juste à côté) et celles des rivières Ouelle, Fouquette et du Loup.
En raison de l'intense activité agricole qui se déroule dans son bassin versant, la rivière Boyer, qui se jette dans le fleuve à la hauteur de Saint-Jean, sur l'île d'Orléans, est l'une des plus polluées de la Chaudière-Appalaches, dit M. Major. Mais le retour de l'éperlan démontre que les efforts consentis depuis des années pour nettoyer le cours d'eau et pour changer les pratiques agricoles portent fruit.
De nombreuses initiatives ont en effet été entreprises, très souvent à titre bénévole, par le Groupe d'intervention pour la restauration de la Boyer (GIRB), notamment la plantation d'arbres et la construction de «petits barrages» pour diversifier les habitats.
«Avant qu'on commence, 86 % de la végétation des rives de la Boyer était composée d'herbacées. [...] Maintenant, on en est presque à un tiers d'herbacées, un tiers d'arbustes et un tiers d'arbres», témoigne l'agronome François Lajoie, directeur du GIRB. Et bien qu'il soit difficile d'avoir un portrait clair des pratiques agricoles, ajoute-t-il, «on voit de plus en plus de rotation des cultures et de respect pour la bande riveraine», signe que les fermiers changent leurs façons de faire."
Extraits d'un article écrit par Jean-François Cliche dans Le Soleil ici: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201005/21/01-4282940-retour-de-leperlan-dans-la-riviere-boyer.php
Pour visiter le site du Groupe d'intervention pour la restauration de la Boyer (GIRB): http://www.girboyer.qc.ca/
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
If we are to save our agricultural rivers in Quebec, it seems that the people themselves will have to do it: we can't wait for the governments or the laws to do it for us. The caring, the planting, the respect will have to come from within.
"Une autre belle preuve qu'il n'est pas impossible de réchapper des rivières polluées vient d'être faite sur la Rive-Sud de Québec : l'éperlan arc-en-ciel, dont la population du sud de l'estuaire est considérée comme vulnérable, a recommencé à remonter la rivière Boyer pour y frayer, après une absence de plus de 20 ans.
Oh, ce n'est encore qu'une faible lueur. Le dernier échantillonnage scientifique du ministère des Ressources naturelles et de la Faune a permis de capturer une toute petite demi-douzaine de femelles en fraie. «C'est très loin d'être revenu comme à la belle époque, mais on y voit quand même le signe d'une amélioration énorme, parce que par les années passées, on était surpris quand on en trouvait une seule [femelle]», dit le biologiste du Ministère Luc Major.
Celui-ci accueille la nouvelle avec d'autant plus d'enthousiasme que la population d'éperlan arc-en-ciel de la Rive-Sud n'a plus que quatre autres frayères connues, soit celle du ruisseau de l'Église à Beaumont (juste à côté) et celles des rivières Ouelle, Fouquette et du Loup.
En raison de l'intense activité agricole qui se déroule dans son bassin versant, la rivière Boyer, qui se jette dans le fleuve à la hauteur de Saint-Jean, sur l'île d'Orléans, est l'une des plus polluées de la Chaudière-Appalaches, dit M. Major. Mais le retour de l'éperlan démontre que les efforts consentis depuis des années pour nettoyer le cours d'eau et pour changer les pratiques agricoles portent fruit.
De nombreuses initiatives ont en effet été entreprises, très souvent à titre bénévole, par le Groupe d'intervention pour la restauration de la Boyer (GIRB), notamment la plantation d'arbres et la construction de «petits barrages» pour diversifier les habitats.
«Avant qu'on commence, 86 % de la végétation des rives de la Boyer était composée d'herbacées. [...] Maintenant, on en est presque à un tiers d'herbacées, un tiers d'arbustes et un tiers d'arbres», témoigne l'agronome François Lajoie, directeur du GIRB. Et bien qu'il soit difficile d'avoir un portrait clair des pratiques agricoles, ajoute-t-il, «on voit de plus en plus de rotation des cultures et de respect pour la bande riveraine», signe que les fermiers changent leurs façons de faire."
Extraits d'un article écrit par Jean-François Cliche dans Le Soleil ici: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201005/21/01-4282940-retour-de-leperlan-dans-la-riviere-boyer.php
Pour visiter le site du Groupe d'intervention pour la restauration de la Boyer (GIRB): http://www.girboyer.qc.ca/
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If we are to save our agricultural rivers in Quebec, it seems that the people themselves will have to do it: we can't wait for the governments or the laws to do it for us. The caring, the planting, the respect will have to come from within.
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Saturday, June 19, 2010
Léger déclin du phosphore dans le Lac Champlain
Deux scientifiques américains ont utilisé des nouvelles méthodes statistiques pour déceler une légère diminution de phosphore dans 14 des 18 tributaires du Lac Champlain entre l'an 2000 et l'an 2008. Deux rivières se déversant dans le lac, Winooski et Missisquoi, par contre, ont connu une légère hausse. La plupart des études précédentes n'avaient pas détecté de changements et même à certains endroits une augmentation de pollution.
La décroissance de phosphore est très minime: de 1% à 3% par année, mais est encourageante: après les sommes considérables dépensées pour tenter de contrôler le ruissellement, le phosphore dans le fumier, les engrais de synthèse et les matières organiques continue de provoquer des blooms d'algues qui sont parfois toxiques pour les animaux et les humains.
Mais pour ce qui est de la Baie Missisquoi, durant l'été, le phosphore émane directement des sédiments qui se trouvent déjà dans le fond de l'eau, ce qui retardera tout résultats encourageants malgré tous les efforts d'assainissement des riverains.
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"Study shows drop in phosphorus entering Lake Champlain
Using new statistical methods, two U.S. Geological Survey scientists found that phosphorus loads decreased slightly in 14 of 18 lake tributaries between 2000 and 2008. Those rivers include Otter Creek and the LaPlatte River, but not the Winooski or Missisquoi rivers, where small increases were detected. Their conclusions contrast with studies using less sophisticated analytical techniques that found no trend, or increasing pollution, in most rivers. While the decreases detected in the new analysis were tiny — 1 percent to 3 percent a year — they showed a general trend in the right direction, lake watchers said.
Frustration has been growing in Vermont about the lack of measurable pollution reduction despite more than a decade of work and $80 million to $100 million of public investment in changing farm practices and installing stormwater control systems.
Medalie and Hirsch used statistical methods that allowed them to identify underlying trends in phosphorus pollution by removing the substantial rainfall-driven fluctuations in river flow from year to year. Phosphorus is a plant nutrient found in manure, commercial fertilizer and organic matter. It is Lake Champlain’s primary pollution problem because phosphorus feeds water weeds and algae blooms that sometimes become toxic to animals and humans. Some of the Medalie/Hirsch findings were consistent with earlier analysis. The LaPlatte River in Hinesburg and Shelburne, for example, showed the steepest decline in phosphorus, the result of sewage treatment upgrades in Hinesburg in the 1990s.
