Wednesday, March 31, 2010
L'atrazine et notre santé
Je suis également de très près le dossier de l'atrazine, un herbicide généreusement épandu sur les récoltes de maïs-grain, récolte privilégiée par nos agriculteurs dans le bassin versant de la rivière Richelieu. D'autres études ont soulignés les effets néfastes de cet herbicide et de cette récolte génétiquement modifiée, le maïs Bt, se penchant même sur l'eau et les sédiments du Richelieu.
Une entrevue avec un scientifique de l'université de la Californie publiée dans le quotidien The New York Times a attiré mon attention à cause de sa clarté, sa brièveté et sa certitude scientifique. Le professeur Tyrone Hayes ne mâche pas ses mots et a d'autres lapins dans son chapeau!
Pour le moment, il affirme que l'atrazine, au grand dam de Syngenta, le plus gros fabriquant de l'herbicide épandu sur la moitié des récoltes de maïs en Amérique, transforme les tétards mâles. 80% de ceux-ci deviendront physiquement des femelles, et 3/4 deviendront stériles. Dans 6 états aux É.-U., 43 usines de filtration d'eau potable ont traîné les fabriquants de l'herbicide en justice pour qu'ils payent la filtration de l'eau afin de la débarasser de leur produit.
Le professeur affirme que l'atrazine affecte la production de l'hormone estrogène et est la cause de cancers de la prostrate et du sein chez l'humain. Il dit que ses 2 études jusqu'à date publiées ne sont qu'un début; qu'une douzaine d'études suivront et complèteront le portrait peu reluisant de l'atrazine.
Pour revenir sur le sujet du Richelieu: plusieurs scientifiques croient que l'atrazine joue un rôle important dans les problèmes de reproduction du Chevalier cuivré, espèce de poisson menacée du Richelieu, en grand danger de disparaître de la surface de la planète.
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"Berkeley Scientist’s Herbicide Studies Raise Corporate Hackles
Accusations are flying over the latest University of California, Berkeley study on the effects of a widely-used weed killer on amphibian sexuality.
The study was conducted by Tyrone Hayes, a professor of Integrative Biology, and found that feeding atrazine to tadpoles reshaped their sexuality as they grew to adults. Ten percent of the 80 males he tested for the study had become anatomically female and capable of mating with other males, while three-fourths of the remainder were sterile, The San Francisco Chronicle reported last week.
Farmers spray atrazine on half of all corn grown in America, according to Syngenta, the major manufacturer of the herbicide. In August, a New York Times investigation found that, in recent years, there have been unusual spikes in the atrazine content of drinking water and reported that 43 water systems in six states — Illinois, Indiana, Iowa, Kansas, Mississippi and Ohio — have sued atrazine’s manufacturers to force them to pay for removing the chemical from drinking water.
Earlier this month, The Huffington Post reported that 16 midwestern cities near agricultural fields have already banded together to file a new federal lawsuit against Syngenta for failing to alert them of atrazine’s presence in their drinking water at unsafe levels.
Tyrone Hayes: "What we believe is happening in the frogs is that atrazine causes a decline in testosterone and an increase in estrogen. The biggest concern is that atrazine turns on aromatase, which is the machinery for producing estrogen. The big issues there are reproductive cancers, prostate cancer and breast cancer. Atrazine is associated with increased prostate and breast cancer in humans.
This paper that we published is — to give you a teaser — nothing. It’s the tip of the iceberg. These are the first two papers of a dozen papers that are long-term looking in incredible depth and detail at the long-term effects of atrazine. We’re looking at homosexuality in frogs, we’re looking at breast cancer, we’re looking at endocrine mechanisms across vertebrates, from fish all the way up to humans."
Excerpts of article written by Rachel Gross published in The New York Times in full here: http://bayarea.blogs.nytimes.com/2010/03/17/berkeley-scientists-herbicide-studies-raise-corporate-hackles/
By the way, some of our best scientific people who specialize in aquatic life believe that atrazine is probably the main culprit of the reproduction problems of the Copper redhorse, endangered species of the Richelieu and about to disappear from the face of the planet.
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Tuesday, March 30, 2010
L'ajout du fluor dans l'eau potable: un vieux débat
Je n'ai pas encore abordé le sujet de la fluoration de l'eau potable d'aqueducs municipaux dans ce blog. Je suis contre, pour plusieurs raisons.
1 - Le fluor prévient les caries en agissant sur l'extérieur de l'émail des dents. Alors pourquoi en mettre dans l'eau que nous allons boire et laver tout notre corps, nos vêtements et l'intérieur de notre maison? Les dentifrices, les marques populaires souvent très peu coûteuses, en contiennent du fluor pour la plupart. Lisez l'étiquette et brossez-vous les dents!
2- Ajouter du fluor dans l'eau potable d'une municipalité équivaut à de la médication de masse. Désolée! Par principe, je suis contre cet empiètement à ma liberté de choisir.
3- Savoir que le fluor ajouté à l'eau potable est un déchêt industriel m'irrite au plus haut point.
4- Le corps humain a besoin d'un peu de fluor dans sa diète, mais une alimentation complète et variée suffit à lui procurer le fluor dont il a besoin.
5- La plupart des pays européens ne mettent pas de fluor dans leur eau potable et le nombre de caries dans la population a baissé avec l'addition du fluor dans le dentifrice d'une proportion équivalente à celle des villes américaines qui mettent du fluor dans leur eau potable.
6- Les usines de traitement des eaux usées et les usines de filtration d'eau potable n'enlèvent pas le fluor qui se trouve dans l'eau d'égouts, i.e. l'eau utilisée par tous ceux qui se lavent les dents et se rincent la bouche avec des produits qui contiennent du fluor (comme certains rinces-bouche) en amont. Ce qui veut dire que nous consommons déjà amplement du fluor tout simplement en buvant de l'eau du robinet!
Un journaliste chroniqueur reconnu dit à peu près la même chose mais en mieux dans la publication Le Réseau d'Information municipale ici: http://www.rimq.qc.ca/entrevue.asp?ID=46750
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Many towns in the province of Quebec are rethinking the fluoridation of drinking water in some towns. I guess the province subsidies cities who agree to add the stuff to their water system. But Quebecers, like a lot of Europeans, don't like the idea. I've never discussed this before in this blog and here's why I'm against the idea.
1- Fluorine's action on cavities is topical. So what's the use in forcing us to drink it, flush it down the toilet, cover our bodies with it when we have a shower or when we wash our clothes? If we want to prevent cavities, all we have to do is brush our teeth with the mostly main, cheap brands of toothpaste that already contain the stuff.
2- The fluoridation of drinking water is mass medication: it goes against my principles of free choice.
3- Knowing that the fluorine added to drinking water is industrial waste is very disgusting to me.
4- Our body needs some fluorine in our diet, but a balanced meal and variety in the menu will take care of our needs.
5- Ever since most countries in Europe use fluorinated toothpaste, their cavity statistics are very similar to the American cities that fluoridate their drinking water.
6- Water treatment plants and filtration plants don't remove the fluorine already in the water. Since most of our drinking water comes from surface water, the fluorine coming from people upstream brushing their teeth and using mouthwash should be enough, thank you very much!
Monday, March 29, 2010
Le castor: sa cabane et ses oeuvres
La fonte de la neige et de la glace nous laisse dévouvrir l'endroit où le castor a passé l'hiver sur le bord de la rivière devant chez moi. J'ai pu aussi prendre une photo du plus gros arbre qu'il a abattu: la neige et la glace étaient si épaisses que la coupe est maintenant à la hauteur des yeux!
À cause du castor et des glaces épaisses de cette année, le bord de la rive qui est la propriété de Conservation de la Nature en a pris tout un coup. En aval de la lignes d'arbres que mon voisin a bien voulu ne pas couper en 1998, la rive commençait à être protégée par des herbacées, des quenouilles, une variété surprenante d'osiers, de saules et de différents petits arbrissaux qui protégeaient la plage mais ennuyaient beaucoup les pêcheurs. Dans les herbacées, d'ailleurs, le printemps passé, j'avais surpris un bruant avec son nid.
Le bruant va devoir se trouver un autre abri cette année: parties sont les herbacées, quenouilles et arbustres! À la place, une cabane fait d'un amoncellement de branches de diamètres variées font lieu de résidence pour le castor. Un peuplier abattu grâce à ses dents acérées a d'ailleurs servi de garde-manger: les restes jonchent la plage.
Ces transformations me font réaliser comme notre climat change l'aspect de nos rivières d'une saison à l'autre, d'une année à l'autre. Non seulement laissée à elle-même la nature voit les arbres grandir, les forêts peupler les rives, mais les animaux, les crues et la météo détruisent en quelques mois ce qui aura pris quelques années à croître. Les changements des niveaux d'eau extrêmes, combinés avec les glaces et leurs débâcles, l'action du gel et du dégel sur les rives rocheuses, les arbres coupés par les castors et renversés par l'érosion, les lames de sédiments qui se font dragués par les blocs de glace et les mouvements du courant de la rivière font que la rivière change d'aspect drastiquement d'une année à l'autre. Je prenais cet état des choses pour acquis jusqu'à ce qu'une amie qui vit sur la rivière Altamaha nous donna un tour de bateau à vitesse étourdissante sur sa rivière. J'ai compris son manque de précaution quand j'ai réalisé que sa rivière en Georgie changeait presque pas d'une année à l'autre et qu'elle connaissait ainsi par coeur les endroits où se trouvaient les épaves et les bas fonds!
Spring thaw reveals where the beaver spent the winter: it's basically a pile of branches he cut off the many trees he fed on while hiding under the ice. The ice and snow accumulation made it possible for the beaver to cut one big tree at eye level! This portion of the riverbank is on Nature Conservancy land, and the part downriver from the line of trees my neighbor was nice enough to leave standing in 1998 was torn apart by ice-flows and the beaver's work. Here, the bank was protected from tall grasses, bushes and 2 meter high tree saplings; but not anymore! Last year, a sparrow had made her nest in those tall grasses and was not very happy seeing me. She will have to find some other place for her nest this year: the shore was wiped clean from all vegetation, except for a few saplings still standing.
This makes me realize how our climate shapes our rivers: ice-jams, the thaw and freeze action on rock, the drastic water level changes during spring thaw, all see to it that rocks move, trees keel over and are dragged long distances, and sandbars get transported from one bend to the next every year. A riverboat friend living along the Altamaha gave us a high-speed boat ride a few years back, and her fearlessness made me realize that her river in Georgia changed much more slowly, being much less subjected to weather extremes than our rivers up in Quebec: so she knew exactly where the driftwood and sandbars where as the river stayed very much the same from one year to the next, unlike ours!
Sunday, March 28, 2010
La guerre de l'eau en bouteille
Voici la traduction rapide d'un article publié dans le blog du quotidien The New York Times.
Pour souligner la Journée Mondiale de l'Eau un vidéo "The Story of Bottled Water" a fait ses débuts sur YouTube, avec des graphiques et une narration enlevante, expliquant les portées environnementales de l'eau en bouteille. Le vidéo a été produit par les mêmes gens qui ont fait "The Story of Stuff" l'an passé, un autre vidéo environnemental détaillant les périls de la surconsommation (très intéressant aussi!).
Répondant tout de suite à la critique, la compagnie International Bottled Water Association dénonce l'aspect sensationnel de ce vidéo et en a produit un également. Elle argumente que les bouteilles d'eau sont les contenants les plus recyclés des É.-U. Elle ajoute que les bouteilles d'eau sont indispensables lors des désastres et des urgences: l'industrie doit être déjà en place pour répondre rapidement à cette demande.