However, the two scientists also found that phosphorus in the river has continued to decline slightly, the likely result of human action to stem non-point pollution — the runoff of dirt, and the phosphorus it carries, from farm fields, suburban lawns and city streets.
Medalie and scientists in the audience said the new analysis raises many questions that require further research. For example, why did the Missisquoi and Winooski rivers not show the same trends as other Vermont streams? What land-based practices drove the slight declines in rivers like Otter and Lewis creeks? In contrast to the hopeful news that started the day, other studies suggested the complex obstacles, now and in the future, to keeping the lake swimmable and fishable.
Smeltzer outlined new work to understand the source of phosphorus that drives algae blooms in Missisquoi Bay, a part of the lake where blooms have been a major problem. He said his models indicate that a “major amount” of phosphorus in the water is released by sediments on the bay floor in the summer. That is likely to delay water quality improvements, even if land sources of phosphorus are reduced."
Excerpts from article written by Candace Page of the Burlington Free Press published here: http://www.burlingtonfreepress.com/article/20100608/NEWS02/100607020/Study-shows-drop-in-phosphorus-entering-Lake-Champlain
Unfortunately, after years of overfertilizing land and accelerating drainage of farmland, the damage has been done, and generations to come will have to deal with algae blooms, a slimy lake bottom underfoot while swimming and closed beaches.
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Friday, June 18, 2010
Un déversement d'oléoduc, encore!
Photo: Al Hartmann
Puisqu'au Québec, l'oléoduc Trailbreaker et la ligne Montréal-Portland sont dans les manchettes, çà met toujours les frissons dans le dos quand on pense que des déversements de pétrole brut pourraient se produire chez nous, dans le fleuve Saint-Laurent ou la rivière Richelieu. Mais le danger est bien là.
Au Utah, on pense que les vents auraient brisé une branche d'arbre qui aurait tombé sur un fil électrique qui aurait électrifié le sol près d'une sous-station de l'oléoduc sous la surface. L'explosion électrique aurait troué le pipeline de Chevron qui date des années 1950, causant un trou de la grosseur d'un 25 sous. Le pétrole sous pression jaillit à 50 gallons la minute.
Les pompiers avaient donné un chiffre de 21,000 gallons de pétrole déversés, mais Chevron a revu l'estimé et porté le chiffre à 33,000 gallons. La compagnie d'électricité doute du scénario invoqué par la pétrolière, mais n'empêche que les dispositifs de sécurité, 2 pour être plus précis, n'ont pas fonctionné comme ils auraient dû.
Le bassin versant du ruisseau Red Butte Creek se voit maintenant entaché de pétrole brut, au beau milieu d'une banlieu à revenus moyens et fortunés, tuant les poissons et les oiseaux, les huiles lourdes s'accumulant dans l'étang du parc Liberty pour finalement aboutir dans la rivière Jordan River.
Le Sénateur Républicain Orrin Hatch disait: "C'est difficile d'imaginer un pire endroit pour ce déversement. Non seulement c'est arrivé dans un voisinage résidentiel magnifique, mais cela a sérieusement endommagé un milieu aquatique précieux."
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"'One-in-a-million' electrical arc may have caused Red Butte spill
The emerging theory about what triggered the 33,000-gallon Red Butte Creek oil spill goes like this:
Strong winds Friday broke off a tree branch that fell onto a power line going to Rocky Mountain Power's fence-enclosed Research Substation in the foothills east of Salt Lake City. In this case, the power line angled into the ground to enter the substation below the surface.
When the branch hit the above-ground portion of the line, it caused an electrical fault that sent voltage through the ground. That charge hit a metal post supporting the security fence and shot a surge arcing down to Chevron's 1950s-era oil pipeline.
The impact punctured a quarter-size hole in the pipe. The pressure of the flow pushed 50 gallons of oil a minute through that hole.
Chevron raised the possibility of an arc involving power lines and a fence post at a Monday news conference in which company spokesman Mark Sullivan increased the volume of the spill to 33,000 gallons, 57 percent higher than the Salt Lake City Fire Department's original estimate of 21,000 gallons.
While the arc theory might help explain the cause of the rupture, Sullivan acknowledged that Chevron officials remained "quite concerned" that two separate monitoring systems along the line, which funnels crude from northwestern Colorado to the company's Salt Lake City refinery, "did not work in this very unusual circumstance."
Since early Saturday, medium crude has stained the Red Butte Creek corridor in modest and affluent neighborhoods, killed fish and birds, pooled in the pond at Liberty Park and crept into the Jordan River.
"It is difficult to imagine a worse location for this pipeline leak," Sen. Orrin Hatch, R-Utah, said Monday. "Not only did it happen near a beautiful residential area, but it has seriously damaged a treasured riparian area.""
Excerpts from article written by Derek P. Jensen and Mike Gorrell from The Salt Lake Tribune published here: http://www.sltrib.com/D=g/ci_15294714
Just thinking that this could happen here, with Trailbreaker or the Portland-Montreal line! Where talking Saint-Lawrence River and the Richelieu River here folks! Our equipment is not new either, you know!
Puisqu'au Québec, l'oléoduc Trailbreaker et la ligne Montréal-Portland sont dans les manchettes, çà met toujours les frissons dans le dos quand on pense que des déversements de pétrole brut pourraient se produire chez nous, dans le fleuve Saint-Laurent ou la rivière Richelieu. Mais le danger est bien là.
Au Utah, on pense que les vents auraient brisé une branche d'arbre qui aurait tombé sur un fil électrique qui aurait électrifié le sol près d'une sous-station de l'oléoduc sous la surface. L'explosion électrique aurait troué le pipeline de Chevron qui date des années 1950, causant un trou de la grosseur d'un 25 sous. Le pétrole sous pression jaillit à 50 gallons la minute.
Les pompiers avaient donné un chiffre de 21,000 gallons de pétrole déversés, mais Chevron a revu l'estimé et porté le chiffre à 33,000 gallons. La compagnie d'électricité doute du scénario invoqué par la pétrolière, mais n'empêche que les dispositifs de sécurité, 2 pour être plus précis, n'ont pas fonctionné comme ils auraient dû.
Le bassin versant du ruisseau Red Butte Creek se voit maintenant entaché de pétrole brut, au beau milieu d'une banlieu à revenus moyens et fortunés, tuant les poissons et les oiseaux, les huiles lourdes s'accumulant dans l'étang du parc Liberty pour finalement aboutir dans la rivière Jordan River.
Le Sénateur Républicain Orrin Hatch disait: "C'est difficile d'imaginer un pire endroit pour ce déversement. Non seulement c'est arrivé dans un voisinage résidentiel magnifique, mais cela a sérieusement endommagé un milieu aquatique précieux."
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"'One-in-a-million' electrical arc may have caused Red Butte spill
The emerging theory about what triggered the 33,000-gallon Red Butte Creek oil spill goes like this:
Strong winds Friday broke off a tree branch that fell onto a power line going to Rocky Mountain Power's fence-enclosed Research Substation in the foothills east of Salt Lake City. In this case, the power line angled into the ground to enter the substation below the surface.
When the branch hit the above-ground portion of the line, it caused an electrical fault that sent voltage through the ground. That charge hit a metal post supporting the security fence and shot a surge arcing down to Chevron's 1950s-era oil pipeline.
The impact punctured a quarter-size hole in the pipe. The pressure of the flow pushed 50 gallons of oil a minute through that hole.
Chevron raised the possibility of an arc involving power lines and a fence post at a Monday news conference in which company spokesman Mark Sullivan increased the volume of the spill to 33,000 gallons, 57 percent higher than the Salt Lake City Fire Department's original estimate of 21,000 gallons.
While the arc theory might help explain the cause of the rupture, Sullivan acknowledged that Chevron officials remained "quite concerned" that two separate monitoring systems along the line, which funnels crude from northwestern Colorado to the company's Salt Lake City refinery, "did not work in this very unusual circumstance."
Since early Saturday, medium crude has stained the Red Butte Creek corridor in modest and affluent neighborhoods, killed fish and birds, pooled in the pond at Liberty Park and crept into the Jordan River.
"It is difficult to imagine a worse location for this pipeline leak," Sen. Orrin Hatch, R-Utah, said Monday. "Not only did it happen near a beautiful residential area, but it has seriously damaged a treasured riparian area.""
Excerpts from article written by Derek P. Jensen and Mike Gorrell from The Salt Lake Tribune published here: http://www.sltrib.com/D=g/ci_15294714
Just thinking that this could happen here, with Trailbreaker or the Portland-Montreal line! Where talking Saint-Lawrence River and the Richelieu River here folks! Our equipment is not new either, you know!
Thursday, June 17, 2010
Une audience à la CPTAQ
Le Regroupement citoyen « Mobilisation gaz de schiste »voulait informer la CPTAQ (Commission de la Protection du Territoire Agricole du Québec) des risques d’impact de l’exploration et de l’exploitation de puits de gaz de schiste en milieu agricole. Puisque la compagnie Molopo avait signé un bail avec un propriétaire terrien de Saint-Marc-sur-Richelieu, elle avait fait la demande à la CPTAQ pour pouvoir forer sur des terres agricoles. Deux rapports rédigés par la compagnie avaient été présentés à la CPTAQ mais laissaient encore des questions sans réponses claires. Pourtant, la CPTAQ considère quand même donner son aval. C'est pourquoi le Regroupement avait fait une demande d'audience auprès de la CPTAQ, ce qui fut accordé le 16 juin 2010.
En plus des représentants du Regroupement citoyen "Mobilisation gaz de schiste" et plusieurs citoyens présents pour les appuyer étaient présents des représentants d'EauSecours, de l'AQLPA et des Ami(e)s du Richelieu. Il y avait autant de représentants et avocats des promoteurs que des opposants à l'exploration gazière dans le schiste.
Malheureusement, le début de l'audience a pris du retard et j'ai dû quitté avant la fin. Mais voici en gros ce que j'ai entendu. Après avoir rappelé aux deux VP de la CPTAQ les principes du développement durable et du principe de précaution, le représentant du Regroupement a souligné à la CPTAQ que leur décision était le dernier recours des citoyens qui ne sont pas protégés par la toute suprématie des droits sur les mines.
Sont venues ensuite les erreurs dans les 2 rapports soumis par Molopo. Omission d'un élevage de bovins laitiers et d'une ferme équestre. Erreur sur l'identité et la location exacte du ruisseau qui sera le plus impacté par le forage: le ruisseau Richer. Les promoteurs avaient surtout porté leur attention sur la Décharge des 14 dans leurs rapports, mais en réalité, le site du forage se trouve dans le bassin versant du ruisseau Richer, dans le creux du Y formé par les 2 sources qui alimentent le ruisseau Richer, pour être plus précise.
Le ruisseau Richer a déjà reçu d'importants travaux de restauration et 22 producteurs agricoles ont déjà participé aux efforts de réhabilitation. C'est un ruisseau qui joue un rôle important dans les projets de protection du Chevalier cuivré, espèce de poisson indigène menacée de disparition. Voici des liens pour plus d'info.
Article sur les travaux de renaturalisation et stabilisation des berges du ruisseau Richer: http://www.soreltracyregion.net/enviro/page/enviro/article/a/5057
Projet du ruisseau Richer de la Fondation de la Faune du Québec qui implique la participation de 22 producteurs agricoles en partenariat avec l'UPA: http://www.fondationdelafaune.qc.ca/initiatives/projets_pilote/
Pour télécharger le profil du bassin versant de la rivière Richelieu sur le site de COVABAR, incluant le bassin du ruisseau Richer, le lien se trouve sur leur site: http://www.covabar.qc.ca/territoire.html
Bien que l'un des VP de la CPTAQ a interrompu la présentation à cet endroit-ci pour préciser que les poissons ne sont pas dans leur mandat, il fallait quand même souligner les efforts des agriculteurs et les fonds déjà investis pour protéger l'habitat du poisson et qu'il serait donc illogique d'ensuite de permettre l'installation d'une industrie qui apporte beaucoup de problèmes potentiels qui annuleraient tous les améliorations accomplies.
Sont ensuite mentionnées toutes les questions sans réponses définitives en ce qui regarde la quantité d'eau qui sera utilisée, d'où elle proviendrait (le système d'aqueduc de Saint-Marc est déjà à ses limites et les droits des mines permettent une prise directe dans un cours d'eau - jusqu'à tarissement s'il le faut), les produits chimiques employés, les mesures de mitigations pendant les travaux ne sont pas détaillées bien que les travaux après les dommages le sont, les méthodes de disposition des eaux usées ne sont pas arrêtées et l'utilisation d'une torchère n'est pas dans les rapports non plus.
Le document du Regroupement de Mobilisation présenté à la CPTAQ a 78 pages. Quand j'ai quitté la salle, nous étions à la page 62. Je mentionne ici les grandes lignes, mais il semblerait qu'un enregistrement de la réunion sera disponible de la CPTAQ.
The citizens's group concerned about shale drilling in the Richelieu Valley was given an audience at the body that protects agricultural land in the province of Quebec. The CPTAQ (Commission de la Protection du Territoire Agricole du Québec) as they are familiarly called, were about to give their consent to Molopo to go ahead and do exploratory drilling in Saint-Marc-sur-Richelieu, even though the 2 reports the company presented still left a lot of unclear answers to concerns presented to them.
In the audience room, there were as many people on the promoters's side as there was people concerned about fracking in the Utica shale. Besides representatives of the Regroupement citoyen « Mobilisation gaz de schiste » that had requested an audience, there was also representatives of AQLPA, of EauSecours and of Friends of the Richelieu.