Mais les Nations Unies viennent de soumettre un rapport qui avance que l'industrie de l'eau en bouteille est non-soutenable. Seulement pour le marché des USA, l'industrie de l'eau en bouteille utilise 17 millions de barils d'huile par année.
"The Story of Bottled Water" dénonce le fait que les compagnies qui embouteillent l'eau effrayent les gens en disant que l'eau du robinet est polluée, alors que ces même compagnies prennent la même eau pour l'embouteiller. En date du 21 mars 2010, le vidéo "The Story of Bottled Water" a été regardé 120,000 fois, alors que celui de l'industrie de la bouteille d'eau a été visité 250 fois.
Dans ma ville, dans les années 1960, l'école avait des abreuvoirs d'eau venant de l'aqueduc sur tous les étages, et le gymnase avait une abreuvoir commun qui longeait un mur au complet et où plusieurs élèves pouvaient boire à la fois (et le faisaient, à la récréation et au dîner). Est-ce que les abreuvoirs sont toujours là?
Il n'y a pas si longtemps, les séances ordinaires mensuelles du conseil de ma ville affichaient des bouteilles d'eau devant chaque élu, jusqu'à ce que je demande (plusieurs fois) si l'eau de l'aqueduc avait des problèmes de salubrité.
"The Battle Over Bottled Water
Published in recognition of World Water Day, a video called The Story of Bottled Water (at right, on top), made its debut on YouTube this week, using animation and snappy narration to convey what its makers consider to be the evils of bottled water. (It comes from the same folks who produced ”The Story of Stuff” — an eco-themed viral video sensation from last year.)
Not missing a beat, the International Bottled Water Association, declared the new video to be sensational, and quickly posted its own minifilm, highlighting the sustainability practices of its members, which include major brands like Nestlé.
“The Story of Bottled Water,” in a nutshell, accuses bottled water companies of scaring consumers by saying that tap water is dirty and contaminated, while they themselves simply bottle tap water. “Pepsi’s Aquafina and Coke’s Dasani are two of the many brands that are really filtered tap water,” the star of the video, Annie Leonard, says. She goes on to say that 80 percent of plastic bottles end up in landfills or are burned in incinerators.
But the International Bottled Water Association, using different statistics, says that water bottles are the nation’s most recycled plastic container, with a 30.9 percent recycling rate. “Consumers are really quite thoughtful in selecting and enjoying a safe, healthy, convenient, calorie-free beverage that’s delicious, refreshing and a very smart drink choice,” said Tom Lauria, the association’s vice president of communications in a press release. “That’s the real story of bottled water.”
The association says that bottled water is a necessity — particularly in emergencies like floods, tsunamis and earthquakes. “Lifesaving bottled water cannot be available in times of pressing need without a viable, functioning industry to produce it,” the association wrote.
But the United Nations, in a report released on Tuesday, emphasized that bottled water was not sustainable. The report that found producing bottled water for the United States market consumed 17 million barrels of oil annually.
As of Wednesday afternoon, Ms. Leonard’s video had been viewed more than 120,000 times. The I.B.W.A.’s had received about 250 visitors."
Excerpts of article written by Sindya N. Bhanoo published in The New York Times here: http://greeninc.blogs.nytimes.com/2010/03/24/the-battle-over-bottled-water/
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Saturday, March 27, 2010
Des récoltes GM dans les refuges fauniques
Il semblerait qu'aux États-Unis, les refuges fauniques aient pris l'habitude de louer une partie de leurs terres aux agriculteurs pour qu'ils puissent y faire pousser des récoltes tout en laissant des restants à la faune. Sauf que maintenant, avec les nouvelles méthodes méchanisées et les semences génétiquement modifiées, ce n'est plus certain que ce soit une bonne idée!
Des groupes d'environnementalistes et de promoteurs de nourriture saine traînent en cour fédérale un refuge faunique du Delaware. C'est un procès type, puisque il y a au moins 80 refuges aux États-Unis qui continuent cette pratique. Les opposants suggèrent que les récoltes GM encouragent l'épandage d'herbicides et les plantes-insecticides mettent en danger la vie sauvage et tuent les insectes bénifiques autant que les mauvais. Ils avancent que ces récoltes de maïs-grain et de soya modifient l'écologie du sol et contaminent les plantes indigènes non-modifiées génétiquement. On prétend aussi que certaines plantes sauvages ont intégré la propriété d'être "Round-Up Ready". Les agriculteurs plaident qu'il est maintenant trop difficile d'obtenir des semences non-génétiquement modifiées à cultiver.
Les agriculteurs qui avaient originalement vendu une partie de leurs terres et qui continuent de cultiver les parties du refuge de la même façon que des terres agricoles ne contribuent pas ni financièrement ni environnementalement au bien-être des espèces sauvages que les refuges sont censés protéger. Les méthodes modernes de récolter ne laissent aucune nourriture pour la sauvagine et les fermiers ne laissent pas une partie de leur culture sur pied non plus.
Autrement dit, les refuges fauniques non seulement ont perdu une source de nourriture additionnelle pour les espèces sauvages, mais doivent en plus tolérer les récoltes GM et l'épandage de pesticides, exposant les écosystèmes à être contaminés et pollués!
La mauvaise habitude de permettre l'agriculture dans les parcs n'est pas unique aux USA. J'ai découvert que le Parc des Iles de Boucherville est aussi aux prises avec des surfaces cultivées au maïs GM, et qu'on se réveille là aussi: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Le_mas_des_iles_de_Boucherville_voue_a_la_disparition.html?ArticleID=633522
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"Suit seeks to halt engineered crops at refuge
A federal lawsuit filed yesterday seeks to stop the Bombay Hook National Wildlife Refuge in Delaware from allowing farmers to plant genetically engineered crops at the major waterfowl sanctuary. The groups that filed the suit contend that the use of such crops on refuges is a national problem. As many as 80 others, including the Cape May National Wildlife Refuge in New Jersey, also have allowed genetically-engineered crops, they said. The groups, which include Delaware Audubon Society and the nonprofit Center for Food Safety, said the crops can harm wildlife, in part by killing beneficial insects.
The crops also foster the use of herbicides, which may be toxic to amphibians and other wildlife and hasten the development of herbicide-resistant "superweeds," the groups said.Although widely used in commercial agriculture, the use of genetically engineered crops in refuges "goes against the purpose for which the refuges were created," said Christine Erickson, a lawyer for a third plaintiff in the suit, Public Employees for Environmental Responsibility, a national alliance of public-resource professionals. The groups said planting the crops violates the service's own policies, which forbid them in refuges without a determination that they are essential.
Bombay Hook is a 16,000-acre expanse of mostly tidal marshes that provide valuable habitat to many species of waterfowl. It also attracts bird-watchers from throughout the mid-Atlantic and beyond. Its importance "has increased greatly over the years, primarily due to the loss of extensive surrounding marshland to urban and industrial development," the refuge's Web site says. The suit contends that for several decades, the refuge has leased acres on the property to farmers. In 2009, slightly more than 800 acres were leased, and genetically-modified corn and soybeans were planted. The crops also can alter soil ecology and contaminate non-genetically-engineered plants, the suit said.
In Delaware, a weed known as "mares tail" has developed resistance from the use of Roundup Ready on soybeans and corn, the suit contends. It noted that the federal agency itself has identified the potential risks of genetically engineered crops to include "gene flow, nontarget effects, pest resistance, and increased use of certain pesticides."
The groups picked the Bombay Hook refuge for their action because in 2009, they won a similar suit against the nearby Prime Hook refuge, now administratively incorporated into Bombay Hook. In that case, federal Judge Gregory Sleet found that the agency allowed the crops in spite of "their own biologists' findings that these activities posed several significant risks to Prime Hook." He said it was "undisputed that farming with genetically modified crops at Prime Hook poses significant environmental risks."
In August, several groups wrote to Interior Department Secretary Ken Salazar, asking for a moratorium on the practice, but said they did not receive an answer. The lawsuit was filed in U.S. District Court in Delaware by the Widener Environmental and Natural Resources Law Clinic. Paige Tomaselli, an attorney for the Center for Food Safety, said farmers have complained that, because of consolidation of the seed industry, it has harder to find seed that has not been genetically modified. Basically, four companies own more than 40 percent of the seeds in the world, Tomaselli said. She said that the crops all but guarantee the use of herbicides, to which wildlife is then exposed.
Mark Martell, president of the Delaware Audubon Society, said farming no longer serves any purpose on the refuge. Planting crops on refuges, he said, stems from a fear that there might not be enough food sources for wildlife there. Current studies show there are ample food resources for wildlife in the Delaware refuges, yet "cozy relationships" between the farmers that sold land to form the refuge and the refuge itself have continued, he said. Because of modern "clean" farming techniques, "they don't leave food plots for wildlife," Martell said. "They simply treat these government lands as part of their farms, managing these plots for personal profit, not for providing any economic or wildlife value to the species that use the refuge."
Excerpts from article written by Sandy Bauers published in The Philadelphia Inquirer here: http://www.philly.com/inquirer/health_science/daily/20100302_Suit_seeks_to_halt_engineered_crops_at_refuge.html
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Friday, March 26, 2010
Le gaz naturel, pas si propre que çà!
Photo: Station de compresseur de gaz naturel. Crédit: The Ithaca Journal
Afin de continuer à diffuser l'information sur les périls de l'exploitation du gaz naturel utilisant la fracturation hydraulique, voici un article d'un quotidien de l'état de New-York qui décrit certains problèmes causés par les gazières déjà bien implantées dans le Texas.
Parce que l'exploitation du gaz naturel dans les formations géologiques impliquent un grand réseau de forages, cela demande des connections entre les puits, comprendre des pipelines et des sites qui abritent des compresseurs et de l'équipement pour nettoyer et purifier le gaz qui a été extrait. Il faut savoir que le gaz tiré du forage fait avec l'aide de l'eau et du sable n'est pas pur et doit être nettoyé des impuretés.
Ces stations de pompage et de filtration sont une source de bruit et de pollution de l'air à cause de la machinerie et des pompes en marche. Au Texas, on y a même trouvé des fuites de benzène, gaz très nocif pour la santé humaine. Ce qui fait que l'organisme gouvernemental de l'environnement de New-York propose de commencer dès maintenant à tester la qualité de l'air et de l'eau avant tout forage, afin de d'avoir des données de base pour comparer les niveaux de pollution potentiels dans l'avenir.
Des lois et règlements doivent être établis afin de contrôler la pollution, mais le personnel doit être disponible afin de faire les inspections et le suivi nécessaire. Dans un seul comté de l'état de New-York, on prévoit que les 10 prochaines années peuvent voir de 2,000 à 4,000 puits forés dans leur territoire.
À cause de la grande quantité d'eau utilisée pendant l'extraction du gaz naturel avec la fracturation hydraulique, et par conséquent les grandes quantités d'eaux usées et contaminées qui en résultent, les gazières non-règlementées et non-suivies sont un risque imminent pour les cours d'eau du Québec.
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"Gas pipelines, compressors concern some landowners
While the infrastructure may look beautiful to the burgeoning gas industry, advocates and some landowners find the vision blossoming in Broome County less than attractive. A point of dissatisfaction, so far, involves a proposal by Laser Midstream, of Houston, for a 30-mile pipeline connecting well fields in Susquehanna County, Pa., to the Millennium Pipeline - a main artery running through Broome County that serves major markets in the Northeast.
The project would include a compressor station on 20 acres of unspecified Windsor property near the Millennium junction, with three 1,380-horsepower compressors, equipment to purify gas and tanks to collect waste.The clean-burning gas that comes out of your stove or furnace is different from the gas that typically comes from a well. According to Anne Dalton, a spokeswoman for the state Public Service Commission, natural gas picks up impurities with water as it flows from core formations. During drilling and hydraulic fracturing, it mixes with brine, solvents and other stuff that has to be removed before being market-ready.
Drilling rigs are a temporary source of exhaust, although, he added, “it's not as temporary as it once was.” Tapping the Marcellus requires more rigs on a single pad that drill for longer periods. ”What once took months may take years,” he said.
Once the drills are gone, the compressors remain.
Switzer has an ally in Dish, Texas, a small town at the hub of compressors, pipelines and wells producing gas from the Barnett Shale, which is similar to the Marcellus. Calvin Tillman, the mayor of Dish, recently toured Dimock with Switzer and compared notes. He also spoke to hundreds of people throughout the region, including more than 500 in Binghamton, warning that energy companies are good at exploiting regulatory loopholes and creating excessive levels of air pollution in the process. He describes the compressors and treatment equipment that sprang up in Dish as a noxious and unsightly collection of valves, tanks and machinery.
As the state DEC reviews the environmental effects and permitting process to allow Marcellus production in New York, Broome County Executive Barbara Fiala has recommended baseline testing at all production phases to gauge impact from air emissions. The DEC has already proposed water testing.
The potential for noise pollution from the massive compressors is also an issue, said Broome County Attorney Joseph Sluzar. The county is seeking clarification on how and who would handle ordinances. Ordinances and regulations are only as good as their enforcement, however, and critics point out that the DEC and the Public Service Commission lack manpower to oversee 2,000 to 4,000 wells in Broome County that, according to a county economic development report, could come with Marcellus production over the next decade."
Excerpts from article written by Tom Wilber, published in The Ithaca Journal here: http://www.theithacajournal.com/article/20100314/NEWS01/3140357/1126/news/Gas-pipelines--compressors-concern-some-landowners
Afin de continuer à diffuser l'information sur les périls de l'exploitation du gaz naturel utilisant la fracturation hydraulique, voici un article d'un quotidien de l'état de New-York qui décrit certains problèmes causés par les gazières déjà bien implantées dans le Texas.
Parce que l'exploitation du gaz naturel dans les formations géologiques impliquent un grand réseau de forages, cela demande des connections entre les puits, comprendre des pipelines et des sites qui abritent des compresseurs et de l'équipement pour nettoyer et purifier le gaz qui a été extrait. Il faut savoir que le gaz tiré du forage fait avec l'aide de l'eau et du sable n'est pas pur et doit être nettoyé des impuretés.
Ces stations de pompage et de filtration sont une source de bruit et de pollution de l'air à cause de la machinerie et des pompes en marche. Au Texas, on y a même trouvé des fuites de benzène, gaz très nocif pour la santé humaine. Ce qui fait que l'organisme gouvernemental de l'environnement de New-York propose de commencer dès maintenant à tester la qualité de l'air et de l'eau avant tout forage, afin de d'avoir des données de base pour comparer les niveaux de pollution potentiels dans l'avenir.
Des lois et règlements doivent être établis afin de contrôler la pollution, mais le personnel doit être disponible afin de faire les inspections et le suivi nécessaire. Dans un seul comté de l'état de New-York, on prévoit que les 10 prochaines années peuvent voir de 2,000 à 4,000 puits forés dans leur territoire.
À cause de la grande quantité d'eau utilisée pendant l'extraction du gaz naturel avec la fracturation hydraulique, et par conséquent les grandes quantités d'eaux usées et contaminées qui en résultent, les gazières non-règlementées et non-suivies sont un risque imminent pour les cours d'eau du Québec.
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"Gas pipelines, compressors concern some landowners
While the infrastructure may look beautiful to the burgeoning gas industry, advocates and some landowners find the vision blossoming in Broome County less than attractive. A point of dissatisfaction, so far, involves a proposal by Laser Midstream, of Houston, for a 30-mile pipeline connecting well fields in Susquehanna County, Pa., to the Millennium Pipeline - a main artery running through Broome County that serves major markets in the Northeast.
The project would include a compressor station on 20 acres of unspecified Windsor property near the Millennium junction, with three 1,380-horsepower compressors, equipment to purify gas and tanks to collect waste.The clean-burning gas that comes out of your stove or furnace is different from the gas that typically comes from a well. According to Anne Dalton, a spokeswoman for the state Public Service Commission, natural gas picks up impurities with water as it flows from core formations. During drilling and hydraulic fracturing, it mixes with brine, solvents and other stuff that has to be removed before being market-ready.
Drilling rigs are a temporary source of exhaust, although, he added, “it's not as temporary as it once was.” Tapping the Marcellus requires more rigs on a single pad that drill for longer periods. ”What once took months may take years,” he said.
Once the drills are gone, the compressors remain.
Switzer has an ally in Dish, Texas, a small town at the hub of compressors, pipelines and wells producing gas from the Barnett Shale, which is similar to the Marcellus. Calvin Tillman, the mayor of Dish, recently toured Dimock with Switzer and compared notes. He also spoke to hundreds of people throughout the region, including more than 500 in Binghamton, warning that energy companies are good at exploiting regulatory loopholes and creating excessive levels of air pollution in the process. He describes the compressors and treatment equipment that sprang up in Dish as a noxious and unsightly collection of valves, tanks and machinery.
As the state DEC reviews the environmental effects and permitting process to allow Marcellus production in New York, Broome County Executive Barbara Fiala has recommended baseline testing at all production phases to gauge impact from air emissions. The DEC has already proposed water testing.
The potential for noise pollution from the massive compressors is also an issue, said Broome County Attorney Joseph Sluzar. The county is seeking clarification on how and who would handle ordinances. Ordinances and regulations are only as good as their enforcement, however, and critics point out that the DEC and the Public Service Commission lack manpower to oversee 2,000 to 4,000 wells in Broome County that, according to a county economic development report, could come with Marcellus production over the next decade."
Excerpts from article written by Tom Wilber, published in The Ithaca Journal here: http://www.theithacajournal.com/article/20100314/NEWS01/3140357/1126/news/Gas-pipelines--compressors-concern-some-landowners
Thursday, March 25, 2010
Le fleuve Hudson ne se nettoyera pas tout seul
Photo: Adkland
Le cour d'eau siamois du Richelieu, le Hudson, pris au nombril par le lac Champlain, se fait nettoyer ces temps-ci. La compagnie GE avait déversé ses eaux usées contaminées avec des BPC pendant des années dans le fleuve, et avait engagé des ouvriers pour nettoyer les sédiments chargés de BPC. Pourtant, çà fait presque 35 ans déjà que le gouvernement a banni l'usage des BPC, utilisé surtout comme réfrigérant et isolant dans les transformateurs et équipements industriels, et avec raison, parce que la science avait prouvé les effets néfastes sur la faune.
Mais la pollution a descendu le courant, et contamine l'eau potable, bien qu'à des niveaux acceptables pour la consommation humaine.
Bien que le dragage, ou le curage du fond d'une rivière ne doit pas se faire sans grincements de dents, l'EPA est convaincue que c'est mieux que d'enterrer les sédiments contaminés dans le fond du fleuve. Le dragage fait jusqu'à date a brassé plus de sédiments contaminés que prévus, propageant la contamination en aval, l'EPA continue de croire que le dragage est la meilleure solution, plaidant qu'il y a plus de sédiments que prévu, et que le nettoyage devra se faire sur une plus grande surface. On parle maintenant de faire 45 milles au nord d'Albany, et que le coût s'élèvera à plusieurs milliers de dollars.
Peut importe les conclusions des travaux faits jusqu'à date, l'EPA se dit engagée à continuer le nettoyage, avec ou sans la coopération de GE.
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"Hudson River won't clean itself
Amid its massive studies, technical jargon and propensity to take an interminably long time making decisions, the federal Environmental Protection Agency has offered a refreshing moment of clarity. And it came in connection with perhaps the most important cleanup it has ever overseen: General Electric's removal of miles of PCB contamination in the Hudson River. Crews hired by GE have finished a first, modest phase of the cleanup, and the company and the EPA are now taking a break to evaluate the results before a much larger-scale cleanup begins.
To that end, EPA project director Dave King adds: "Regardless of the decision GE makes about moving forward, EPA is committed to seeing this project is completed," as reported in the Times Union of Albany.This is precisely what the public needs to hear from the EPA, which can't afford to send mixed messages about a project so important to the river. Remarkably, it's been almost 35 years — more than one-third of a century — since the government finally banned GE and other companies from using polychlorinated biphenyls, or PCBs, as coolants and insulating fluid for transformers and other equipment. That's because PCBs were polluting the environment, and studies have shown they are harmful to the survival and growth of fish, birds and mammals.
Before the ban, GE released the contamination into the Hudson River from manufacturing plants at Hudson Falls and Fort Edward. These plants discharged wastewater containing PCBs, which is why parts of the river north of Albany have the most pollution.
Nevertheless, PCBs have made their way downstream. Each year, they have been pouring over the Troy dam, and traces have been found in drinking water as far south as Poughkeepsie, though at levels well within safety standards.EPA studies have shown dredging is a better cleanup option than burying the sediments or using caps to stop their spread. Still, the first phase didn't go exactly as planned. While GE says the dredging stirred up too much PCBs downriver and is questioning the effectiveness of this approach, the EPA counters that the initial phase has shown there are many more PCBs in the river than predicted, bolstering the argument for broader dredging.
Under the federal Superfund law, the EPA has the authority — not to mention the obligation — to make sure this work gets done and will have to assert that authority in court if necessary. That broader cleanup is expected to expand along a 45-mile stretch of river north of Albany and could cost hundreds of millions of dollars.
The two sides have issued extensive reports on the initial phase and what to do next, and — as has been the case before during this saga — a panel of independent experts will review them and is expected to make recommendations by June. More details and insights will emerge about exactly how to proceed. But the EPA's stated commitment to go forward with a broader cleanup must not waver."
Excerpts from opinion piece published here: http://www.poughkeepsiejournal.com/article/20100321/OPINION01/3210315/Hudson-River-won-t-clean-itself
Le cour d'eau siamois du Richelieu, le Hudson, pris au nombril par le lac Champlain, se fait nettoyer ces temps-ci. La compagnie GE avait déversé ses eaux usées contaminées avec des BPC pendant des années dans le fleuve, et avait engagé des ouvriers pour nettoyer les sédiments chargés de BPC. Pourtant, çà fait presque 35 ans déjà que le gouvernement a banni l'usage des BPC, utilisé surtout comme réfrigérant et isolant dans les transformateurs et équipements industriels, et avec raison, parce que la science avait prouvé les effets néfastes sur la faune.
Mais la pollution a descendu le courant, et contamine l'eau potable, bien qu'à des niveaux acceptables pour la consommation humaine.
Bien que le dragage, ou le curage du fond d'une rivière ne doit pas se faire sans grincements de dents, l'EPA est convaincue que c'est mieux que d'enterrer les sédiments contaminés dans le fond du fleuve. Le dragage fait jusqu'à date a brassé plus de sédiments contaminés que prévus, propageant la contamination en aval, l'EPA continue de croire que le dragage est la meilleure solution, plaidant qu'il y a plus de sédiments que prévu, et que le nettoyage devra se faire sur une plus grande surface. On parle maintenant de faire 45 milles au nord d'Albany, et que le coût s'élèvera à plusieurs milliers de dollars.
Peut importe les conclusions des travaux faits jusqu'à date, l'EPA se dit engagée à continuer le nettoyage, avec ou sans la coopération de GE.