Much of the arguments were about sustainable development and the precautionary principle, but the main arguments were the weak points of the 2 reports Molopo submitted to the CPTAQ. A dairy farm and a equestrian farm were not mentioned in those reports. But worse of all, the reports looked at the impact on the wrong stream. The promoters looked at the Décharge des 14, but the drilling site is sitting between the 2 Y branches of the springs that feed the ruisseau Richer, which just so happens to be on the receiving end of a lot of restoration and habitat rehabilitation for many years from an environmental foundation in partnership with the UPA, the union representing farmers. The ruisseau Richer is also a watercourse that has a lot of impact on the nearby Copper Redhorse feeding grounds in the Richelieu River in its alevin stage. The Copper Redhorse is endangered and on the COSEWIK list: http://www.cosewic.gc.ca/
The audience started late and was not over when I had to leave, so I did not get to hear the response of the promoters to the citizen's argumentation, but I hope that we were able to drive our point: can we do this right?
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Wednesday, June 16, 2010
Exploration de gaz naturel en milieu urbain
Photo: Ralph Lauer
Bien que l'industrie gazière s'est toujours faite rassurante sur les risques à la santé, on commence à se rendre compte qu'exploiter le gaz naturel avec la méthode de fracturation hydraulique tout près des milieux habités expose les citoyens à des problèmes de qualité de l'air.
Après un accident de travail ait tué un travailleur au Texas, l'exploitation du gaz divise les opinions entre ceux qui s'en mettent pleins les poches et ceux qui doivent protéger la santé publique et la sécurité. Ce pourquoi la municipalité de DISH a décidé de faire faire ses propres analyses de la qualité de l'air et a décelé 15 produits chimiques à des concentrations élevées. La Texas Commission on Environmental Qualité s'est enfin décidé à se pencher sur la question.
On s'est enfin décidé à engager plus d'inspecteurs et à doubler le nombre de stations de monitorage (dispositifs de contrôle) permanents de qualité de l'air dans la région. On fait aussi de la gestion de crise puisque la transparence des résultats des tests est mise en doute. Dans une réunion en janvier, un représentant de l'agence avait affirmé que l'air était sain, mais une vérification interne révéla que les échantillons n'étaient pas analysés avec les équipements appropriés. Sur l'un des tests que l'on a refait, 3 échantillons dépassaient la limite permise pour le benzène. L'un des échantillons pris à un club sportif en ville contenait une concentration assez élevée pour provoquer des nausées et des maux de tête chez certaines personnes.
Et pendant ce temps, Molopo, une compagnie australienne, s'apprête à forer tout près d'une garderie à Saint-Marc-sur-Richelieu. Est-ce que quelques bombonnes de gaz valent la peine de prendre le risque que les enfants respirent des émanations nocives?
Aujourd'hui, le Regroupement citoyen « Mobilisation gaz de schiste » veut informer la CPTAQ des risques d’impact de l’exploration et de l’exploitation de puits de gaz de schiste en milieu agricole.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"As urban gas drilling expands, so do health concerns
After years of playing down risks, the state environmental agency, prompted by news media and a state senator, has recently acknowledged air quality problems. And the death of a utility worker this month in Cleburne, 30 miles south of Fort Worth (a line carrying Barnett Shale gas exploded after workers accidentally hit it), heightened anxieties. The issue has divided the city as it grapples with allowing drillers to put money in residents' pockets on the one hand and protecting public health and safety on the other.
But questions about air quality were raised in Fort Worth after officials in the nearby town of DISH, also above the Barnett Shale, blamed natural gas drilling for health issues. After DISH's Town Council paid for its own air quality tests, which found high levels of 15 chemicals, officials from the Texas Commission on Environmental Quality said they would take a closer look.
Now the agency has had to play catch-up in Fort Worth. Since the beginning of the year, it has hired additional inspectors and doubled the number of permanent air quality monitoring stations in the area.
It has also engaged in crisis management after the transparency of its test results was called into question.
At a January meeting, an agency official declared, "The air is safe," the Fort Worth Star-Telegram reported. But an internal audit at the agency found that samples were not tested with proper equipment. A retest found that three samples were above certain limits for benzene; one sample, at a country club in town, was at levels high enough to cause nausea and headaches in some people."
Excerpts from article written by Asher Price published here: http://www.statesman.com/news/texas-politics/as-urban-gas-drilling-expands-so-do-health-744189.html
As the Australian company Molopo prepares to drill in Saint-Marc-sur-Richelieu, too near a daycare center might I add, what are the risks taken to expose children to toxic gases? Is it worth it?
Bien que l'industrie gazière s'est toujours faite rassurante sur les risques à la santé, on commence à se rendre compte qu'exploiter le gaz naturel avec la méthode de fracturation hydraulique tout près des milieux habités expose les citoyens à des problèmes de qualité de l'air.
Après un accident de travail ait tué un travailleur au Texas, l'exploitation du gaz divise les opinions entre ceux qui s'en mettent pleins les poches et ceux qui doivent protéger la santé publique et la sécurité. Ce pourquoi la municipalité de DISH a décidé de faire faire ses propres analyses de la qualité de l'air et a décelé 15 produits chimiques à des concentrations élevées. La Texas Commission on Environmental Qualité s'est enfin décidé à se pencher sur la question.
On s'est enfin décidé à engager plus d'inspecteurs et à doubler le nombre de stations de monitorage (dispositifs de contrôle) permanents de qualité de l'air dans la région. On fait aussi de la gestion de crise puisque la transparence des résultats des tests est mise en doute. Dans une réunion en janvier, un représentant de l'agence avait affirmé que l'air était sain, mais une vérification interne révéla que les échantillons n'étaient pas analysés avec les équipements appropriés. Sur l'un des tests que l'on a refait, 3 échantillons dépassaient la limite permise pour le benzène. L'un des échantillons pris à un club sportif en ville contenait une concentration assez élevée pour provoquer des nausées et des maux de tête chez certaines personnes.
Et pendant ce temps, Molopo, une compagnie australienne, s'apprête à forer tout près d'une garderie à Saint-Marc-sur-Richelieu. Est-ce que quelques bombonnes de gaz valent la peine de prendre le risque que les enfants respirent des émanations nocives?
Aujourd'hui, le Regroupement citoyen « Mobilisation gaz de schiste » veut informer la CPTAQ des risques d’impact de l’exploration et de l’exploitation de puits de gaz de schiste en milieu agricole.
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"As urban gas drilling expands, so do health concerns
After years of playing down risks, the state environmental agency, prompted by news media and a state senator, has recently acknowledged air quality problems. And the death of a utility worker this month in Cleburne, 30 miles south of Fort Worth (a line carrying Barnett Shale gas exploded after workers accidentally hit it), heightened anxieties. The issue has divided the city as it grapples with allowing drillers to put money in residents' pockets on the one hand and protecting public health and safety on the other.
But questions about air quality were raised in Fort Worth after officials in the nearby town of DISH, also above the Barnett Shale, blamed natural gas drilling for health issues. After DISH's Town Council paid for its own air quality tests, which found high levels of 15 chemicals, officials from the Texas Commission on Environmental Quality said they would take a closer look.
Now the agency has had to play catch-up in Fort Worth. Since the beginning of the year, it has hired additional inspectors and doubled the number of permanent air quality monitoring stations in the area.
It has also engaged in crisis management after the transparency of its test results was called into question.