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"Hudson River won't clean itself
Amid its massive studies, technical jargon and propensity to take an interminably long time making decisions, the federal Environmental Protection Agency has offered a refreshing moment of clarity. And it came in connection with perhaps the most important cleanup it has ever overseen: General Electric's removal of miles of PCB contamination in the Hudson River. Crews hired by GE have finished a first, modest phase of the cleanup, and the company and the EPA are now taking a break to evaluate the results before a much larger-scale cleanup begins.
To that end, EPA project director Dave King adds: "Regardless of the decision GE makes about moving forward, EPA is committed to seeing this project is completed," as reported in the Times Union of Albany.This is precisely what the public needs to hear from the EPA, which can't afford to send mixed messages about a project so important to the river. Remarkably, it's been almost 35 years — more than one-third of a century — since the government finally banned GE and other companies from using polychlorinated biphenyls, or PCBs, as coolants and insulating fluid for transformers and other equipment. That's because PCBs were polluting the environment, and studies have shown they are harmful to the survival and growth of fish, birds and mammals.
Before the ban, GE released the contamination into the Hudson River from manufacturing plants at Hudson Falls and Fort Edward. These plants discharged wastewater containing PCBs, which is why parts of the river north of Albany have the most pollution.
Nevertheless, PCBs have made their way downstream. Each year, they have been pouring over the Troy dam, and traces have been found in drinking water as far south as Poughkeepsie, though at levels well within safety standards.EPA studies have shown dredging is a better cleanup option than burying the sediments or using caps to stop their spread. Still, the first phase didn't go exactly as planned. While GE says the dredging stirred up too much PCBs downriver and is questioning the effectiveness of this approach, the EPA counters that the initial phase has shown there are many more PCBs in the river than predicted, bolstering the argument for broader dredging.
Under the federal Superfund law, the EPA has the authority — not to mention the obligation — to make sure this work gets done and will have to assert that authority in court if necessary. That broader cleanup is expected to expand along a 45-mile stretch of river north of Albany and could cost hundreds of millions of dollars.
The two sides have issued extensive reports on the initial phase and what to do next, and — as has been the case before during this saga — a panel of independent experts will review them and is expected to make recommendations by June. More details and insights will emerge about exactly how to proceed. But the EPA's stated commitment to go forward with a broader cleanup must not waver."
Excerpts from opinion piece published here: http://www.poughkeepsiejournal.com/article/20100321/OPINION01/3210315/Hudson-River-won-t-clean-itself
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Wednesday, March 24, 2010
Nettoyer le lac Champlain
Voici une traduction libre d'une lettre d'opinion publiée dernièrement dans un quotidien local en ligne.
Quelle est la meilleure façon de ralentir le ruissellement de la pollution de phosphore dans le lac Champlain? Est-ce qu'on devrait aider un fermier planter une rangée d'arbres pour prévenir l'érosion? Ou est-ce qu'on devrait moderniser nos usines de traitement d'eaux usées?
La bonne réponse, c'est les deux.
Mais ce n'est pas facile de payer pour les deux, alors le gouverneur James Douglas a mis l'emphase sur le contrôle de la pollution diffuse, comme l'engrais qui ruisselle des champs agricoles.
La pollution diffuse compte pour un gros pourcentage d'intrant de phosphore dans le lac, et l'administration Douglas a déjà dépensé près de $100 millions depuis 7 ans pour faire la promotion de changements qui empêche l'engrais de rejoindre le lac. Par conséquent, la santé du lac est restée la même. Elle ne s'est pas améliorée, mais ne s'est pas empirée non plus.
Mais quand la ville de Montpelier a reçu un permis pour son usine d'eaux usées, permettant à la ville de déverser du phosphore dans la rivière Winooski, et la Conservation Law Foundation entreprit des mesures juridiques. Selon l'administration Douglas, le niveau de phosphore moyen du lac est ce qui importe, et parce que cette donnée est sous contrôle, l'accroissement de phosphore venant d'une seule source devrait être permise.
Cette cause juridique est devant les tribunaux de la cour supérieure du Vermont. Ce sera un cas type qui déterminera si les usines de traitement des eaux usées au travers l'état du Vermont seront obligées de diminuer leur taux de phosphore, et si c'est le cas, la ville de Rutland est déjà contre à cause des coûts.
L'EPA est à reconsidérer si il continuera d'appuyer la position de l'administration Douglas. Si l'EPA décide que l'emphase mise sur la pollution diffuse comme le fait l'administration Douglas ne sera pas suffisante pour nettoyer le lac, les villes et les municipalités du Vermont pourraient se voir obliger de moderniser leurs usines de traitement des eaux usées.
Douglas argumente que l'argent dépensé sur les usines de traitement d'égouts devrait plutôt aller vers la tâche plus grande et plus complexe du ruissellement agricole et pluvial. Il a un peu raison.
Si il n'y avait pas de problèmes financiers, c'est clair que les deux sources de pollution devraient être corrigées immédiatement. La détérioration de la qualité de l'eau du Lac Champlain aurait des effets économiques néfastes graves pour l'état. La protection de l'environnement est un boulot qui n'est jamais terminé, et il semblerait que notre système de traitement des eaux, comme nos routes, nos ponts et les autres infrastructures sont un défi important pour nos travaux publics. Le contrôle de la pollution n'est pas quelque chose que l'on fait une seule fois, ensuite c'est fini. Çà doit continuer avec vigilance, sinon nos grandes ressources naturelles, nos rivières et nos lacs, se transformeront en dégâts d'algues.
L'attention que porte Douglas au Lac Champlain est bienvenue, et sa connaissance du domaine agricole a aidé son administration à introduire des améliorations importantes dans la lutte contre la pollution diffuse. Mais nous ne pouvons pas dire que nous travaillons sérieusement à nettoyer le lac Champlain tant que nous ne prendrons pas des mesures qui vont réellement améliorer le lac. Imposer des nouveaux coûts importants à nos villes serait difficile, surtout ces temps-ci. Éventuellement, l'emphase des dépenses sur les travaux publics du gouvernement fédéral doit prendre en ligne de compte le besoin de contrôler la pollution dans nos usines de traitement des eaux usées vieillissantes.
source: http://www.rutlandherald.com/article/20100316/OPINION01/3160310/1038/OPINION01
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"Cleaning up the lake
What is the best way to slow the flow of phosphorous pollution into Lake Champlain? Should we help a farmer plant a row of trees to prevent erosion? Or should we upgrade sewage treatment plants?
The answer is both.
But it's not easy to pay for both, and so Gov. James Douglas, through his Clear and Clean program, has emphasized control of non-point pollution — such as fertilizer flowing off of farmers' fields.
Non-point pollution accounts for a huge percentage of the flow of phosphorous into the lake, and the Douglas administration has spent close to $100 million over seven years to promote changes that keep fertilizer from finding its way into the lake. In consequence, the condition of the lake has mostly stayed the same. It hasn't improved, but it hasn't gotten significantly worse.
But then Montpelier received a permit for its wastewater plant, allowing the city to triple the release of phosphorous into the Winooski River, and the Conservation Law Foundation sued. The Douglas administration argued that containing the overall level of phosphorous in the lake is what mattered and that because the level had been contained, the increase from one individual source could be allowed.
That case is now before the Vermont Supreme Court. At stake is whether wastewater plants throughout the state will be forced to curb phosphorous, a step that cities such as Rutland oppose because of the cost.
Now the Environmental Protection Agency is reconsidering whether it will continue to approve of the Douglas administration approach. If the EPA decides that Douglas' focus on non-point pollution is not doing enough to clean up the lake, cities and towns in Vermont could face the prospect of upgrades at their sewage treatment plants.
Douglas argues that spending a lot of money on sewage treatment plants would divert money and effort away from the larger and more complex job of agricultural and stormwater runoff. He has a point.
If cost were not an object, it is clear that both kinds of pollution ought to be addressed immediately. Deterioration of water quality in Lake Champlain would have serious adverse economic effects on the state. Environmental protection is not a job that ever ends, and it appears that our wastewater treatment system, like our roads, bridges and other infrastructure, now presents us with a major public works challenge. Pollution control is not something that you do once, and then it's finished. It must be carried out continually with vigilance, or else our great natural resources, our rivers and lakes, will turn into algae-plagued messes.
Douglas's focus on Lake Champlain has been welcome, and his familiarity with the agricultural sector has helped his administration introduce important improvements in the fight against non-point pollution. But we can't say we are serious about cleaning up Lake Champlain until we take steps that actually improve the lake. Saddling our cities and towns with major new costs would be difficult, especially now. Eventually, the federal government's new emphasis on public works expenditures must take into account the need for pollution controls at our aging wastewater treatment plants."
Opinion piece published on March 16, 2010 in rutlandherald.com here: http://www.rutlandherald.com/article/20100316/OPINION01/3160310/1038/OPINION01
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Tuesday, March 23, 2010
La Route du Richelieu
Photo: Ville de Richelieu
On a manqué le bateau pour le 400e de Champlain: http://monteregieweb.com/mon_chambly/main+fr+01_300+100_000__pour_le_Vermont_rien_pour_le_Bassin_de_Chambly.html?ArticleID=565775&JournalID=25
Et non, la Promenade Historique n'a pas été acceptée par les Richelois!
Voyons si on peut se reprendre:
"Lancement prochain de la Route du Richelieu
Un projet de mise en valeur de la rivière réunit 25 municipalités
Un projet de mise en valeur de la rivière Richelieu, intitulé Route du Richelieu, prendra forme au cours des prochains mois, a appris L'Œil Régional.
Un tracé de plus de 260 kilomètres (km), traversant 25 municipalités du Québec qui longent la rivière Richelieu — de Sorel aux frontières du lac Champlain — a été défini par la Conférence régionale des Élus (CRÉ) de la Montérégie-Est.
Le but? Préserver et mettre en valeur la rivière Richelieu, consolider l'offre touristique et faire connaître l'histoire de cet attrait naturel. "Il nous paraissait important de baliser cette route déjà fort fréquentée pour la beauté de ses paysages, ses lieux historiques et sa quiétude, tout en préservant un joyau de notre richesse naturelle collective", soulignait dans un document la responsable des communications à la CRÉ Montérégie-Est, Joëlle Jetté.
Au début du projet, des pancartes historiques pourraient être installées le long de la rivière.
Le projet, qui remonte à plus de 15 ans, a franchi une étape importante en septembre 2009, alors que les 25 municipalités concernées ont adopté une résolution dans laquelle elles s'engageaient à débourser un montant (allant de 500 $ à 3000 $ selon divers critères déterminés) durant quelques années afin d'améliorer l'aménagement et le développement de la Route du Richelieu.
À titre d'exemple, la Ville de Mont-Saint-Hilaire a adopté une résolution en mai 2009, dans laquelle elle s'engage à débourser un peu plus de 1660 $ durant cinq ans.
L'homologation du projet, soit la reconnaissance du tracé comme une "route touristique", a été accordée en décembre 2009 par Tourisme Québec.
Or, puisque le lancement officiel du projet n'a pas encore eu lieu, les intervenants demeurent prudents dans leurs commentaires. "À cette étape-ci, on peut seulement dire que c'est un projet d'information touristique, se contente de confirmer Joëlle Jetté. Le projet est bien parti, mais il demeure fragile."
Le maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert, a refusé de commenter le projet.
Le lancement officiel aura lieu au cours de la prochaine année. Selon nos informations, une conférence de presse à ce sujet pourrait avoir lieu cet été.
Par ailleurs, la possibilité de former un partenariat avec des villes américaines qui longent la Hudson River (prolongement de la rivière Richelieu aux États-Unis) est aussi étudiée. "On pourrait connecter nos routes. Mais, ce ne sera pas à l'an un. Il faut d'abord structurer tous les partenaires. C'est un travail de longue haleine", souligne Joëlle Jetté."