At a January meeting, an agency official declared, "The air is safe," the Fort Worth Star-Telegram reported. But an internal audit at the agency found that samples were not tested with proper equipment. A retest found that three samples were above certain limits for benzene; one sample, at a country club in town, was at levels high enough to cause nausea and headaches in some people."
Excerpts from article written by Asher Price published here: http://www.statesman.com/news/texas-politics/as-urban-gas-drilling-expands-so-do-health-744189.html
As the Australian company Molopo prepares to drill in Saint-Marc-sur-Richelieu, too near a daycare center might I add, what are the risks taken to expose children to toxic gases? Is it worth it?
Tuesday, June 15, 2010
Tests sur les pesticides en labo sont imparfaits
Photo: PlanetSave.com
Une biologiste en Colombie Britannique affirme que les standards fédéraux qui évaluent les concentrations acceptables des pesticides fixés en laboratoire ne reflètent pas les effets observés sur le terrain, dans ce cas-ci la Okanagan Valley. Il en résulte que les amphibiens en souffrent. Elle affirme que toutes les lois actuelles au Canada sont basées sur des tests en laboratoire, ce qui serait un défaut fondamental.
Ses résultats sont basés sur 2 années en études en laboratoire et 4 années de travail sur le terrain: elle étudiait les concentrations de pesticides dans des étangs d'irrigation agricoles à risque de recevoir du ruissellement de pesticides dont la quantité variait selon la saison, la plante ou l'insecte visé et la récolte. Quand elle reproduisait les concentrations les plus élevées observées en laboratoire, un seul pesticide dans de l'eau purifiée à température stable sans prédateurs ni éclairage à l'ultra-violet, elle constatait des effets toxiques sur les amphibiens bien au-dessous des limites fédérales.
Elle dit que les lois fédérales pour les pesticides sont basées sur des résultats en laboratoire à court terme, et non des résultats sur le terrain où la toxicité peut être beaucoup plus élevée à cause de l'exposition à long terme et la possibilité que plus d'un pesticide ou contaminant augmente la toxicité.
Par exemple, elle a testé les effets du pesticide endosulfan, dont les limites fédérales acceptables sont 7,74 milligrammes par litre, mais qui est banni en Europe et dans certains états des USA, mais pas au Canada. C'est un perturbateur endocrinien qui provoque des changements morphologiques et physiologiques. À seulement 0,06 milligrammes par litre dans son expérience de 8 jours, les tétards avaient la queue crochue et des changements dans leur pigmentation, ce qui les rendaient plus vulnérable à la prédation dans un étang de la mauvaise couleur. Même des traces d'endosulfan provoquait de la réactivité chez les tétards et leur hyperactivité augmentait avec la concentration du pesticide dans l'eau.
Selon elle, nous ne pouvons pas gérer une espèce ou un habitat en se fiant sur des tests en laboratoire quand il se passe plus de choses sur le terrain, ce qui fait que les standards permis sont très toxiques. Les rayons ultraviolets sur le terrain augmentent aussi les effets toxiques des pesticides comme l'endosulfan, ajoute-t-elle. De plus, le sort de nos grenouilles et des autres amphibiens est d'autant plus en péril qu'ils doivent aussi faire face à d'autres menaces, comme la perte et la fragmentation de leur habitat, les espèces invasives, l'augmentation de leur exposition aux rayons ultraviolets (trou dans la couche d'ozone?) et la prédation.
Bonne nouvelle: le 9 juin 2010, l'EPA annonce qu'elle s'apprête à bannir l'endosulfan, son usage trop dangereux pour les travailleurs à la ferme et la vie sauvage: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/news/endosulfan-ban
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
"Lab pesticide tests 'fundamentally flawed': biologist
Okanagan Valley amphibians suffer toxic effects of pesticides at levels considered safe by federal standards
Pesticides are having a toxic effect on amphibians even at concentrations substantially lower than federal allowable levels, a study in the southern Okanagan Valley has found. Alexandra de Jong Westman, a biologist with Vernon-based Summit Environmental Consultants Ltd., said the results emphasize the inadequacies of current regulations, including accepted standards for lab testing that fall short of field conditions. "All the pesticide regulations in Canada are based on lab results," she said in an interview. "There is a fundamental flaw in that."
Her findings are based on two years of lab studies and four years of field work involving the Pacific tree or chorus frog and great basin spadefoot in the southern Okanagan between Penticton and Osoyoos, on the Canada-U.S. border. It is one of Canada's most endangered landscapes for wildlife due to habitat loss from human development, including agriculture and vineyards. With funding from the Canadian Wildlife Service, de Jong Westman studied pesticide levels in agriculture irrigation ponds susceptible to pesticide run-off, the amount varying based on the season, the pest and the crop.
When she duplicated the highest levels under ideal lab conditions -- only one pesticide in purified water, stable temperature, no predators and no ultraviolet light -- she found toxic effects on amphibians well below federal limits. She said pesticide regulations are based on short-term lab results, not those in the field where toxicity can be much higher due to long-term exposure and the potential for more than one pesticide or contaminant to increase toxicity.
De Jong Westman said that based on LC50 tests she performed in 2007 on American bullfrogs -- an introduced species that tends to be found in ponds less polluted than those of native species -- the allowable limit for amphibians for the pesticide endosulfan is about 7.74 milligrams per litre. An LC50 test determines the amount of pesticide required to kill 50 per cent of test animals over four days. During the eight-day period of growth from egg to tadpole in her latest work, she found that endosulfan -- a controversial organochlorine and endocrine disrupter that's banned in Europe and some U.S. states, but not in Canada -- caused morphological and physiological changes. At 60,000 nanograms per litre, or just 0.06 milligrams, it caused kinking in the tail and loss of pigmentation in tadpoles. The latter would make them more vulnerable to predation in a brown pond environment. Even trace amounts of endosulfan caused excitability in tadpoles, the condition worsening with the amount of pesticide added to the water.
"We cannot expect to manage a species or habitat from lab results when there is more going on in the field, making the allowable standard highly toxic," she said. Exposure to ultraviolet light in the field can also worsen the toxic effects of pesticides like endosulfan, she said. Frogs and other amphibians face a host of threats beyond pesticides that include habitat loss and fragmentation, invasive species, increased ultraviolet radiation and predation. "
Excerpts from article written by Larry Pynn from The Vancouver Sun published here: http://www.vancouversun.com/technology/pesticide%20tests%20fundamentally%20flawed%20biologist/2993186/story.html
"Declaring that endosulfan is unsafe, the Environmental Protection Agency announced Wednesday (June 9th, 2010) that it is about to ban one of the last organochlorine pesticides still used in the United States." Source: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/news/endosulfan-ban
More and more studies are coming out and revealing the toxicity of our pesticides and their effects on the fauna around us. Amphibians are more vulnerable because they breathe through their skin and live where all our drainage water ends up, along with our toxins and our pollution. They are the canaries in the coal mine of the aquatic world.
Une biologiste en Colombie Britannique affirme que les standards fédéraux qui évaluent les concentrations acceptables des pesticides fixés en laboratoire ne reflètent pas les effets observés sur le terrain, dans ce cas-ci la Okanagan Valley. Il en résulte que les amphibiens en souffrent. Elle affirme que toutes les lois actuelles au Canada sont basées sur des tests en laboratoire, ce qui serait un défaut fondamental.