Article au complet signé Héloïse Archambault dans L'Oeil Régional ici: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Lancement_prochain_de_la_Route_du_Richelieu.html?ArticleID=632419
Je ne peux pas être contre la vertu: c'est sûr que braquer les projecteurs sur la rivière Richelieu, çà ne peut pas faire de tort. Mais pour que çà marche, il faudra absolument entreprendre sérieusement l'assainissement de la rivière Richelieu. Genre projet ruisseau Bernard à la grandeur du bassin versant, obligatoire pour tout le monde, incluant les agriculteurs!
C'est absolument inacceptable que la rivière change complètement de couleur à la moindre pluie! Il faut trouver les coupables, changer les pratiques fautives et faire un suivi sévère.
Qui dit rivière comme attraction touristique l'été suggère et même incite les personnes à se saucer et à pratiquer des sports nautiques. Ce qui implique une responsabilité civique à voir à ce que l'eau est propre à la baignade. Ce qui veut dire prélèvements, analyses en laboratoire, et résultats garantis alarmants après une bonne pluie. Si vous ne voulez pas payer les conséquences des contaminations aux coliformes, les amis, voyez-y!
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
The Richelieu Highway
We in the Richelieu Valley missed out on the 400th of Champlain. While the whole province, Vermont and New York celebrated, the summer of 2009 fizzled out in a whimper here. Seems the subsidies people didn't like our plans. But some folks still want to trace a route all along the Richelieu River, and even stretch it down along the Hudson.
But for the moment, 25 towns and 260 kilometers have been singled out for the first stage of this long term project that wants to preserve and highlight the Richelieu, organize the tourist facilities and promote the history of this natural feature of our province. The first step seems to be to put up signs that will tell the history of the most historical sites.
But we are not talking about billions of $ here: for the past 15 years, the participating towns have promised to spend between $500 to $3,000 over a few years period! Since the launching of the project has not been made official yet, everyone involved is touchy about giving out details. There may be a press conference this summer.
I can't be against this, but the people involved in this project must realize that if the river is to play a lead role here, work has to be done to make it cleaner, and fast! They know what needs to be done. A small stream, the Bernard, has been selected to show off the good results of the bank plantings, the filtration green strip along farmland protecting the stream from erosion, pollution and the plow. What is a pilot project has to become the norm, the imposed norm for everybody!
When we attract tourists along a river, we have to be ready for those who will want to swim and practice water sports during the mild weather! That means we should know about how clean it is (or not): taking of samples, having them tested, and finding out about the horrible coliform counts after rainfall. We have to be responsible about this if we are to deliberately attract people to the river. Let's get to work, friends!
On a manqué le bateau pour le 400e de Champlain: http://monteregieweb.com/mon_chambly/main+fr+01_300+100_000__pour_le_Vermont_rien_pour_le_Bassin_de_Chambly.html?ArticleID=565775&JournalID=25
Et non, la Promenade Historique n'a pas été acceptée par les Richelois!
Voyons si on peut se reprendre:
"Lancement prochain de la Route du Richelieu
Un projet de mise en valeur de la rivière réunit 25 municipalités
Un projet de mise en valeur de la rivière Richelieu, intitulé Route du Richelieu, prendra forme au cours des prochains mois, a appris L'Œil Régional.
Un tracé de plus de 260 kilomètres (km), traversant 25 municipalités du Québec qui longent la rivière Richelieu — de Sorel aux frontières du lac Champlain — a été défini par la Conférence régionale des Élus (CRÉ) de la Montérégie-Est.
Le but? Préserver et mettre en valeur la rivière Richelieu, consolider l'offre touristique et faire connaître l'histoire de cet attrait naturel. "Il nous paraissait important de baliser cette route déjà fort fréquentée pour la beauté de ses paysages, ses lieux historiques et sa quiétude, tout en préservant un joyau de notre richesse naturelle collective", soulignait dans un document la responsable des communications à la CRÉ Montérégie-Est, Joëlle Jetté.
Au début du projet, des pancartes historiques pourraient être installées le long de la rivière.
Le projet, qui remonte à plus de 15 ans, a franchi une étape importante en septembre 2009, alors que les 25 municipalités concernées ont adopté une résolution dans laquelle elles s'engageaient à débourser un montant (allant de 500 $ à 3000 $ selon divers critères déterminés) durant quelques années afin d'améliorer l'aménagement et le développement de la Route du Richelieu.
À titre d'exemple, la Ville de Mont-Saint-Hilaire a adopté une résolution en mai 2009, dans laquelle elle s'engage à débourser un peu plus de 1660 $ durant cinq ans.
L'homologation du projet, soit la reconnaissance du tracé comme une "route touristique", a été accordée en décembre 2009 par Tourisme Québec.
Or, puisque le lancement officiel du projet n'a pas encore eu lieu, les intervenants demeurent prudents dans leurs commentaires. "À cette étape-ci, on peut seulement dire que c'est un projet d'information touristique, se contente de confirmer Joëlle Jetté. Le projet est bien parti, mais il demeure fragile."
Le maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert, a refusé de commenter le projet.
Le lancement officiel aura lieu au cours de la prochaine année. Selon nos informations, une conférence de presse à ce sujet pourrait avoir lieu cet été.
Par ailleurs, la possibilité de former un partenariat avec des villes américaines qui longent la Hudson River (prolongement de la rivière Richelieu aux États-Unis) est aussi étudiée. "On pourrait connecter nos routes. Mais, ce ne sera pas à l'an un. Il faut d'abord structurer tous les partenaires. C'est un travail de longue haleine", souligne Joëlle Jetté."
Article au complet signé Héloïse Archambault dans L'Oeil Régional ici: http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+Lancement_prochain_de_la_Route_du_Richelieu.html?ArticleID=632419
Je ne peux pas être contre la vertu: c'est sûr que braquer les projecteurs sur la rivière Richelieu, çà ne peut pas faire de tort. Mais pour que çà marche, il faudra absolument entreprendre sérieusement l'assainissement de la rivière Richelieu. Genre projet ruisseau Bernard à la grandeur du bassin versant, obligatoire pour tout le monde, incluant les agriculteurs!
C'est absolument inacceptable que la rivière change complètement de couleur à la moindre pluie! Il faut trouver les coupables, changer les pratiques fautives et faire un suivi sévère.
Qui dit rivière comme attraction touristique l'été suggère et même incite les personnes à se saucer et à pratiquer des sports nautiques. Ce qui implique une responsabilité civique à voir à ce que l'eau est propre à la baignade. Ce qui veut dire prélèvements, analyses en laboratoire, et résultats garantis alarmants après une bonne pluie. Si vous ne voulez pas payer les conséquences des contaminations aux coliformes, les amis, voyez-y!
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The Richelieu Highway
We in the Richelieu Valley missed out on the 400th of Champlain. While the whole province, Vermont and New York celebrated, the summer of 2009 fizzled out in a whimper here. Seems the subsidies people didn't like our plans. But some folks still want to trace a route all along the Richelieu River, and even stretch it down along the Hudson.
But for the moment, 25 towns and 260 kilometers have been singled out for the first stage of this long term project that wants to preserve and highlight the Richelieu, organize the tourist facilities and promote the history of this natural feature of our province. The first step seems to be to put up signs that will tell the history of the most historical sites.
But we are not talking about billions of $ here: for the past 15 years, the participating towns have promised to spend between $500 to $3,000 over a few years period! Since the launching of the project has not been made official yet, everyone involved is touchy about giving out details. There may be a press conference this summer.
I can't be against this, but the people involved in this project must realize that if the river is to play a lead role here, work has to be done to make it cleaner, and fast! They know what needs to be done. A small stream, the Bernard, has been selected to show off the good results of the bank plantings, the filtration green strip along farmland protecting the stream from erosion, pollution and the plow. What is a pilot project has to become the norm, the imposed norm for everybody!
When we attract tourists along a river, we have to be ready for those who will want to swim and practice water sports during the mild weather! That means we should know about how clean it is (or not): taking of samples, having them tested, and finding out about the horrible coliform counts after rainfall. We have to be responsible about this if we are to deliberately attract people to the river. Let's get to work, friends!
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Monday, March 22, 2010
La privatisation de l'eau
Le 22 mars: Journée mondiale de l'eau
L'écologiste Vandana Shiva nomme les 9 principes de la démocratie de l'eau:
1- C'est un cadeau de la nature
2- C'est essentiel à la vie
3- La vie est interconnectée grâce à l'eau
4- L'eau doit être gratuite pour les besoins de survie
5- L'eau est limitée et peut se tarir
6- L'eau doit être économisée
7- L'eau est un bien commun
8- Personne n'a le droit d'en abuser, d'en surutiliser, d'en gaspiller, de la polluer ou de s'en approprier: l'eau appartient à tout le monde et ne peut pas devenir une denrée
9- Il n'y a pas de substitut pour l'eau
Mais les profiteurs corporatifs ont d'autres idées et se réunissent trois fois l'an depuis 1997 au World Water Forum (WWF) pour tenter de privatiser l'eau à la grandeur du globe avec le World Water Council (WWC). Ces deux organisations sont dominées par les 2 plus grosses compagnies d'eau, Suez et Veolia, et la Banque Mondiale, d'autres groupes financiers et des sections des Nations Unies.
Le WWC veut faire des profits grâce à des PPP pour privatiser les ressources d'eau globales, les vendre au plus offrant, faire la promotion de projets de barrages et de détournements de rivières, faire augmenter les prix et faire de l'eau un élément de la vie que seuls les plus riches pourront se payer. On prévoit y parvenir en contrôlant la distribution municipale/urbaine/communautaire et voler l'eau publique, l'embouteiller, la vendre à des prix gonflés en affirmant que l'eau est plus pure quand elle se compare à l'eau du robinet.
Le People's Water Forum fait la promotion de la justice globale de l'eau, affirmant qu'elle est un élément de base pour toute vie et un droit humain fondamental et inaliénable. Il rejette toute forme de privatisation, demandant que l'eau soit publique, sociale, coopérative, participative, équitable et non-lucrative. Il demande la gérance démocratique et soutenable des écosystèmes et la préservation des cycles de l'eau en protégeant et en gérant adéquatement les bassins versants et l'environnement. Le Forum affirme que faire de l'eau une denrée pénalise les plus pauvres de la planète et que les fournisseurs d'eau privatisés soient réappropriés pour usage public équitable.
Jusqu'à date, il n'y a pas de grosses pénuries d'eau, mais la surutilisation, la pollution et le gaspillage les causeront. L'eau est limitée, épuisable quand elle n'est pas bien géréee, et il n'y a pas de remplacement pour l'eau. L'irrigation en utilise le plus parce que l'agriculture intensive utilise 10 fois plus que l'agriculture écologique. Beaucoup d'eau est perdue à cause de la pollution, l'abus et le gaspillage. La conservation et éviter qu'elle tombe sous le contrôle des compagnies privées sont nécessaires pour la santé humaine, le bien-être et la viabilité.
Les municipalités se rendent compte après coup que le contrôle public distribue de l'eau de meilleure qualité, est moins chère, plus rapide, plus sécuritaire et garde ses clients plus satisfaits et mieux servis. Food & Water Watch conclue que la privatisation n'est pas un modèle soutenable ou un moyen pour rajeunir les systèmes d'aqueducs communautaires. Les communautés qui ont changé pour le secteur privé ont connu des coûts élevés, des opérateurs inéfficaces et irrésponsables et des quantités de problèmes. Les compagnies mettent en priorité les profits au dépend de la qualité, et les actionnaires avant les consommateurs. Les compagnies font des profits en coupant les coins ronds, en négligeant l'entretien et en haussant les tarifs.
La militante sociale Maude Barlow occupe un poste dans le Conseil des Canadiens, la plus importante organisation citoyenne qui se préoccupe de problèmes économiques et sociaux comme l'indépendance canadienne, les politiques progressives, la sécurité énergétique et le contrôle publique de l'eau propre. Dans un article publié en juillet 2007, elle démontre la militarisation et l'intégration de l'Amérique du Nord: des groupes secrets ont imaginés des ententes qui engagent les États-Unis, le Mexique et le Canada dans des obligations que les législateurs ne pourraient pas changer. Si ces ententes se réalisent, des coups d'état corporatifs militarisés se buteront contre la souveraineté de 3 nations, leurs citoyens et leurs gouvernements. Le but serait une Amérique du Nord contrôlée par les États-Unis sans barrières d'échanges et de capital. L'idée maître est l'accès illimité aux ressources canadiennes et mexicaines, surtout le pétrole et l'eau.
Les organisations comme le Conseil des Canadiens, le Projet Planète Bleue (fondé par Barlow, le Food & Water Watch et d'autres se battent pour garder l'eau comme un droit, éviter qu'elle tombe dans les mains des corporations, et arrêter les pays comme le Canada d'accepter qu'on exporte l'eau en vrac aux É.-U. tout en conservant assez d'eau pour les besoins locaux. Bien que le Canada est riche en eau, il doit conserver des quantités en surplus, car ses besoins sont croissants.
Le mouvement de justice globale demande un changement dans les lois internationales pour régler une fois pour toutes la question: qui contrôle l'eau? Ce doit être entendu que l'eau n'est pas un bien de commerce, mais plutôt un droit humain et un bien commun. Des lois doivent obliger toutes les nations de fournir assez d'eau potable, accessible et à prix abordable à ses citoyens comme un service publique. Le contrôle par les compagnies doit être évité.
L'avocat canadien John Carten tient un site web waterwarcrimes.com qui décrit un projet qui veut saisir l'eau du Canada organisé par des personnes influentes qui veulent faire des milliards en exportant l'eau. Les provinces les plus visées sont la Colombie-Britannique et le Québec. La tentation d'en faire des profits est très forte. On prévoit un contrôle de monopole: profiter du mouvement environnemental et les médias publics au Canada pour s'assurer que les faiseurs de lois dans les gouvernements banissent la compétition. On visait des petites compagnies, Sun Belt Water Inc. en Californie, et Snowcap Waters Ltd de la Colombie-Britannique et Aquasource Ltd de Vancouver. Environ 85% de l'eau irait à la grosse agriculture qui utilise déjà plus qu'elle devrait, ce qui causerait des pénuries croissantes pour les autres. On privatiserait une ressource publique, la gaspillerait et l'exploiterait à un coût beaucoup plus élevé que les gouvernements pourraient demander. Ce serait aussi voler l'eau canadienne, avec l'aide de politiciens corrompus, comme le font toutes les grosses affaires opèrent en Amérique du Nord et ailleurs où les gouvernements fonctionnent de la bonne vieille façon, en étant achetés et vendus grâce aux pots de vin.
Voilà une traduction superficielle et rapide d'un commentaire signé Stephen Lendman publié dans un quotidien local, le Baltimore Chronicle & Sentinel, ici: http://baltimorechronicle.com/2010/030910Lendman.shtml
Je serais rassurée, si ce n'était du fait que je crois que nos gouvernements - municipaux, provinciaux et fédéral - aussi sont corrompus, et laissent les lois et les règlements s'ajuster aux besoins des grandes corporations. Je n'ai qu'à penser aux implantations des porcheries industrielles, à la protection du territoire agricole, à l'assainissement de nos cours d'eau, à la protection de nos espèces menacées, à la protection des milieux naturels, etc...
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March 22d: World Water Day
The Business of Water: Privatizing An Essential Resource
The ecologist Vandana Shiva lists nine water democracy principles:
1- it's nature's gift;
2- it's essential to life;
3- "life is interconnected through water;"
4- it must be free "for sustenance needs;"
5- it's limited and exhaustible;
6- it must be conserved;
7- it's a commons;
8- "no one has a right to overuse, abuse, waste, pollute," or own it; it belongs to everyone; it can't be treated as a commodity; and
9- there's no substitute.
Corporate profiteers have other ideas and, since 1997, have met triennially at the World Water Forum (WWF) to discuss privatizing water globally in coordination with the World Water Council (WWC). It's dominated by two of the world's largest water companies, Suez and Veolia, as well as the World Bank, other financial interests, UN bodies, and powerful interest groups representing business and world nations.
WWC's agenda is profits through Public-Private Partnerships (PPPs) wanting to privatize global water resources, sell them to the highest bidder, promote destructive dam and water diversion projects, extort high prices, and make an element of life available only to those who can afford it. Their scheme involves controlling city/municipal/community distribution as well as stealing public water, bottling it, selling it at exorbitant prices, and claiming it's pure when, in fact, it's no safer than tap water.
The People's Water Forum (WWF) advocates for global water justice, calling it a "basic element of all life (and) a fundamental and inalienable human right." It rejects all forms of privatization, demanding water be "public, social, cooperative, participatory, equitable, and not for profit." It calls for "the democratic and sustainable management of ecosystems and the preservation of the water cycle through the protection and proper management of watersheds and environment." It says commodifying water harms the world's poor, and wants privatized utilities reclaimed for equitable public use.
Up to now, no shortages exist, but overuse, pollution, and waste will create them. Water is limited, exhaustible when poorly managed, and there's no substitute. Irrigation consumes the most because agribusiness uses ten times what comparable ecological farming needs. Much of what's available is lost through pollution, overuse, and waste. Conservation and keeping it out of corporate hands is vital to human health, well-being, and sustainability.
Cities belatedly learn that public control delivers better, cheaper, faster, more reliable service and happier customers. Food & Water Watch concluded that: Privatization is not a sustainable model or a way to rejuvenate community water systems. "From high costs and inefficiency to unaccountable and irresponsible operators, a deluge of problems has swamped communities that turned to the private sector. Corporations prioritize earnings over quality, and stockholders over consumers. They seek good returns by cutting corners, neglecting maintenance and hiking rates."
Privatization is the problem, not the solution to protect our valuable water resources and distribute them equitably to everyone at a reasonable cost. "Public money for public utilities is the best way....to ensure clean, safe and affordable water for generations to come." It also preserves higher paying jobs and the right of workers to organize. Irresponsible profiteers operate otherwise.
Social activist Maude Barlow chairs the Council of Canadians, Canada's largest citizens organization advocating for numerous economic and social issues, including Canadian independence, progressive policies, energy security, and publicly controlled clean water. In a July 2007 article titled, "The Militarization and Annexation of North America," this writer discussed one way - by integrating America, Canada and Mexico through the Security and Prosperity Partnership (SPP), or North American Union. Launched in March 2005, it's for greater US, Canadian and Mexican economic, political, social, and security integration with secretive working groups devising binding agreements legislatures can't change. If achieved, it will militarily enforce a corporate coup d'etat against the sovereignty of three nations, their people and legislative bodies, the idea being a US-controlled North America with no trade or capital flow barriers. Especially key will be America's unlimited access to Canadian and Mexican resources, mainly oil from both countries and Canadian water.
Organizations like the Council of Canadians, the Blue Planet Project (founded by Barlow), Food & Water Watch and others are fighting back to preserve water as a right, keep it out of corporate hands, and stop countries like Canada from agreeing to bulk exports to America when preserving enough for domestic needs is vital. Although Canada is water rich, it must conserve its surplus quantities, given its own growing needs. But plans are being made to divert them.
But as Maude Barlow wrote in her book "Blue Covenant: The Global Water Crisis and the Coming Battle for the Right to Water:" The "global justice movement is demanding a change in international law to settle once and for all the question of who controls water. It must be commonly understood that water is not a commercial good....but rather a human right and a public trust." Binding law is needed to codify it to obligate all nations "to deliver sufficient, safe, accessible and affordable water to their citizens as a public service." Corporate control must be prevented, and global water justice efforts must take the lead.
Canadian attorney John Carten runs the web site waterwarcrimes.com, covering the plan to highjack Canadian water, involving powerful insiders trying to make billions of dollars through bulk water exports, some entirely illegal. A feature article headlines: "The Politicians Plan to Steal Canada's Water Resource Wealth," explaines that Canada has abundant water, especially in Quebec in the East, and British Columbia (BC) in the West. The temptation to profiteer is overwhelming. The way chosen is by monopoly control, "the investors behind the bulk water export business hatch(ing) a bold and devious two step plan:
Obtain a source of abundant water for export from the British Columbia Government.
Use the environmental movement and the public media in Canada to (ensure that) policy makers in the Governments of Canada and British Columbia" ban competition.
Targeted was "the joint venture project of two small companies, one American, Sun Belt Water Inc. based in Santa Barbara, California, and one Canadian, Snowcap Waters Ltd. based in Fanny Bay, BC and the small Vancouver based company, Aquasource Ltd." About 85% of the water would go to agribusiness that already consumes more than its share, causing growing shortages for others. NAWAPA doesn't explain, but its scheme involves privatizing a public resource, using it wastefully, and exploiting it at a cost far more than what governments would charge. It also about stealing Alaskan and Canadian water, aided by corrupted politicians, the way giant businesses always operate in America, Canada and most elsewhere when governments go along the old fashioned way - bought and paid for through political bribes.
Excerpts from commentary written by Stephen Lendman, "The Business of Water: Privatizing An Essential Resource", published in the Baltimore Chronicle & Sentinel here: http://baltimorechronicle.com/2010/030910Lendman.shtml
This could reassure me but the feeling that our governments at all levels are also corrupted and write laws and policies to suit corporate needs. Like industrialized farming, the preservation of farmland, the clean-up of our rivers, the protection of endangered species, the preservation of natural spaces, etc...
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Sunday, March 21, 2010
Un gros déversement prend de l'expansion
La centrale Kingston au début du nettoyage. Photo: Penny
Un des plus gros désastres environnementaux en volume aux États-Unis prend de plus en plus d'ampleur, grâce aux humains qui n'osent pas officiellement déclarer les cendres qui viennent de la combustion du charbon comme toxiques, et qui insistent pour partager le cadeau empoissonné avec ses voisins.
Aux États-Unis, une grande part de l'électricité est faite en brûlant du charbon dans des centrales électriques: ces centrales sont souvent près des rivières car elles demandent beaucoup d'eau, et beaucoup d'espace pour entreposer les cendres. Depuis que les lois environnementales exigent que les cheminées crachent de la fumée propre, les "scrubbers" qui filtrent les produits toxiques de la fumée doivent être nettoyés, et ces restes, avec les cendres, doivent être entreposés en quelque part. Comme les particules sont très fines, on y ajoute de l'eau pour que ce soit plus gérable, et les "boues" sont versées dans des étangs de sédimentation. Le solide va dans le fond, et l'eau flotte en surface pour éventuellement retourner dans la rivière la plus près.
Mais voilà. Puisque la loi du moins dispendieux règne toujours, les murs de ces étangs de sédimentation, faits avec d'autres sédiments, cèdent parfois. C'est ce qui est arrivé à la centrale de Kingston, au Tennessee, l'an passé (2008), 3 jours avant Noël. On ramasse encore le désastre à la petite cuillère à ce jour. Ce qui sort de la rivière Emory est envoyé par train et par camion à qui veut bien recevoir les boues de cendres, le mercure et l'arsenic compris. Trois états différents reçoivent ce cadeau, 6 sites d'entreposage de déchêts. L'un d'eux, à Uniontown, en Alabama, par exemple, est maintenant pris avec les eaux de lixiviation. Il pleut beaucoup dans cette partie de l'Amérique: l'hiver, c'est 25 pouces de pluie entre novembre et février, ce qui fait que le dépotoir doit vivre avec jusqu'à 100,000 gallons d'eau contaminée par jour.