Ses résultats sont basés sur 2 années en études en laboratoire et 4 années de travail sur le terrain: elle étudiait les concentrations de pesticides dans des étangs d'irrigation agricoles à risque de recevoir du ruissellement de pesticides dont la quantité variait selon la saison, la plante ou l'insecte visé et la récolte. Quand elle reproduisait les concentrations les plus élevées observées en laboratoire, un seul pesticide dans de l'eau purifiée à température stable sans prédateurs ni éclairage à l'ultra-violet, elle constatait des effets toxiques sur les amphibiens bien au-dessous des limites fédérales.
Elle dit que les lois fédérales pour les pesticides sont basées sur des résultats en laboratoire à court terme, et non des résultats sur le terrain où la toxicité peut être beaucoup plus élevée à cause de l'exposition à long terme et la possibilité que plus d'un pesticide ou contaminant augmente la toxicité.
Par exemple, elle a testé les effets du pesticide endosulfan, dont les limites fédérales acceptables sont 7,74 milligrammes par litre, mais qui est banni en Europe et dans certains états des USA, mais pas au Canada. C'est un perturbateur endocrinien qui provoque des changements morphologiques et physiologiques. À seulement 0,06 milligrammes par litre dans son expérience de 8 jours, les tétards avaient la queue crochue et des changements dans leur pigmentation, ce qui les rendaient plus vulnérable à la prédation dans un étang de la mauvaise couleur. Même des traces d'endosulfan provoquait de la réactivité chez les tétards et leur hyperactivité augmentait avec la concentration du pesticide dans l'eau.
Selon elle, nous ne pouvons pas gérer une espèce ou un habitat en se fiant sur des tests en laboratoire quand il se passe plus de choses sur le terrain, ce qui fait que les standards permis sont très toxiques. Les rayons ultraviolets sur le terrain augmentent aussi les effets toxiques des pesticides comme l'endosulfan, ajoute-t-elle. De plus, le sort de nos grenouilles et des autres amphibiens est d'autant plus en péril qu'ils doivent aussi faire face à d'autres menaces, comme la perte et la fragmentation de leur habitat, les espèces invasives, l'augmentation de leur exposition aux rayons ultraviolets (trou dans la couche d'ozone?) et la prédation.
Bonne nouvelle: le 9 juin 2010, l'EPA annonce qu'elle s'apprête à bannir l'endosulfan, son usage trop dangereux pour les travailleurs à la ferme et la vie sauvage: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/news/endosulfan-ban
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"Lab pesticide tests 'fundamentally flawed': biologist
Okanagan Valley amphibians suffer toxic effects of pesticides at levels considered safe by federal standards
Pesticides are having a toxic effect on amphibians even at concentrations substantially lower than federal allowable levels, a study in the southern Okanagan Valley has found. Alexandra de Jong Westman, a biologist with Vernon-based Summit Environmental Consultants Ltd., said the results emphasize the inadequacies of current regulations, including accepted standards for lab testing that fall short of field conditions. "All the pesticide regulations in Canada are based on lab results," she said in an interview. "There is a fundamental flaw in that."
Her findings are based on two years of lab studies and four years of field work involving the Pacific tree or chorus frog and great basin spadefoot in the southern Okanagan between Penticton and Osoyoos, on the Canada-U.S. border. It is one of Canada's most endangered landscapes for wildlife due to habitat loss from human development, including agriculture and vineyards. With funding from the Canadian Wildlife Service, de Jong Westman studied pesticide levels in agriculture irrigation ponds susceptible to pesticide run-off, the amount varying based on the season, the pest and the crop.
When she duplicated the highest levels under ideal lab conditions -- only one pesticide in purified water, stable temperature, no predators and no ultraviolet light -- she found toxic effects on amphibians well below federal limits. She said pesticide regulations are based on short-term lab results, not those in the field where toxicity can be much higher due to long-term exposure and the potential for more than one pesticide or contaminant to increase toxicity.
De Jong Westman said that based on LC50 tests she performed in 2007 on American bullfrogs -- an introduced species that tends to be found in ponds less polluted than those of native species -- the allowable limit for amphibians for the pesticide endosulfan is about 7.74 milligrams per litre. An LC50 test determines the amount of pesticide required to kill 50 per cent of test animals over four days. During the eight-day period of growth from egg to tadpole in her latest work, she found that endosulfan -- a controversial organochlorine and endocrine disrupter that's banned in Europe and some U.S. states, but not in Canada -- caused morphological and physiological changes. At 60,000 nanograms per litre, or just 0.06 milligrams, it caused kinking in the tail and loss of pigmentation in tadpoles. The latter would make them more vulnerable to predation in a brown pond environment. Even trace amounts of endosulfan caused excitability in tadpoles, the condition worsening with the amount of pesticide added to the water.
"We cannot expect to manage a species or habitat from lab results when there is more going on in the field, making the allowable standard highly toxic," she said. Exposure to ultraviolet light in the field can also worsen the toxic effects of pesticides like endosulfan, she said. Frogs and other amphibians face a host of threats beyond pesticides that include habitat loss and fragmentation, invasive species, increased ultraviolet radiation and predation. "
Excerpts from article written by Larry Pynn from The Vancouver Sun published here: http://www.vancouversun.com/technology/pesticide%20tests%20fundamentally%20flawed%20biologist/2993186/story.html
"Declaring that endosulfan is unsafe, the Environmental Protection Agency announced Wednesday (June 9th, 2010) that it is about to ban one of the last organochlorine pesticides still used in the United States." Source: http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/news/endosulfan-ban
More and more studies are coming out and revealing the toxicity of our pesticides and their effects on the fauna around us. Amphibians are more vulnerable because they breathe through their skin and live where all our drainage water ends up, along with our toxins and our pollution. They are the canaries in the coal mine of the aquatic world.
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Monday, June 14, 2010
Le cancer et la pollution: nous sommes tous en aval
Photo: LivingDownstream.com
Je l'ai toujours dit: ce ne sont pas les médicaments et les merveilles sur la table d'opération qui vont guérir le cancer, c'est la prévention, et dans le cas du cancer, c'est éliminer ou du moins diminuer les polluants dans notre environnement.
Liz Armstrong, co-auteur de "Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic", n'en doute pas: les cancers sont alimentés par les cancérigènes dans l'air, l'eau et la nourriture.
La plupart de ces cancérigènes sont dans les objets de tous les jours à la maison, à l'école et au travail (et dans l'eau). Par exemple, certains pesticides sont associés à la maladie de Hodgkin, à la leucémie, les cancers de prostate, des poumons, du sein et des ovaires. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAHs) sont dans les émanations des véhicules et la fumée secondaire, et sont liés aux cancers des poumons, de la peau, de la vessie, des reins et d'autres cancers. Le formaldéhyde, habituellement dans certains meubles et d'autres produits de consommation, est associé avec des cancers lymphatiques et des tumeurs au cerveau.