Ces eaux contaminées sont traitées par des usines de traitement des eaux usées de villes avoisinantes. Mais bien sûr, ces eaux usées une fois traitées sont déversées dans le cours d'eau le plus près, ce qui soulève souvent un tollé dans la population. En panique, on cherche d'autres usines de traitement qui veulent dépanner, mais qui n'ont pas toujours les permis requis, avouent même les autorités environnementales de l'état concerné.
Personne ne veut parler du problème de se débarasser des cendres ou des eaux contaminées qui viennent des sites d'enfouissement (comprendre dépotoirs). Moi, tout ce que je comprends, c'est qu'en bout de ligne, c'est toujours une rivière ou un cours d'eau qui écope.Boues de cendres qui sont toujours au fond de la rivière Emory. Photo: TVA
"Disposal of spilled coal ash a long, winding trip
CHATTANOOGA, Tenn. — More than a year after a Tennessee coal ash spill created one of the worst environmental disasters of its kind in U.S. history, the problem is seeping into several other states. It began Dec. 22, 2008, when a retaining pond burst at a coal-burning power plant, spilling 5.4 million cubic yards of coal ash across 300 acres into the Emory River and an upscale shoreline community near Knoxville. It was enough ash to cover a square mile five feet deep.
While the Tennessee Valley Authority's cleanup has removed much of the ash from the river, the arsenic- and mercury-laced muck or its watery discharge has been moving by rail and truck through three states to at least six different sites. Some of it may end up as far away as Louisiana.
At every stop along the route, new environmental concerns pop up. The coal-ash muck is laden with heavy metals linked to cancer, and the U.S. Environmental Protection Agency is considering declaring coal ash hazardous. "I'm really concerned about my health," said retiree James Gibbs, 53, who lives near a west-central Alabama landfill that is taking the ash. "I want to plant a garden. I'm concerned about it getting in the soil." Gibbs said that since last summer there has been a "bad odor, like a natural gas odor."
After the spill, the TVA started sending as many as 17,000 rail carloads of ash almost 350 miles south to the landfill in Uniontown, Ala. At least 160 rail shipments have gone out from the cleanup site, said TVA spokeswoman Barbara Martocci.
Since the EPA approved that plan, unusually heavy rain — including about 25 inches from November through February — has forced the landfill to deal with up to 100,000 gallons a day of tainted water. The landfill operators first sent it to wastewater treatment plants — a common way that landfills deal with excess liquid — in two nearby Alabama cities, Marion and Demopolis.
After what the EPA calls unrelated problems with ammonia in Marion, the landfill in January started using a commercial wastewater treatment plant in Mobile, Ala., 500 miles from the original spill. A month ago, however, after a public outcry about discharging it into Mobile Bay, that company refused to take more of the landfill water. A private treatment facility in Cartersville, Ga., also briefly took some of the befouled liquid in February, although Georgia environmental officials said Friday the company did not have a required state permit. Hi-Tech Water Treatment Services stopped accepting wastewater from the Alabama landfill, manager Amalia Cox said, after becoming "concerned about payments and the publicity."
In a landfill management plan presented to Alabama environmental officials, tanker trucks could haul the dirty water to a non-hazardous waste disposal site in Louisiana and to a public wastewater plant in Mississippi. The plan also says there are "negotiations underway" on taking it to an unspecified facility in Georgia.
Neither the TVA, the companies hired to take the ash, nor environmental regulators want to discuss the disposal problems. TVA's coal ash cleanup manager, Steve McCracken, and agency spokeswoman Martocci referred disposal questions to Knoxville, Tenn.-based contractor Phillips & Jordan. So did the owners of the 977-acre landfill, Perry-Uniontown Ventures and Perry County Associates. Phillips & Jordan, which operates the Alabama landfill with a subsidiary, Phill-Con Services, has a $95 million disposal contract with TVA. The operators, who are in a financial dispute with the landfill owners, referred questions about the ash water to a Nashville public relations firm, McNeely, Pigott and Fox.
In a statement issued through the PR firm, Phill-Con Services president Eddie Dorsett said the landfill had received about 1.4 million tons of TVA's coal ash with another 1.6 million tons projected for delivery. Dorsett declined to answer questions about where the ash water is being taken for treatment or any problems it may have caused elsewhere. In a letter to Alabama environmental officials, the landfill operators said they are trying to reduce the excess wastewater, partly by using lime and soil to solidify it. They also said TVA is making new efforts to "minimize moisture in the ash waste or to better bind up the moisture in the ash waste." TVA's McCracken said he was unaware of any new effort to further dry the dredged ash.
"We are not planning to do anything different," McCracken said.
Federal and state environmental regulators have been only minimally involved with disposal of the landfill wastewater. Even though coal ash contains toxic materials, it isn't considered hazardous waste. EPA officials late last year delayed a decision whether to propose reclassifying coal ash as hazardous. Doing so would limit where it could be sent for disposal, possibly increasing the projected $1.2 billion cleanup cost for TVA ratepayers and affecting the ability to recycle the ash into cement and building materials.
The Alabama Department of Environmental Management, which is paid $1 for each ton of the coal ash, monitors the landfill and has found no rules violations involving its excess water, spokesman Scott Hughes said. He said there are no restrictions on where the landfill sends the drained water, even to other states, as long as recipients have proper permits to treat it. In Demopolis, about 20 miles from Uniontown, officials failed to renew their wastewater treatment operating permit but the wastewater plant has continued receiving the landfill's drained fluids while operating under a special state order.
Hughes said Thursday that new orders propose additional monitoring of the wastewater at the landfill and allow Demopolis to accept it. If arsenic and other pollutant concentration levels meet standards, he said, there is no limit to how much landfill wastewater that Demopolis can take. He said Demopolis is the only treatment plant in Alabama currently taking the landfill wastewater. An attorney for the Demopolis wastewater system, Woodford "Woody" Dinning Jr., said the shipments are being tested on arrival.
David Ludder, Tallahassee, Fla.-based environmental attorney who represents Gibbs and other neighbors, said, "ADEM recovers a good bit of money off that coal ash. They get a fee for every ton of ash that gets disposed of there. EPA has a vested interest because they have to get the spill cleaned up in Tennessee and they can't do it without a place to put the ash."
Excerpts of article written by Bill Poovey of the Associated Press here: http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5hJM1K4-QQjlGMxdTD0K7h3uWbo-AD9E8LRU00
Un des plus gros désastres environnementaux en volume aux États-Unis prend de plus en plus d'ampleur, grâce aux humains qui n'osent pas officiellement déclarer les cendres qui viennent de la combustion du charbon comme toxiques, et qui insistent pour partager le cadeau empoissonné avec ses voisins.
Aux États-Unis, une grande part de l'électricité est faite en brûlant du charbon dans des centrales électriques: ces centrales sont souvent près des rivières car elles demandent beaucoup d'eau, et beaucoup d'espace pour entreposer les cendres. Depuis que les lois environnementales exigent que les cheminées crachent de la fumée propre, les "scrubbers" qui filtrent les produits toxiques de la fumée doivent être nettoyés, et ces restes, avec les cendres, doivent être entreposés en quelque part. Comme les particules sont très fines, on y ajoute de l'eau pour que ce soit plus gérable, et les "boues" sont versées dans des étangs de sédimentation. Le solide va dans le fond, et l'eau flotte en surface pour éventuellement retourner dans la rivière la plus près.
Mais voilà. Puisque la loi du moins dispendieux règne toujours, les murs de ces étangs de sédimentation, faits avec d'autres sédiments, cèdent parfois. C'est ce qui est arrivé à la centrale de Kingston, au Tennessee, l'an passé (2008), 3 jours avant Noël. On ramasse encore le désastre à la petite cuillère à ce jour. Ce qui sort de la rivière Emory est envoyé par train et par camion à qui veut bien recevoir les boues de cendres, le mercure et l'arsenic compris. Trois états différents reçoivent ce cadeau, 6 sites d'entreposage de déchêts. L'un d'eux, à Uniontown, en Alabama, par exemple, est maintenant pris avec les eaux de lixiviation. Il pleut beaucoup dans cette partie de l'Amérique: l'hiver, c'est 25 pouces de pluie entre novembre et février, ce qui fait que le dépotoir doit vivre avec jusqu'à 100,000 gallons d'eau contaminée par jour.
Ces eaux contaminées sont traitées par des usines de traitement des eaux usées de villes avoisinantes. Mais bien sûr, ces eaux usées une fois traitées sont déversées dans le cours d'eau le plus près, ce qui soulève souvent un tollé dans la population. En panique, on cherche d'autres usines de traitement qui veulent dépanner, mais qui n'ont pas toujours les permis requis, avouent même les autorités environnementales de l'état concerné.
Personne ne veut parler du problème de se débarasser des cendres ou des eaux contaminées qui viennent des sites d'enfouissement (comprendre dépotoirs). Moi, tout ce que je comprends, c'est qu'en bout de ligne, c'est toujours une rivière ou un cours d'eau qui écope.Boues de cendres qui sont toujours au fond de la rivière Emory. Photo: TVA
"Disposal of spilled coal ash a long, winding trip
CHATTANOOGA, Tenn. — More than a year after a Tennessee coal ash spill created one of the worst environmental disasters of its kind in U.S. history, the problem is seeping into several other states. It began Dec. 22, 2008, when a retaining pond burst at a coal-burning power plant, spilling 5.4 million cubic yards of coal ash across 300 acres into the Emory River and an upscale shoreline community near Knoxville. It was enough ash to cover a square mile five feet deep.
While the Tennessee Valley Authority's cleanup has removed much of the ash from the river, the arsenic- and mercury-laced muck or its watery discharge has been moving by rail and truck through three states to at least six different sites. Some of it may end up as far away as Louisiana.
At every stop along the route, new environmental concerns pop up. The coal-ash muck is laden with heavy metals linked to cancer, and the U.S. Environmental Protection Agency is considering declaring coal ash hazardous. "I'm really concerned about my health," said retiree James Gibbs, 53, who lives near a west-central Alabama landfill that is taking the ash. "I want to plant a garden. I'm concerned about it getting in the soil." Gibbs said that since last summer there has been a "bad odor, like a natural gas odor."
After the spill, the TVA started sending as many as 17,000 rail carloads of ash almost 350 miles south to the landfill in Uniontown, Ala. At least 160 rail shipments have gone out from the cleanup site, said TVA spokeswoman Barbara Martocci.
Since the EPA approved that plan, unusually heavy rain — including about 25 inches from November through February — has forced the landfill to deal with up to 100,000 gallons a day of tainted water. The landfill operators first sent it to wastewater treatment plants — a common way that landfills deal with excess liquid — in two nearby Alabama cities, Marion and Demopolis.
After what the EPA calls unrelated problems with ammonia in Marion, the landfill in January started using a commercial wastewater treatment plant in Mobile, Ala., 500 miles from the original spill. A month ago, however, after a public outcry about discharging it into Mobile Bay, that company refused to take more of the landfill water. A private treatment facility in Cartersville, Ga., also briefly took some of the befouled liquid in February, although Georgia environmental officials said Friday the company did not have a required state permit. Hi-Tech Water Treatment Services stopped accepting wastewater from the Alabama landfill, manager Amalia Cox said, after becoming "concerned about payments and the publicity."
In a landfill management plan presented to Alabama environmental officials, tanker trucks could haul the dirty water to a non-hazardous waste disposal site in Louisiana and to a public wastewater plant in Mississippi. The plan also says there are "negotiations underway" on taking it to an unspecified facility in Georgia.
Neither the TVA, the companies hired to take the ash, nor environmental regulators want to discuss the disposal problems. TVA's coal ash cleanup manager, Steve McCracken, and agency spokeswoman Martocci referred disposal questions to Knoxville, Tenn.-based contractor Phillips & Jordan. So did the owners of the 977-acre landfill, Perry-Uniontown Ventures and Perry County Associates. Phillips & Jordan, which operates the Alabama landfill with a subsidiary, Phill-Con Services, has a $95 million disposal contract with TVA. The operators, who are in a financial dispute with the landfill owners, referred questions about the ash water to a Nashville public relations firm, McNeely, Pigott and Fox.
In a statement issued through the PR firm, Phill-Con Services president Eddie Dorsett said the landfill had received about 1.4 million tons of TVA's coal ash with another 1.6 million tons projected for delivery. Dorsett declined to answer questions about where the ash water is being taken for treatment or any problems it may have caused elsewhere. In a letter to Alabama environmental officials, the landfill operators said they are trying to reduce the excess wastewater, partly by using lime and soil to solidify it. They also said TVA is making new efforts to "minimize moisture in the ash waste or to better bind up the moisture in the ash waste." TVA's McCracken said he was unaware of any new effort to further dry the dredged ash.
"We are not planning to do anything different," McCracken said.
Federal and state environmental regulators have been only minimally involved with disposal of the landfill wastewater. Even though coal ash contains toxic materials, it isn't considered hazardous waste. EPA officials late last year delayed a decision whether to propose reclassifying coal ash as hazardous. Doing so would limit where it could be sent for disposal, possibly increasing the projected $1.2 billion cleanup cost for TVA ratepayers and affecting the ability to recycle the ash into cement and building materials.
The Alabama Department of Environmental Management, which is paid $1 for each ton of the coal ash, monitors the landfill and has found no rules violations involving its excess water, spokesman Scott Hughes said. He said there are no restrictions on where the landfill sends the drained water, even to other states, as long as recipients have proper permits to treat it. In Demopolis, about 20 miles from Uniontown, officials failed to renew their wastewater treatment operating permit but the wastewater plant has continued receiving the landfill's drained fluids while operating under a special state order.
Hughes said Thursday that new orders propose additional monitoring of the wastewater at the landfill and allow Demopolis to accept it. If arsenic and other pollutant concentration levels meet standards, he said, there is no limit to how much landfill wastewater that Demopolis can take. He said Demopolis is the only treatment plant in Alabama currently taking the landfill wastewater. An attorney for the Demopolis wastewater system, Woodford "Woody" Dinning Jr., said the shipments are being tested on arrival.
David Ludder, Tallahassee, Fla.-based environmental attorney who represents Gibbs and other neighbors, said, "ADEM recovers a good bit of money off that coal ash. They get a fee for every ton of ash that gets disposed of there. EPA has a vested interest because they have to get the spill cleaned up in Tennessee and they can't do it without a place to put the ash."
Excerpts of article written by Bill Poovey of the Associated Press here: http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5hJM1K4-QQjlGMxdTD0K7h3uWbo-AD9E8LRU00
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Saturday, March 20, 2010
Équinoxe du printemps
Cet année, en ce 20 mars, est la date dont le jour est égal à la nuit. Les journées seront plus longues que les nuits jusqu'à l'équinoxe d'automne. Les journées rallongeront jusqu'au solstice d'été, le 21 juin, la journée la plus longue de l'année, puis commenceront à perdre des minutes jusqu'à égalité entre le jour et la nuit de nouveau à l'équinoxe d'automne, le 23 septembre. La journée la plus difficile pour moi? La journée la plus courte de l'année, soit au solstice d'hiver, le 21 décembre.
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March 20th is the vernal equinox, the day that daylight is equal to nighttime. Days will be longer than night till the fall equinox: days will get longer till the summer solstice on June 21st, the longest day of the year, then will lose a few minutes every day till daytime equals nighttime again on the fall equinox, September 23d. The worse day for me? The shortest daylight time of the year, the winter solstice on December 21st.
Friday, March 19, 2010
La liberté d'expression scientifique
"La construction de la nouvelle usine de traitement des eaux de Beauport, inaugurée l'été dernier, n'avait rien de superflu, pour dire le moins. D'après les travaux d'une doctorante de l'Université Laval, avant la mise en service de l'usine, l'eau potable a dépassé les normes sur les sous-produits du chlore pendant des années dans l'est de la ville et y a atteint des seuils pouvant, possiblement, poser un risque de cancer." extraits d'un texte de Jean-François Cliche publié dans Le Soleil ici: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201003/16/01-4261308-qualite-de-leau-passe-trouble-a-beauport.php
Comme solution temporaire, la ville de Beauport demandait à ses citoyens de prendre la douche la fenêtre ouverte ou de boire de l'eau réfrigérée préalablement dans le frigo avant de la boire. Pas brillant! Il faudra un jour trouver une solution au cycle imparfait (que dis-je! insensé plutôt!) de la toilette-égoût-usine de traitement des eaux usées-cours d'eau-centre de filtration-aqueduc-robinet. À bien y penser, nous aussi nous sommes élevés, nous humains, sur gestion liquide, comme la plupart des cochons et bovins du Québec!
Heureusement que nous avons des universitaires qui prennent le temps d'analyser la qualité de l'eau de nos cours d'eau au Québec et au Canada! Au niveau du fédéral, les médias nous annoncent que les journalistes ne peuvent pas parler librement aux fonctionnaires et aux scientifiques qui travaillent pour le gouvernement Harper, pardon, qui travaillent pour nous, payeurs d'impôts et de taxes! http://www.cyberpresse.ca/environnement/201003/15/01-4260654-colere-a-environnement-canada.php . Et Louis-Gilles Francoeur nous apprend en douce dans un article dans Le Devoir que des scientifiques du MRNF ne peuvent pas dire tout ce qu'ils aimeraient dire ici: http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/285205/retour-en-force-des-petites-centrales .
Nous avons des fonctionnaires et des scientifiques qui travaillent pour la province et le pays, salaire et recherches payés par les payeurs de taxes et impôts, mais le bon peuple ne peut pas savoir ce qu'ils font ou ce qu'ils découvrent parce que nos journalistes ne peuvent pas leur parler librement. Pas pire, comme démocratie!
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Every day now newspapers and the media give us examples of the lack of circulation of information between the public, the journalists and the civil servants and scientific researchers working for our governments. It's a university student that proved that it was high time the city of Beauport built its sewage treatment plant: the city was putting so much chlorine in its water that it was making the taxpayers sick! They had to take showers with open windows and let tap water stand in the fridge before drinking it!
Without these students publishing their research as part of their degree work, we the public could hardly know what is really going on. It seems the scientific people working for the province of Quebec have a as hard time getting their message out as the ones working for the Harper government. Some democracy we live in!
Thursday, March 18, 2010
Ententre tripartique du Lac Champlain
Le 11 mars 2010, des représentants de l'état du Vermont étaient à Québec pour renouveler la signature de l'entente entre le Vermont, New-York et le Québec pour nettoyer le lac Champlain. J'en avais pas entendu parlé. J'ai trouvé un petit article sur le site d'un poste de télé du Vermont qui en avait fait un "piece" durant ses nouvelles. En cherchant sur Google, j'ai seulement trouvé une note sur le blog de Charest. Mais l'accent de la visite pour celui-ci portait beaucoup plus sur l'économie et l'énergie que le nettoyage du lac!
Le secrétaire des ressources naturelles du Vermont joue bien la cassette à la façon de Charest: les choses s'améliorent, tout va bien, Mme la Marquise! Mais dans les faits, le lac Champlain ne va pas mieux malgré les $100 millions dépensés depuis les 6 dernières années. Heureusement, WCAX a aussi interviewé Anthony Iarrapino du Conservation Law Foundation qui dit que les belles ententes ne suffisent plus: il faut passer à l'action.
On doit resserer les lois qui gèrent les usines de traitements des eaux usées, les fermes et le développement. Le CLF vient de gagner un procès et l'EPA revoit les cibles de diminution de pollution du lac Champlain. On veut en finir avec l'éducation, la sensibilisation et la participation volontaire et plutôt faire le pollueur payer.
Le représentant de l'état de New-York ne s'est pas donné la peine de se déplacer pour rafraîchir la signature de l'entente qui dure depuis une vingtaine d'années: le gouverneur de l'état de New-York va la faire livrer à son bureau et il la signera de chez lui.
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"Vt., Quebec partner up to cleanup Lake Champlain
From the economy, to the environment, to power, Vermont and the state's largest trading partner Quebec are teaming up to make some big changes, including cleaning up Lake Champlain. It was a rare sight, the Vermont state flag flying over Quebec's Parliament building last week, a symbol outside of the partnership between the two regions that was continued inside, with the signing of an agreement to clean up Lake Champlain.
Reporter Kristin Carlson: "Where do you think Vermont and the quality of Lake Champlain would be if there wasn't this agreement?" "I don't think we'd have anywhere near the level of activity we have now," said Vermont Natural Resources Secretary Jonathan Wood. He says the cooperation has led to research and it sets a tone, that all sides want to reduce phosphorus pollution, coming from developments and farms, creating algae blooms. "This is a long term process, and without this agreement of understanding and without all of our work together we're not going to get there," said Wood.
But Lake Champlain is not getting cleaner, despite $100 million being spent in the past six years.
"The time for feel good agreements have passed and really what we need are actions," said Anthony Iarrapino with the Conservation Law Foundation. Iarrapino says the state needs to step up enforcement on sewage treatment plants, farms, and developments. The Environmental Protection Agency is now reviewing pollution goals for the Lake, after CLF won a lawsuit, seeking tougher standards. "So it's an across the board focus on all the pollution sources and moving away from the more education outreach voluntary and more toward the idea that the polluter pays," said Iarrapino.
When asked if the Douglas Administration plans to change its approach with the Lake, or stay the course, Secretary Wood responded, "I think the course we've been on is the right course."
The Lake Champlain agreement also includes New York. Governor Paterson could not be in Quebec City for the official signing, but it's been sent to his office for him to sign. The three regions have been renewing the Lake agreement for over two decades."
Excerpts from Kristin Carlson's piece at WCAX-TV here: http://www.wcax.com/Global/story.asp?S=12144506
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Wednesday, March 17, 2010
Bonne fête de la Saint-Patrick!
De prime abord, le choix d'un colibri pour illlustrer la fête des Irlandais semble un peu incongru. Mais quiconque connaît un Irlandais et a déjà vu un oiseau-mouche défendre des fleurs qu'il considère sa propriété comprendra sûrement. Pensez aussi au kilomètres parcourus par ce petit oiseau durant ses migrations et aux Irlandais qui se sont sauvés de la pauvreté, de l'harcèlement et de la famine durant les derniers siècles. Et bien sûr, la couleur adoptée par les Irlandais, le vert, et le colibri, si difficile à voir dans un jardin!Notre chat Paddy our cat
You could wonder about my choice to illustrate Paddy's Day. But anybody who knows an Irishman and has ever seen a hummingbird chasing away the others from flowers he considers his will understand! Also think about the many miles this little bird flies during its migration, and the Irish that were forced out of their country because of poverty, dispossession and famine. And of course the color green, traditionally Irish, and the very green hummingbird, so hard to see in the garden!
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