On peut s'aider à prévenir les cancers en prenant connaissance des produits cancérigènes dans notre environnement et les éliminer ou les éviter.
Selon Sandra Steingraber, scientifique, auteur de "Living Downstream" et rétablie d'un cancer en rémission, puisque nous avons le droit de savoir et le devoir de s'informer, nous avons ensuite l'obligation d'agir. Elle croit que la prévention du cancer est possible en banissant les cancérigènes connus: ils provoquent des mutations de notre ADN, ce qui ultimement peut causer un cancer. On estime que 2/3 de tous les cancers qui sont causés par des cancérigènes dans l'environnement pouraient être éliminés. "Si la science nous démontrerait que le cancer est majoritairement contrôlé par les gènes, je serais découragée, mais en réalité, seulement 5% de tous les cancers sont déclenchés par des facteurs génétiques. Nous ne pouvons pas changer notre héritage, mais nous pouvons changer nos systèmes d'agriculture et d'industrie pour qu'ils ne soient pas dépendants de produits chimiques toxiques. Nous pouvons prévenir le cancer en protégeant les gens de ce qui cause le cancer."
Suit une liste de ce que les gens peuvent faire pour réduire leur exposition aux cancérigènes connus dans l'environnement, leur usage de produits chimiques et les autres contaminants: filtrer l'eau du robinet (j'ajouterais à condition de changer régulièrement le filtre), garder l'eau potable dans des contenants d'acier inoxydable, utiliser le micro-ondes avec des contenants en céramique, ne pas utiliser des pesticides, acheter des aliments produits sans pesticides, engrais (elle doit vouloir dire de synthèse!) et hormones de croissance, réduire votre consommation de viande rouge, de viandes carbonisées ou préparées, se débarasser prudemment de restes de médicaments, peintures et nettoyants chimiques, choisir des produits qui sont fabriqués sans ingrédients toxiques, réduire votre consommation de combustibles fossiles en conduisant moins et en conservant l'énergie, vérifier votre maison pour le radon, réduire votre risque d'avoir un cancer de la peau en portant des vêtements protecteurs, en restant à l'ombre et en se couvrant de crème solaire, et finalement, éviter de respirer la fumée de cigarette.
Un film dirigé par la Canadienne Chandra Chevannes basé sur le livre du Dr Sandra Steingraber, "Living Downstream: An Ecologist Looks at Cancer", publié en 1997, est sorti en avril en même temps que la 2e édition du livre. On peut s'informer davantage en visitant le site: http://www.livingdownstream.com/."
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"Unknown waters
“Cancer can be beaten.” For decades that’s been the battle cry for the war against cancer. But a growing body of scientific evidence says that the biggest weapon that we have in the fight against the disease is prevention. And the very best way to fuel that weapon is to eliminate pollutants in our environment that have been directly linked to a host of cancers.
“We know that the cancer epidemic is being fueled by carcinogens in our air, water and food,” said Liz Armstrong, co-author of Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic.
Many of these carcinogens are found in common items that we use every day in our homes, schools and businesses. For example, certain pesticides have been linked to lymphomas, leukemia, prostate, lung, breast and ovarian cancer. Polycyclic aromatic hydrocarbons, or PAHs, are found in everything from car and truck exhaust to second-hand smoke, and have been linked to lung, skin, bladder, kidney and other cancers. Formaldehyde, commonly used in pressed wood furniture and a variety of other products, has a causal link to lymphatic cancers and brain tumors. Identifying and eliminating these known carcinogens from our environment can help prevent cancers even before they start.
According to General Cancer Statistics 2010, The Canadian Cancer Society’s Annual report released last month, “At least 50 per cent of cancers can be prevented through healthy living and policies that promote healthy environments.” This is echoed by the U.S. National Cancer Institute’s President’s Cancer Panel Annual Report, also released in May, that states, ”Research suggests that at least half of all new cancer cases and cancer deaths worldwide are preventable.”
“From the right to know and the duty to inquire follows the obligation to act,” said Sandra Steingraber, scientist, author of Living Downstream, and cancer survivor. She believes that cancer prevention is possible by abolishing known carcinogens.
Carcinogens cause mutations in DNA, which ultimately can lead to cancer. An estimated two-thirds of all cancers that are caused by environmental carcinogens could be eliminated. “If the science showed us that the disease is mostly driven by genes, then I would feel depressed,” said Steingraber. “In reality, only five per cent of all cancers are triggered by genetic factors.” “We can’t change our ancestry, but we can change our systems of agriculture and industry so that they are not dependent on toxic chemicals,” she said. “We can prevent cancer by protecting people from what causes cancer.”
The key is to reduce exposure to known environmental carcinogens and reducing the use of chemicals, risks and other known contaminants. Here’s a checklist:
Filter tap water to reduce exposure to endocrine disrupting chemicals and known carcinogens.
Store or carry water in stainless steel containers (this reduces exposure to chemicals while reducing plastics production, a known source of toxic by-products)
Microwave food and beverages in ceramic (not plastic) containers
Don’t use pesticides
Buy food grown without pesticides, fertilizers or growth hormones
Reduce red meat consumption and avoid charred or processed meat products
Properly dispose of used pharmaceuticals, paints and household chemicals
Choose products made with non-toxic ingredients
Reduce your consumption of fossil fuels by driving less and conserving energy
Check your home for radon levels
Reduce skin cancer risks by wearing protective clothing, seeking shade and using sunscreen
Avoid exposure to second-hand smoke
Dr. Sandra Steingraber’s book, Living Downstream: An Ecologist Looks at Cancer (1997) was recently translated to the big screen by Canadian director Chandra Chevannes. The book’s second edition, entitled Living Downstream - An Ecologist’s Personal Investigation of Cancer and the Environment (Da Capo Press, 2010), was released in April to coincide with the release of the Living Downstream documentary. For more information about the Living Downstream documentary, books or the ongoing work of Sandra Steingraber, visit http://www.livingdownstream.com/."
Excerpts from opinion published in The Toronto Sun here: http://www.torontosun.com/life/greenplanet/2010/06/11/14354066.html
Unfortunately, when it comes to water, each one of us is much less in control of our exposure to toxic chemicals. The article mentions the filtration of tap water, but that is only good if the consumer changes the filter regularly: otherwise, the practice is self-defeating. An old filter only adds to the concentration of toxic substances plus increases the chance of exposure to bacteria cultures or other pathogens. And the author obviously doesn't enjoy swimming like I do: besides taking a shower after a swim in the ocean, in a river or a lake, what else can one do besides abstain?
Je l'ai toujours dit: ce ne sont pas les médicaments et les merveilles sur la table d'opération qui vont guérir le cancer, c'est la prévention, et dans le cas du cancer, c'est éliminer ou du moins diminuer les polluants dans notre environnement.
Liz Armstrong, co-auteur de "Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic", n'en doute pas: les cancers sont alimentés par les cancérigènes dans l'air, l'eau et la nourriture.
La plupart de ces cancérigènes sont dans les objets de tous les jours à la maison, à l'école et au travail (et dans l'eau). Par exemple, certains pesticides sont associés à la maladie de Hodgkin, à la leucémie, les cancers de prostate, des poumons, du sein et des ovaires. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAHs) sont dans les émanations des véhicules et la fumée secondaire, et sont liés aux cancers des poumons, de la peau, de la vessie, des reins et d'autres cancers. Le formaldéhyde, habituellement dans certains meubles et d'autres produits de consommation, est associé avec des cancers lymphatiques et des tumeurs au cerveau.
On peut s'aider à prévenir les cancers en prenant connaissance des produits cancérigènes dans notre environnement et les éliminer ou les éviter.
Selon Sandra Steingraber, scientifique, auteur de "Living Downstream" et rétablie d'un cancer en rémission, puisque nous avons le droit de savoir et le devoir de s'informer, nous avons ensuite l'obligation d'agir. Elle croit que la prévention du cancer est possible en banissant les cancérigènes connus: ils provoquent des mutations de notre ADN, ce qui ultimement peut causer un cancer. On estime que 2/3 de tous les cancers qui sont causés par des cancérigènes dans l'environnement pouraient être éliminés. "Si la science nous démontrerait que le cancer est majoritairement contrôlé par les gènes, je serais découragée, mais en réalité, seulement 5% de tous les cancers sont déclenchés par des facteurs génétiques. Nous ne pouvons pas changer notre héritage, mais nous pouvons changer nos systèmes d'agriculture et d'industrie pour qu'ils ne soient pas dépendants de produits chimiques toxiques. Nous pouvons prévenir le cancer en protégeant les gens de ce qui cause le cancer."
Suit une liste de ce que les gens peuvent faire pour réduire leur exposition aux cancérigènes connus dans l'environnement, leur usage de produits chimiques et les autres contaminants: filtrer l'eau du robinet (j'ajouterais à condition de changer régulièrement le filtre), garder l'eau potable dans des contenants d'acier inoxydable, utiliser le micro-ondes avec des contenants en céramique, ne pas utiliser des pesticides, acheter des aliments produits sans pesticides, engrais (elle doit vouloir dire de synthèse!) et hormones de croissance, réduire votre consommation de viande rouge, de viandes carbonisées ou préparées, se débarasser prudemment de restes de médicaments, peintures et nettoyants chimiques, choisir des produits qui sont fabriqués sans ingrédients toxiques, réduire votre consommation de combustibles fossiles en conduisant moins et en conservant l'énergie, vérifier votre maison pour le radon, réduire votre risque d'avoir un cancer de la peau en portant des vêtements protecteurs, en restant à l'ombre et en se couvrant de crème solaire, et finalement, éviter de respirer la fumée de cigarette.
Un film dirigé par la Canadienne Chandra Chevannes basé sur le livre du Dr Sandra Steingraber, "Living Downstream: An Ecologist Looks at Cancer", publié en 1997, est sorti en avril en même temps que la 2e édition du livre. On peut s'informer davantage en visitant le site: http://www.livingdownstream.com/."
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"Unknown waters
“Cancer can be beaten.” For decades that’s been the battle cry for the war against cancer. But a growing body of scientific evidence says that the biggest weapon that we have in the fight against the disease is prevention. And the very best way to fuel that weapon is to eliminate pollutants in our environment that have been directly linked to a host of cancers.
“We know that the cancer epidemic is being fueled by carcinogens in our air, water and food,” said Liz Armstrong, co-author of Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic.
Many of these carcinogens are found in common items that we use every day in our homes, schools and businesses. For example, certain pesticides have been linked to lymphomas, leukemia, prostate, lung, breast and ovarian cancer. Polycyclic aromatic hydrocarbons, or PAHs, are found in everything from car and truck exhaust to second-hand smoke, and have been linked to lung, skin, bladder, kidney and other cancers. Formaldehyde, commonly used in pressed wood furniture and a variety of other products, has a causal link to lymphatic cancers and brain tumors. Identifying and eliminating these known carcinogens from our environment can help prevent cancers even before they start.
According to General Cancer Statistics 2010, The Canadian Cancer Society’s Annual report released last month, “At least 50 per cent of cancers can be prevented through healthy living and policies that promote healthy environments.” This is echoed by the U.S. National Cancer Institute’s President’s Cancer Panel Annual Report, also released in May, that states, ”Research suggests that at least half of all new cancer cases and cancer deaths worldwide are preventable.”
“From the right to know and the duty to inquire follows the obligation to act,” said Sandra Steingraber, scientist, author of Living Downstream, and cancer survivor. She believes that cancer prevention is possible by abolishing known carcinogens.
Carcinogens cause mutations in DNA, which ultimately can lead to cancer. An estimated two-thirds of all cancers that are caused by environmental carcinogens could be eliminated. “If the science showed us that the disease is mostly driven by genes, then I would feel depressed,” said Steingraber. “In reality, only five per cent of all cancers are triggered by genetic factors.” “We can’t change our ancestry, but we can change our systems of agriculture and industry so that they are not dependent on toxic chemicals,” she said. “We can prevent cancer by protecting people from what causes cancer.”
The key is to reduce exposure to known environmental carcinogens and reducing the use of chemicals, risks and other known contaminants. Here’s a checklist:
Filter tap water to reduce exposure to endocrine disrupting chemicals and known carcinogens.
Store or carry water in stainless steel containers (this reduces exposure to chemicals while reducing plastics production, a known source of toxic by-products)
Microwave food and beverages in ceramic (not plastic) containers
Don’t use pesticides
Buy food grown without pesticides, fertilizers or growth hormones
Reduce red meat consumption and avoid charred or processed meat products
Properly dispose of used pharmaceuticals, paints and household chemicals
Choose products made with non-toxic ingredients
Reduce your consumption of fossil fuels by driving less and conserving energy
Check your home for radon levels
Reduce skin cancer risks by wearing protective clothing, seeking shade and using sunscreen
Avoid exposure to second-hand smoke
Dr. Sandra Steingraber’s book, Living Downstream: An Ecologist Looks at Cancer (1997) was recently translated to the big screen by Canadian director Chandra Chevannes. The book’s second edition, entitled Living Downstream - An Ecologist’s Personal Investigation of Cancer and the Environment (Da Capo Press, 2010), was released in April to coincide with the release of the Living Downstream documentary. For more information about the Living Downstream documentary, books or the ongoing work of Sandra Steingraber, visit http://www.livingdownstream.com/."
Excerpts from opinion published in The Toronto Sun here: http://www.torontosun.com/life/greenplanet/2010/06/11/14354066.html
Unfortunately, when it comes to water, each one of us is much less in control of our exposure to toxic chemicals. The article mentions the filtration of tap water, but that is only good if the consumer changes the filter regularly: otherwise, the practice is self-defeating. An old filter only adds to the concentration of toxic substances plus increases the chance of exposure to bacteria cultures or other pathogens. And the author obviously doesn't enjoy swimming like I do: besides taking a shower after a swim in the ocean, in a river or a lake, what else can one do besides abstain?
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